Nous sommes en 2018 ; l'Inter-Ex arrive à grands pas !
J’avais conçu une nouvelle bizarrerie volante pour la rencontre,
malheureusement la mise au point a été très compliquée
et au fil des essais, je me suis retrouvé avec un puzzle !
Malgré plusieurs modifications pour essayer de le faire voler,
cela s’est avéré une vaine expérience !
Désemparé, il fallait trouver très vite une idée
car le temps était compté et de plus j’allais emménager
dans notre nouvelle maison avec ma petite famille !
Donc pas beaucoup de temps pour bricoler un nouvel avion.
Vidéo tournée un jour de
vent un peu fort. Le Zinzin navigue et vole malgré tout convenablement.
La version optimisée du Pédalo
Zinzin est construite en Super Board. A défaut, elle peut
être réalisée en Depron. Le plan est téléchargeable.
Caractéristiques
techniques
Envergure : 48,5 cm
Longueur : 64 cm
Poids : 408 g
Surface : 24,7 dm²
Charge alaire : 16,5 g/dm²
Profil : Autostable
J’ai récupéré des morceaux à gauche
et à droite de modèles crashés.
J’ai eu l’idée d’une sorte de pédalo
un peu zinzin !
Voilà une idée, qu’elle est bien !
J’ai retrouvé dans mon bazar une aile volante en balsa,
j'ai fabriqué 2 pseudo-flotteurs en planche de balsa qui donnent
l’illusion.
De l’entoilage blanc, de la déco style vagues sur les flancs
des flotteurs et une bouée en sticker.
Pour le pilote, oups ! je veux dire le navigateur, que de mieux
d’utiliser des vues profil du personne de BD Zinzin en personne.
J’ai trouvé des vues de profils sur l'article du micro-planeur
Goat qui ont été agrandis, imprimés et collés
sur une planche de m 3 mm en balsa.
Il faut 2 cuisses et 2 jambes, les impressions sont collées des
2 cotés.
J’ai utilisé des petits axes en jonc de carbone de 2 mm
qui coulissent dans des morceaux de gaine de 3/2 en plastique.
Ces gaines sont insérées dans les extrémités
des membres du zinzin et des petites rondelles en nylon de diamètre
intérieur de 3 mm viennent solidifier le tout.
Je voulais absolument créer le mouvement alternatif des jambes.
Au début, je voulais utiliser un petit moteur électrique
avec une transmission par courroie, mais finalement j’ai opté
pour un système de moulin à vent.
Utilisé par Mr Francis Plessier pour ses engins volants et le
très connu Schtroumpf Pédaleur paru il y a très
longtemps dans MRA.
On utilise le vent relatif pour actionner un système ingénieux
de pédalier et de demi-sphères un peu comme un moulin
à vent.
J’ai fabriqué dans une baguette de pin de 5 × 3
un pédalier pour y coller des demi-sphères transparentes
de diamètre 30 mm trouvées sur des sites de loisirs
créatifs.
Il fallait absolument qu’il n’y ai pas de point dur, durant
la rotation ! C’est fondamental pour l’effet visuel
en vol !
Un peu de bois et d’entoilage, mettre la radio dedans, et pour
finir, monter un brushless à l’avant.
Pour les réglages et le centrage, tout sera finalisé sur
le terrain pendant la rencontre !
Verdict : ça vole, le mécanisme de pédalier
fonctionne à merveille ! Plus ça va vite, plus Zinzin
pédale comme un dératé, c’est fun à
voir !
Le prototype du Zinzin Pédalo était en bois. Et
il n'était pas conçu pour naviguer.
Construit à la hâte pour participer à l'Inter-Ex
2018, il volait déjà convenablement.
Par contre, ce pédalo a un peu d’embonpoint, il ne faut
pas voler trop lentement, et avoir un vol avec un régime moteur
un peu conséquent dû à la charge alaire trop élevée !
Mais bon, mon pari a été gagné !
Par la suite, le pédalo sera remisé au placard en attendant
mieux.
On peut voir le Pédalo
Zinzin en vol lors du 33e Inter-Ex à Vaihingen en 2018,
à la fin de cette vidéo.
Un peu plus tard en 2023, avant la rencontre
hydravion de Léry-Poses, il me fallait concevoir un nouvel
hydravion !
J’ai eu l’idée de refaire un pédalo mais que
lui flotterai réellement !
Je ressors le proto du placard, j’enlève la poussière
et les toiles d’araignées.
Je me remets à tracer une nouvelle version un peu plus grande,
avec de vrais flotteurs pour s’amuser sur l’eau, un peu
comme un bateau !
Hors de question d’utiliser du balsa, j’ai préféré
utiliser du Vector / Super Board.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce matériau, ça ressemble
au Depron, beaucoup plus robuste que l’EPP et pas très
lourd, c’est le même que j’ai utilisé pour
l'Eswan et le Pélifun.
Il a été construit à 90 % avec ce matériau.
Construction
Comme je vous l’ai dit, quasi tout est en Vector / Super Board.
Tous les collages sont faits à la colle SADER néoprène
invisible.
Le Super Board était vendu par Graupner, en carton
complet. A l'intérieur : des planches de 100x30 cm. Leur
nombre varie en fonction de leur épaisseur. C'est maintenant
Pischler qui commercialise ce produit, en vente chez nos détaillants
de modélisme.
La dérive est constituée par le Zinzin. Toutes les pièces
sont en balsa de 3 mm avec des renforts en pin de 5 × 3
pour rigidifier l’ensemble, le tout collé à la cyano.
Les 2 côtés sont imprimés à l’imprimante
jet d’encre classique.
Bien les positionner sur le balsa puis les coller avec de la colle d’écolier.
Une fois bien sec, avec une petite lime de précision, poncer
les contours en faisant attention à ne pas arracher le papier.
Les fichiers
Le plan du Zinzin Pédalo est dessiné
sur une grande planche de 70x150 cm. Le fichier PDF est téléchargeable
(1 Mo). Clic droit sur l'image puis "enregistrer la cible du
lien sous..."
Ce fichier permet d'imprimer le personnage Zinzin
à coller sur une planchette de bois. Les jambes sont articulées
à 2 endroits afin de permettre le pédalage grâce
au moulin à vent (PDF, 1 Mo).
Zinzin pédaleur
L'armature de la figurine
est réalisée avec des baguettes de pin pour apporter
de la rigidité.
Le reste de la silhouette est en balsa
de 3 mm. Découper plus large pour retoucher une fois que
le personnage imprimé sera collé.
Détourer proprement
le personnage avec un outil bien tranchant.
Coller ensuite la deuxième face
en s'assurant par transparence que le papier est parfaitement positionné.
Les cuisses et les
demi-jambes sont confectionnées de la même façon.
Le talon est prolongé
sous la chaussure pour former la pédale.
Perçage des
axes en suivant les repères tracé sur le fichier.
Le papier est retiré
autour du trou sur quelques mm afin d'y coller une rondelle en
nylon.
Collage des rondelles
et des petits morceaux de tube en plastique.
Le moulin à vent
La croix au centre
du moulin est confectionnée avec des baguettes en pin.
Le centre est délicatement
affiné à mi-épaisseur.
Usinage de la croix
pour y glisser les pattes des demi-boules.
Les boules en plastique
proviennent de chez Cultura.
Chaque patte est collé dans la croix.
Détails du pédalier constitué
d'axes en jonc carbone et de tubes en plastique. Attention à
placer les boules dans le bon sens afin que le personnage ne pédale
pas à l'envers...
L'aile
Les quelques nervures sont découpées
en suivant un gabarit.
Nervures, coffrage inférieur, bord d'attaque
et longeron.
Le bord d'attaque est collé à
l'avant du coffrage puis c'est au tour du longeron-peigne. Les nervures
sont alors collées dessus. Le profil est plat à l'intrados
ce qui rend la construction facile.
Encollage du coffrage
d'extrados. L'emplacement des nervures a été tracé
au préalable.
Le coffrage
d'extrados est ensuite plaqué sur les nervures en gardant
bien l'aile à plat.
L'aile entièrement coffrée. Le bord
de fuite est obtenu avec les 2 épaisseurs de coffrage.
Les gouvernes sont de simples rectangles en mousse
de 6 mm.
Les charnières sont en fibre souple.
Elles n'ont pas besoin d'être très larges donc elles
ont été recoupées en deux dans la longueur.
Le bord d'attaque de la gouverne et le
bord de fuite sont encochés pour y glisser les charnières.
Avant de coller les charnières dans les gouvernes,
le bord d'attaque est coupé en V pour l'articulation.
3 charnières par gouverne suffisent.
Les gouvernes sont mises en place sur l'aile.
Les flotteurs
Les flotteurs se construisent
à plat. Les couples sont d'abord collés sur un flanc.
Le 2e flanc est collé
puis le fond du flotteur est coffré. Le couple arrière
est collé en dernier.
Dessous du flotteur
coffré. Le couple arrière doit être biseauté
aux extrémités car il est incliné.
Des baguettes sont plaquées
provisoirement le long des flancs des flotteurs pour qu'ils restent
bien rectilignes.
On notera que seule
la partie avant du flotteur est coffrées sur le dessus.
C'est l'aile qui ferme tout le reste du
flotteur lorsqu'elle est en place. Les aiguilles et les baguettes
seront retirées apràs séchage de la colle.
Le pylône moteur
Il est constitué
de deux flancs pincés à l'avant sur une cloison
en contre-plaqué.
Des baguettes d'angle
renforcent le collage. Pour l'option moteur articulé, il
faudra percer le couple et rajouter des platines horizontales
(voir plus bas).
Vectoriel ou pas ?
Au début de la construction, j’ai voulu monter le moteur
brushless sur un système de vectoriel fabriqué en contre-plaqué
de 2 mm.
J’ai constaté sur les premiers vols qu’il ne fallait
pas trop mettre de débattement.
Sur l’eau pas de soucis, ça tourne super bien !
Par la suite, j’ai quand même trouvé qu’une
dérive mobile améliorerait la mise en virage en vol.
J’ai découpé une pseudo-dérive dans une chute,
collé des petites charnières fibres, installé une
tringlerie en carbone et relier le tout sur le servo du vectoriel.
Après des essais, le vectoriel n’est plus vraiment utile,
la dérive mobile convient très bien.
Equipements électroniques
Détails de l'installation des servos.
Ceux qui dépassent des flancs actionnent les élevons.
Celui qui est intégré dans le pylône commande
la gouverne de direction tandis que l'autre extrémité
du palonnier incline le moteur.
Le palonnier du servo de direction est
double. Dans le fuselage, une tringle part vers l'avant pour actionner
le moteur pivotant. L'autre partie passe à travers le flanc
et reçoit la commande de la gouverne de direction.
Gros plan sur le support moteur articulé.
Les vis en haut et en bas servent de pivot. La commande est reliée
à une chape à rotule pour éviter tout jeu.
Radio et motorisation
Pour la propulsion, un brushless 2212/26 a été utilisé
avec une batterie de 850 mAh en 3 S, mais une 950/100 pourrait être
utile si vous n’arrivez pas à un avoir un centrage correct.
J’ai utilisé des servos de 4,8 g pour les élevons.
Pour le vectoriel, j‘ai utilisé un servo avec un peu plus
de couple, type 8 g.
Le compartiment batterie est accessible
par cette trappe sur le pylône. La languette sous la trappe
sert de calage latéral et les extrémités qui
dépassent servent à la maintenir en place. On courbe
la mousse pour la mettre à son emplacement.
Finition
J’ai utilisé des feutres de marque Posca qui recouvrent
très bien le Depron/ Vector et résistants à l’eau.
L’avantage, c’est qu’il existe de multiples pointes
et une palette variée de couleurs.
Rappelez-vous que zinzin est imprimé sur simple feuille de papier.
Vous allez me dire que l’eau et le papier ne font pas bon ménage,
mais j’ai utilisé un film de lamination sur le papier qui
protège de l’eau et donne un peu de brillance.
Je l’ai posé comme un entoilage classique, avec un fer
à entoiler.
Les dauphins sont collés après
décoration contre les flotteurs. Un marque permet de délimiter
les endroits à peindre.
Côté
intérieur, il ne faut pas peindre la mousse à l'endroit
du collage contre l'aile et le flotteur.
Sur les faces extérieures,
c'est d'abord un bleu un peu foncé qui est appliqué,
ici au marqueur Posca.
Sur le ventre du dauphin,
une vague de couleur plus claire est appliquée.
La partie non décorée
du dauphin est encollée pour se plaquer sur l'aile et la
partie haute du flotteur.
Sur l'eau et en l'air
Prise de vitesse face
au vent sur quelques mètres, une action à cabrer
et le Pédalo s'arrache de l'eau.
Pour commencer, je tiens à préciser que ce Pédalo
ne se pilote pas comme un avion standard, forcement les formes y sont
pour quelque chose.
Ca fait parti du charme du modèle, il vous arrivera d’avoir
des réactions un peu floues, pas vraiment voulues, ça
arrive, c’est pour ça que le pilotage 3 axes est recommandé.
La phase vol dos est un exemple type : il reste dans cette position
et c'est compliquée de revenir à plat ! Pour s’en
sortir, le demi-tonneau ne passe pas, il faut effectuer une demi-boucle
inverse pour se retrouver dans la bonne position.
Le Pédalo n’est pas un avion de voltige !
En fonction de la puissance moteur, le
personnage pédale plus ou moins vite grâce au petit
moulin qui tourne selon le vent relatif.
Il est fait pour voler tranquillement, faire des touch and go, s’amuser
à accélérer pour voir Zinzin pédaler comme
un fou !
Pour l’amerrissage, cabrer bien avant le toucher des flotteurs.
Le comportement en vol peut-être
parfois un peu déroutant, notamment lorsque le Pédalo
est mis en vol dos... C'est la configuration qui veut ça...
Conclusion
Si vous voulez un hydravion type park flyer complètement loufoque,
vous êtes servis.
Il est fait pour vous !
L’effet est garanti pour les spectateurs : voir le pédalo
naviguer tranquillement sur l’eau et d’un coup s’envoler
sous les coups de pédales du Zinzin déchaîné,
c’est super sympa !
A la base hydravion,
le Pédalo est aussi capable de décoller depuis une
piste en herbe rase.
Le
Pédalo Zinzin vu par un autre œil
Bonjour amis modélistes,
En découvrant le Zinzin Pédalo de Greg Zietek sur
le site, mon sang n’a fait qu’un tour : il me le faut
!
Et ça n’a pas traîné : recherche des
matériels nécessaires dans mon stock, achat de ce
qui manquait, et au boulot...
Toutefois, le plan étant parfait et le travail "mâché"
par la vidéo du montage, je n’ai pas pu m’empêcher
d’ajouter de petites améliorations, permises par
tout le temps gagné sur le gros œuvre.
Ceci n’enlève rien au mérite
de Greg, que je salue ici, mais un prototype est toujours "brut
de décoffrage", et on ne fignole que quand on est
sûr que ça marche !
Tout d’abord, j’ai simplifié
la fabrication du "moulinet", pour éviter le
long et délicat travail d’encastrement en croix.
J’ai donc découpé la croix "d'un bloc"
en contre-plaqué 3 mm à la scie à ruban,
et je l’ai prise en sandwich entre 2 disques de tôle
d’alu mince, pour la solidité.
Et pour un collage solide sur l’axe et une bonne perpendicularité,
j’ai triplé l’épaisseur par 2 rondelles
découpées en contre-plaqué 3 mm, une de chaque
côté.
Le tout collé ensemble forme un moyeu de 10 mm de
large qui va tourner "rond".
Ne pas oublier de réduire en proportion les tronçons
de tubes d’espacement, pour conserver la largeur totale
du moulinet, car les montants se collent sur les 2 nervures centrales
de l’aile !
Ensuite, j’ai voulu améliorer la trappe d’accès
:
Habitué aux fermetures magnétiques, j’ai collé
une petite cale en balsa sous l’arrière de la trappe,
qui viendra se glisser sous le recouvrement arrière du
compartiment.
A l’avant, un petit morceau de
tôle "ferreuse" collée dans une fente
verticale et qui sera attirée par l’aimant, qu’une
inspiration subite m’a conduit à façonner
à double usage :
La portion dépassante en demi-cercle, pour une prise
en main discrète, et la partie interne fendue en deux
pattes repliées en sens inverse, qui feront "butée"
anti-arrachement (en plus du collage) et adhérence
magnétique.
En correspondance, dans le compartiment, une traverse en balsa
dur portant une pastille magnétique encastrée
et collée solidement.
Là, une petite astuce découverte
à l’usage, pour une fermeture "pile poil",
l’aimant touchant bien : on ajuste la traverse pour un encastrement
facile, mais sans jeu.
On encolle les 2 flancs du compartiment à l’endroit
de la traverse (sans déborder, pour ne pas coller tout
ensemble !), on la plaque sous la trappe et on met celle-ci
en place, avec un poids dessus.
Puis j’ai voulu éviter
des projections d’eau à l’intérieur
:
D’abord, j’ai couvert la sortie du bras de servo de
direction avec la moitié d’un blister… de 2
ampoules de plafonnier de voiture, fixé au "Blenderm"
(le scotch risquerait de ne pas tenir à l’eau).
Ensuite, me servant du plan du caisson
moteur pour la courbure, j’ai collé 2 cloisons en
Depron 6 mm de chaque côté des fils du moteur,
que j’ai recouvertes (à la fin, moteur monté
définitivement) par une feuille de rhodoïd mince,
collée également au Blenderm.
Les photos parlent d’elles-mêmes et tout ceci reste
donc démontable, au besoin…
Enfin, par prudence, étant donné
le recouvrement inférieur des flotteurs en Depron 3 mm
seulement, pour la légèreté, mais fragile,
et prévoyant un usage également terrestre, sur piste
en herbe, j’ai renforcé leur surface en les recouvrant
de rhodoïd mince.
Fidèle à mes habitudes
de rentabiliser des "récups", j’ai
utilisé une fenêtre transparente de (pâtisserie
?) pour découper les 4 bandes, selon le plan mais majorées
de 1cm, pour replier les extrémités(avant et
arrière),ce qui évite de raccrocher et arracher
dans les manipulations.
Du fait de ce matériau "d’occasion"
légèrement ondulé par endroits, j’ai
dû découper également des bandes de carton
bristolpour bien plaquer les rhodoïds durant le séchage
de la colle…
… et il m’a fallu repeindre en blanc pour cacher
les traces de papier brun restées collées !
Pour les 2 tringleries des gouvernes,
en corde à piano 1 mm un peu souples qui risqueraient
du "flambage", j’ai disposé 2 petits tubes-guides
à milongueur, collées sur une chute de Depron 6 mm.
J’allais oublier que j’ai tenu à renforcer
la fixation du pilote en remplissant l’espace entre le dessous
et le dessus de l’aile, et sur toute la largeur entre les
2 nervures centrales, sur 6 cm de longueur, avec des chutes de
Depron 6 mm qui englobent la baguette en pin d’armature
du Zinzin dépassant dessous.
La suite concerne de plus petits détails :
J’ai peint en blanc toutes les parties en bois brut et les
disques du moulinet.
Les butées d’arrêt des axes pivots de jambes
sont de la gaine de fil électrique mince (1 mm de
diamètre intérieur, ça serre fort) et, coup
de chance, je l’avais en… bleu !
Les bandes bleues des gouvernes sont issues d’une feuille
de papier peinte en bleu,puis découpée en 10 rectangles
de 9,5 cm sur 2,5 cm, collage au bâton de colle, pour ne
pas "gondoler".
… et une couche de vernis acrylique sur tous les décors
pour protéger de l’eau…
Le résultatest plus lourd que le modèle de Greg
: 425 g (le sien pèse 408 g)mais comme le moteur que j’ai
installé donne 400 g de traction au banc de mesure…
ça va le faire !
De toute façon, la surface d’aile de 48,5 cm sur
52 cm étant de 25,22 dm², la charge alaire n’est
que de… 17,8 g/dm²… on est loin des charges
alaires de nos avions habituels !
Dernier détail qui m’est
cher : le berceau support de stockage et de transport :
Un carton de taille adéquate, passant entre les flotteurs,
avec prolongement sous les gouvernes pour les protéger
dans les manipulations, et qui fait butée aux flotteurs
à l’arrière
Deux butées avant en mousse, et c’est le bas
des flotteurs qui assure le maintien latéral. Là
aussi, la photo parle d’elle-même.
Voilà, j’ai été
un peu long mais les détails ne sont pas inutiles dans
un domaine « technique » comme le nôtre !
Espérant que mes apports, fruits d’une longue carrière
aéromodéliste, leur rendront service, j’adresse
mes amitiés à tous les adhérents de jivaro-models.org