Ce petit avion baptisé Step-One vient de chez RC-Factory,
un fabricant tchèque qui propose une belle gamme de voltigeurs
mais aussi d'autres modèles conçus pour se défouler
sans stress, tous en EPP. Voir par exemple les présentations
de l'aile volante compacte Crack-Wing,
le Crack
Turbo Beaver tout terrain, l'hydravion passe-partout Puddle-Star,
l'aile volante à tout faire Zorro,
le biplan de voltige musclée Revo
P3 ou encore le jet facile F22
Raptor pour n'en citer que quelques-uns. Mais avant de pouvoir s'amuser
avec l'un d'eux, il faut bien apprendre à piloter. Pour cela,
il existe le Step-One qui permettra d'apprendre les rudiments du pilotage
en 2 axes (profondeur/direction), qui peut voler dehors par temps calme
ou en intérieur. Sa faible charge alaire associée à
son profil creux lui procure une vitesse de vol peu élevée.
Il n’est cependant pas destiné qu’aux débutants.
C’est un bon appareil de détente tout terrain.
Le fabricant propose 4 coloris pour le Step One : jaune, vert comme
le modèle présenté, ambre et même rose, «
just for girls », à préciser lors de la commande.
Il est également livrable nu ou avec différents combos
pour l'équiper, y compris un ensemble intégral avec émetteur
radio et chargeur de Li-Po basique : toute la panoplie pour se lancer.
Le fabricant n'a pas pensé qu'aux débutants, mais aussi
aux « moustachus » qui souhaitent s'amuser avec une petite
machine simple, robuste et peu chargée. La cabine peut alors
être remplacée par un boîtier intégrant une
caméra et un émetteur vidéo pour le vol en immersion
! Et même avec un simple 2 axes, de belles sensations sont à
la clé en poursuite avec les copains ou dans des terrains de
vol emplis d’obstacles pour slalomer. Au ras du sol, les sensations
sont au rendez-vous.
Avec sa faible charge alaire et sa grande
surface ailaire, la vitesse de vol du Step-One n'est pas très
élevée. Il peut voler dans un gymnase ou dans un parc.
Caractéristiques
techniques
Marque : RC
Factory
Nom : Step
One
Tarif indicatif : 59 €
Envergure : 83 cm
Longueur : 71 cm
Surface : 15 dm²
Poids : 200 g
Charge alaire : 13 g/dm²
Moteur : Pro-Tronik DM2204
Contrôleur : Pro-Tronik BF10A
Batterie : 2S 500 à 800 mAh
Hélice : 7''x6'' retaillée
Vol dans un parc avec le Step-One et poursuite en immersion
par un quadricopter Graupner Alpha 250Q.
On
déballe les morceaux
Comme d’habitude chez RC-Factory, la petite boîte tout
en longueur et très plate est pleine comme un œuf. Les éléments
sont pratiquement tous en feuille d’EPP blanc partiellement imprimé.
Le fuselage est constitué de 2 flancs colorés qui viendront
emprisonner une partie centrale très ajourée. Pour une
bonne rigidité et un assemblage facile, l’épaisseur
est constante du nez jusqu’à la queue.
L’aile est une simple planche dont les extrémités
sont partiellement séparées pour obtenir le double dièdre.
La partie centrale est fendue sur toute sa longueur pour recevoir un
solide longeron triangulaire. Cette forme en sifflet enfoncée
dans l’aile permettra de courber la feuille et d’obtenir
un profil creux, c’est astucieux.
La profondeur et la dérive sont découpées dans
une feuille avec un fraisage au niveau de l’articulation pour
que le matériau serve directement de charnière.
Quelques rares morceaux sont en contre-plaqué, tel le support
moteur, la platine de fixation de l’aile ou les moyeux de roues.
Tous les accessoires sont livrés : commandes souples en jonc
carbone et gaines plastique pour les guider, guignols, chapes à
coller et à visser, axe de roue en fibre.
Le fabricant a pensé à tout et livre même un petit
support à assembler qui servira à poser le modèle
en équilibre dessus afin de bien respecter la position du centre
de gravité pour prendre les bonnes habitudes dès le départ.
La notice détaillant le montage pas à pas est téléchargeable
sur le site du fabricant.
La petite boîte toute en longueur
est pleine comme un oeuf.
Il existe 3 décors différents,
à préciser à la commande.
Le kit déballé sera vite
monté. La notice est téléchargeable sur le
site du fabricant.
Equipements
Il est possible d’acquérir tout l’équipement
qui va bien en suivant les conseils du fabricant. J’avais du matériel
en stock donc je l’ai utilisé, à savoir 2 servos
Pro-Tronik 7350 MG-D de 5,5 g, un moteur brushless DM 2204 1750 kV de
la même marque et le contrôleur associé BF 10A, avec
une hélice 6x5. L’alimentation se fait en 2S, avec un pack
de 500 à 800 mAh. Il est placé tout à l’avant,
donc ne pas prévoir une capacité plus importante car un
accu trop lourd pourrait poser des problèmes de centrage.
Assemblage
de l'aile
Le montage de l’aile est astucieux. En effet, c’est au
départ une simple feuille plate. En insérant un longeron
en pin de section triangulaire dans une fente découpée
au tiers de la corde, la matière est contrainte à se déformer.
On obtient un profil creux bien régulier sur toute l’envergure.
L’opération s’effectue à cheval sur l’angle
du chantier. Prévoir une bande de scotch tout du long à
l’intrados pour ne pas coller l’aile sur le plan de travail.
Le collage s’effectue à la cyano. Quand tout est bien en
place, on vaporise un coup d'activateur sur la baguette et on patiente
quelques instants pour que tout soit bien sec. Ensuite, on rabat les
parties extérieures en creusant bien le profil au niveau de la
jonction. On s’assure que le dièdre est identique pour
chaque panneau en mesurant la distance entre le chantier et la pointe
du saumon avant séchage.
Au centre de l’aile, une rondelle en plastique est prévue
pour renforcer le passage de la vis de fixation. Elle est dépolie
sur la face qui sera collée et légèrement pliée
pour épouser le profil.
L'aile ne comporte qu'un seul longeron, en
pin. Il est biseauté, ce qui impose de plier l'aile lors
du collage, permettant d'obtenir un profil creux bien régulier.
Petite découpe nécessaire au niveau du passage de
la vis de fixation.
Couper avec
un cutter ou un scalpel la petite patte pour passer la vis de
fixation d'aile.
Quand la fente est propre sur
toute l'envergure, placer un morceau de ruban adhésif tout
du long, côté intrados.
Le longeron est glissé dans la fente.
On se place au bord d'une table pour bien plier l'aile et plaquant
les 2 parties sur la baguette.
Quand tout est bien en place, on vaporise
un coup d'accélérateur sur la baguette.
Ensuite, on rabat les parties extérieures
en creusant bien le profil.
On s'assure avant séchage complet que
le dièdre est identique de chaque côté.
Une rondelle en plastique est prévue
pour le passage de la vis de fixation d'aile. Elle est dépolie
sur la face qui sera collée.
Elle se colle sur la partie où l'aile
forme un cassure. On peut donc la contraindre sur l'angle du chantier.
Collage à la cyano sur l'aile. Bien
centrer le trou par rapport à celui qui existe dans l'aile.
Assemblage
du fuselage
Le flanc droit est posé à plat sur le chantier puis il
est recouvert d’activateur de cyano. Les parties centrales haute
et basse viennent se plaquer dessus, préalablement recouvertes
de colle. Presser fermement durant le séchage. C’est ensuite
au tour du flanc gauche, toujours bien à plat puis de la platine
support moteur contre le pylône, qu’il vaut mieux coller
à l’époxy. Le support de vis d’aile est composé
de deux parties qui forment un T et d’un écrou noyé
en aluminium. Il se glisse dans une fente qui offre une large surface
de collage, tandis que la partie horizontale prend appui sous le longeron
d’aile pour bien répartir les efforts. La voilure peut
alors être vissée pour permettre d’aligner correctement
les empennages. De ce côté, il est conseillé de
rabattre complètement les volets sur les parties fixes plusieurs
fois afin d'assouplir les charnières. Le fabricant a prévu
un petit détrompeur qui empêche de placer le stabilisateur
à l'envers et deux mortaises pour recevoir solidement la dérive.
Bien s’assurer que tout est parfaitement perpendiculaire avant
séchage complet.
La cabine est réalisée avec 3 épaisseurs contre-collées.
La partie centrale comporte 2 ergots qui servent à la fixation
sur le fuselage. Suite aux fréquentes manipulations, celle de
l’avant a montré une certaine faiblesse à la longue
et a été remplacée par 2 aimants.
Le flanc droit est posé sur le chantier.
La partie centrale haute vient se coller dessus.
On étale la cyano sur la pièce
centrale et on vaporise un peu d'accélérateur sur
l'autre morceau.
On presse quelques instants puis on passe
à la partie inférieure.
On étale bien de la cyano
sur le bon côté, on vaporise de l'accélérateur
et on presse bien.
Les puits de servos sont en partie
découpés. Il faut à ce moment les ouvrir complètement.
Ce petit passage doit être dégagé
maintenant. Les fils de la batterie seront glissés dedans.
Le flanc gauche est alors collé en
maintenant le tout bien à plat sur le chantier.
Montage
des empennages
Faire travailler le volet de dérive
plusieurs fois en le repliant sur la partie fixe afin d'assouplir
la charnière.
Séparer les guignols de la grappe et
dépolir la base pour améliorer le collage.
Le guignol est encollé puis glissé
dans la fente de la gouverne.
L'aile est mise en place provisoirement sur
le fuselage.
Coller le stab à sa place.
Le fabricant a prévu un petit détrompeur qui empêche
de le placer à l'envers.
Bien vérifier l'alignement
du stab par rapport à l'aile.
Le guignol du volet de profondeur est alors
collé dans la petite fente prévue.
Le support d'aile est détaché
de la planche en contre-plaqué.
L'écrou prisonnier en aluminium est
enfoncé dans la platine horizontale.
Bien appuyer pour l'enfoncer jusqu'au fond
de son logement.
Collage à la cyano additionnée
de microballons, ou à l'époxy.
Le montant vertical en contre-plaqué
est alors collé contre la platine horizontale, puis l'ensemble
est glissé dans le fuselage après avoir été
enduit de colle époxy.
Le support d'aile, collé bien d'équerre
dans le fuselage.
Le collage de la dérive est renforcé
avec ces tenons et mortaises.
Fabrication
des roues
Les deux grosses roues sont à assembler à partir de deux
moyeux en contre-plaqué et deux gros pneus en mousse teintée
dans la masse. Vu leur diamètre, le Step One pourra décoller
d’à peu près n’importe quel terrain. L’axe
est un jonc de carbone qui traverse le fuselage. A cet effet, une gaine
en plastique et deux petites équerres viennent le renforcer efficacement.
Les arrêts de roues sont de simples morceaux de Durit tout à
fait efficaces.
Les éléments pour fabriquer
les deux grosses roues en mousse. Les moyeux sont en contre-plaqué.
Collage d'un premier moyeu par l'intérieur.
Le pneu et le moyeu doivent reposer à plat.
Collage ensuite de la couche de mousse centrale.
On referme en collant le 2e moyeu
sur la mousse.
Et voilà 2 grandes roues légères.
L'axe est un jonc de fibre, les arrêts de roues sont des
morceaux de Durit.
Assemblage
de la cabine
La cabine est en 3 morceaux d'EPP teinté
dans la masse.
La partie centrale forme deux ergots qui serviront
à la plaquer sur le fuselage.
L'ergot de l'avant n'a pas tardé à
montrer des signes de faiblesse. Il a été remplacé
par 2 aimants.
Montage
du train d'atterrissage
Le passage du train d'atterrissage est renforcé
par 2 goussets. Le support est un tube plastique.
Le tube est collé, bien
centré par rapport au fuselage.
Le tube dépasse de chaque
côté. Vérifier en glissant l'axe de roue en
carbone que le tube est bien perpendiculaire au fuselage.
Les roues sont maintenues sur
l'axe avec un morceau de durit.
Installation
de l'électronique
Les servos de 5,5 g entrent sans retouche dans les emplacements prévus.
Le câblage doit être passé en premier dans le conduit
pour déboucher au niveau de la cabine. Deux saignées présentes
dans les flancs guident les tringleries jusqu’aux gouvernes. S’il
est nécessaire de raccourcir les commandes en jonc carbone, utiliser
une mini-perceuse équipée d’un disque à tronçonner
ou bien les faire rouler sous une lame de cutter. Ne pas utiliser de
pince coupante qui fait éclater la fibre.
Le contrôleur est glissé dans le fuselage par l'arrière
du pylône. Le moteur est ensuite vissé sur son support,
après s’être assuré du bon sens de rotation.
L'hélice est plaquée avec un joint torique, le bord d’attaque
bien évidemment placé vers l’avant du modèle,
même s’il s’agit d’une propulsion... La prise
de la batterie est glissée pour déboucher sous la cabine,
là où se trouve le récepteur. Un pack de 2 éléments
de 500 mAh se loge dans l’épaisseur du fuselage. S’il
est trop léger, il faudra ajouter un peu de lest. Il existe une
petite trappe dans la partie centrale qui permet d’y glisser un
petit carré de plomb, fourni. Avec un pack 750 ou 800 mAh, on
remplace le lest de façon utile.
Le petit support permettant de peaufiner le point de centrage est à
assembler à partir de 3 morceaux de mousse. C’est pratique
et il pourra être utilisé pour d’autres modèles.
Le moteur utilisé, un Pro-Tronik DM
2204 1750 kV accompagné de son contrôleur BF-10 A.
La batterie qui convient est un pack de 500
mAh, voire 800 mAh si la dimension convient. Les servos sont des
Pro-Tronik 7350 MG-D qui entrent sans retouche dans les emplacements
prévus.
Une fente est découpée dans
chaque flanc, partant du palonnier jusqu'au guignol.
De la cyano est déposée dans
la fente puis le tube de commande est glissé à l'intérieur.
Les servos sont mis au neutre avec la radio
ou un petit boîtier de commande. Les pattes inutiles du palonnier
sont retirées.
Mis au neutre, le servo peut être installé
dans le fuselage. Le câble doit passer en premier dans le
conduit pour déboucher au niveau de la cabine.
Mise en place des servos qui entrent en forçant
légèrement.
La fixation se fait avec 2 points de colle
au niveau des pattes. Les petites chapes sont encore fixées
sur une grappe.
Elles sont séparées d'un coup
de pince.
Le jonc carbone se glisse dans
la gouttière.
Une fois placé correctement,
l'ensemble est solidarisé avec une goutte de cyano.
Un petit morceau de gaine thermo est rajouté
par dessus pour assurer le collage.
Rétraction de la gaine
au niveau de la chape, avec une flamme ou un décapeur thermique.
Le jonc pour la commande est glissé dans le tube plastique.
L'extrémité du tube s'arrête
3 cm avant le palonnier. Le palonnier doit être repercé
au diamètre de la goupille de la chape.
Agrandissement du trou dans le bras de servo
pour que la goupille glisse librement. C'est tout petit. Attention
à ne pas l'égarer.
La chape est vissée sur l'embout fileté
en laiton puis la chape est clipée sur le palonnier.
Les commandes sont raccordées aux guignols.
Collage à l'époxy 5 minutes
du support moteur en contre-plaqué.
Mise sous presse durant le séchage.
Le contrôleur est glissé dans
le fuselage par l'arrière du pylône. Le moteur est
ensuite visé sur son support.
Sympa et pratique, le support livré
qui permet de poser l'avion en équilibre afin de déterminer
la position du centrage.
Ajustage du centre de gravité. Si la batterie est
trop légère, un petit cube de plomb (livré)
peut être ajouté dans le nez.
C'est
prêt
L'aile est tenue par une grosse
vis qui permet de se passer d'outil pour le serrage.
L'hélice est plaquée
sur le moteur avec un joint torique. La prise de la batterie est
glissée pour déboucher sous la cabine. Une batterie
2S 500 mAh se coince dans l'épaisseur du fuselage.
Détail de la sorties des
commandes de profondeur et direction.
Gros plan sur le train d'atterrissage facilement
amovible. A droite, le support qui maintient l'aile à l'horizontale.
Les servos sont plaqués dans l'épaisseur.
Un petit récepteur trouve sa place sous la cabine.
Fixation
de la cabine (modification)
Le petit ergot à l'avant de la cabine
a cassé lors d'un choc. Il a été remplacé
par des aimants. Pour percer le trou, une corde à piano est
chauffée au briquet.
Elle est ensuite enfoncée dans la mousse
pour former un trou inférieur au diamètre de l'aimant
afin qu'il y entre en force.
L'aimant est ensuite immobilisé à
la colle au pistolet. Un autre trou est percé dans le fuselage,
bien en face du premier aimant.
Vérification avant collage
pour s'assurer que tout tombe en face. Les deux aimants sont séparés
par une bande de ruban adhésif pour éviter la propagation
de la colle.
Collage au pistolet puis on plaque
la cabine en faisant entrer l'aimant dans le trou du fuselage. On
maintient le temps que ça durcisse complètement.
Et voilà, ça se plaque bien
comme on le souhaite. J'ai mis des aimants néodyme cylindriques
de 4x10 mm, ça suffit amplement.
En
vol
Le vol se fait par vent doux, sinon le Step One se fait secouer. Normal
avec son poids plume de tout juste 200 g en ordre de vol.
Sur piste en dur, le Step One décolle en 3 à 4 m. Malgré
le fuselage très proche du sol, il peut aussi décoller
de l'herbe grâce à ses grandes roues ou de n’importe
quel chemin un peu accidenté. Le lancé à la main
ne pose bien sûr aucun problème, le fuselage est étroit,
même pour des petites mains et l’hélice est bien
dégagée.
A pleine puissance, l’appareil prend une pente de montée
qui s’amplifie tandis que la vitesse chute. Il faut donc réduire
le régime et ne conserver que la mi-puissance qui suffit pour
voler en palier. Les gouvernes ne sont pas trop mordantes, c’est
bien pour apprendre et éviter les changements de trajectoire
brusques. La profondeur sert à gérer l’assiette
tandis que la pente de montée ou de descente est contrôlée
au moteur. Pour virer serré, un coup de gaz permet de souffler
les gouvernes.
Malgré le fuselage très proche
du sol, le StepOne peut aussi décoller de l'herbe grâce
à ses grandes roues.
Sur piste en dur, le StepOne décolle
en 3-4 m.
Le vol se fait par temps calme, sinon le Step-One
se fait secouer. Normal avec son poids-plume : 200 g en ordre de
vol.
Poursuivi par un quadricopter Alpha 250
de Graupner, pour réaliser la vidéo visible en haut
de la page.
Un bout de terrain suffit au StepOne pour
évoluer.
Même avec un 2 axes, on continue à s'amuser...
Avec sa faible charge alaire et son profil
creux, le StepOne est tout à fait adapté pour le vol
d'intérieur.
De passage au-dessus des hangars de la rencontre hydravions
en salle d'Epinay-sur-Orge.
La vitesse de vol est réduite, un bout de terrain suffit au
Step One pour évoluer. Les virages à forte inclinaison
en soutenant à la profondeur tournent dans un mouchoir de poche.
Avec sa faible charge alaire et son profil creux, le Step One est tout
à fait adapté pour le vol d'intérieur.
Les touch & go sont un plaisir, l’avion ne passe pas sur le
nez. On peut aussi s’amuser à rouler en équilibre
sur une roue.
Pour se défouler, le Step One peut aussi passer quelques figures
simples, comme la boucle qui demande de mettre toute la puissance dans
la phase ascendante. Le tonneau s’avère très lent
et nécessite donc un peu d’eau sous la quille. En tirant
la profondeur et en soufflant la dérive avec le moteur, il est
possible de descendre en effectuant des spirales serrées. Pour
d’autres figures plus complexes, il faudra s’orienter vers
d’autres modèles de la gamme…
La consommation est ridicule et les vols durent une bonne quinzaine
de minutes ; ça laisse le temps d'apprendre ou de bien se divertir.
Une bonne quinzaine de minutes de vol, ça
laisse le temps d'apprendre ou de bien s'amuser.
En
immersion
Le fabricant propose en option une cabine modifiée, spécialement
étudiée pour recevoir un petit équipement pour
le vol en immersion (FPV). Vu que j’avais un minuscule ensemble
caméra- émetteur vidéo Elite Combo 25 mW en 5.8
GHz de 6 g disponible, j’ai réalisé une cabine en
styro et ai glissé le matériel dedans, alimenté
par 1 élément Li-Po 200 mAh, c'est suffisant pour 2 ou
3 vols. Une dizaine de grammes en plus, c'est insignifiant. L’équipement
proposé par le fabricant est un peu plus performant, avec une
caméra, un émetteur vidéo et un cockpit imprimé
en 3D pour une quarantaine d'euros.
Une petite caméra Eachine pour le vol
en immersion a été ajoutée sur une nouvelle
cabine découpée dans un morceau de styro. L'alimentation
se fait avec 1 élément Lipo 1 S 200 mAh, c'est suffisant
pour 2 ou 3 vols. Une dizaine de grammes en plus, c'est insignifiant.
A noter que le fabricant propose un équipement
plus performant, avec une caméra, un émetteur
vidéo et un cockpit imprimé en 3D pour une quarantaine
d'euros.
Le
Step One, c’est... le pied !
La conception est bien pensée, le montage ne demande pas de
compétences particulières. L’appareil sera donc
rapidement prêt à voler.
Même avec un petit appareil 2 axes d'initiation comme ce Step
One, on peut vraiment se détendre puisqu’il se contente
d’un petit espace pour virevolter. Les vols à la fraîche
en fin de journée quand le vent est tombé sont un régal,
l’avion se montre souple et précis. En l'équipant
d’un matériel compact et bon marché pour le vol
en immersion, on augmente considérablement le domaine de vol.
Et si des copains sont dans le coin, c'est encore plus amusant.
Le Step-One est accompagné d'un biplan
Otto (plan téléchargeable
ici) et d'un Lil Fokker, lui aussi produit par RC Factory
/ Twisted Hobbys.
On
aime
Montage
facile
Plusieurs
coloris disponibles
Pilotage
facile
Grandes
roues pour décoller partout
Autonomie
On
aime moins
La
minuscule goupille des chapes qui s'égare facilement
(tant qu'elle n'est pas installée)