Tout a commencé lors de la rencontre Inter-Ex
2014, à la suite d’un vol de patrouille avec Laurent
et nos Impressivo.
Les passages bas plein badin sont toujours impressionnants avec ces
ailes volantes mais le dernier est passé un peu trop près
du sol et le choc a été très violent… Bilan
des courses : modèle dans un triste état, la batterie
4S éjectée 15 m plus loin était également
hors d’usage !
Il suffit de 2 planches
de balsa et de quelques baguettes pour construire la Xelio.
Vol lent avec un filet de gaz, ou bien
passage plein pot dans le hurlement de l'hélice ? La Xelio
est capable des deux.
C'est un simple profil planche qui équipe
l'aile, afin de réduire le temps de montage. Le vol dos tient
aussi facilement que le vol à plat.
Petite vidéo
du proto. On ressent bien l'impression de vitesse, accentuée
par les petites dimensions du modèle. Les trajectoires
sont tendues.
Déçu de l'avoir crachée, j'ai eu l'idée
de concevoir un nouveau modèle qui me procurerait un peu les
mêmes sensations. J'ai établi le cahier des charges suivant
:
- aile volante de petite taille, passe partout !
- faible poids.
- simplicité de construction.
- structure tout balsa, pas 1 gramme de mousse.
- équipement radio type indoor/park flyer.
- vol dans un espace restreint. (Attention, ce n'est pas une aile volante
indoor !)
- coût de revient peu onéreux.
LISTE DES
MATÉRIAUX
1 planche de balsa 30/10
1 planche de balsa 20/10
1 longeron pin de 5x3
1 baguette de balsa 4x4
des chutes de contre-plaqué de 4/10 ou 6/10
un peu d'Oracover
un bout de corde a piano de 0,8 à 1 mm
2 guignols de petite taille
Caractéristiques
techniques
Envergure : 58 cm
Longueur : 34 cm
Surface : 8 dm²
Poids : 120 g
Charge alaire : 15 g/dm²
Le prototype a été fabriqué assez rapidement.
Peu de modification ont été faites par rapport au plan
qui a été retracé. Seules les dérives ont
été modifiées. L'ami Laurent en a construit un
exemplaire par la suite pour valider le plan.
Le plan de la Xelio
est téléchargeable (Format PDF, 500 ko).
Clic droit sur l'image, puis "enregistrer la cible du lien
sous..."
Pour ceux qui ne disposent
que d'une imprimante A4, ce fichier permet d'imprimer 4 feuilles
à réunir.
(Format PDF, 470 ko.)
Gabarit de découpe
des pièces, représentés sur des planches
standard de 10x100 cm afin d'optimiser les découpes.
Pour ceux qui
disposent d'une machine à commande numérique,
ces liens pointent vers les fichiers en DXF.
Pour rappel, cette mise à disposition
gratuite des fichiers ne signifie aucunement que chacun, particulier
ou professionnel, est libre d'exploiter financièrement,
de quelque façon que ce soit, le travail de l'auteur.
Le plan ne peut donc pas être vendu, des kits ou même
des short-kits ne peuvent pas non plus être commercialisés
sans son accord.
En cas de demande particulière, contacter l'auteur
: Grégory
Zietek
Le seul fabricant autorisé
à vendre le kit est CD Design (voir encadré
ci-dessous).
Toute autre production serait du piratage.
Merci également de ne
pas diffuser ces plans sur des forums et autres sites sans
en citer la source.
Les informations associées se trouvent sur cette page
et seront utiles à toute personne intéressée.
En cas
d'usurpation, toutes les mesures nécessaires seront
prises pour obtenir une réquisition judiciaire de la
part des autorités compétentes.
Pour ceux qui ne souhaitent pas sortir le cutter, il existe
désormais un short kit de la Xelio avec toutes les pièces
découpées au laser dans du balsa et contre-plaqué,
produit par CD
Design, avec l'accord de son concepteur Grégory Zietek.
Le kit est vendu 28 €.
Clic sur l'image pour accéder au site de vente.
Et pour ceux qui veulent construire leur Xelio mais
qui n'ont aucun équipement, il existe la version
Combo pour 88 € qui comprend, en plus du kit :
1 moteur brushless BL1818/2000
1 contrôleur Ray 12 A
1 accu Li-Po Ray 3S 350 mAh
1 hélice 5''x3''
2 servos GO 05 (5 grammes)
1 jeu de prises Mini Deans
1 flacon de 20 g de cyano fluide Kavan
Les gabarits sont imprimés sur
feuilles A4, puis les tracés sont reportés sur les
planches. Chacun sa méthode. Ici, celle de l'aiguille piquée
tous les 2 ou 3 mm...
La découpe se fait au scalpel,
éventuellement guidé par une règle. Le couple
principal est constitué de 2 épaisseurs de balsa 2
mm collées à contre-fibre.
Découpes des angles pour le passage
des baguettes puis l'intérieur est évidé.
Le couple est prêt. Les autres pièces
sont rapidement découpées dans les 2 planches de balsa.
Des baguettes de balsa 4x4 sont collées
le long du bord des flancs. Attention à en faire 2 symétriques
et non pas identiques.
Le passage du servo est renforcé
avec un morceau de balsa ou de contre-plaqué.
Les deux flancs sont plaqués l'un
contre l'autre puis la tranche est poncée afin d'obtenir
deux pièces semblables.
Ici, le renfort est en contre-plaqué.
Les flancs sont éventuellement découpés de
façon à intégrer les pattes du servo.
Le couple-arrière peut être
réalisé en contre-plaqué de 2 ou 3 mm, ou bien
comme ici avec du balsa de 3 mm plaqué de contre-plaqué
6/10 sur sa face intérieure. Celle de l'extérieur
sera doublée plus tard..
Collage du couple principal avant la pose
de l'autre flanc. Les coffrages en balsa de 2 mm sont bien sûr
découpés avec les fibres dans la largeur.
Coffrage du dessus du fuselage, en commençant
par l'a partie arrière et en s'assurant que les flancs restent
bien parallèles.
C'est ensuite l'avant qui est pincé
autour du couple avant la suite du coffrage. Quand le fuselage est
prêt, on attaque l'aile.
Les longerons sont issus d'une baguette
de pin 3x5, coupé à la bonne longueur en se repérant
sur le plan.
Les bords d'attaques se rejoignent au
centre du fuselage. On travaille sur le chantier, en protégeant
le plan par une feuille de plastique pour éviter que la colle
n'y adhère.
Quelques aiguilles maintiennent les pièces
en place durant le montage. Les entretoises latérales doivent
être parfaitement alignées puisque ce sont elles qui
supportent les dérives.
Une pièce coupée en pointe
réunie les 2 bords d'attaque. Le longeron avant vient se
plaquer contre, et entre dans les deux cloisons latérales.
Bien s'assurer que les dérives
entreront dans leur logement en forçant légèrement.
Cette pièce ne doit pas être
trop longue pour ne pas déformer le longeron arrière
qui doit rester parfaitement rectiligne.
Les dérives sont constituées
de deux pièces à coller chant contre chant. Bien respecter
le sens des fibres.
Montage à blanc des dérives
dans l'aile, et de l'aile à travers le fuselage, juste pour
s'assurer que tout s'emboîte correctement.
Ponçage de l'aile pour égaliser
toute la surface, et suite du coffrage du fuselage.
Un peu en arrière du nez, le coffrage
forme une trappe amovible qui permettra d'accéder à
la batterie.
La trappe est maintenue à l'avant
par une languette. A l'arrière, ça peut être
deux petits aimants ou un simple morceau de ruban adhésif.
Le nez est constitué d'un bloc
de balsa, ou de plusieurs épaisseurs de planche contre-collées.
Un autre morceau de contre-plaqué
6/10 est plaqué sur le couple arrière, englobant les
flancs et les coffrages.
Ponçage du fuselage pour bien arrondir
les formes. Une cale à poncer est l'outil indispensable pour
travailler efficacement et rapidement.
Le nez est fortement arrondi, tout comme
les angles du fuselage.
On termine le ponçage avec un morceau
de papier de verre très fin, puis on essuie bien le tout.
Les élevons sont découpés
en biseau côté bord d'attaque pour permettre le débattement.
La cellule est terminée
en quelques heures à peine. Elle pèse 38 g.
Un support moteur a été
confectionné à partir de plaque époxy de 5/10.
Différents trous sont percés
pour le passage des vis, de l'axe du moteur, de ses fils...
Le moteur est fixés par ses
4 vis sur la plaque époxy. Les câbles sont glissés
vers l'arrière.
Ici, c'est un RW_RC-mini-1306-3100KV
qui tourne en 3S.
Les servos sont glissés à
travers les flancs, dans les découpes prévues dès
le départ.
Suivant les modèles, ils sont quasiment
en appui l'un contre l'autre.
Serrage des vis de fixation. Le contrôleur
est glissé ensuite, en faisant dépasser ses câbles
à travers le couple.
Les fils du moteur sont soudés
à ceux du contrôleur (bien vérifier le sens
de rotation) pour le support est vissé contre le couple arrière.
Les gouvernes sont articulées avec
du ruban adhésif plaqué sur l'extrados.
L'emplacement des guignols est défini
puis les gouvernes sont percées pour leur passage.
Collage du guignol à la cyano.
Il existe différents modèles dans le commerce, mais
on peut aussi les faire soi-même avec de la plaque époxy,
du contre-plaqué ou de la carte plastique.
Commande en corde à piano 10
à 12/10 pliée en baïonnette côté
guignol. Côté servo, c'est un pliage à 90°
et une chape en plastique. Mais un serre-câble permettrait
d'ajuster la longueur.
Les dérives doivent être
collées à l'équette par rapport à l'aile.
Collage des dérives à la
cyano. Il ne reste plus qu'à effectuer les réglages.
Le proto de Greg à
gauche, et celui de Laurent à droite.
La Xelio a été conçue pour contredire les modélistes
affirmant que « construire un avion en balsa est compliqué
! »
C'est pour cela que la structure est simplifiée à son
maximum, seulement renforcée aux endroits stratégiques.
J'ai opté pour une aile à profil plat et non avec un profil
type symétrique, beaucoup plus rapide à fabriquer du coup
et finalement assez surprenant en vol !
ÉQUIPEMENT
RADIO ET MOTORISATION
Voici l'équipement que j'utilise pour ma version
light ! (Les liens sont donnés dans le tableau des caractéristiques
un peu plus haut.)
- 2 servos de 4,7 g type Blue Bird ou Hitec HS 35
- 1 petit récepteur 4 voies 2,4 GHz
- 1 moteur brushless de 10 g
- 1 contrôleur 6 A
- 1 accu Lipo 2S 360 mAh
- 1 hélice 5''x3'' GWS
Le moteur Turnigy est livré avec
son support en alu.
Sous le fuselage, une trappe permet l'accès
à la batterie et éventuellement aux servos.
Sous le fuselage, une petite trappe permet
d'accéder à la batterie.
Laurent utilise un brushless RW.RC
mini 1306 3100 KV qui tourne en 3S 360 mAh avec une hélice
5''x3'' (une 4''x4'' serait préférable) et un contrôleur
10 A.
L'avantage de cette motorisation, c'est du taux d'accélération
dans les montées verticales, ça décoiffe !
FINITION
Je voulais faire une version légère en ajourant les dérives.
J'ai utilisée de la peinture en bombe acrylique puis entoilé
en Oralight transparent. Même traitement pour l'aile. Pour le
fuselage, je l'ai entoilé en Oracover blanc et la « bulle »
est faite en gris métal.
Mais chacun fait comme il veut !
Décor à la peinture
en bombe suivi d'un entoilage à l'Oralight transparent
pour l'aile,
et Oracover classique pour le fuselage.
Pour l'exemplaire de Laurent, la finition a été faite
avec des marqueurs de marque Posca et une entoilage en film de plastification.
Il faudrait entoiler l’aile bien à plat pour ne pas vriller,
ce qui nuirait forcément aux qualités de vol.
La cellule, sans équipement, prête
à être entoilée, pèse 38 g. Le décor
est réalisé avec du feutre Posca appliqué directement
sur le balsa (bien essuyé au préalable).
Il existe plusieurs teintes de ces feutres,
qui permettent de travailler en intérieur, sans odeur et
sans risque de faire des taches. L'aspect après séchage
est mat.
Après 2 couches, la cellule a pris
2 g. Pas de quoi se priver... L'entoilage est réalisé
avec du film de plastification à chaud ou de l'Oralight transparent.
Chacun décorera le modèle
suivant ses goûts. Des couleurs bien visibles sont préférables
vu la petite taille de la Xelio.
Une fois l'aile glissée dans le
fuselage et parfaitement alignée, elle est collée
par infiltration de cyano, par l'extérieur et par l'intérieur
quand c'est possible.
REGLAGES
Le centrage est situé au niveau du longeron avant, soit à
102 mm du bord d'attaque à l'emplanture.
Pour les débattements, j'ai réglé
Profondeur : + 6 mm / - 6 mm
Roulis : + 6 mm / - 6 mm
Exponentiel : 20 %
Mais chacun réglera à sa façon !
58 cm d'envergure et 120
g, le microbe n'est pas bien gros. (On ne parle pas du pilote mais bien de la Xelio...
)
EN VOL
Pour commencer le vol ne convient pas pour un débutant vu la
vivacité de la bête !
Même si un peu de vent ne lui fait pas peur, éviter les
journées trop venteuses !
Le lancé ne pose pas de problème, face au vent.
Le vol rapide plein badin autour de soi ne lui pose pas de problème,
tout comme le vol lent.
Mi-gaz pour le lancer.
Attention à ne pas mettre les doigts dans l'hélice,
même si elle est toute petite..
Côté voltige, la boucle passe sans difficulté,
même de grand diamètre. Les tonneaux sont rapides, le vol
dos au ras du sol ne pose pas de souci !
Pour l’atterrissage, l'aile volante n'allonge pas à cause
de son profil plat.
Pour le fun, il est possible d’atterrir en vol dos, mais faites
bien attention à bien arrondir au touché des dérives,
pour éviter de les casser !
Malgré sa petite
taille et sa très faible masse, la Xelio se défend
relativement bien dans le vent.
CONCLUSION
C'est petite aile volante rapide à construire et au vol très
fun est très attachante, on devient vite accro.
Elle ne prend pas de place dans la voiture et est rapide à mettre
en l'air puisqu'il n'y a qu'un accu à y glisser. Les plus zinzins
pourront même essayer d'yn installer un moteur à poudre...
J'espère que le plan aura suscité chez les modélistes
l'envie de la construire.
Envoyez vos plus belles photos et commentaires de la Xelio au
webmaster, il les publiera dans la rubrique Construction
des lecteurs.
Prévoir des
couleurs visibles pour bien identifier la position du modèle.
Suite à la parution de l'article et du plan de la Xelio
chez les Jivaros, je suis heureux que cette petite aile volante ait
eu beaucoup succès auprès des modélistes dans le
monde. Sur la page de constructions
des lecteurs, on en voit de toutes les couleurs et de tous les horizons.
Comme quoi, les jivaros sont partout !
J'avais envie de modifier la cellule pour quelques expérimentations.
C'est chose faite avec la Xelio Evo et la Xelio EDF.
Ci-dessus, la version Evo à
gauche, l'originale à droite, et la turbine électrique
au premier plan.
Cependant je tiens aussi à exprimer mon mécontentement
vis à vis de certaines personnes malhonnêtes qui n'ont
pas hésité à « pomper » mon
plan et à commercialiser des kits sur des sites de petites annonces.
Après ce rapide coup de gueule, la Xelio, ludique par sa conception,
fait aussi partie des projets de construction au sein des clubs, comme
par exemple le club
AERO 2000 où elles sont assemblées par dizaines.
Je suis également heureux de vous annoncer qu'un kit « Made
in France » va être très prochainement commercialisé
par CD Design, en collaboration avec jivaro-models,org et avec mon accord,
bien sûr !
Ce kit à assembler sera complet. Des modifications ont été
faites pour faciliter encore davantage le montage grâce à
la découpe laser.
On voyait aussi l'hiver dernier des versions en Dépron pour
le vol indoor ont été créées par des lecteurs,
et qui semblent très bien voler.
Suite à des essais de motorisation, le moteur 1810 de 2900 kW
a laissé place à un T-Motor
F20 3200 KV V2 équipé d'une hélice tripale
de 3''x3''. Il transforme la Xelio en véritable fusée !
C'est un moteur utilisé pour les micro quadricopters, très
puissant, et qui reste abordable financièrement !
Attention quand même à ne pas faire flutter votre Xelio,
ça pourrait nuire à son espérance de vie !
Les lignes sont celle
de la première version mais le petit volet mobile placé
derrière le moteur propulsif change radicalement le comportement.
Le moteur est également plus puissant qu'à l'origine.
Mais la version qui est pour moi la plus démonstrative reste
la version Evo qui dispose d'un volet de dérive juste derrière
le moteur.
Elle a pour but de diriger le flux d'air de l'hélice pour arriver
à modifier considérablement le domaine de vol afin de
réaliser des figures inédites, irréalisables avec
la version classique.
Grâce à ce dispositif, le vol tranche est possible et
les vrilles à plat à gogo aussi !
Cette version nécessite de bons réflexes et des nerfs
d'acier. Elle demande aussi un pilotage 3 axes.
L'hélice est parfaitement protégée, aucun risque
de casse, contrairement à un autre petit delta produit en kit
par un fabricant qui s'est très fortement inspiré de la
cellule de la Xelio. Sur cet appareil, l'hélice placée
à l'avant est très exposée donc elle casse assez
souvent, et il arrive même que l'axe du moteur conseillé,
très cher, se brise également ! Mais c'est une autre histoire...
et ça n'arrive jamais sur la Xelio.
Bonne nouvelle, il n'y a aucun changement sur la structure du fuselage
et de l'aile sauf la suppression des 2 dérives. Le plan reste
donc le même que celui qui est téléchargeable plus
haut sur cette page. Il suffit d'imprimer cette page complémentaire.
Cette page à imprimer au
format A4 présente uniquement les éléments
ajoutés sur la Xelio Evo. (Format PDF. 490 ko) Pour les
autres pièces, il faut télécharger le plan
présenté plus haut.
MATÉRIAUX
A AJOUTER POUR LA XELIO REVO
Quelques chutes de balsa sont nécessaires
pour mener à bien cette modification.
planche balsa 20/10
planche balsa 50/10
baguette pin 3x5
jonc carbone 2 mm
gaine de commande 2 mm
corde à piano 0,6 ou 0,8 mm
1 guignol de petite taille
Découper les
forme des demi-dérives dans une chute de balsa de 50/10.
Elles peuvent être ajourées puis profilées.
Découper 2
morceaux de baguettes de pin 5x3 à la bonne longueur puis
les percer avec un foret de 2 mm
Assembler les morceaux
de balsa 20/10 qui forment le volet de dérive.
Couper l'axe dans un morceau de jonc de carbone de 2 mm à
la bonne longueur.
Ajustage directement
sur le fuselage. Il faut que le volet pivote librement.
Avec une petite lime,
creuser le passage de la gaine de commande dans la partie inférieure.
Percer sous le fuselage pour passer la commande
Prévoir la
fixation du moteur avant de coller la dérive.
Coller la gaine puis entoiler le tout (A l'Oralight
sur mon modèle) puis coller l'ensemble à l'époxy
contre le fuselage.
Découper le
passage du servo dans l'aile à l'intérieur du fuselage
Coller le guignol. Régler le neutre servo
et de la gouverne.
Le lancé peut
s'effectuer en tenant le modèle par la "cabine".
Attention à
ne pas mettre trop de débattements sinon, vous irez à
la casse, et surtout, prévoir beaucoup d'expo. A droite,
vrille à plat, figure peu fréquente avec un delta.
Avec le volet de dérive
bien soufflé, le vol tranche devient possible.
L'atterrissage reste
facile, comme avec le modèle de base.
Pour le fun, j'ai aussi essayé la version EDF, j'avais
en stock une turbine GWS 40 équipée d'un Feigao de 3200
kV.
D'autres petites turbines peuvent être utilisées comme
par exemple la Delta V-180 d'E-Flite.
Pas de grosses modifs, juste un petit berceau en balsa pour recevoir
la turbine qui est collée au fuselage.
J'ai ajouté sur la turbine un ruban de leds rouges pour... le
vol de nuit !
Sur la page de constructions
des lecteurs, on peut voir celle de Lawrence Shan de Taiwan, qui
a intégré la turbine à l'arrière, dans le
fuselage et l'aile. C'est une solution élégante qui demande
cependant plus de travail, avec des pièces qui diffèrent.
C'est une turbine
GWS 40 équipée d'un moteur Feigao qui a été
utilisée, mais il existe d'autres modèles aux caractéristiques
équivalentes.
La turbine est simplement
collée à l'arrière du fuselage, avec de petites
cales.
Un anneau de leds rouges a été collé autour,
pour le fun.
Mise en place du pack
d'accus par le dessous du fuselage.
Même si une
turbine électrique est moins efficace qu'une hélice,
la Xelio EFD a quand même la patate !
Passages plein pot.
Ca file !
Décor façon
Hi-Tech à l'Oracover carbone.
Les figures possibles
sont les mêmes qu'avec la version de base.