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5 octobre 2024
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Lumpia, aile rotative

Lumpia

Moulin à vent volant - déroutant mais tellement facile

Présentation : Laurent Berlivet

Ca vous dirait de construire un engin volant à la géométrie totalement improbable qui n‘est ni avion, ni un hélico, ni un autogire ?
En fait, ce serait plutôt un aérogire car l’autorotation de sa voilure est entrainée uniquement par le vent relatif.
Ca peut sembler compliqué mais c’est un appareil plutôt simple à construire, amusant à piloter et réellement déroutant à voir voler.

Lumpia - aile rotative déroutante mais tellement facile à faire voler

Ce modèle est un aérogyre La voilure tourne avec le vent
Les aubes de ce modèle sont entraînées uniquement pas le vent relatif. En tournant, elles créent une forte portance qui permet au modèle de voler.

Pas de gouvernes, pas d'empennages, juste une motorisation vectorielle Equipé de LEDs pour le vol de nuit
Pas de gouvernes, pas d'empennages, juste une motorisation vectorielle et pourtant ça offre une bonne maniabilité. Un ruban de LEDs permet également de voler la nuit. Alertes aux Ovnis garanties !

Tout peut voler en aéromodélisme. On peut le constater sur nos terrains mais aussi lors de réunions telles l'Inter-Ex. Ce curieux engin a été construit pour y participer et il est maintenant de sortie à chaque meeting, de jour comme de nuit car même s'il n'est pas très gros, il sait se faire remarquer...

Caractéristiques techniques

Envergure : 85 cm
Hauteur : 70 cm
Poids : 620 g
Surface : 16 dm²
Charge alaire : 38 g/dm²
Profil : planche en «S»

Equipements
Moteur : OS OMA 2810-1250
Hélice : 8x4
Contrôleur : 20 A
Batterie : Li-Po 3S 1300 à 2400 mAh
Servos : 2x Emax es08MD (12 g)

Lumpia 3D

Le plan

Lumpia - le plan
Le plan du Lumpia est téléchargeable en PDF (190 k0). Cliquer sur l'image pour l'ouvrir ou bien faire un clic droit puis "enregistrer la cible du lien sous..."
Il peut être imprimé chez un tireur de plans ou sur une imprimante de bureau en réunissant plusieurs feuilles au format A4 à réunir. La méthode est détaillée ici.

Ailes rotatives

Qui n'a pas connu ce cerf-volant à aile rotative ? Il faisait fureur auprès des jeunes dans les années 70-80. Un peu plus tard, l'idée a germé de le motoriser et de l'équiper d'une radio... mais a vite été oubliée car ça volait déjà assez mal avec un fil...

Le Spring-Roll, construit en 1997 pour participer à la rencontre Gentleman Flyer Contest, équipé d'un moteur thermique 1 cc MP-Jet. L'avion volait déjà... mais il refusait de tourner. La tenue et la coupe de cheveux du pilote étaient dues à l'esprit de la rencontre, à laquelle on participait déguisé...

Vu sur l'excellente page Facebook Exotics Aeromodels, un sujet qui a apporté du vent à mon moulin... en donnant un nom à ce type d'appareil à aile rotative. L'utopique aérogyre de Chappedelaine, avec son aile basse débrayable et verrouillable en vol, aux qualités extraordinaires... sur le papier !

Embouts et tubes de cerf-volants

Pour mon proto, je m'étais procuré un certain nombre d'embouts de cerf-volant sur une boutique en ligne. Comme je n'avais rien décidé à l'avance, j'ai pris des dimensions et des formes un peu au hasard. J'ai finalement dû en repercer certains et parfois manchonner des tubes pour combler des différences de diamètres.

 
On trouve toutes sortes de raccords très résistants dans les boutiques de cerf-volant. Bien choisir les diamètres en fonction des tubes carbones qui seront utilisés.

Pour éviter ces soucis, j'ai depuis modélisé des pièces plus adaptées qui peuvent être imprimées en 3D, en PLA. Ces pièces pourront soit être collées sur les tubes carbone, soit immobilisées à l'aide de vis pointeau de 30 mm.
Il en faut une vingtaine, toutes sont de petite taille. A noter qu'il faut aussi imprimer d'autres pièces : celles permettant de maintenir le combo électronique et motorisation. Voir plus bas.
Les fichiers sont téléchargeables.

Pièces modélisées en 3D Pièces imprimées en PLA
Plutôt que des embouts du commerce pas toujours adaptés, il est possible d'imprimer en 3D ces 5 fichiers, avec du PLA. Les fichiers STL sont téléchargeables, ils sont regroupés dans un ZIP (1 Mo).
(Pour le mécanisme vectoriel, les fichiers sont un peu plus bas.)

Elles peuvent être collées sur les tubes en carbone ou bien immobilisées avec une vis pointeau de 3 mm.

Les tubes sont tous en carbone. Il en faut entre 5 et 6 m de diamètre 6 mm. Tout dépend comment ils sont conditionnés. Il faut également 1 m de jonc de 4 mm qui traverse toute l'aile. Les tubes sont coupés à l'aide d'un disque à tronçonner monté sur une mini-perceuse. Attention à la poussière de carbone qui ne doit pas être inhalée. Elle entre dans les poumons, s'y plante et n'en ressort plus jamais. Travailler avec un masque et au-dessus du tuyau de l'aspirateur allumé.

Des roulements à billes 4x12x4 viennent se glisser dans les supports imprimés. Ils ne sont peut-être pas utiles mais j'ai jugé préférable d'en installer pour une rotation optimale de la voilure.

Un prototype qui évolue

Le tout premier proto avait une géométrie un peu différente. Pensant qu'un tel engin avait peu de chance de voler correctement, j'ai utilisé dans un premier temps des tubes que je n'avais pas osé recouper... afin de les utiliser sur autre chose si besoin.

Lumpia, premiers essais du proto - effet Magnus et traction vectorielle

Le premier départ m'a surpris : ça a volé du premier coup, c'était très maniable, stable et suffisamment motorisé.

Le deuxième lancer m'a surpris également... car si la rotation de l'aile se fait dans le mauvais sens, le modèle est propulsé vers le sol aux pieds du pilote ! Il fallait donc prendre soin de lancer la rotation à la main dans le bon sens au moment de propulser le modèle. Avec la version définitive dont le plan est diffusé, le problème est résolu, en ayant simplement plié l'extrémité des aubes vers l'avant.

Ces premiers essais ont permis de déplacer la batterie vers le haut, montrant que le contre-poids n'avait pas besoin d'être placé aussi bas. Les jambes ont donc été fortement raccourcies, ce qui offrait une nouvelle possibilité : celle de tourner... la boucle ! Ou du moins une figure qui s'en inspire... même si elle ressemble davantage à un 9 qu'à un O...

Lumpia "Compact" - p'tit vol du soir pour tourner la boucle

Montage détaillé

Lumpia - la vidéo de toutes les étapes de montage.

Cette série de photos détaille les étapes une bonne partie des étapes du fabrication. La vidéo ci-dessus la complète pour plus de compréhension.

Les raccords imprimés en D peuvent être serrés par une vis. Si l'option du collage est choisie, il est préférable de bien dépolir la surface des tubes au niveau des collages pour une bonne adhérence de la colle.

Collage à l'époxy 2 composants de préférence, ou bien à la cyano.

Les tubes sont recoupés au disque à tronçonner, aux longueurs indiquées sur le plan. Porter un masque et travailler au-dessus du tuyau de l'aspirateur allumé afin de ne pas inhaler la poussière de carbone, très nocive.

 
Les deux mâts latéraux, avec les roulements glissés en force dans leur support.   Certains embouts du commerce n'étaient pas adaptés au diamètre de mes tubes et ont dû être repercés.

 
J'avais besoin de raccords en L mais je n'avais que ces grands T en plastique dur disponibles. Pour les verrouiller, je les ai repercés. Afin que la mèche soit bien centrée, j'ai glissé dessus un morceau de gaine plastique servant de guide.

 
Un T est placé au centre de la traverse principale. Son perçage était plus grand que le tube en carbone disponible. Il a donc été manchonné avec un morceau de gaine thermo. Et même un deuxième sur les côtés car les raccords en croix étaient percés encore plus grands.

 
La traverse secondaire reçoit deux raccords en croix puis la traverse principale est glissée une dizaine de cm plus bas, avec son T qui permettra de raccorder le support moteur.

A l'extrémité basse des montants verticaux vient se glisser le support de la batterie. La traverse du bas comporte elle aussi un T, toujours pour maintenir le support moteur.

 
Mise en place des petites traverses, prenant en sandwich les Y recevant les traverses obliques.

Le mécanisme vectoriel

Un ingénieux système permet de recevoir le support moteur vectoriel, les 2 servos et un verrou qui permet d'installer l'ensemble sur un modèle en quelques instants, sans le moindre outil. Parfait pour le passer d'un modèle à l'autre.
Ce mécanismue est dû à un modéliste chinois qui les a présenté sur sa chaîne Youtube Angel RC, que je vous recommande si vous aimez les engins volants bizarres...

L'ensemble des pièces au format STL permettant de fabriquer le support moteur est regroupé dans un dossier ZIP téléchargeable (1,3 Mo).

Les pièces blanches visibles ci-dessus sont imprimées en matériau dur, tel le PLA, le PETG, etc. Celles en rouge sont imprimées en TPU qui lui est très souple.

Le combo électronique-motorisation


Après une trentaine d'heures en moyenne, selon votre modèle d'imprimante et la qualité d'impression souhaitée (pour ces pièces constituant le support servos/moteur ainsi que tous les raccords de tubes), les pièces peuvent être assemblées. A noter que le TPU (matériau souple) est plus difficile et surtout beaucoup plus long à imprimer.

Le support servo vient se visser sur la base principale. A noter qu'une saignée est prévue entre les deux pour passer le câble d'un servo afin que tous le câblage se retrouve du même côté. Ceci implique de monter les servos dès le départ.

 
C'est au tout du U, souple, qui servira d'amortisseur sur le cardan permettant au moteur de bouger.

Des servos de 12 g (ici, des Emax es08MD) entrent parfaitement dans les logements prévus.

C'est au tout du moteur, tenu par 4 boulons et écrou freinés. Les bras de commande reliant les servos au support moteur sont en matière souple pour sauvegarder les pignons en cas de choc.

Une patte, souple elle aussi, se glisse en-dessous. Elle recevra un tube carbone servant à maintenant le combo.

Un petit morceau de carbone terminé par un bouchon servira de tirette au système de verrouillage. Il suffira de tirer dessus pour désolidariser le combo de la cellule.

Le raccord à l'avant du combo se fait avec un jonc glissé dans la jambe de force. Pas de collage, ça coince naturellement grâce au TPU. A l'arrière, même chose en beaucoup plus court. Le jonc est cette fois collé des deux côtés : dans le tube et dans le verrou imprimé.

Le système installé sur la cellule. Il suffit de retirer la goupille et de sortir la jambe de force pour désolidariser le combo.

La voilure décorée aux feutres

La première voilure était réalisée en Depron, avec des aubes complètement planes. Il fallait lancer la rotation à la main, dans le bon sens, avant de propulser l'engin à la main. Si le vent ou l'impulsion au lancer l'entrainait dans le mauvais sens, c'était un retour au sol précipité.

Carton de VectorBoard Graupner SuperBoard Pischler
Le Super Board était vendu par Graupner, en carton complet. A l'intérieur : des planches de 100x30 cm. Leur nombre varie en fonction de leur épaisseur. C'est maintenant Pischler qui commercialise ce produit, en vente chez nos détaillants de modélisme.

La seconde aile est construite en SuperBoard, matériau indestructible, qui ne se marque pas et qui accepte n'importe quelle colle ou peinture. Ce qui change radicalement, c'est la légère différence au niveau des aubes. Sur le haut, elles sont très légèrement inclinées vers l'avant. Ainsi, on ne se pose plus de question : on lance, ça se met aussitôt en rotation dans le bon sens et ça vole. A ce sujet, en faisant le mariole lorsqu'on tente quelques figures, il arrive que l'aile s'arrête de tourner une fraction de seconde quand le Lumpia se retrouve à l'arrêt. Pas d'inquiétude, dès qu'il se met à nouveau à avancer ou à tomber en chute libre, la voilure se remet aussiôt à tourner et à porter.

En blanc, la première voilure construite, en Depon. La suivante est en SuperBoard (ex Vector) et mérite bien un peu de déco.

Pour construire la voilure, 2 options :
- Soit on découpe à l'avance les aubes (2 larges au centre et 4 étroites sur les côtés),
- Soit on part d'un rectangle plus facile à décorer en une fois, que l'on tronçonne après. C'est la méthode décrite ci-dessous.

Je voulais inscrire le nom de façon à la fois lisible et un peu mystérieuse. Les lettres LUMPIA sont fendues en deux dans le sens horizontal. Elles sont découpées dans du vinyle adhésif. On alterne partie basse et partie haute une lettre sur deux. Un filet fait également le tour de chaque lettre. Il sera laissé en blanc afin de bien les laisser ressortir visuellement.

Quelques filets supplémentaires, posés en vrac, donne vaguement un effet de vitrail. Le décor est réalisé avec des feutres Posca. Deux couches sont nécessaires si on veut obtenir un bel applat de couleur.

Couleurs façon arc-en-ciel. Il existe de nombreuses teintes (et même d'autres marques de feutres, moins onéreuses). L'intérieur des lettres est peint en noir pour bien trancher avec le reste.

Filets et contours sont alors retirés. Pour le moment, ça reste quasiment illisible. C'est lorsque l'aile se met à tourner que la "magie" opère...

Sur les disques extérieurs, des spirales donnent un effet stroboscopique. Ici encore, elles ont été découpées dans du vinyle. Une feuille de film transfert est placée par dessus pour transporter l'autocollant sans le déformer.

Bien positionner le film afin que le disque et la spirale soient concentriques. Le film transfert est alors retiré.

La spirale est retirée de façon à ne laisser que le masque pour la peinture.

Décor au feutre Posca toujours. On en met 2 couches. Les spirales sont peintes uniquement sur les disques externes. Elles sont symétriques.

Gabarit de traçage pour confectionner les tenons aux extrémités des aubes.

Découpes précises à l'aide d'un scalpel guidé le long d'un réglet.

Après les tenons dans les aubes, c'est au tour des mortaises dans les disques. Là encore, un patron de découpe est réalisé.

Il faut l'aligner parfaitement sur le disque, puis tracer l'emplacement des mortaises et les découper avec soin.

Côté disques externes, il faut des découpes pour 2 aubes seulement, opposées à 180°. Pour les disques intermédiaires, il en faut 4, placées à 90°.

Le disque central est découpé autrement, sans mortaise. Il prend en sandwich la voilure et contraint le pliage des aubes..   Fabrication d'un outil limitant la profondeur de coupe... Pour cela, une chute de mousse est collée sur une lame.

On s'assure dans une chute que la mousse de 3 mm n'est pas totalement coupée mais simplement fendue sur environ 2,5 mm.

L'objectif est de pouvoir la plier vers l'avant, sans la fendre complètement.

Les aubes sont fendues sur toute la longueur de la voilure puis celle-ci est séparée en deux parties.

Ces deux parties sont ensuite tronçonnées au niveau des tenons découpés auparavant.

Collage des aubes dans les disques. Attention à bien respecter le sens de rotation. Vue de face, les lettres doivent être placées vers le haut.

Un congé de colle est appliqué au niveau de chaque jonction pour une meilleure tenue. Les aubes doivent être bien perpendiculaires aux disques.

Collage des extrémités sur la partie centrale. Au centre, les demi-disques sont placés de part en part.

Le longeron est alors glissé dans l'aile, sur toute l'envergure, puis collé avec soin en infiltrant de la colle à la base des aubes.

Il reste à glisser un jonc de 4 mm dans la clé d'aile, dépassant de chaque côté. Une rondelle est intercalée, suivie du support de roulement emprisonné entre deux bagues d'arrêt. L'aile doit tourner librement.

 
Quelques photos prises sur le terrain. On voit la batterie emprisonnée par des anneaux de Velcro au bas de la cellule. Ici, un pack Li-Po 3S 2400 mAh.

Ca vole comment, ce truc ?

Lumpia - Trop de vent... mais trop envie de voler et de tester cette nouvelle version !

Choisir une journée peu venteuse de préférence pour les essais car l'aile est entraînée en rotation par le vent. Si ca souffle trop, elle tourne très vite et porte beaucoup, ce qui fait monter le modèle. Et si on augmente la puissance moteur, le Lumpia n'avance pas beaucoup plus mais grimpe encore plus vite...
Dans ce cas, il vaut mieux mettre une batterie plus lourde, le supplément de poids est très bien supporté.

Une simple impulsion suffit pour mettre en l'air le Lumpia. La voilure se met à tourner dès qu'il avance.

Le lancer s'effectue face au vent, on dans n'importe quel sens s'il n'y en a aucun.
Une simple impulsion suffit, en mettant le moteur à mi-puissance. L'aile se met aussitôt en rotation et le balancier de la motorisation se stabilise.

Le bruit de l'aile qui claque est assez impressionnant. Il y aurait sans doute moyen de l'atténuer en collant le jonc de carbone faisant office de clé d'aile dans le longeron, et en éloignant les montants latéraux des cloisons externes. Mais puisque ça fait marrer tout le monde, je préfère garder l'engin ainsi.

Par vent faible ou nul, le Lumpia est précis aux commandes, et suffisament lent pour être attrapé au vol par un des montants. Le pilote effectue alors une rotation sur lui-même et le relance dans son élément. Gaffe aux doigts et à l'hélice quand même...

Par vent moyen ou faible, on s'amuse beaucoup plus. En rasant le sol par exemple, ou en zigzagant autour du pilote. La motorisation vectorielle est très efficace, l'appareil est maniable et assez précis. En virage serré, on augmente fortement la puissance et on cabre pour ne pas perdre de hauteur.
Pour descendre, il suffit de réduire les watts. Attention, la finesse est ridicule, proche de zéro. Donc s'il n'y a pas de vent, ça recule...

Après une petite prise en main, on arrive à bien le remuer. Ca passe la boucle après avoir mis le moteur à pleine puissance et cabré à fond. On peut aussi effectuer une sorte de retournement lorsque le moteur est pointé vers le ciel, en poussant le manche sur le côté pour faire basculer le modèle..

 
Le poids n'est pas une priorité, et on se moque aussi du centrage avec le Lumpia. On le voit ici équipé d'une petite caméra fixée sur une perche plus ou moins longue, de façon à effectuer des prises de vues sous des angles amusants.

La maniabilité est excellente. Ici, le Lumpia est équipé d'une petite caméra à l'avant et d'un fumigène à l'arrière, tous deux montés sur des tronçons de carbone glissés dans des raccords supplémentaires.

La consommation est assez importante car, comme on l'a vu, si on coupe les gaz, ça tombe à la verticale. Tout le vol s'effectue donc avec un filet de moteur. On s'amuse bien avec un pack 3S 1350 mAh, ça passe la boucle facilement. Avec un pack 3S 2400 mAh, ça vole plus longtemps mais la boucle est plus laborieuse. Il faudrait dans ce cas placer la batterie un peu plus haut de façon à réduire le bras de levier de ce contre-poids.

Pour le fun, j'ai accroché le petit cerf-volant derrière le Lumpia. Malheureusement, ce rototo avait déjà des performances médiocres quand on l'utilise de façon classique. Les ailes ont toujours tendance à se coincer plus ou moins, ce qui le fait tourner sur lui-même, sans aucun intérêt, d'autant que ça freine énormément.

Pour l'atterrissage, on choisit un coin d'herbe avant que la batterie ne soit épuisée. On arrive à poser de façon précise car il suffit de couper les gaz lorsque le modèle est arrivé au-dessus de l'endroit visé. La cellule encaisse sans problème, même si l'engin fini par basculer vers l'avant et que le moteur (coupé !) touche le sol.
Avec un peu d'entrainement, on parvient très facilement à rattraper le Lumpia à la main par un des montants latéraux, en coupant le moteur juste au même moment.

Les LEDs pour le vol de nuit

Lumpia - un moulin en vol de nuit

Une bande de LEDs RGB a été ajoutée sur le longeron secondaire, pointant vers le haut et légèrement en arrière, de façon à bien éclairer la voilure. Les pistes ont été soudées de façon à produire des couleurs approchant celles du décor. On peut voir comment les câbler sur cette page. J'ajoute une petite batterie pour les alimenter séparément (en 2 ou 3S).
En vol, le résultat est fantastique, c'est très joli. Par contre, il risque d'y avoir des alertes aux OVNIS dans les journaux du lendemain...

Une simple bande de LEDs RGB suffit à éclairer parfaitement le Lumpia. La visualisation est amplement suffisante.
 

Les LEDs pour le vol de nuit

 

Voilà, vous avez à votre disposition tous les éléments pour construire votre Lumpia, ou pour vous en inspirer. Rien de compliqué pour la construction. Il est possible de replacer les tubes carbone de la cellule par une armature en bois dur par exemple, de modifier la forme de l'aile, de placer la motorisation en propulsif. Ou de revoir totalement la voilure tournante. Y'a une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment...

Concernant le nom de baptême du modèle, un Lumpia, c'est un savoureux petit rouleau de printemps philippin (ou pâté impérial), composé de légumes et de viandes enroulés dans une crêpe de riz. Un délice !
Et pour rester sur le même sujet... Un commandant de bord, également chef-pilote d'aéroclub, avec plus de 40 000 heures de vol à son actif, a affirmé en voyant le Lumpia posé par terre qu'il était impossible que ce truc puisse voler un jour, et que si on lui prouvait le contraire, il offrirait le resto à son pilote !
Je suis en train de réfléchir où aller déjeuner...

Contact : laurent@jivaro-models.org

Lumpia, aérogire
 
 
 
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