Envergure : 59 cm
Longueur : 74 cm
Poids : 535 g
Surface aile : 22,5 dm²
Charge alaire : 23 g/dm²
Profil : autostable
Corde d'aile : 61 cm
Moteur : OS OMA 2810-1250 ou A2Pro 2220
Hélice : 8"x4"
Contrôleur : 25 A
Batterie : 3S 1800 à 2200 mAh
Servos : 2 servos 9 g
Avant de vous détailler la construction d’un de
ces volatiles, je vais vous raconter toute l'histoire !
Tout a commencé début des années 2000, un dimanche
matin au club-house de mon ancien club de l’AMCL (aéromodélisme
club de Limay). J’étais à l’époque
un très jeune modéliste passionné par l’aéromodélisme,
et ce jour-là fut gravé dans ma mémoire !
Le Flamingo en vol
un soir d'automne, poursuivi par un Kwad en FPV.
Jean-Pierre Lesieux, grand Monsieur
dans le domaine de l’aéromodélisme et
de l’astromodélisme avait fondé ce club
en 1968.
Il entra dans la salle et déposa sur la table un truc
sorti tout droit de son imagination. J’ai été
tout de suite attiré par son délire volant.
Il m’expliquait qu’il était construit tout
en plaque de polystyrène entoilé au papier kraft,
dérivé des constructions de Francis Plessier :
fer à repasser volant, etc.
Son cou était fabriqué avec un morceau de rond
acier étiré et habillé d’un tube
néoprène vendu dans les magasins de bricolage.
La tête était façonnée en styro.
Le moteur était un bon vieux 6,5 cm3. Pour
l’équipement radio, rien que de l’équipement
standard.
Pour la finition, toutes les plumes ont été
peintes à la main, ça représentait beaucoup
travail.
Pas de train d’atterrissage,
donc pour le lancer, il y avait un gros patin qui permettait
de le projeter dans les airs.
En vol et bien ça surprend un peu de voir la bête
voler, ce n’est pas rapide, il fallait oublier la voltige,
pas fait pour ça, oublier aussi d’aller vite !
Moteur coupé, la même finesse qu’un fer
à repasser...
Mais le but de l’expérimentation est de montrer
qu’il est possible de faire voler autre chose que des
avions.
Pendant des années et des années, il a écumé
les meetings régionaux et à ce jour l'oiseau
vole toujours !
C’est grâce à Jean-Pierre, modéliste
au grand cœur que j’ai eu la passion de l’aéromodélisme
et des engins volants exotiques. Un grand merci à lui !
Quelques temps plus tard...
Allez, je vous emmène maintenant
dans les années 2005, avec l’arrivée des
brushless et des batteries Li-Po en indoor.
Il me fallait fabriquer nouvelle machine à présenter
à une rencontre indoor en piscine à Saint-Germain-en-Laye.
J’ai eu une idée de refaire un cygne, comme celui
de Jean-Pierre et de le faire voler en indoor !
Toute la structure a été faite en Depron de
3 mm et de 6 mm.
Le cou et la tête ont été
taillés dans du Roofmat de 60 mm d’épaisseur.
Il était équipé d’un vrai profil
perso, bien épais et autostable.
Pour l’équipement radio, des petits servos de
5 g étaient mixés pour les élevons, (mixage
aileron et profondeur).
Il était motorisé par un brushless Flyware Rex
220 (mon tout premier brushless) acheté avec mes sous
et le contrôleur qui va bien. Pour l’accu, c'était
un 3S de 1000 mAh.
Pour la finition, j’avais été
un peu feignant et j'avais juste peint la tête et le
cou en blanc avec de la peinture en pot, de l’orange
pour le bec et pour les yeux, j’ai incrusté des
boutons noirs.
Le jour de la rencontre est arrivé, j’avais fini
la bête juste la veille.
Batterie chargée, un peu stressé, car je n’étais
pas sûr du centrage, de la puissance moteur, bref des
questions qu’on se pose souvent pour un premier vol !
J'ai demandé à un ami de me lancer l’avion,
on s'est positionné en diagonal du bassin et hop !
En vol ! Problème : impossible de tourner,
ni à droite, ni à gauche !
J'ai été obligé d'atterrir en catastrophe
dans les gradins de la piscine juste en face.
Verdict mitigé, ça vole mais ça ne tourne
pas !
De tour chez moi, un peu déçu
de mon vol, j'ai commencé à me creuser la tête
et, armé de mon cutter, j'ai commencé à
retailler les winglets et précisément les parties
les plus en avant.
Le lendemain à notre salle indoor, j'ai retenté
un vol et miracle, il arrivait à tourner. Difficilement
mais il tournait quand même !
Par la suite, il a beaucoup volé dans des
rencontres indoor, et j'ai apprivoiser l’oiseau.
Mais le problème du Depron, c’est qu’il
vieillit mal, et le modèle a fini à la poubelle !
Les années passent...
Nous voici en 2013. Nouveau projet pour participer
à la rencontre Inter-Ex, il fallait trouver une idée,
et une fois encore, le cygne a pointé le bout de
son bec dans ma tête.
J’ai cogité et revu m’a copie :
la structure serait en balsa, avec toujours le profil autostable,
la cellule vieillira beaucoup mieux. Seuls les winglets
sont restés en Depron de 6 mm, rendus démontables
pour le transport.
J’ai refait un cou plus réaliste
car l’ancien modèle ressemblait plus à
un point d’interrogation.
Pour la tête, rien n'a changé, toujours en
Roofmat poncé et peint.
Pour la motorisation, plus la peine d’utiliser du
matériel pour indoor. Un plus gros moteur, du type
200, 250 W s’est imposé avec un accu 3S 2500
mAh pour favoriser le centrage.
Restait un problème à régler
au niveau de la mise en virage du modèle, car rappelez-
vous, il n’était pas facile à diriger.
J’avais pris la décision de retirer le mixage
aileron-profondeur et de fabriquer le volet de profondeur
d'une seule pièce, en ajoutant un volet de dérive,
pour obtenir un 2 axes classique direction/profondeur.
Les essais ont été plus que concluants. Le
vol est surprenant, j’en parlerai plus tard dans le
chapitre du vol.
La rencontre d’Inter-Ex en Suisse approchait. Ne pouvant
pas être présent, je l’ai confié
au grand gourou des Jivaros pour le faire voler là-bas.
C'est son fils qui s'en est chargé, et tous deux
étaient enchantés par le vol.
Par la suite, le plan aurait dû être
publié sur le site, mais d’autres projets
sont passés en priorité !
Et pour finir l'histoire, nous voilà en 2019 !
Un jour, Laurent me contacte et me dit qu’il vient d'essayer
des planches d'un tout nouveau matériau, assez révolutionnaire pour
notre loisir : un mélange entre le Depron et l’EPP. Son
nom : Vector Board de chez Graupner.
Le Vector (ou Vector board) est vendu par carton de
3 cm d'épaisseur. A l'intérieur : des planches de
100x30 cm. Leur nombre varie en fonction de leur épaisseur.
Voir tableau ci-dessous.
Nombre de feuilles de
Vector dans un carton standard de 3 cm d'épaisseur.
Pour les plus fines, on voit qu'il vaut mieux passer des commandes
groupées avec les copains.
Epaisseur (mm)
0,2
0,5
0,8
1
1,5
2
2,5
3
4
5
6
7
8
9
10
Quantité
150
60
38
30
20
15
12
10
8
6
5
4
4
3
3
Il ne restait plus qu'à concevoir des modèles, les fabriquer
et mettre au propre les plans pour les diffuser sur votre site préféré !
L’avantage du Vector, c’est sa robustesse et son faible
poids, parfaits pour refaire l’oiseau.
Pour pouvoir utiliser ces planches qui mesurent 100x30 cm, le plan original
a été réduit de 12%.
Mais je me suis dit, pourquoi ne pas proposer d’autres têtes
d’oiseaux ? Du coup, le pélican et le flamant rose
ont été créés.
Le plan est au format PDF (560 ko). Il peut être
imprimé en un seul morceau avec un traceur ou bien sur une
imprimante de bureau sur feuilles A4 à rabouter. La
méthode est détaillée ici. Pour ceux qui n'ont pas de tireur de plans à priximité,
je peux fournir le plan imprimé échelle 1 sur
une grande feuille contre 14 € port compris (pour un envoi
en France). Contact : laurent
Ce fichier optimise le placement
des pièces par rapport aux feuilles de Vector. Il est au
format PDF (300 ko).
Inutile d'imprimer toutes les têtes, ce sera en fonction
de l'oiseau choisi.
Recouper éventuellement les parties non imprimées.
Aligner les repères et réunir les morceaux avec du
ruban adhésif.
Un plan de placement permet de positionner les pièces
sur une feuille de Vector en faisant le minimum de pertes.
Construction
Tout a été construit en Vector de 3, 6 mm et 10 mm.
Du contre-plaqué de peuplier de 3 mm a été utilisé
pour la caisse avant et la cloison moteur.
Pour les collages du Vector sur lui-même, j’ai utilisé
de la colle néoprène transparente de marque Sader disponible
dans les magasins de bricolage. Pour les collages bois et Vector, j'ai
préféré de la colle époxy. Et de la cyano
pour les charnières fibre si vous en utilisez !
Equipez-vous d'un cutter avec des lames neuves. Il est aussi possible
d'utiliser une scie à fil chaud.
Pour le ponçage, prévoyez plusieurs grains, du gros pour
dégrossir jusqu’au très fin pour la finition.
J’ai aussi utilisé une lime électrique qui fonctionne
très bien pour ce matériau.
Le Vector se découpe au cutter
mais il est aussi possible d'utiliser une scie à chantourner
à fil chaud.
Pour faire des découpes propres,
on peut confectionner des guides en carton.
Les quelques morceaux qui forment l'oiseau.
Il ne manque ici que les coffrages. Les pièces s'emboîtent
les unes dans les autres.
Aile
Pour commencer, collez bord à bord 2 planches de Vector 3 mm
dans le sens de la longueur, puis coupez en deux pour avoir 2 longueurs
identique de 50 cm.
Sur une feuille, tracer au stylo les emplacements des longerons et des
nervures.
Toutes les pièces qui servent à la construction ont été
coupées au cutter, mais il est possible de les couper au fils
chaud.
Coller les 2 longerons en 6 mm, puis le renfort du bord d’attaque
lui aussi en 6 mm.
Coller les nervures, puis les queues de nervures, également en
6 mm.
Réunir les feuilles de Vector
avec un morceau de ruban adhésif puis les coller à
la cyano ou à la néoprène.
L'emplacement des longerons et des nervures
est tracé directement sur le coffrage inférieur.
Mise en place des nervures. A l'arrière,
deux queues de nervures emprisonneront la dérive.
La partie la plus complexe est la découpe des 2 nervures latérales.
Les formes ne sont pas les mêmes que les centrales et surtout
elles sont inclinées d'environ 45° par rapport au plan de
travail. Elles doivent être biseautées et poncées.
J’ai fabriqué une sorte de trusquin pour dessiner la forme
avec une corde à piano et un stylo à bille.
Après cette étape de construction, collez la 2e feuille
de 3 mm en prenant soit de bien l’appliquer sur la structure avec
l’aide d’un rouleau ou un cylindre.
Découper les 2 winglets. Coller-les sur les nervures latérales
ou, c'est plus pratique pour le transport, rendez-les démontables
à l’aide d’inserts filetés et de vis en nylon.
Les commandes sont en jonc de carbone de 1,5 mm à 2 mm. Pour
les guignols, ils peuvent être fabriqués en époxy
ou achetés dans le commerce.
La tranche de la partie basse des nervures
latérales est biseautée sur toute la longueur.
Fabrication d'un trusquin avec un vieux
stylo, qui pourra toujours servir dans d'autres occasion.
Un morceau de corde à piano est
glissé dans le tube-réservoir d'encre.
Il suffit de prendre appui sur les nervures
pour tracer le contour des nervures latérales inclinées
à 45°.
Une fois coupées en biseau, les
nervures externes sont collées en appui sur les longerons
et le coffrage d'intrados.
L'ajustage final s'effectue avec un bloc
et du papier de verre, en s'alignant sur le contour des autres nervures,
qui sont protégées durant l'opération par un
morceau de ruban adhésif papier.
Découper les winglets. 6 inserts
filetés (3 de chaque côté) sont fixés
sur des carrés de plastique afin d'augmenter la surface de
collage et répartir les efforts. Ils sont collés à
l'intérieur de l'aile, contre les nervures inclinées.
L'emplacement pour le perçage
des winglets est marqué quand tout est sec. Des
rondelles sont collées sur les winglets pour que les têtes
de vis ne passent pas au travers.
Recouper éventuellement les vis
pour qu'elles ne viennent pas appuyer sur le coffrage supérieur.
Ajuster le coffrage supérieur.
Coller les flancs du compartiment radio. Couper la fente pour la
dérive et le passage du compartiment radio dans le coffrage.
Encollage à la néoprène
du coffrage supérieur. Le séchage doit se faire bien
à plat. Au bord de fuite, les peaux du dessus et du dessous
se superposent sur toute l'envergure.
Cou et tête
Le cou est constitué de 4 épaisseurs contre-collées.
Une fois bien sec, vous pouvez commencer à dégrossir les
formes.
Utilisez plusieurs grains pour le ponçage et pour sculpter la
tête et des cales à de différentes formes.
Cette opération peut prendre un peu de temps et faire pas mal
de poussière, donc prévoir un aspirateur à portée
de main... sinon Madame va vous faire une scène de ménage !
Coller le cou sur la trappe d’accès en contre-plaqué
avec de la colle époxy.
J’ai utilisé un petit verrou à ressort du commerce
pour la fermeture de la trappe.
Les têtes sont découpées
dans 4 épaisseurs de Vector de 10 mm contre-collées.
Ou bien, directement dans du Roofmat de 40 mm.
Les angles sont dans un premier temps
découpés au cutter : des copeaux sont plus faciles
à nettoyer que de la sciure de mousse...
Il est possible d'utiliser des ponceuses
électriques, circulaires ou à bande, pour gagner du
temps. Mais les formes courbes ne sont pas toujours faciles d'accès.
Il faut un ponçage énergique
pour mettre en forme le Vector avec du papier de verre. Les cales
sont improvisées pour épouser les formes.
L'unique couple à l'avant est découpé
dans du contre-plaqué, tout comme la trappe d'accès
à l'équipement radio.
A l'avant, une languette dépasse.
A l'arrière, c'est un petit verrou à ressort qui se
glisse dans un bloc de bois dur.
Dérive
C’est assez simple, c'est découpé d’un seul
morceau dans du 6 mm. Pour le volet de direction, soit vous coupez pour
faire un biseau à 45° pour permettre le débattement
et mettez du ruban adhésif pour la charnière, soit vous
utilisez des charnières en fibre. La meilleure méthode
reste cependant de réaliser une encoche sur toute la longueur
en laissant juste ce qu'il faut de matière pour faire l'articulation.
C'est la méthode que Laurent a utilisé pour son Bigtor
(le plan viendra bientôt...).
Découpez délicatement l’emplacement de la dérive
dans le coffrage extrados.
L'articulation du volet de direction se
fait avec des charnières en fibre, ou bien directement en
fraisant le matériau sur presque toute son épaisseur.
Comme il est très souple, ça fonctionne aussi très
bien.
Avec des charnières classiques,
il faut tailler la gouverne des deux côtés. La cellule
terminée, prête à recevoir une décoration,
sur la tête au minimum.
Finition
J’avoue, je ne me suis pas foulé encore une fois pour
cette partie car le Pélifun et le E-Swan étaient tout
blanc. Je n’ai pas pris la peine de faire de fausses plumes.
Pour le Flamingo Laurent a utilisé des bombes de peinture rose
clair et rouge de la marque Marabu. Le Vector accepte toutes sortes
de peintures, mais attention à la prise de poids qui ne doit
pas être excessive.
Les becs ont été décorés avec des stylos
de la marque Posca. Il existe plusieurs pointes et formes mais d’autres
marques peuvent être utilisées.
Pour les yeux, j’en ai trouvé des mobiles dans les magasins
de loisir créatifs, là où l'on trouve également
les bombes de peinture et les marqueurs.
Le décor comme le bec de l'oiseau
peut être fait au feutre Posca, bien plus pratique à
utiliser qu'une bombe de peinture sur des petites surfaces. Les
yeux mobiles se trouvent dans le commerce, dans les boutiques de
loisirs créatifs.
Le Flamingo devait absolument être
rose... Il a été peint à la bombe de façon
irrégulière avec du rose et du rouge.
La tête du Flamingo
avec son bec réalisé au feutre et son œil autocollant.
Equipement radio et motorisation
Pour l’équipement radio, nous avons utilisé des
servos de 6 g à 10 g, c'est suffisant.
Le moteur brushless est un OS OMA 2810-1250 pour le Pélifun,
et un A2Pro 2220 pour le Flamant. Tout équivalent conviendra.
Le contrôleur est un 25 A.
Pour l’accu, un packs Li-Po 3S 1800 à 2200 mAh procurera
une bonne autonomie et favorisera l'obtention du centrage !
Le moteur est simplement fixé par
l'extérieur sur la cloison avant. Les servos sont placés
à l'arrière de l'ouverture pour laisser la place au
pack d'accu sur l'avant, qui participe au centrage.
Ici, le moteur a été placé sur
des colonnettes pour avancer le centrage. Ce n'est au final pas
nécessaire. Prévoir un peu d'anticouple.
Un éventuel patin sera collé sous l'aile.
Mais l'oiseau peut être lancé par le cou, et se pose
en parachutant. Donc on peut s'en passer.
Deux fentes sont découpées
dans le coffrage pour laisser passer les commandes en jonc carbone.
Les guignols peuvent être découpés
dans de la plaque époxy, du contre-plaqué ou provenir
du commerce. Prévoir une bonne surface ou une bonne longueur
pour bien répartir les efforts.
Réglages
Le centre de gravité se trouve à 110 mm du bord d’attaque
mais il est tout à fait possible d’aller jusqu’à
130 mm !
Le centrage arrière ne pose pas de problème en vol, c’est
même plus marrant !
Les débattements adoptés sont de 20° pour la dérive
et 25° pour la profondeur.
En vol
Le décollage peut se faire en tenant
l'oiseau par le cou, ou par le patin s'il y en a un. Pas besoin
d'élan, ça part tout seul.
Pour le lancer, c’est assez simple : on saisit l'oiseau
par la tête, ce qui l'incline le nez en l’air, on met le
moteur en route et on le lâche !
Il est possible de voler dans un espace ridicule en extérieur.
Vu la surface d’aile et la faible charge alaire, ce n’est
pas étonnant !
Pour la voltige, c’est possible de bien s’amuser, même
avec un simple 2 axes. Les loopings passent bien, même les inversés,
pas de problème.
Le tonneau est une formalité dans les deux sens.
Pour le vol dos, tout va très bien également, c'en est
même surprenant. Souvent sur un deux axes, la dérive est
inversée en vol dos. Sur ce volatile, elle reste active dans
le même sens qu'en vol à plat. C’est un peu déroutant
au début mais, on si fait très vite.
Pour contre, chose très importante : ne pas mettre trop
de débattements sur cet axe sinon c’est trop instable dans
cette position.
En vol rapide, le
modèle est quasiment à plat.
En vol lent ou à l'atterrissage,
il est fortement cabré. Les gouvernes soufflées par
l'hélice répondent encore très bien.
L'oiseau tient sur le dos. L'action sur
la dérive n'est même pas inversée, ça
tourne comme à l'endroit.
Blanc immaculé, ça claque.
Mais avec un peu de couleur, c'est joli aussi. Il existe toutes
sortes d'oiseaux au long cou pour s'inspirer : oie, grues, héron,
cigogne... et bien d'autres plus exotiques. A vous de jouer !
La vrille est possible, mais parachute énormément.
Le stationnaire est possible si votre moteur le permet.
En jouant sur les gaz, on arrive à voler aux grands angles sans
problème et à se déplacer comme ça.
Moteur coupé, car contre ça ne plane pas du tout. Toujours
conserver un filet de gaz pour maintenir une attitude constante.
Pour l’atterrissage, faites venir l’animal aux grands angles
en jouant sur la puissance et arrondir au dernier moment en coupant
le moteur.
Par la suite, vous pourrez aisément le rattraper par la tête
sans problème.
La famille peut rapidement
s'agrandir...
Conclusion
C’est un modèle pas compliqué à construire,
rigolo à faire voler, qui ne passe pas inaperçu sur les
terrains.
Il sait se remuer dans tous les sens pour un 2 axes !
Si vous ne voulez pas utiliser du Vector, il est tout à fait
possible de prendre du Depron de 3 mm et 6 mm pour l’aile, et
pour le cou et la tête, du Roofmat de 40 mm d’épaisseur.
Ou encore du balsa mais attention au poids.
Le faire voler en indoor est tout à fait possible mais pensez
à construire léger et utilisez du matériel spécifique
au vol indoor.
Une variante qui serait très intéressante à faire,
ce serait de lui greffer une paire de flotteurs. Il en existe de tous
faits en EPP dans le commerce. J'ai bien envie de me laisser tenter
pour aller m’amuser en hydravion.
Attention quand même de ne pas voler pendant la période
de chasse !