Présentation : Jean-Baptiste Gallez
Le kit du Cessna 337 de chez Mantua est génial, mais
très lourd. Le mot d'ordre tout au long de la construction
va être "alléger"...
La structure "bipoutre" prend forme.
(Cliquer sur les photos pour les agrandir.)
|
|
Il faut faire très attention à tous les parallélismes
et allignements, les dérives doivent être verticales,
perpendiculaires au stab (qui doit être centré
et horizontal), et dans l'axe longitudinal de l'avion.
Du boulot ... mais j'aime ! |
|
Je vous avais dit que le kit était
un peu lourd, le train livré dans la boîte est
en aluminium, pèse 240 g, et n'est pas du tout flexible.
Le même en lamellé-collé,
est tout aussi résistant, un peu souple et ne pèse
que 66 g. |
|
Placement d'un coffrage du tronçon central de l'aile. |
|
Après les coffrage des ailes, on
attaque le recouvrement du fuselage, les deux flancs (où
ils sont presque plats) sont en une pièce. Pour les parties
arrondies, dont les deux poutres, ce sera la méthode
des petites lattes. |
|
Comme promis (!) il faut maintenant coffrer les parties courbes,
par la technique des coques de bateau. |
|
Et ensuite un petit travail de ponçage. |
|
Les pros de la maquette fignoleraient encore avec
plusieurs couches d'enduit suivies chacunes d'un ponçage minutieux,
puis une ou plusieurs sous couches, puis quelques couches au pistolet.
Je n'ai pas ces connaissances ni cette patience, je me contenterai
d'un ponçage plus fin, d'une couche de bouche pores et d'une
peinture au pinceau (rouleau).
J'applique la devise de la firme de Mr Toni Clark : "Practical
scale" ce que l'on peut traduire librement par " la maquette
sans se faire ch..."
Modestement, mes avions sont "maquette à 5 m".
Collage de deux choses fondamentales (à l'epoxy)
:
- la deuxième couche de la cloison moteur sur laquelle est
déjà fixé le bâti-moteur.
- les clefs d'aile (deux par aile), avec positionnement soigneux pour
le respect du dièdre et de l'incidence.
On fait de même avec la deuxième aile... et le deuxième
bâti-moteur.
Devant la difficulté de coupler
les deux volets de dérives en conservant tout le débattement,
je décide de mettre un petit servo dans chaque base de
dérive, c'est plus facile mais j'ai peur du poids supplémentaire
loin derrière. |
|
Quelques finitions en bois et on passe à la peinture
générale. |
|
La peinture de la zone noire du capot est
destinée à éviter les reflets génants
pour le pilote.
|
|
J'utilise de la "simple" peinture
LEVIS de chez Bricotruc, émail synthétique satiné,
je le préfèrerai mat mais c'est beaucoup
plus difficile à trouver. Cette peinture résiste
aux carburants (méthanol et essence), je l'applique pour
les grandes surfaces avec un petit rouleau en mousse qu'il suffit
de jetter après usage.
Une simple couche de bouche pore sur le bois, un petit ponçage
et c'est parti... Mais vous connaissez ma téhorie...
Mes avions sont "maquettes à 5 mètres"
|
|
Une fois la peinture sèche, il faut
remonter tous ce qui a été monté "à
blanc" avant peinture, remontage des moteurs, des volets,
des tringleries et pleins de connexions à faire. (Si
vous voulez des explications sur ces connexions et sur le système
de double alimentation que j'utilise, tout est expliqué
dans un article précédent de ce même excellent
site.) |
|
Et enfin une mise en croix pour constater
que le centre de gravité est un peu trop arrière,
merci les deux servos de dérive. Même en mettant
les deux accus le plus loin possible en avant, il va falloir
rajouter un peu de plomb, je n'aime pas ! |
|
Je vous avais dit que je craignais de devoir rajouter
du plomb devant à cause de mes deux petits servos dans la dérive.
Comme ils sont trois fois plus loin du centre de gravité, j'ai
dû rajouter devant le poids de six servos ! Même avec
les accus au plus avant, cela fait encore une belle quantité
de plomb, et le plomb, cela ne vole pas bien !
Mais pas de panique, il devra juste voler un peu
plus vite avant de décrocher.
Plus qu'un peu de décoration, les moteurs à roder et
bientôt les vols.
En piste !
Pas de problème pour le supplément de poids, comme prévu
il vole simplement un peu plus vite avant de décrocher.
Comme on dit dans les articles des revues "rien de bien méchant",
si on cherche le décrochage franc, il baisse le nez et revole,
on perd un tout petit mètre. Le centrage pourrait être
un peu plus arrière, mais cela ne me dérange pas, au
contraire.
Si vous "dosez" cet effet, vous pouvez obtenir une descente
"parachutale" que vous pouvez utiliser pour une approche
plus courte, par exemple si vous avez des obstacles en finale. Ne
pas oublier de "revoler" en piquant un peu, à quelques
mètres du sol, pour reprendre de la vitesse et pouvoir arrondir
avant de toucher.
Les deux OS AX55 sont largement suffisants (le kit est donné
pour un .60 ou deux .40 "de l'époque"). Si vous en
perdez un, pas de soucis, vous avez juste moins de puissance, mais
encore largement assez pour voler, le taux de montée est plus
faible, et il faut faire attention au décrochage dynamique
dans les virages. Essayez d'abord de virer bien haut.
Comme d'habitude : "Altitude et vitesse = sécurité"
Pas comme la maman inquiète qui disait à son fils, pilote
grandeur, :
-"Surtout, ne vole pas trop haut et pas trop vite"
Caractéristiques
Marque : Mantua
Nom : Cessna 337, ou A2 Skymaster pour les militaires
(en grandeur, le seul bimoteur qui peut se piloter avec une
licence monomoteur, c'est pour cela qu'il a été
conçu !)
La partie extérieure des ailes est en mousse coffrée,
tout le reste en structure bois traditionnelle
Envergure : 2,20 m
Longueur : 1,16 m
Poids : 6 kg
Moteur : 2 x OS AX .55
7 servos : profondeur, moteurs, train avant, 2 x dérives,
2 x ailerons |
|
Contact : jean-baptiste@jivaro-models.org