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18 février 2017
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Présentation : Christian Stolz

Après avoir construit un Mustang P51-D en Depron, j’ai eu envie de compléter mon hangar avec son grand concurrent le Republic P47 « Thunderbolt » avec le même matériau et la même technique éprouvée d’entoilage au papier Kraft.
L’épaisseur de l’aile s’y prêtant, j’ai souhaité y adjoindre des volets et un train rentrant.
Pour finir, et autant que possible, me rapprocher d’un aspect « maquette ».

Un peu d’histoire
Le Republic P-47 Thunderbolt fut l'un des plus importants chasseurs américains de la seconde guerre mondiale et l’un des avions les plus produits de tous les temps avec plus de 15 000 exemplaires construits. Les pilotes de l'Air Force le surnommèrent « the Jug » en raison de sa forme trapue ayant l'apparence d'un broc ou d'une cruche. Il excellait dans les missions d'appui-feu des troupes au sol, qui devinrent rapidement son rôle principal. En effet, ses performances seulement convenables comme chasseur ne lui permettaient pas de rivaliser avec l'autre chasseur américain, le P51 Mustang. P47 Thunderbolt et P51 Mustang

Le plan


Caractéristiques techniques

Nom : P47 Thunderbolt
Envergure : 108 cm
Longueur : 90 cm
Poids : 1270 g (1130 g hors accu)
Surface : 20,7 dm²
Charge alaire : 61,3 g/dm²

Moteur : Brushless 3536 - 770 kV
Contrôleur 30 A
LiPo : 1800 3S


Plan fuselage coté

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Plan fuselage dessus

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Couples Nervures

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Il s’agit plus d’un synoptique que d’un plan, mais il s’est trouvé largement suffisant pour me permettre de construire mon avion.
Tout le squelette du fuselage et des ailes est réalisé en Depron de 6 mm. Le coffrage du fuselage et des ailes en Depron de 3 mm. Avec une feuille de chaque (2,50 x 1,20 m) vendues en grandes surfaces de bricolage, vous aurez largement de quoi faire.

Plan Aile

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Le fuselage

Une fois le plan à l’échelle 1:1 découpé et assemblé, vous disposerez d’une base sur laquelle reprendre directement les dimensions.
Les couples sont à découper dans une feuille de papier A4 et à coller au ruban adhésif sur une feuille de Depron de 6 mm. Le Depron est ensuite découpé avec un cutter à la lame parfaitement tranchante, sans hésiter à l’affuter avec une pierre à aiguiser. C’est la garantie d’une découpe parfaite et sans déchirure.

Les parties arrondies intérieures peuvent plus facilement être découpées avec un scalpel ou un cutter à lame triangulaire.
La position des couples est redessinée sur l’âme principale (Depron de 6 mm) puis ceux-ci sont présentés pour vérifier leur dimension et les retoucher si besoin d’un coup de papier de verre.
Ils sont ensuite collés à la colle à bois et maintenus en place par des équerres provisoires et des épingles.

Un raidisseur longitudinal, toujours en Depron de 6 mm viendra les bloquer parfaitement à leur place.

Pour s’assurer que le longeron ne viendra pas provoquer une déformation du squelette, l’âme est lestée le temps du séchage. J’utilise essentiellement de la colle à bois, au temps de durcissement assez long, que l’on peut remplacer par de la colle UHU POR, beaucoup plus rapide, mais également plus chère. J’évite les colles cyanoacrylate.
Une fois le dessous du futur fuselage bien sec, les couples et le raidisseur de la partie supérieure sont collés à leur tour.
L’ossature ainsi réalisée est vérifiée à l’équerre dans ses différents plans afin de s’assurer que le fuselage est parfaitement aligné et sans vrillage.
Le premier couple est ensuite doublé par un couple identique en contre-plaqué de 3 mm de bonne qualité.
A ce stade, le squelette pèse déjà 43 grammes.

L’étape suivante va être celle du marouflage du squelette en Depron de 3 mm. Chaque morceau va correspondre à un tronçon de fuselage identique pour n’avoir à travailler la feuille de Depron que dans un seul sens et encore, pas n’importe lequel.
Les fibres d’une feuille de Depron ont un sens, celui de sa longueur. Prenez un tube, par exemple de 2 cm de diamètre et enroulez dessus une bande de Depron. Dans le « bon sens » vous obtenez le résultat de la photo, dans le mauvais, le Depron va présenter un ensemble de pliures anguleuses.

Les morceaux de Depron devront toujours correspondre à un écartement compris entre couples et pouvoir se fixer sur la moitié de leur épaisseur. Une petite bande en Depron permet de tracer très exactement l’endroit où il faudra découper la feuille de 3 mm, maintenue en place par des aiguilles.

Des gabarits en papier vont aider à réaliser l’ébauche des formes à obtenir. Le modèle est ensuite reproduit sur le Depron puis présenté pour vérifier son ajustement. Remarquer le positionnement du morceau de Depron sur la moitié du couple.

Prise de poids oblige, le fuselage pèse désomais 98 grammes et pourtant il va falloir encore l’alourdir en lui rajoutant les marqueurs caractéristiques du P47 : la turbine et son pot d’échappement en sous face du fuselage et les entrées d’air sur les flancs. Ces éléments sont taillés et poncés dans des chutes de polyuréthane, mais du Styrodur ou un autre isolant à cellules fermées fera tout aussi bien l’affaire.

A l’aide d’un bloc composé de plusieurs morceaux de Depron 6 mm, vous allez créer l’élément arrière qui viendra se coller contre le dernier couple (n°7) et soutenir le stabilisateur.
Remarquez le bout de corde à piano qui servira à la roue arrière. Il a été noyé dans un bloc de bois avec de la résine époxy qui ensuite est venu se sertir à l’arrière du fuselage dans la pièce dont il vient d’être question.
Les « accessoires » sont ensuite rajoutés après un ponçage soigné de la cellule.

La dérive et la profondeur sont découpées dans du Depron de 6 mm et profilées en s’aidant d’une bande de ruban adhésif délimitant la zone à poncer et d’une cale avec du papier de verre grain 160.
Les contours sont renforcés au papier Kraft et mis sous cale au séchage pour éviter les déformations.

L’axe vertical de la cellule est repéré sur le couple en contre-plaqué.
A l’aide d’une équerre, la cellule va être maintenue de telle façon que cet axe soit parfaitement perpendiculaire à l’horizon, le temps de venir coller en place le stabilisateur.

Une prise de mesures de chacun de ses cotés permettra de garantir la parfaite horizontalité du stabilisateur.
Une autre prise de mesures en diagonale entre les extrémités du stabilisateur et l’axe tracé sur le couple en bois garantira cette fois ci la perpendicularité du stabilisateur par rapport au fuselage.

Une fois le collage sec, c’est au tour de la dérive de venir en place, maintenue à l’aide d’équerres provisoires le temps nécessaire. 2 petits éléments en polyuréthane poncé viendront prolonger le fuselage et renforcer la liaison stabilisateur/dérive.


Le puits du train d'atterrissage rentrant

Découpez largement dans du Depron de 3 mm le morceau qui permettra de maroufler le dessous de l’aile. Tracez ensuite la position du train d’atterrissage en position rentré.
A l’aide d’un pistolet à colle chaude, créez le puits du train en Depron de 3 mm et renforcez-le à l’aide d’équerres qui resteront en place. Fermez le puits puis solidifiez le tout au papier Kraft.


L'aile

Sur le dessous de l’aile, collez à la colle chaude ou blanche un longeron bois de 5x5 en pin après avoir repéré sa position sur le plan. Le longeron sera utilisé comme base pour tracer à l’équerre les différentes nervures. Un renfort en contre-plaqué de 5 mm viendra servir de support au servo du train.

Une première bande de Depron sera collée verticalement à l’extrémité avant des nervures. Une autre sera placée horizontalement sur l’arrière en formant un cintre, puis poncée en biseau pour affiner le bord de fuite. C’est seulement après que vous finirez le découpage précis du dessous de l’aile.

2 petites entailles permettront de laisser passer les guignols des servos. Ceux-ci seront collés à la colle chaude, bien solidement, sur le fond de l’aile. Vous pouvez aussi leur fabriquer un petit coffrage pour garantir leur bonne tenue. Si vous insérez des rallonges dans l’aile, les raccords seront sertis dans un morceau de gaine thermo-retractable ou a minima par un gros point de colle chaude.

L’espace entre les longerons des 3 premières nervures va être comblé à l’aide de morceaux de contre-plaqué de 3 mm afin de former un coffrage dans lequel viendra coulisser la future clé d’aile.

Le dessus des ailes est ensuite marouflé en Depron de 3 mm. 1 bande de 6 mm (en bleue) collée verticalement puis poncée viendra former le bord d’attaque.
La bande de Depron de 6 mm (en rouge), taillée en biseau, qui viendra à l’extrémité des nervures et sur laquelle les coffrages en Depron de 3 mm (en vert) viendront se coller.

Le contour de l’aile, une fois entoilé au Kraft gagnera considérablement en résistance et permettra d’endurer les chocs un peu rudes…

Le dessous du fuselage est évidé à l’emplacement de l’aile. Remarquez le tourillon de 6 mm et le renfort en contre-plaqué de 3 mm collé derrière le 1er couple de la partie découpée, puis les 2 tubes de flèches glissés dans des cales en bois et qui serviront au guidage des vis de maintien de l’aile. Le collage devant être très costaud, j’ai utilisé de la colle polyuréthane expansive, mais de la résine époxy fera aussi bien l’affaire.

Le fuselage vient recevoir un renfort en contre-plaqué à l’endroit où viendra se loger le tourillon de 6 mm.
Le fuselage est terminé avec les karmans et la mise en place des 2 tubes en plastique d’environ 2 mm de diamètre intérieur qui viendront guider la tringlerie de la profondeur et de la dérive.

Les karmans sont taillés dans 2 bandes de Depron de 6 mm. Au départ, ces bandes mesurent au moins 3,5 cm de large. A 1,5 cm du bord, j’ai collé une bande de ruban adhésif et comme pour la dérive, je me suis mis au bord d’une table pour poncer en triangle la pièce à obtenir. Une fois la forme désirée obtenue, je n’ai plus eu qu’à couper au ras du scotch pour récupérer mon karman à la bonne dimension.
Les flaps et les ailerons sont découpés très soigneusement dans l’aile. Les espaces entre les nervures sont bouchés.

Maintenant il va falloir donner un peu d’angle aux flaps et ailerons découpés. Enfoncez 3 aiguilles dans l’aileron qui vont servir à guider et maintenir la règle pendant que vous recouperez une bande en biais (angle d’environ 30°) afin d’assurer un jeu fonctionnel de 2 mm et venir fermer l’aileron par une bande de Depron de 3 mm.

La totalité de l’avion est entoilée au Kraft, puis enduite sur le même principe que le Mustang au sujet duquel j’avais rédigé un long texte décrivant la technique de marouflage au Kraft que j’utilise.
Après le ponçage de l’enduit, le papier Kraft reste sensible à l’humidité. Pour en renforcer l’étanchéité, j’utilise du Klir, un nettoyant pour sol ayant les caractéristiques d’un vernis acrylique, que j’applique au pinceau en couches fines.
Une fois sec, le résultat est poncé très légèrement au papier à l’eau grain 600 pour éliminer les éventuelles toutes petites bulles qui auront pu se former.
Pour finir, j’ai utilisé un primer de la marque MOTIP, vendu une dizaine d’euro la bombe de 500 ml dans les magasins Norauto ou Feu Vert. C’est léger, très couvrant, facile à poncer au papier à l’eau et le fini est sans égal. Par contre, cette peinture fait fondre le Depron. Sur le Kraft pas de problème, mais toutes les autres surfaces devront très soigneusement être protégées.

Après ce traitement, la couche de fond peut être appliquée. A ce stade votre appareil peut recevoir tout type de peinture aux mêmes conditions que le primer, en protégeant le Depron nu. Pour la déco, si vous disposez d’une imprimante laser couleur, il existe des films adhésifs transparents qui vous permettront de reproduire symboles et lettrages et après découpe des contours, de les appliquer sur votre appareil. Moins beau que des vrais décalcomanies, mais nettement moins chers…

Petite astuce : pour améliorer l’adhérence de l’adhésif, vous pouvez passer une petite couche de Klir en dessous, puis une autre au-dessus.

En fonction de la longueur du moteur brushless que vous viendrez installer sur votre P47, il vous faudra réaliser un support en contre-plaqué de 3 mm pour les coté et de 5 mm pour la partie qui recevra le moteur. Remarquez les goussets de renforts du support moteur. La position exacte de ce support est repérée sur le couple en contre-plaqué de l’avion et une pièce de bois vissée servira de guide lors de son collage.

Le moteur que j’ai choisi est donné pour des modèles P47, F4U ou Spitfire de chez Durafly.
Dimensions : 35x89 mm - Poids 133 g - Kv (rpm/v) : 750.
ESC : 30A - Voltage Max : 16V – Puissance : 30W

J’ai découpé une encoche dans le fuselage pour permettre le passage de la batterie. Dans cet espace entre le Firewall et le couple n°2, je loge également l’ESC et le récepteur en essayant de les écarter le plus possible pour limiter les interférences, chacun de son coté de la cellule.
Remarquez le trou pour le passage du tourillon de l’aile et le renfort en contre-plaqué 3 mm encastré dans le Depron. En plus du collage, j’ai recouvert ce renfort d’un morceau de papier Kraft.
Le projet P47 restant un bon moment dans un coin, c'est en réparant un autre capot moteur que je me suis occupé de la réalisation du sien.
Hélas, parti sur d'autres projets, je n'ai pas effectué de photos de cette étape que je vais essayer de décrire au mieux.
Pour les capots moteurs en résine, il est possible d'utiliser du polyester ou de l'époxy.
Le premier à l'avantage d'être moins cher mais plus lourd et faisant appel à des diluants et des produits de nettoyage plus dangereux et nocifs comme l'acétone.
Le second, présente de nombreux avantages comme le gain de poids ou l'entretien du matériel à l'eau.
A l'application, les 2 résines semblent avoir le même comportement. Il est recommandé de les utiliser à une température de 20° à 25°, afin de faciliter le durcissement et le débullage en évitant une journée pluvieuse pour profiter d'une hygrométrie satisfaisante.
Pour réaliser le capot moteur du P47, très simple au niveau de sa forme, j'ai opté pour la technique du moule perdu en réalisant un "master" taillé dans une plaque d'isolant en mousse de polyuréthane.
Pensez à prévoir une forme allant en s'évasant légèrement sur l'extérieur pour faciliter le montage du capot moteur sur le fuselage et le démoulage. Vouloir se la jouer ajusté vous fait courir le risque… de tout recommence !
Après un ponçage soigné du bloc de mousse, j'ai recouvert celui-ci de bandes de ruban adhésif d'emballage (le gros scotch gris ou marron…) pour faciliter l'extraction du moule en fin d'opération.
Le maillage de la toile de verre à choisir sera d'autant plus grand que vous aurez de courbes et d'arrondis à traiter. Un voile de verre à grosses mailles en 200 g/m² peut très bien convenir.

Quel que soit le type de résine utilisée, elle est appliquée au pinceau directement sur la toile de verre, puis posée sur le moule. Des entailles aux ciseaux pour les parties courbes permettront d'éviter les plis qui sont plus problématiques à gérer ensuite que les surépaisseurs.
Essayez autant que possible de ne pas prévoir plus de 2 couches de toile de verre l'une sur l'autre. Le capot n'a aucun besoin d'être particulièrement solide, n'ayant aucune contrainte à subir.
La résine une fois sèche, vous allez dégrossir la forme à l'aide d'un papier à très gros grain, puis reboucher les trous avec un enduit type Synthomarine. En ponçant de plus en plus finement jusqu'à arriver au grain 400 à l'eau, vous allez rapidement obtenir un rendu très acceptable, quitte à recharger de temps en temps avec le Synthomarine (séchage en 30 mm).
Après avoir gratté le polyuréthane pour dégager le moule, une couche d'apprêt en bombe et un ponçage au grain 600 ou 800 à l'eau va vous permettre de passer à la peinture de finition.

Pour la verrière, j’ai repris le principe du master en polyuréthane, de la bouteille d’eau (en 2 l) et du décapeur thermique.

La verrière n’est pas d’une forme trop complexe, mais pour le moment je n’ai pas encore réussi à obtenir le résultat que j’espérais et comme je lorgne sur celle de mon P47 de chez Jamara en attente du crash définitif qui me permettra d’aller piquer quelques pièces dessus…

Un second test de fabrication de la verrière à partir d’une feuille de PVC a donné un résultat un peu plus satisfaisant :

J’ai repris le principe du master en polyuréthane, mais que cette fois-ci j’ai recouvert de papier Kraft pour le rendre plus solide et surtout réutilisable, le matériau étant très tendre et fragile.

J’ai ensuite posé le master sur un socle pour pouvoir le recouvrir complétement avec la feuille de PVC de 6/10 que j’ai taillée largement, grosso modo au format A3, et que j’ai encadrée par des profilés alu venant la prendre en sandwich.

La feuille est ensuite mise au four, thermostat 250, porte ouverte pendant un quart d’heure le temps que le PVC se ramollisse bien. L’étape suivante se fait à 2, chacun tenant une extrémité des profilés alu (mais du bois fait très bien l’affaire) en pensant à utiliser de gros gants, cat c’est chaud… très chaud ! Ensuite, on emboutit la feuille sur le master en appuyant très très fort.
Une fois le plastique refroidit, il n’y a plus qu’à découper la verrière, la décorer et la coller en place.

Les liserés en papier vinyle adhésif, outre l’aspect plus fini que cela donne à la verrière, permettent également de masquer les traces de colle. Une autre alternative intéressante est d’utiliser de l’adhésif de couleur très souple qui permet à la fois de participer à la déco, mais également de venir coller la verrière sur le fuselage.


Le vol

C’est un warbird… Il ne faut pas s’attendre à pouvoir faire de la voltige de concours mais son comportement est sain, les trajectoires sont tendues. Le vol lent est peu conseillé avec une légère tendance au décrochage. Le train d’atterrissage aurait mérité d’être plus long pour éviter par moment le contact de l’hélice avec le sol en vous posant que sur les roues avant.
Au final un joli petit appareil, sympa à piloter…

Contacter l'auteur : chris@jivaro-models.org

 
 
 
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