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Sujet ajouté le
16 septembre 2009
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Présentation : Jean-Baptiste Gallez

Le kit du Cessna 337 de chez Mantua est génial, mais très lourd. Le mot d'ordre tout au long de la construction va être "alléger"...

La structure "bipoutre" prend forme.

(Cliquer sur les photos pour les agrandir.)

Il faut faire très attention à tous les parallélismes et allignements, les dérives doivent être verticales, perpendiculaires au stab (qui doit être centré et horizontal), et dans l'axe longitudinal de l'avion.

Du boulot ... mais j'aime !

Je vous avais dit que le kit était un peu lourd, le train livré dans la boîte est en aluminium, pèse 240 g, et n'est pas du tout flexible.
Le même en lamellé-collé, est tout aussi résistant, un peu souple et ne pèse que 66 g.
Placement d'un coffrage du tronçon central de l'aile.
Après les coffrage des ailes, on attaque le recouvrement du fuselage, les deux flancs (où ils sont presque plats) sont en une pièce. Pour les parties arrondies, dont les deux poutres, ce sera la méthode des petites lattes.
Comme promis (!) il faut maintenant coffrer les parties courbes, par la technique des coques de bateau.
Et ensuite un petit travail de ponçage.

Les pros de la maquette fignoleraient encore avec plusieurs couches d'enduit suivies chacunes d'un ponçage minutieux, puis une ou plusieurs sous couches, puis quelques couches au pistolet. Je n'ai pas ces connaissances ni cette patience, je me contenterai d'un ponçage plus fin, d'une couche de bouche pores et d'une peinture au pinceau (rouleau).
J'applique la devise de la firme de Mr Toni Clark : "Practical scale" ce que l'on peut traduire librement par " la maquette sans se faire ch..."
Modestement, mes avions sont "maquette à 5 m".

Pour des raisons de protection  du bois (en cas de fuite de carburant ou d'huile) plus que de décoration, j'aime bien peindre tout l'intérieur de mes cabines. Dans ce cas, il m'a semblé plus simple de faire le bas de celle-ci avant de la fermer en dessous.
Et une fois couvert de petites lattes et poncé, voilà le résultat.
Et on continue le barbouillage intérieur en vert tant que l'accès est encore possible.

Collage de deux choses fondamentales (à l'epoxy) :
- la deuxième couche de la cloison moteur sur laquelle est déjà fixé le bâti-moteur.
- les clefs d'aile (deux par aile), avec positionnement soigneux pour le respect du dièdre et de l'incidence.

On fait de même avec la deuxième aile... et le deuxième bâti-moteur.

Devant la difficulté de coupler les deux volets de dérives en conservant tout le débattement, je décide de mettre un petit servo dans chaque base de dérive, c'est plus facile mais j'ai peur du poids supplémentaire loin derrière.
Quelques finitions en bois et on passe à la peinture générale.
La peinture de la zone noire du capot est destinée à éviter les reflets génants pour le pilote.

J'utilise de la "simple" peinture LEVIS de chez Bricotruc, émail synthétique satiné, je  le préfèrerai mat mais c'est beaucoup plus difficile à trouver. Cette peinture résiste aux carburants (méthanol et essence), je l'applique pour les grandes surfaces avec un petit rouleau en mousse qu'il suffit de jetter après usage.
Une simple couche de bouche pore sur le bois, un petit ponçage et c'est parti... Mais vous connaissez ma téhorie... Mes avions sont "maquettes à 5 mètres"
Une fois la peinture sèche, il faut remonter tous ce qui a été monté "à blanc" avant peinture, remontage des moteurs, des volets, des tringleries et pleins de connexions à faire. (Si vous voulez des explications sur ces connexions et sur le système de double alimentation que j'utilise, tout est expliqué dans un article précédent de ce même excellent site.)
Et enfin une mise en croix pour constater que le centre de gravité est un peu trop arrière, merci les deux servos de dérive. Même en mettant les deux accus le plus loin possible en avant, il va falloir rajouter un peu de plomb, je n'aime pas !

Je vous avais dit que je craignais de devoir rajouter du plomb devant à cause de mes deux petits servos dans la dérive.
Comme ils sont trois fois plus loin du centre de gravité, j'ai dû rajouter devant le poids de six servos ! Même avec les accus au plus avant, cela fait encore une belle quantité de plomb, et le plomb, cela ne vole pas bien !

Mais pas de panique, il devra juste voler un peu plus vite avant de décrocher.
Plus qu'un peu de décoration, les moteurs à roder et bientôt les vols.

En piste !
Pas de problème pour le supplément de poids, comme prévu il vole simplement un peu plus vite avant de décrocher.
Comme on dit dans les articles des revues "rien de bien méchant", si on cherche le décrochage franc, il baisse le nez et revole, on perd un tout petit mètre. Le centrage pourrait être un peu plus arrière, mais cela ne me dérange pas, au contraire.


Si vous "dosez" cet effet, vous pouvez obtenir une descente "parachutale" que vous pouvez utiliser pour une approche plus courte, par exemple si vous avez des obstacles en finale. Ne pas oublier de "revoler" en piquant un peu, à quelques mètres du sol, pour reprendre de la vitesse et pouvoir arrondir avant de toucher.
Les deux OS AX55 sont largement suffisants (le kit est donné pour un .60 ou deux .40 "de l'époque"). Si vous en perdez un, pas de soucis, vous avez juste moins de puissance, mais encore largement assez pour voler, le taux de montée est plus faible, et il faut faire attention au décrochage dynamique dans les virages. Essayez d'abord de virer bien haut.


Comme d'habitude : "Altitude et vitesse = sécurité"
Pas comme la maman inquiète qui disait à son fils, pilote grandeur, :
-"Surtout, ne vole pas trop haut et pas trop vite"

Caractéristiques

Marque : Mantua
Nom :
Cessna 337, ou A2 Skymaster pour les militaires (en grandeur, le seul bimoteur qui peut se piloter avec une licence monomoteur, c'est pour cela qu'il a été conçu !)
La partie extérieure des ailes est en mousse coffrée, tout le reste en structure bois traditionnelle
Envergure :
2,20 m
Longueur :
1,16 m
Poids :
6 kg
Moteur :
2 x OS AX .55
7 servos :
profondeur, moteurs, train avant, 2 x dérives, 2 x ailerons

Contact : jean-baptiste@jivaro-models.org

 
 
 
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