Eddie et Otto sont des caricatures de biplans
de la 1e Guerre mondiale extrêmement faciles et rapides à
construire, pour la chasse à la banderole. Le but est d'obtenir
le maximum de plaisir avec un minimum d'effort. Ils sont contrôlés
uniquement avec la profondeur et la direction. Ils sont à la fois
stables et très agiles. La cellule est entièrement construite
en Dépron de 6 mm. La motorisation est confiée à
un brushless d'environ 50 g et de 1200 kV, alimenté par une batterie
Lipo 3S de 1000 mAh.
Vous pouvez trouver d'autres détails sur différents
modèles construits un peu partout dans les pages du forum rcgroups
(en anglais) ou sur le forum rclineforum (en allemand).
Le plan peut être
téléchargé gratuitement sur le site de Modell-Aviator
(clic sur le logo), ou bien sur l'image ci-dessous, qui présente
également les contours du Fokker DVII et de l'Abatros D-V présentés
plus bas.
Biplan Eddy vs Otto en chasse, en immersion.
Caractéristiques
techniques
Envergure : 60 cm environ
Longueur : 62 cm environ
Profil : Planche
Surface : 24 dm² environ
Masse : 320 à 400 g
Charge alaire : 13 à 17 g/dm²
Equipements
Moteurs : 35 à 50 g
Contrôleur : 10 à 20 A BEC
Hélice : 7’’x5’’ à 8’’x5’’
Pack prop : Lipo 3S 800 à 1000 mAh
Servos : 2x 6 à 20 g
Radio : 4 voies
Réglages
Centrage : 28 mm du bord d'attaque de l’aile basse
Tangage : + 20 mm, - 20 mm
Lacet : 25 mm de chaque côté
Trimer la profondeur à cabrer de 5 mm vers le haut puis ajuster
en vol
Séance de chasse à la
banderole avec les deux prototypes.
C'est du papier crépon qui est utilisé.
Clic droit sur l'image pour télécharger
le plan échelle 1 en une feuille au format PDF (450 ko).
Clic droit sur l'image pour télécharger
le fichier PDF (1 Mo) de 12 feuilles au format A4 à contre-coller.
Construisez 2 modèles au minimum : plus
il y a d'Eddy et d'Otto, plus vous vous amuserez !
Toutes les pièces sont découpes dans du Dépron
de 6 mm.
Les renforts sont réalisés avec des bandes
de cerclage en nylon collée à la Uhu Por (contact).
Le pistolet à colle chaude convient aussi si on veut
aller vite. Les renforts horizontaux sont facultatifs.
Assemblage du fuselage autour de 2 couples. Celui de l'avant
est doublé en contre-plaqué.
Une cale est utilisée pour coller les demi-ailes
au dièdre indiqué.
Collage de l'aile basse en prenant garde à la triangulation.
Collage du stab, bien à l'horizontale et parallèle
à l'aile.
Collage de l'aile haute, percée au niveau des montants
de la cabane.
Pour rigidifier les ailes, des pics à
brochettes ou autres baguettes de bois dur les traversent de par en
par. Un point de colle est également ajouté à
l'endroit où elles se croisent.
Collage de la dérive.
Mise en place du patin.
Le moteur est fixé avec sa croix contre
le couple avant.
Fabrication du train en corde à piano plié
et roues en mousse.
Un renfort en contre-plaqué est collé au fond
du fuselage pour le recevoir.
Le capot est issu d'un emballage en plastique.
Il est plaqué sur la cellule avec du Velcro.
Le décor est imprimé sur papier
ou sur des feuilles en plastique autocollante.
La fixation du capot reste souple.
Celle de l'hélice tenue avec des élastiques
également.
Les servos sont collés à travers les flancs.
Les commandes sont en bois dur.
Pour faire du combat, il faut être au
moins deux...
Pas de risque de confusion en vol lorsque les
décors sont très différents.
Les rubans de papier crépon cassent dès
que l'avion s'y accroche. Ils s'enroulent parfois autour de l'hélice...
Albatros
D-V et Fokker D-VII
de Romain et Laurent Berlivet
(France)
Un peu différents
des prototypes de Thomas, ces deux modèles possèdent
des capots moteurs différents. Bloc de styro profilé
pour l'un, morceau de bouteille en plastique pour l'autre.
Les servos sont intégrés sous le pilote afin de
ne pas dépasser à l'extérieur des flancs.
Les cabanes sont doublées de baguettes balsa 3x10, il
n'y a aucun renfort en ruban de cerclage.
La maniabilité
en lacet est un peu moins bonne sur l'Albatros.
Le décor
de ces avions est réalisé au marqueur Posca, en
s'aidant de gabarits découpés dans du papier.
La palette de couleurs
est limitée mais permet quand même d'obtenir des
décors chatoyants.
Le capot de l'Albatros
est issu de la partie haute d'une bouteille en plastique.
Le train d'atterrissage
amovible est fixé par 3 vis. Il suffit d'un pincement
pour l'installer ou le retirer.
Sur ces modèles,
la motorisation est assurée par un moteur Pro-Tronik
2210 1200 kV, une hélice 8"x4" et un Lipo 3S
800 mAh.
Le vol en salle
est possible et quelques figures simples passent, comme la boucle
ou le tonneau.
Les versions As de Pique
de Emmanuel Henris (Belgique)
Manudepron a glissé
plein de photos de montage de ses modèles sur
son blog.
Ceux-ci sont équipés
de moteurs Turnigy 2822/14 1450 kV.
La chasse a été
bonne...
En principe, le
but est de couper la banderole de l'autre, pas de l'enrouler
totalement autour de l'hélice. Mais le résultat
est joli...
Les petites fleurs n'ont pas été
posées une par une à la main, c'est un film imprimé
qui a été utilisé en applicant la méthode
de l'hydrographie
(détaillée en cliquant sur le lien).
Inter-Ex 2015 à
Vaihingen-Enz (Allemagne)
Une belle escadrille de biplans (et même
un triplan) était réunie lors de la dernière
rencontre Inter-Ex. On a eu droit à quelques combats
endiablés, avec beaucoup de banderoles coupées
et pratiquement pas de collision malgré la cohue.
Avec sa dérive arrondie, celui-ci est un Albatros.
Version conforme au plan.
La version Polikarpov de Luzt Näkel.
Quelques-uns des modèles prêts à
en découdre.
Vidéo tournée durant la rencontre Inter-Ex
2015 sur le terrain de Vaihingen Enz. Tourné avec la
Keycam embarquée dans le Polikarpov 2 de Lutz Näkel,
une GoPro sur la tête de Thomas Buchwald et un quadricopter
Yuneec Q500 4K par Michael Rützel.
Folle mêlée, ça virevolte
dans tous les sens malgré le vent fort.
Malgré les cabrioles, les
collisions sont rares. Par contre, les rires sont garantis
!