Atteignez votre destination finale : volez droit
au paradis avec l'Ohka MXY-7 !
Ce missile est disponible en 3 versions, toutes plus acérées
qu'une lame Hattori Hanzo !
Kimono
Avec une envergure de 84 cm, le Kimono fend l'air comme
une plume de rapace. Mais sous la robe fleurie se cache le tranchant
d’un véritable Katana !
Samurai
Avec seulement 78 cm, le Samurai règne sur les
cieux. Mais vos réflexes de ninja sont-ils assez fulgurants
pour dompter l'éclair ?
Banzai
Oui, une envergure de 60 cm est insuffisante. Mais elle
est fidèle à la bombe volante Ohka originale. Lorsque
le destin frappera, n'oubliez pas d'honorer ceux qui ont crié
avant vous : "BANZAI !"
Bref historique
Le MXY-7 Ohka était une bombe volante pilotée,
utilisée par les kamikazes japonais pour attaquer les navires
alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
L'avion était propulsé par une
fusée et largué depuis un bombardier "Betty"
à proximité des flottes alliées.
L’idée de concevoir ce modèle
s’est imposée après la Xième relecture
de l’excellente série "Angel Wings" de Yann
et Romain Hugault.
L’illustration magistrale dans le Tome 5 a suffi pour démarrer
une longue séance de CAO dans le logiciel Blender.
Il est impossible de construire une vraie maquette radiocommandée
de l'Ohka. En effet, l'original n'était pas conçu pour atterrir,
ses ailes sont tout simplement trop petites pour lui permettre de voler
à bas régime. Et bien sûr, il plane comme une bombe
et utilise une fusée comme propulseur. J'ai donc dû faire
des compromis, en augmentant l'envergure et en dissimulant l'entrée
d'air de la turbine (comme je l’avais fait pour mon B-52).
L'entrée d'air
de la turbine est quasi invisible, astucieusement dissimulée
sous le fuselage.
Le résultat "Kimono" s’est avéré
si incroyable que lors du vol inaugural, après seulement dix secondes
je faisais déjà des tonneaux et des acrobaties, malgré
le vent fort. Je ne me suis jamais senti aussi confiant aux commandes
d’un tout nouveau modèle. Il vole comme sur des rails, rapide
et agile, tout en étant remarquablement stable.
Attention, ce n'est pas un avion pour débutants, mais tout pilote
ayant un peu d'expérience avec des modèles rapides peut
le maîtriser, c'est promis !
Comme la version 84 cm volait si bien, j'ai réduit
l'envergure à seulement 78 cm. Le prototype "Samurai"
volait tout aussi bien, mais un peu plus vite et plus "pénétrant".
Vous devinez la prochaine étape... Avec seulement 60 cm d'envergure,
la version "Banzai" est digne de son nom. Essayez-la, à
vos risques et périls…
Prise d'air furtive
Avec sa prise d'air furtive, l'Ohka peut atteindre une
vitesse élevée, mais sa poussée statique reste faible.
Je recommande donc d'utiliser un sandow pour le décollage. Lorsqu'il
est correctement équilibré, l'avion pèse environ
630 g. La charge alaire du modèle "Banzai" atteint 90
g/dm². À cette petite échelle, une charge alaire aussi
élevée n'est adéquate que pour un missile (ça
tombe bien, c’est est un !). Les versions avec une aile plus grande
tournent autour de 65 g/dm², ce qui est plus raisonnable.
Comme tous mes modèles, celui-ci est conçu selon la méthode
"deux parois et remplissage", ce qui signifie qu'il peut être
manipulé facilement sans risque d'écraser la structure.
Il peut être mis à l'échelle à la taille que
vous souhaitez, mais seule la version EDF 40 mm a été testée.
Une version EDF 50 mm ou 64 mm serait certainement encore plus amusante
!
Envergure : 60 cm, 78 cm ou 84 cm
Longueur : 74 cm
Turbine : XFly Galaxy 4 (5000 KV)
Accu : LiPo 1600 mAh 4S.
Contrôleur : 40A
Masse au décollage : ±630 g. (±460 g vide). 30
g en moins pour la version "Banzai"
Grâce à
sa conception solide, le modèle se passe de renforts en carbone,
alu ou fibre.
Pour cet avion, j'ai utilisé un
type spécial de contrôleur 45A :
Il est bon marché, minuscule et très léger. Il fonctionne
très bien, mais n'a pas de BEC ni de dissipateur de chaleur. Cela
a eu deux conséquences :
1. J'ai connecté mon récepteur directement
sur la première cellule LiPo, via la prise d'équilibrage.
Cela fonctionne bien et ne provoque pas de déséquilibre
significatif sur la batterie de propulsion, mais vous devez faire très
attention de toujours vous connecter au côté "noir"
(négatif) du port d'équilibrage, sinon c’est la fumette
garantie ! Et assurez-vous que votre récepteur fonctionne sur un
seul élément LiPo...
2. J'ai conçu des trappes d’accès
avec une ouverture de ventilation. Cela refroidit efficacement le contrôleur,
à défaut d’être "maquette".
La version "Kimono"
est la plus tranquille avec son envergure agrandie.
Pour le reste, ce modèle imprimé en 3D
est simple à monter et compte peu de pièces. Il est quasi
intégralement imprimé en PLA ultraléger moussant
(LW-PLA). Ce matériau facile à imprimer permet d’obtenir
un modèle plus léger, plus résistant et à
l’état de surface plus avantageux qu’un PLA standard.
Une imprimante 3D avec un volume d'impression de 20 x
20 x 20 cm est largement suffisante pour imprimer l’Ohka avec turbine
de 40 mm. La pièce la plus haute des modèles Kimono et Samurai
est W1, avec 166 mm. W2 et W3 ne mesurent ensemble que 189 mm et
sont fournis en un seul fichier STL. Utilisez les fichiers W2 et W3 séparés
(en option) si vous agrandissez le modèle ou si votre imprimante
est très petite. Sur le modèle Banzai, la pièce la
plus haute est F5, avec 151 mm.
Les trois servos sont du type "9 g" standard bon marché.
Les instructions mentionnent en outre un lien pour fabriquer une catapulte
simple et fiable, si vous n’en avez pas encore.
Vue de dessous. On voit bien l'entrée d'air de
la turbine et le tronçon de fuselage doté de "fingers
hole".
Deux types de trappes peuvent être imprimées
: fermées ou bien percées d'ouïes d'aération
selon l'équipement qui sera installé.
Aux commandes du Banzai
Dès le lancement, l’avion part comme sur
des rails. Par rapport aux versions à grande envergure, ce modèle
est vraiment plus rapide. Il s’éloigne vite et avec ses moignons
d’ailes, il peut être difficile d’estimer son attitude.
Il est tout aussi stable que ses grands frères, mais bien plus
réactif aux ailerons. En grands débattements, ça
tourne tellement vite qu’il est difficile de compter le nombre de
tonneaux par seconde. Comme disent les copains : "C’est une
foreuse" !
La prise d'air ventrale alimente bien la turbine XFly. Une fois lancé,
l’avion peut effectuer de grandes boucles et les évolutions
verticales sont convaincantes.
A gauche, l'auteur avec la version "Samurai"
d'envergure moyenne.
A droite, la version "Banzai" avec son aile
à l'échelle, à ne pas mettre entre toutes les
mains.
Le vol "lent" est en fait "moins rapide".
En réduisant la puissance, l'Ohka ne freine pas beaucoup, mais
perd de l'altitude. Au débattement recommandé, garder le
manche au ventre finit par provoquer un décrochage, mais celui-ci
est bénin : peu prononcé, avec les ailes à l'horizontale
et une récupération instantanée.
Les virages à forte inclinaison font plonger le modèle,
il faut donc franchement maintenir à la profondeur pour conserver
son altitude. L'atterrissage est rapide, mais reste relativement facile
grâce à la bonne précision et à la stabilité
de l’avion. Et bien sûr, cette version n’allonge pas
comme un planeur.
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Avouez que ce n’est vraiment pas cher pour voler
au paradis !