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Une certaine école du
planeur de perfo, de A à Z (comme « zetaime »
!)
Présentation : Pierre
Alban
Dernière lettre de l'alphabet, le Z. Au bout du bout,
quand on a fait le tour de pas mal de machines, bouclé la liste
de ce qu'il existe de mieux de A à Z, que l'on aurait envie d'un
planeur facile, bien performant, polyvalent, fin, maniable, facilement
transportable et beau... Le bon compagnon, sympa et toujours d'accord
pour tout en somme.
Polyvalent, plutôt orienté durée, ce Zambezi est
le jouet idéal pour se décontracter, s'amuser, gratter,
voltiger gentiment, voler un peu partout, par tous les temps (ou presque
!).
Il conviendra donc tout aussi bien à un modéliste qui
cherche un planeur seulement tranquille, qu'à un planeuriste
confirmé qui pourra dégager le potentiel de l'oiseau.
Dans le premier cas, on aura recours aux réglages de la notice,
fort bien détaillés.
L'essai du moment se plaçant dans le second cas de figure, la
notice a été immédiatement archivée et oubliée,
pour faire place d'autorité à "mes" réglages.
Mes habitudes disons plutôt, dont le but est de dégager
le véritable potentiel de cette formidable machine, inaccessible
avec les réglages « camionesques » des
notices à usage "grand public".
Le but du jeu étant – ici - de présenter les capacités
de la machine et non pas de faire la redite de la notice, et dire au
final que le premier vol s'est bien passé et que ça vole
bien. Pas trop le genre de la maison, ça ! Bref, je n'avais pas
envie de faire l'essai d'une Ferrari pour rouler à 130, mais
plutôt de partager des moments un peu plus intéressants.
Une fois n'est pas coutume, l'essai du Zambezi ne sera lui non plus,
pas présenté selon les règles habituelles. Mais
sous la forme d'un ABCDaire.
Caractéristiques
techniques
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Nom : Zambezi
Marque : Valenta
Distributeur : Stauffenbiel
Envergure : 354,5 cm
Longueur totale : 175 cm
Poids en ordre de vol : 2950 g
Profil : S7037 > RG15
Centre de gravité : 103/104 mm |
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Moteur
: Hacker A30 14M V2 réducté 6,7:1
Batterie : 3S 4500 mAh
Hélice : 18''x11''
Contrôleur : Turnigy Trust 70 Ah |
A...
comme Airon |
Peut-être vous
souvenez-vous de l'essai de cet autre planeur de Valenta que j'avais
réalisé pour RCPilot. Une des plus grosses erreurs
modélistiques de votre serviteur a été de vendre
ce planeur ! L'ai-je regretté ce Airon. Construit comme le
Zambezi sur une base de Sharon,
l'Airon mesure 3,37 m d'envergure. Par rapport au Sharon, on lui
a rabioté la première partie de l'aile, ce qui fait
que les volets sont plus courts que les ailerons. Soit un planeur
très maniable, comme j'aime. Sans perdre réellement
de capacité en thermique, vu le faible poids et la finition.
Un bon choix pour qui n'aimerait pas le stab papillon de cet essai.
Le Zambezi se situe entre le Sharon et le Airon point de vue envergure
mais avec ses propres singularités que l'on verra par ailleurs.
Le Sharon est donc loin d'être une nouveauté, c'est
au contraire une valeur sûre, dont la présente déclinaison
est particulièrement intéressante. |
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Issu d'une génération
de planeurs très performants (Sharon
(présenté sur cette page), le Zambezi propose
sa propre personnalité, pas uniquement axée sur
le vol "pépère". |
B...
comme Beau |
Ce planeur étant en vente uniquement chez Stauffenbiel, les images du site ne sont pour le moins pas très vendeuses. Habitué à Valenta, je me suis dit que ce devait quand même être pas mal. En fait en ouvrant le carton, le planeur est d'emblée absolument magnifique. Le rouge, proche de la célèbre marque italienne est superbe, les formes générales sont bien mises en valeur par la déco. Les stabs en aileron de requin sont aussi impressionnants. Une véritable belle surprise. La finition est parfaite, comme souvent chez Valenta. (Il arrive qu'il y ait des couacs, comme partout, mais Stauffenbiel sera très commerçant sur le sujet.) |
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Pour la même taille certains
F5J pèsent 2 fois moins lourd et certains planeurs de voltige
pèsent 2 fois plus. Ici un excellent compromis durée/maniabilité
est trouvé, pour suivre chacune de nos envies. |
C...
comme Centre de Gravité... C compliqué ! |
Le sujet qui (me) fâche. Comme pour beaucoup de fabricants grand public, les CG de Valenta sont d'office trop avant. Chacun fait ce qu'il veut, ou trouve son plaisir à sa façon. Pour moi, un centrage avant est une hérésie qui transforme un planeur en chalutier. Acheter un bijou comme ça et le handicaper d'office avec de mauvais réglages, ça me dépasse.
Aussi reprendre a posteriori le CG ferait perdre beaucoup de temps, car non seulement il faudra modifier la position de l'accu, voire reprendre l'installation de certains éléments radio pour reculer le CG, mais en plus il va falloir passer, au minimum, un après-midi de vol à chercher où se trouve ce foutu équilibre.
Mon ton péremptoire pourra surprendre (et encore je fais soft, là) mais il faut bien comprendre que l'on ne cherche pas ici à ce que le planeur se contente « de ne pas remonter trop vite » lors du test de piqué. En fait, c'est bien plus compliqué que cela car ce test du piqué est trompeur et totalement incomplet. LE TEST DE PIQUE NE SERT A RIEN si on ne cherche pas plus loin.
Pourquoi ?
Il faut comprendre que quand un planeur est centré avant, donc trop lourd du nez, cela oblige à mettre du trim à cabré pour compenser le déséquilibre. Cela a donc pour effet de faire voler le fuselage queue basse, donc la trainée est plus importante. Le stab traine d'avantage également puisque il est trop déporteur. Autrement-dit, quand le centrage est trop avant, le V longitudinal augmente. Et diminue quand on recule le CG. En corolaire, dès que l'on va modifier la position du CG, il va falloir re-trimer la profondeur. Il y a donc un lien direct entre le trim de profondeur et le centrage.
Le trim de profondeur se règle en fonction de quoi ? Du taux de chute.
C'est donc à partir du taux de chute, que l'on cherche le bon CG et non pas du seul test de piqué, qui viendra ensuite.
On cherchera donc en premier lieu le meilleur taux de chute mini possible, cela obligatoirement par temps neutre et si possible, avec un vario embarqué. Donc :
- Il faut d'abord trimer le planeur pour son meilleur taux de chute.
- En suite, on fait le fameux test du piqué. Si le planeur remonte, c'est qu'il est centré trop avant.
- On rectifie donc la répartition des masses, par exemple en reculant la batterie. Ce qui va changer le V longitudinal !
- Maintenant il faut trimer de nouveau en vol pour obtenir
le meilleur taux de taux de chute car on a modifié le
V longitudinal. Retour au point 1°) !
Et ainsi de suite...
Voilà pourquoi ça peut être long. Très long.
Au final, le planeur sera bien trimé et centré quand il ne remontera que très lentement de son piqué. C'est-à-dire qu'en fait il garde tout d'abord son angle de descente, mais qu'ensuite, c'est la portance des ailes, en augmentant avec la vitesse, qui va le remettre à plat. Normalement, le planeur va reprendre de lui-même son vol en palier. Si il se met nez en l'air jusqu'à décrocher, c'est qu'il est encore trop avant. On verra plus loin qu'avec des phases de vols, on peut légèrement temporiser.
Recherche du bon centrage donc. Ca commence dès la construction, où il est donc intéressant de savoir ce qu'ont fait les petits copains d'outre-Rhin, pour retenir comme valeur de base celui qui a mis le CG le plus arrière. Ainsi, l'installation radio ne sera pas à refaire et permettra surtout de placer la LiPo à un endroit proche de celui recherché au final.
103 mm est le bon point de départ (encore un peu avant). N'ayons pas peur d'un centrage un peu reculé, c'est une légende urbaine de croire que le planeur va partir en cacahouète. Surtout sur un planeur comme le Zambezi ! En fait, on a toujours de la marge avant que le planeur devienne un peu trop vivant. Dans la pratique, un planeur centré un peu arrière va être convergeant et va remonter seul en vol dos, c'est désagréable, mais c'est tout. Alors que centré avant, le planeur se tortille, vole « camion », bref autant faire voler une mousse... ou prendre une Ferrari pour rouler sur le périph'. Ce Zambezi n'est en fait ni une Ferrari (trop exclusive), ni un camion. Il est performant dans beaucoup de domaines, mais pour cela, il faut prendre le temps de régler son taux de chute avec soin pour la durée, ce qui permettra alors de voler fun avec un comportement très fluide et très plaisant. C'est donc une excellente école, très démonstrative, pour apprendre à bien régler un planeur. |
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Le Zambezi est le jouet de ceux
qui savent piloter et régler finement un planeur car son
potentiel est réel. |
D...
comme Dimensions |
Ailes en deux parties pour le Airon, et en 3 parties ici. 3,37 m pour le Airon, 3,55 m pour le Zambezi.
J'aimais bien la version du Airon où l'on connectait les ailes de chaque côté du fuselage. Sur le Zambezi, on visse d'abord le tronçon central, puis on emboite les deux oreilles.
Au-delà de la voilure - directement issue du Sharon,
lequel se décline en 3,70 m ou plus - le Zambezi se démarque
aussi par la longueur de son fuselage, qui n'a plus rien de commun
avec son cousin Airon que j'ai bien connu. Où le Airon mesure
1,47 m., le Zambezi V2 affiche 1,75 m ! Son lointain cousin Thermik
XXXL de 5 m d'envergure est très proche, excusez du peu.
Le stab en V n'est pas pour autant de petite taille, bien au contraire,
on pourra donc en attendre une très grande stabilité.
Le Zambezi n'est donc pas qu'un Sharon redécoré ;
il a sa propre identité. La silhouette en vol se démarque
clairement, même via les vidéos : le Sharon 3,70 est
nettement plus trapu. Il semble bien que le fuselage du Zambezi
soit celui du Sharon 4,20 m, le rendant un poil encombrant mais
très élégant et stable bien entendu. |
E...
comme Equipement |
A l'époque,
j'avais équipé le Airon avec un outrunner en prise
direct (Turnigy SK3 3548 700 kV, 3S, hélice 15''x8'') ce
qui le montait à 40°. Ce coup-ci, un Hacker réducté
n'attendait que de briller dans cette belle bête. Ce moteur
existe en version 3 ou bien en 4 S. Toutes deux données pour
motoriser des F3J jusqu'à 4 m. Le Zambezi mérite bien
une noble motorisation ! En fait, pour un usage principalement dédié
au vol thermique, nul besoin de réducteur. Pour ma part,
privilégiant un fréquent recours au moteur pour des
vols en plaine plutôt débridés, j'apprécie
l'importante traction de la grande batteuse, ainsi que la grande
autonomie que procure le procédé. En effet la grande
hélice tracte beaucoup plus fort et là ça monte
à la verticale !
Quant à la batterie, j'ai troqué la 2650 mAh par une
4500 mAh guère plus lourde (mais d'un type particulier, on
y reviendra). Côté servos, je suis fidèle aux
Hyperion et Graupner , numériques bien entendu. Ici ce sont
6 Hyperion 13 mm que j'apprécie pour leur faible jeu.
L'alimentation se fait par un Ubec surdimensionné, un YEP
20Ah. Avec les servos numériques, c'est plus sûr. Bien
entendu, nul besoin de tant de puissance, mais ce modèle
me donne satisfaction et permet d'ajuster finement le voltage. C'est
au final plus pratique qu'une batterie de réception. La question
de l'alimentation de la radio étant assurée par l'Ubec
séparé, j'ai installé un contrôleur Turnigy
Trust 70 Ah, sans le fil rouge sur la prise Rx donc, qui va très
bien, malgré la limite d'utilisation auquel je le soumets.
C'est ce que j'avais à ce moment-là, mais un YEP 90
A (2-6S) avec son Ubec intégré de 12 A irait super
bien. |
F...
comme Finition |
La finition est
donc superbe et la déco itou. Certains sur la version V1
ont eu des problèmes de peintures tenant mal, je n'ai jamais
rencontré cela sur un planeur Valenta, et le Zambezi V2
ne fait pas exception. On lui reproche aussi de ne pas être
aussi léger qu'un « vrai » F5J. De fait, le
planeur ne se marque pas d'un simple coup d'ongle, comme j'ai
pu le connaitre sur un Shadow. Là il y a quand même
de la fibre sous le gel coat et pour ma part j'apprécie
de pouvoir le manipuler normalement. J'attends justement de ce
planeur qu'il ne soit pas trop léger, car mon objectif
n'est pas, et de loin, de se limiter à enrouler les bulles.
Mes habitudes de vols font que j'ai besoin d'un planeur qui restitue
correctement sans se freiner outre mesure au moindre tonneau.
Il y a plus léger, c'est vrai mais les 39 g/dm² du
Zambezi me paraissent un juste milieu pour ce que je cherche.
Après quelques mois de bons et loyaux services, mon Zambezi
s'est vu offrir des housses dignes de lui, chez le fabriquant
autrichien RC-Tacher. Ils connaissent les dimensions particulières
du Zambezi et on peut faire la commande via la page du Sharon V
3,55 m en prenant soin dans les remarques de dire (en anglais)
qu'il s'agit du Zambezi. Les poignées sont en option, de
même que le nom brodé et le tissu 300 g au lieu de
200. La seule option que je n'ai pas prise étant la poche
supplémentaire, dommage, j'aurais pu y mettre la Lipo de
secours et les deux clés Allen. |
G...
comme Grand plaisir |
Le Zambezi a donc
ceci d'intéressant qu'il n'est pas trop léger. Il
permet donc autre chose que de faire des ronds dans l'air et c'est
aussi une raison de son achat. Pouvoir attaquer de bonnes prises
de vitesse, sentir que le planeur y est à son aise, s'amuser
à le remuer, l'emporter à la pente pour tester le
trou ou pour s'amuser à faite des passages, le Zambezi sait
faire. Rien de plus désagréable qu'un planeur en survitesse
permanente. Très bon en durée, c'est une chose, mais
il faut aussi être capable de s'amuser. A mi-chemin du F3B
et du F3J, c'est vraiment son positionnement. Ce n'est donc pas
un F3F non plus, 80 m de piqué lui suffise largement pour
s'exprimer. Ensuite ce serait de la gourmandise ! Le pied facile,
mais si je veux.
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H...
comme Hacker |
Avec un peu de
budget, ce type de moteur réducté valorise très
bien cette superbe bête. La version 3S de ce moteur permet
de monter très bien, et de rester avec des Lipo peu encombrants,
en 3S. La version 4S de ce moteur doit procurer plus de gnaque,
peu utile à mon sens et plus lourd. J'ai donc utilisé
un moteur Hacker
A30 14M V2 réducté 6,7:1, tournant une 18''x11''
sous environ 50 A, en 3S. Enfin, ça c'est ce que disent
les données techniques du fabriquant.
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En vol, je dis bien en vol, la conso est en fait de plus de 67
A et donc encore 10% de plus au sol. Mon contrôleur 70 A
tient le coup, mais je n'ai plus la marge que j'espérais.
Le taux de monté en résultant est d'environ 9-10
m/s, quasi à la verticale. Au final, le moteur fonctionne
rarement plus d'une dizaine de secondes et à l'usage ça
se passe très bien. Mais bon, on frôle vite les 80
A au démarrage, un contrôleur plus gros ne serait
pas du luxe. Je m'en sors avec une temporisation d'une seconde
sur la commande moteur (inter 2 positions chez moi) et rester
ainsi dans la norme. Je considère ce moteur parfait pour
le Zambezi. |
I...
comme Intéressant et Impressionnant. |
On peut lui demander beaucoup à ce planeur, c'est un partenaire privilégié pour aller faire un tour au terrain ou pour y passer la journée. Quelles que soient les conditions, même venteuses (raisonnablement, disons 30 km/h) le planeur peut être sorti avec la certitude de faire un vol intéressant. Alterner gratte, ou vol sur des ressauts de vent, passages rapides, voltige serrée ou de grande ampleur, on trouvera toujours son compte avec ce planeur. Vu comme je suis blasé (depuis 30 ans, j'ai un peu tout essayé), ce n'est pas un mince compliment.
Impressionnant par son vaste domaine de vol, où le spectateur verra le planeur être tout gentil, gratter dans rien du tout, puis entamer un programme de voltige élémentaire, faire des passages bas sur le dos, pour finalement se poser au pied. Des qualités peu courantes sur un seul planeur, dès lors que l'on aime le style de polyvalence « calme / maniable ». A chaque sortie, le beau jouet rouge fait des envieux, on apprécie sa ligne de vol particulièrement élégante qui fait l'unanimité, ses tonneaux axés, sa tenue en spirale... |
J...
comme « Je vous le conseille » |
Ou "j'en veux un » ! C'est effectivement un planeur à avoir, surtout quand on vole beaucoup en plaine. Il se pilote comme un vélo, mais de course ! Non, comme un VTT... non comme un VTC... non comme un VAE (vélo à assistance électrique)... En fait on peut en faire ce que l'on veut. Comme dit la chanson: « j'ai des goûts simples, j'aime que le meilleur... " |
K...
comme K'est-ce que t'attends... |
... pour en commander
un ?! |
L...
comme Lipo |
3S suffisent donc à monter la machine quasi à la verticale. Il se trouve des lipo un peu particuliers chez Nanotec A Spec, un modèle plutôt léger et très plat. 278 g seulement (vérifié) pour 4500 mAh.
C'est un modèle pour bateau (?), mais qui va très
bien pour nous. Avec des fiches de 5,5 mm et des fils au plus court.
J'ai tendance à utiliser ces accus quand je peux car ils
procurent une belle autonomie pour un faible poids et une bonne
puissance (65 C !). Avec le Hacker de cet essai, ça
constitue un bon couple, d'autant que l'encombrement réduit
aide beaucoup à son implantation dans le fuselage. Je ne
regrette donc pas le choix de ce voltage car en 4S il prendrait
du poids sans réel bénéfice. Surtout que cet
accu 3S est vraiment très léger et offre une grosse
capacité, son poids n'étant pas très éloigné
d'un 2650 mAh aussi en 3S. Il est plus cher, mais ça vaut
vraiment la peine.
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M...
comme Montage |
La question principale
qui se pose est de bien placer la platine radio, comme nous l'avons
vu au chapitre C. Je l'ai au final refaite avec du sandwich carbone
/balsa /carbone trouvé en plaque chez Lindinger ou Intermodel.
Il y en a même deux, des platines. Une pour l'électronique,
l'autre au-dessus et entre les ailes, pour l'accu de propulsion.
Cela permet d'y accéder facilement. La faible épaisseur
de mon accu l'autorisant. Quant au couple moteur, il est livré
monté (notons au passage que seul du piqueur est nécessaire
en planeur). L'emplacement pour la grosse prise centrale est prévue
dans les moules. Ca tombe pile-poil sans ajustement, y'a qu'à
visser (après vérification quand même !) Avec
les prises pour les panneaux extérieurs, ça finit
par faire quelques soudures au montage, mais ça se fait très
bien pour peu que l'on sache souder proprement. Je sais que cela
en rebutera certains.
L'installation des servos dans les ailes est somme toute assez normale, et sans prises de tête infernales comme sur un Shadow par exemple. Là le trajet des tringleries est simple. Classiquement de la tige filetée M3 avec une chape à chaque bout. Tige filetée en 3 mm, donc, légèrement coudée côté volet. Pas de contre-écrou qui gênerait le passage mais une sécurisation au frein filet.
Des cadres de servos sont livrés pour mettre des servos plats aux dimensions des Hitec HS 225. Pour ma part, les 4 servos Hyperion 13 mm ont été fixés avec ces cadres.
La principale difficulté, comme toujours, étant d'assurer le bon positionnement du servo afin de permettre d'une part le plus grand mouvement possible et d'autre part que le bossage du cache-servo soit bien placé. Le collage des cadres de servos a lieu impérativement avec un mélange d'époxy et du floc de coton (et surtout pas du micro- ballon qui est bien trop cassant). On présentera les servos protégés par du film alimentaire dans le cadre de servo au collage. Comme cela, le servo aura toujours son logement d'assuré. Je crois me souvenir que le connecteur DB15 de la partie centrale est livré de série, mais je ne suis pas sûr. Pour les oreilles (panneaux extérieurs), il est agréable que les connexions se fassent automatiquement quand on monte le planeur, donc j'ai collé en place des prises MPX M6. C'est un peu surdimensionné, mais c'est sûr et facile à mettre en place. Normalement ces prises sont vertes, mais là j'avais deux rouges, qui donc étaient assorties ! |
N...
comme, N'attendez pas ! |
N'attendez pas quand vous le voiez dispo. Valenta ne produit pas assez pour toute la demande. Donc leurs planeurs se vendent en quelques heures et il faut attendre parfois 3 mois ! 6 mois pour une commande hors stock. Le Zambezi étant peu connu, on le trouve plus facilement dispo chez Stauffenbiel (et uniquement là).
Si vous ne le voyez pas sur leur site, tapez son nom dans la barre de recherche du site du magasin. On a l'impression qu'ils se le gardent pour eux ! |
O...
comme Ou si vous n'avez pas le choix... |
A la limite, si la version électrique n'est pas dispo, couper le nez de la version planeur pur n'est pas un problème, c'est ce que j'avais fait pour le Volcano. Les platines intérieures sont de toute façon à refaire (de préférence). |
P...
comme Phase de vol |
Le
Zambezi est très performant, et franchement ça vaut
la peine de lui attribuer des phases de vols, à moins de
le centrer vraiment limite arrière, ce qui n'est pas la
vocation première du planeur. En effet, un très
léger centrage avant (mais à peine) rend le planeur
plus agréable en spirale serrée. Une phase de vol
« thermique » voit les volets se baisser de 3-4 mm.
Le trim de prof doit être réglé également
avec un peu de piqué, pour compenser le couple cabreur
des volets et chercher le meilleur taux de chute. Là aussi
on parvient à obtenir les 0,3/0,5 m/s. Dans cette phase
de vol, il est utile aussi de régler du différentiel
inverse. Puisqu'en spirale on contre aux ailerons dans le sens
contraire du virage, il est logique de freiner l'aile intérieure
au virage. Alors qu'en position « normale », on règlera
le différentiel de façon agréable.
En position « speed » (ou acro) par contre il n'y
aura aucun différentiel. Les bords de fuite relevés
de 1 ou 2 mm, deux crans de trims à piqué, alors
le planeur devient neutre et très agréable en voltige
cool. Là aussi le bon réglage de trim se joue à
un cran près. Le taux de chute passe alors vers les 0,9
m/s à 1 m/s et la vitesse que je n'ai pas mesurée
semble multipliée par 2. Ce qui permet une très
bonne vivacité pour s'amuser sans chuter démesurément,
voire carrément transiter en mode turbo. En vol dos, presque
pas besoin de pousser grâce à cette phase de vol,
qui rend le planeur autrement plus neutre et réactif qu'un
Alpina 4001 ne pourra jamais atteindre. Bref, autant de caractères
différents que de phases de vol. Ce serait vraiment dommage
de s'en passer. Mais là encore, le bon réglage des
phases de vols est inter-dépendant du centrage. J'insiste
beaucoup là-dessus car il ne faut pas oublier que le calage
du stab (trim) et le différentiel (entres autres) varient
selon le positionnement du centre d'équilibre. Ainsi, bien
réglé le Zambezi ne demande pas ou peu de différentiel.
C'est même en partie à cela que l'on reconnait un
bon centrage. |
Q...
comme cône ! |
Bon, on va dire ça... Pour dire qu'il faut un cône de 42 mm, turbo si possible. Je n'ai pas ménagé de sortie d'air chaud et ça ne chauffe pas trop. |
R...
comme Radio et Réglages |
Radio avec phases
de vol autant que possible, on l'aura compris. Pour mes réglages,
je ne les donne pas car soit on utilise ceux de la notice si on
est un peu hésitant, soit on fait comme à sa propre
habitude. Me concernant, je mets le maximum partout, avec un pilotage
ensuite façon hélico, c'est-à-dire très
fin. Ainsi j'ai du répondant dans toutes les situations,
d'autant que le Zambezi accepte les débattements qui tuent,
sans broncher. Je rappelle que moins le planeur sera centré
avant, moins il aura besoin de différentiel. Donc si on
n'utilise qu'une partie de mes réglages, ça n'ira
pas.
Le mixage volets comme ailerons n'agira que vers le haut, ils
ne descendent donc pas dans cette fonction d'ailerons. Ca ne sert
à rien de les faire descendre pour le roulis. Ce mixage
est carrément coupé en mode thermique (afin de ne
pas déformer le profil sans arrêt), ainsi qu'en mode
crocos sortis.
Bien entendu, les crocos doivent impérativement être
placés sur le manche des gaz afin de réguler, comme
avec les freins d'une voiture. Cela permet avec de grands débattements,
de moduler efficacement et de descendre très fort sans
prendre de vitesse. On pose alors le planeur au pied à
chaque coup. La commande moteur, avec une temporisation d'environ
1 seconde sera placée sur un inter 2 ou 3 positions, manipulable
aisément avec l'index gauche pour les droitiers, dont la
main droite est ainsi libérée pour lancer le planeur.
L'ergonomie Multiplex prend ici toute sa valeur.
Si vous aimez les machines un peu réactives, n'hésitez
pas lors de l'installation radio à mettre beaucoup de débattements
aux volets et ailerons, tout ce qui est possible en fait, car
même centré arrière, le planeur est tellement
sain que l'on prend du plaisir à exploiter cette particularité.
C'est aussi ça le charme du Zambezi. N'oublions pas que
c'est un F3J raccourci, donc profitons de cette opportunité
dédiée à la maniabilité.
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S...
comme Spirale |
En mode « thermique », le Zambezi accepte de spiraler vraiment serré, un peu à la façon d'un F3K. Peut-être pas le plus efficace avec un planeur de 3 kg mais cela en dit long sur sa gentillesse. De fait, on peut vraiment exagérer sans que le planeur ne parte dans les pattes. Curieusement il est plus facile de le faire décrocher à plus faible inclinaison. Normalement dirais-je car le planeur profite ici de son grand bras de levier pour être très stable et confortable. La dérive est tout à fait efficace, le léger triple dièdre place bien le planeur sur trajectoire et s'il n'est pas dans les canons des F5J pesant 1 kg de moins, le Zambezi est loin d'être ridicule. Qu'il y ait un poil de vent, le Zambezi aura plus de défense que les planeurs plus légers. Il est surtout infiniment plus polyvalent. Bref, le Zambezi, enroule facilement et gratte admirablement tout ce qui passe. On peut même s'amuser à spiraler serré à 20 m d'altitude, pas sûr que ça monte, mais on peut en tout cas s'y maintenir et c'est bien sympa. Encore une fois, ceux qui désirent LA bête de concours iront sur des machines très spécialisées. Il n'est pas ridicule, mais ce n'est pas un F5J pur. |
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Si il était une danse,
le Zambezi serait un mélange de Valse et de Salsa. |
T...
comme Télémétrie |
Le planeur est très sensible aux réglages fins. Des commandes sans jeu sont nécessaires et les tringleries en fibre du papillon sont parfaites : mouvement doux et sans jeu. Ensuite pour tirer tout le potentiel de la machine, le vario est à recommander fortement, de plus c'est très intéressant de peaufiner avec des mesures concrètes. Eventuellement ça vaut la peine de s'en faire prêter un pour affiner les réglages. Il n'est en effet pas aisé de voir la différence entre un taux de chute de 1 m/s et la moitié ou moins. Sauf le temps de vol s'en trouve doublé ! Excusez du peu. Côté moteur, il est confortable, étant donné la polyvalence du modèle, où chaque vols ne se ressemblent pas, d'installer un ampèremètre embarqué, qui indique le pourcentage restant dans les accus. Pour fixer les idées, 2 bonnes séances de vol avec de la voltige, des passages bas et de la durée, me font consommer à peine 50 % de la capacité de l'accu. En réalité, je n'ai jamais utilisé le second accu, alors que c'est le planeur avec lequel je vole le plus en ce moment ! |
U...
comme Ubec |
Avec 6 servos numériques, il est plus sage de soit mettre une batterie séparée, mais c'est contraignant, soit de mettre un bon Ubec. Ici un 20 Ah YEP que j'utilise quasi exclusivement dans mes modèles dépourvus de batteries de réception. Surdimensionné, oui, mais fiable. Sur le contrôleur cela nécessite bien entendu de retirer le fil rouge de la prise servo, afin de ne pas créer de conflit destructeur avec le BEC intégré du contrôleur. N'allez pas mettre un U bec chinois de 5 Ah ! 5 Ah ok, mais pour de vrai ! Il est préférable donc de surdimensionner. |
V...
comme Vol |
Avec ses 2,9 kg
et la traction importante du Hacker réducté, le
Zambezi est facile à lancer. Un fort couple à cabrer
se fait sentir si le planeur est centré trop avant, sinon
il prend rapidement sa pente de montée et il y a peu à
piquer pour garder l'angle idéal, qui n'est pas exactement
vertical, mais presque. La propulsion accroche le planeur à
l'hélice et tend à le faire monter à la verticale.
Au début le taux de monté grimpe à 11 m/s
mais baisse vite à 7 m/s. Alors qu'en gardant un peu de
vitesse horizontale, ça monte en moyenne à 9 m/s.
En haut, on donne un ordre franc à piqué, puis coupure
moteur... l'oiseau est dans son élément. Plutôt
bien visible grâce à sa déco, ce qui est appréciable
sur ce genre de merguez volante. La vitesse de vol est relax.
Encore faut-il bien le trimer car à deux crans de trim
de prof près, son comportement changera beaucoup. Pas trop
rapide, pas trop lent, le bon rendement de l'aile est dans le
juste milieu. Soit un très bon taux de chute par temps
neutre entre 0,3 et 0,5 m/s. Ca se joue à très peu
de choses : 1 ou 2 crans de trim. Trop vite ça chute à
0,7 m/s, facilement plus. Mais trop proche du décrochage,
ce n'est pas le mieux non plus. Bien réglé, le vario
et le chrono sont d'accord : le taux de chute moyen est dans les
0,4 m /s.
Ainsi la vitesse réglée au-dessus de celle du décrochage,
malgré (ou grâce) au centrage un peu reculé,
celui-ci interviendra après avoir bien ralenti la bête.
Il partira juste un peu sur une aile. En lâchant tout, ça
se rattrape en quelques petits mètres. A peine visible
pour le spectateur.
Avec des servos numériques, la profondeur est donc très
précise, tout en étant très stable grâce
au grand bras de levier du fuselage long et du grand stab. Une
fois trimé et bien centré, le planeur est donc très
agréable à laisser voler.
Car le fait est qu'il est très stable sur trajectoire,
décontractant à piloter, pour autant, il apprécie
un pilotage un peu soigné, prestige oblige.
Il est bien maniable, grâce aussi à des débattements
importants. C'est utile pour la voltige et se battre dans les
perturbations. J'avais au début réglé la
phase de vol « durée » en petits débattements,
mais c'est une erreur, de mon point de vue car le planeur devenait
horriblement veau. A l'usage j'ai même supprimé l'expo.
Je disais donc que la machine est particulièrement sensible
au trim de profondeur car avec deux crans de trims, suivant le
sens, on pourra croire le planeur centré avant, ou centré
arrière convergent ! En fait à ce CG il est à
peu près neutre, et c'est aux phases de vols qu'on changera
son caractère. Comportement un peu avant en « normal
» et « thermique »; comportement très
neutre en position « acro ». De même on gagnera
à régler le différentiel pour chaque phase
de vol. Je pense ici au tonneau, dont la seconde partie demande
un peu de finesse de réglage pour être joli. D'où
l'intérêt de pouvoir gérer cela en vol.
Les ailerons sont donc agréablement réactifs, surtout
pour un F5J. Qu'il n'est pas réellement de par son poids.
La dérive demande bien entendu un bon débattement,
à cette condition, elle réagit tout à fait
correctement. Pas autant que le stab en croix du Airon, plus agile.
Mais bien réglé, le Zambezi réagit plutôt
bien à la dérive pour un empennage en V. D'ailleurs
en spirale, tout va bien, même pour serrer la branche vent
arrière dans la pompe.
En voltige, phase « acro », donc pas de différentiel.
2 crans de piqueur, ailerons et volets relevés de 1 à
2 mm, le planeur tient très bien sur le dos. Très
peu de compensation à piqué, très agréable.
On peut descendre de 200 m, c'est très sympa. La restitution
est correcte, sans plus, le planeur étant peu chargé.
Bien mieux qu'un F3J en tout cas.
La dérive en voltige ? Bon là, il ne faut pas confondre
avec un Voltij ! Entre le la forme du fuselage en avant de l'aile
et le stab en V, y'a pas de miracle à attendre. On s'en
sort, mais ce n'est pas le point fort du planeur, on s'en serait
douté. En acro en plaine, un petit coup de gaz pour la
souffler en haut d'un renversement est très joli. Disons
que le planeur accepte une voltige de base, en douceur. Ce n'est
pas un Extra 300. Mais il se retourne bien la crêpe et c'est
déjà pas mal pour un planeur de cette catégorie,
conçu d'abord pour gratter. Je dirais même qu'il
se pilote comme un vélo, et ça j'adoooore.
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En voltige, le Zambezi tourne
des tonneaux axés, ne demande que très peu
à pousser sur le dos, restitue plutôt bien
et l'instant d'après est capable d'enrouler une pompe
à 20 m d'altitude en totale zénitude. |
J'ai aussi voulu pousser le planeur dans ses retranchements,
en l'obligeant à voltiger à trop faible vitesse.
Ceci afin de voir ce qu'il se passait avec un peu d'eau sous la
quille, pour ensuite être préparé à
ses réactions à plus basse altitude. Le tonneau,
à faible vitesse est très laid, il barrique terriblement,
mais il passe quand même, sans déclencher. La phase
dos ne demande pas trop à pousser. Mais en poussant trop,
le planeur pointe le nez vers le ciel pendant la fin du tonneau.
en exagérant, on arrive même à fond de piqué.
Mais le planeur reste stable. Donc on peut se permettre plein
de chose pas recommandées et le planeur ne se montre méchant
à aucun moment. C'est vraiment très agréable
quand on veut s'amuser, car on le fait sans arrière-pensées
: ça passera.
Ainsi en vol dos à faible vitesse, on peut arriver à
fond de piqué, pour empêcher le planeur de plonger.
Là un bon coup d'ailerons à fond, et le planeur
se rétablit ! Vraiment bon caractère le Zambezi
! On pourra donc enchaîner les passages dos à basse
altitude en toute quiétude. En plaine, l'altitude de prédilection
du planeur se situe entre 120 et 20 m. Inutile d'aller plus haut,
ni plus bas ! Le planeur permet d'exploiter l'aérologie
de cette basse couche, y compris d'y passer toute la voltige.
Le planeur est bien visible, c'est très agréable.
Les crocos qui débattent fort sont très efficaces. Une présentation à 60 m en entrée de piste, suivie d'un fort piqué tout dehors, verra le planeur se poser à mi-piste. Ca impressionne toujours. Il est très facile à poser au pied. Pouvoir poser court est aussi un argument pour la pente.
A la différence d'un F3J qui va bouchonner, le Zambezi a aussi tout à fait sa place en VDP, où il peut être rapide, réactif et donc plaisant quand ça porte bien. En même temps qu'un redoutable traqueur de thermique quand ça ne porte plus. |
W...
comme Watts |
Une erreur communément faite, voir admise, est de calculer un nombre de Watts par kilo. Il parait que cela donne une indication. Admettons... C'est oublier que ce qui fait monter un planeur, ce ne sont pas les Watts, mais l'hélice... qui donne une traction. Or une petite hélice ne tractera rien du tout, mais pourra très bien consommer des Watts à tout va, et une grande offrira une traction énorme sans nécessairement consommer exagérément. Donc le diamètre donne la traction. Le pas, lui y contribue bien entendu, mais c'est lui qui conditionne la vitesse de vol. Il faut surtout que le pas soit adapté à la vitesse du planeur, ni trop ni trop peu. On gardera plutôt l'énergie pour privilégier le plus grand diamètre d'hélice tolérable par le moteur. Pour cela, on joue avec la taille du moteur, son kV, son voltage et éventuellement on peut y mettre un réducteur, dont le but est justement d'augmenter la traction, en autorisant une grande taille d'hélice. Bref, tout cela est fort compliqué car il y a beaucoup de variables possibles. Heureusement, il y a l'informatique et le logiciel ecalc qui propose toutes les configurations possibles. C'est passionnant de modifier quelques variables et d'observer les effets sur la traction, la vitesse de vol, etc. Tous les moteurs, toutes les configurations sont dispo. Pour quelques euros par an, ça vaut vraiment la peine. |
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Puissante mais légère
motorisation, grosse autonomie, cellule fine, maniable et agréable,
le Zambezi fait ainsi parti des "joujous extras" qui
font bien des envieux sur les terrains. |
X...
comme "Xcellent"... |
... mais rapide aussi ! Bref "Xtrêmement" polyvalent ! |
Y...
comme Y'a pas à hésiter ! |
Si cette sorte de polyvalence vous séduit, C'est un vrai Zambezidéal ! Pour ma part c'est clair je n'hésite pas... à le garder, ce qui n'est pas si courant chez moi de garder un modèle longtemps. |
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L'auteur a voulu montrer à
travers ce Zambezi de quelle façon on pouvait, par de simples
réglages, optimiser un planeur sans aucune autre contrepartie,
que du plaisir. |
Z..
comme Zambezi heureux ! Ou Zénitude |
Si vous avez été séduit par ces lignes et celles du planeur, je me permets de vous le recommander. A y être permettez-moi aussi de vous conseiller à la fois ce moteur et cet accu. On a vraiment un bon compromis efficacité /poids/ autonomie.
Super gratteur mais polyvalent, le Zambezi a aussi tout à fait sa place à la pente, où il peut être rapide, réactif et donc plaisant même quand ça porte bien. En même temps qu'un redoutable traqueur de thermique en cas de panne de vent.
A la différence d'un F5J qui va bouchonner, dont le domaine de vol est forcément plus limité, le Zambezi joue la carte du « ni-ni ». Ni tout à fait F3J ni vraiment F3B. Un planeur agréable, très gratteur, mais joueur quand même. Facile pour autant ? Oui sûrement... Ce qui est certain c'est qu'il gagne énormément à une certaine exigence, dans ses réglages, dans sa finesse de pilotage et vraiment je trouve ça très agréable. Plus que certains autres, il m'a fallu avec ce planeur un certain temps pour bien en apprécier les capacités. J'ai fini par me faire aider par la télémétrie d'une part, et à faire exprès le singe et des grosses erreurs pour voir où se trouvaient ses limites. C'est très instructif.
En ce sens, ce n'est pas un planeur de débutant, mais un merveilleux outil pour le modéliste exigeant, qui souhaite une bonne et belle machine polyvalente, parfaite par exemple pour les vols du soir. Ou pour les vols du matin. Ou du midi. Ou quand il fait pas beau. Ou quand ça porte pas, mais on ne sait pas si jamais ça se lève. Ou quand on a envie de rêver en communion avec la nature. Ou quand on a envie de passages avec un planeur sympa. Ou quand on est fatigué, ou quand on à la frite... Finalement, j'ai bien fait de le vendre ce Airon Valenta ! |
Zambessiiiiiii
- Qualités de vol superbes
en toutes circonstances
- Polyvalent, calme reposant
ou bien "fun-facile"
- Esthétique très
réussie
- Stab démontable en deux
parties
- Espace suffisant dans le fuselage
pour passer les doigts
- Solidité, résistance
aux petits chocs
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Zambono
- Fuselage long (transport) mais
c'est beau ainsi et très agréable en vol...
- Vis de différents diamètres
pour fixer l'aile, nécessitant deux clés Allen.
- Centrage du plan inadapté
au potentiel du planeur
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Contacter l'auteur : pierre@jivaro-models.org
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