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Witch - RC Factory
Ma sorcière bien aimée
!
Présentation : Emmanuel
Henris (ManuDepron)
Photos en extérieur : Stéphane Jacobs
Lorsque j’avais 7 ou 8 ans : coup de
foudre pour le feuilleton télé "Ma Sorcière
Bien-Aimée" ! Il me fallait trouver pareille épouse
! 40 ans de recherche et toujours pas trouvé !
Lorsque j’ai vu passer sur Youtube une petite
vidéo de la sorcière de RC Factory, j’ai craqué
: c’était à prévoir ! Enfin, je l’ai
trouvée, la femme de mes rêves !
Le kit contient les pièces 10 morceaux d’EPP hyper bien
ajustés et décorés, quelques morceaux de contre-plaqué,
des tiges en carbone, des commandes.
La notice est à aller télécharger sur le site
de RC Factory : Je vous recommande la notice détaillée
car la notice « expert » nécessite des dons particuliers
: allez voir !
La notice est un roman-photo de 12 pages qui ne nécessite aucun
commentaire : impeccable.
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"Ma Sorcière Bien-Aimée",
le feuilleton qui faisait craquer l'auteur dans sa jeunesse... |
Caractéristiques
techniques
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Nom
: Witch
Fabricant : RC Factory
Envergure : 59 cm
Longueur : 90 cm
Poids : 210 à 250 g
Surface : 19,5 dm²
Charge alaire : 10,7 à 12,9 g/dm²
Matériau : EPP
Prix indicatif ! 65 €
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Moteur : BL Turnigy
2205 A 1350 kV, 100 W, 40 g
Hélice : 8x4
Batterie : Li-Po 3S 450 mAh (mais possibilité de mettre jusque
du 600 mAh 3S)
Contrôleur : Pro-Tronik 12A
Servos : 2x 9 g
1 baguette magique... |
Montage en quelques heures
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2 seuls « dangers » au montage :
- Mal coller l’aile sur sa grosse nervure centrale. Il y a bien
des repères au bord d’attaque et au bord de fuite mais
ils sont peu visibles. J’ai préféré, le temps
de l’assemblage, placer à l’intrados des morceaux
de ruban adhésif de part et d’autre de la position de cette
grosse nervure et après collage les retirer. Ce genre de collage
en EPP, perso, je le fais toujours à la colle polyuréthane.
Bien calé sur une surface plane et non adhérente, humidifier
une face, un peu de PU sur l’autre face, 8 h de séchage
et le résultat est bien plus rigide qu’avec de la cyano
ou de la UHU Por. La PU pénètre en profondeur dans les
vides entre les billes d’EPP.
- Coller le renfort fuselage de travers et avoir un fuselage tordu
: le fuseau en EPP est fendu et il faut y insérer un longeron
bois dur et injecter de la cyano. Avant d’injecter votre cyano,
vérifiez que votre fuseau est bien droit : ni cambré ni
tordu latéralement.
1/ Le « fuselage » une fois renforcé par le longeron
en pin inclus dans le kit à mes yeux manque un peu de rigidité.
J’ai pour le renforcer collé en bas un plat de carbone
de 10 mm de large et 1 mm épaisseur qui forme un Té.
L’apport en torsion est énorme.
2/ Le couple moteur du kit est très petit et adapté
à un format de moteur que je n’avais pas. J’ai donc
superposé sur le couple du kit un couple en contre-plaqué
3 mm bouleau de 30 mm de diamètre. Afin de régler anti-couple
et piqueur du moteur, je place toujours entre les pattes moteur et le
couple des silent blocs de servos ou des morceaux de durits silicone
qui au serrage se compriment. On arrive en quelques essais en vol et
quelques tours de tournevis à régler tip top.
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Des silent blocs sont intercalés
entre le moteur et la cloison. Ainsi, les réglages de piqueur
et d'anti-couple s'effectuent en quelques tours de tournevis. |
RC Factory propose un kit moteur / ESC / Servos que je n’ai pas
choisi.
J’ai pêché dans mes stocks un moteur brushless un
peu lourd, un ESC 12 A et 2 servos de 6 g HXT 500. Ces servos se sont
avérés dès les essais en statique incapables de
mouvoir avec précision les gouvernes car l’articulation
faite dans l’EPP est assez raide: je les ai remplacés par
des 9 g. Et je ne le regrette pas car je compte faire voler cet engin
dans des parcs et des jardins et des chocs sur les gouvernes ne manqueront
pas et les pignons seront plus résistants. A ce sujet, les chapes
dans le kit côté gouvernes me semblent bien fragiles. Plus
adaptées à mon avis à de l’indoor light type
F3P.
D'un coup de pinceau magique...
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Je n’ai pas trouvé de sorcière bien aimée
dans ma vie mais bien une épouse magique et talentueuse qui avec
ses pinceaux et de l’acrylique a décoré les chants
de l’EPP. Le résultat est terrible ! Le chant du fuselage
notamment qui fait 20 mm d’épaisseur et qui sorti du kit
est blanc était bien moche au regard de la beauté du graphisme
du kit.
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Raccords de commandes sur les palonniers.
La saignée pour passer les câbles servos peut être
creusée un peu plus profonde. |
Débattements :
Profondeur : le max possible !
Dérive : le max possible...
Masse prêt à voler : 250 g. J’ai utilisé
du matos que j’avais et il y a moyen d’épargner 20
g. De plus, je suis en 3 S alors que RC Factory conseille du 2 S. J’ai
essayé en 2 S mais manque de pêche avec mon équipement
!
Premiers essais en salle : le plus difficile est de passer le fan club
qui immédiatement se forme autour de moi – oui, bon, en
fait autour de la sorcière mais... les modélistes présents
sont sous le charme. Et le vol est super : avec un centrage avancé
à 13 cm du bord d’attaque et en 3 S, le vol est remuant,
maniable et fun.
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Le lancer est facile, en tenant le modèle
par le haut du chapeau ou au niveau des jambes de la sorcière. |
Le centrage annoncé dans la notice à 15 cm du bord d’attaque
est trop arrière.
Seconds essais au club : vol super amusant, au ras du sol, loopings,
tonneaux et torque rolls barriqués, virages serrés inclinés
à 45 degrés à 1 mètre du sol, atterrissage
dans la main…
Bravo RC Factory. Cette sorcière est magique !
On
aime
- Look craquant
- Les enfants l’adorent
(un adulte modéliste étant assimilé à
un enfant : idem)
- Conception très astucieuse
- Qualités de vol étonnantes
- Rapidité de montage
- Démontable
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On
aime moins
- Fentes pour câbles
servos pas assez profondes
- Chapes et connecteurs commandes
fragiles
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Contacter l'auteur : manudepron@jivaro-models.org
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Witch -
RC Factory
Présentation : Grégory
Zietek
(Article ajouté le 31 actobre 2024)
Ça y est, c’est le moment pour voler en
indoor, bien au chaud !
Dehors il fait tout gris, il pleut, les feuilles tombent, c’est
normal, nous sommes en automne ! Halloween arrive à grands
pas ! Et comme par hasard, une nouveauté a pointé
son gros nez ! Une sublime sorcière façon toon de
chez RC Factory !
Le concept de la sorcière volante, n‘est pas une
nouveauté. Les premiers plans sont apparus début
des années 1980, le corps était fabriqué
en styro, la voilure en toile de cerf-volant façon rogallo.
Pour la motorisation, il fallait de la puissance avec un moteur
thermique classe 40-46. Les sorcières font toujours sensation
dans les meetings aériens.
De nos jours, les sorcières sont devenues écolos
!
Les moteurs thermiques sont remplacés par des brushless
et accus Li-Po.
Il existe beaucoup de plans sur le Net en version Depron beaucoup
plus légère mais aujourd’hui RC Factory, spécialiste
en modèles EPP, a sorti une sorcière destinée
à voler en indoor ou en extérieur par temps calme.
Le kit est complet dans une boîte en carton, on retrouve
essentiellement de l’EPP joliment décoré ainsi
que l’accastillage (visserie, jonc de carbone de 1 mm et
plat de carbone 5x1, 2 guignols et un support moteur imprimé
en 3D, les micro-domino, du velcro, des élastiques...)
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Le kit ne contient pas l'électronique.
Un set complet est proposé en option par le fabricant. |
Tout l’équipement radio et l’ensemble brushless-contrôleur
sera à votre charge.
Cependant sur le site RC Factory, il est tout à fait possible
de se les procurer en option.
Il n’y a pas de notice, celle-ci est téléchargeable
sur le site Internet. Elle est en couleur, bien détaillée
et explicative.
Le fabricant a passé beaucoup de temps à optimiser
le temps de construction afin de la rendre accessible par un grand
nombre.
La notice préconise tous les collages a la cyano medium
+ activateur.
Je trouve que l’utilisation de la cyano n‘est pas
forcément le meilleur choix, les collages sont parfois
cassants.
J’ai utilisé 2 types de colles, de l’époxy
et de la néoprène sans solvant.
Pour commencer, il faut coller avec de la cyano, une baguette
de contre-plaqué tout le long du manche à balai.
Coller le bâti moteur et le support d’accu à
la colle époxy.
Pour le collage des gaines, faîtes très attention
à cette étape : Malgré la baguette de renfort
du manche à balai, celui-ci est toujours aussi flexible
!
ManuDepron a modifié sa Witch en ajoutant un plat carbone
qui donne plus de rigidité (voir ci-dessus).
Ce sont les collages des gaines qui donneront la rigidité.
Pour éviter de vriller la poutre au collage, j’ai
épinglé une baguette de balsa en bois dur et collé
les gaines avec de la colle époxy pour être sûr
que tout soit correctement aligné et non à la cyano
comme le préconise la notice.
La profondeur est en 2 parties qu’il faut coller ensemble
à la néoprène puis coller le tout sur l’extrémité
du manche à balai.
La dérive est constituée de 2 éléments.
La partie supérieure est monobloc qu’il faut coller
sur la profondeur directement dans les logements prévus
à cet effet et par la suite la partie inférieure
qui constiue le volet mobile.
Coller les guignols à la cyano.
L’aile est en 2 morceaux qu’il faut coller à
la néoprène et renforcer par un plat de carbone
collé à la cyano.
Une pièce galbée est à coller sous l’intrados
pour obtenir un profil ceux.
Des petits crochets sont collés à l’époxy
pour pouvoir assembler le chapeau à la sorcière
avec des petits élastiques, c’est bien pratique pour
le transport et le stockage.
Les servos sont collés à la colle chaude dans les
logements prévus à cet effet.
Pour la radio, j’ai utilisé :
- 2 servos 4,5 g parfaits pour les logements prévus.
- un micro récepteur 4 voies
- un petit contrôleur 15A
Pour le moteur, j’ai utilisé un brushless RO-Power
Torque 2315 2450 kV
Au début des essais, j’ai utilisé un accu
2S 450 et une hélice 6x3, mais suite au centrage modifié,
j’ai finalement opté pour un accu de 3S 450 et une
hélice 5x3.
J’ai utilisé le point de centrage de la notice
à 150 mm de l’avant du chapeau, mais celui-ci n’est
pas du tout au bon endroit.
Il faut l’avancer pour obtenir une distance environ 130
mm, c’est beaucoup mieux ainsi.
RC Factory avait prévu des petites cales pour l’anti-couple,
malheureusement j’ai dû les retirer car celles-ci
n’ont pas été utiles.
Pour les débattements de dérive et de profondeur,
la notice n’indique aucune valeur.
Voici mes débattements :
- profondeur : +/- 20 mm
- dérive : +/- 38 mm
Attention à ne pas trop serrer les vis de fixations des
dominos, les commandes en carbone de 1 mm ne sont pas bien épaisses
et seront fragilisées.
Les vols se sont faits en extérieur en soirée
sans vent, je n’avais pas de salle de dispo.
Le décollage est super simple, on met les gaz et ça
part direct.
Ayant respecté le centrage d’origine, la sorcière
cabre juste après le lancer !
Les conclusions sont sans appel, le centrage est trop arrière
!
Après modifications, ça va beaucoup mieux, le comportement
est très sain en vol, pas vicieux pour un sou !
Pour la voltige, vous l’aurez compris, ce n’est pas
vraiment fait pour !
La boucle, le tonneau bien barriqué, ça passe sans
problème !
Le vol dos, c‘est très instable dans cette position.
La sorcière peut se pendre avec une hélice s’il
y a un moteur qui a des watts !
Pour l’atterrissage, ça se rattrape à la main
sans surprise.
Un pilote qui sait piloter un 2 axes peu largement s’en
sortir.
RC Factory nous a proposé un kit qui change complètement
des standards habituels.
Le prix de vente est très abordable, la qualité
est bien présente.
Petit message personnel à
RC Factory :
Pourquoi ne pas nous proposer maintenant un kit tondeuse volante
en EPP ?
On
aime
- Originalité du
sujet
- Lla
notice très détaillée
- Qualité du kit
- Vol très amusant
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On
aime moins
- Manque de rigidité
du manche à balai
- Centre
de gravité mentionné dans la notice au mauvais
endroit
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Witch -
RC Factory
Présentation : Daniel
Pierre
(Article ajouté le 7 décembre
2024)
Suite au double dossier sur la sorcière
Witch par Manudepron et Greg, j’ai succombé au charme,
moi aussi... d’autant plus que je l’ai vue voler en
salle, pilotée par Manu.
Je me suis donc inspiré des conseils judicieux
de nos deux amis, et je partage leur reproche sur le manque de
rigidité du balai.
Toutefois, habitué depuis des années à construire
des ailes avec longeron en tube carbone, j’ai pensé
m’en inspirer pour remplacer la latte fournie.
A la pesée, la latte de 80 cm affiche 7,6 g et un tube
carbone de 75 cm en 6 mm de diamètre, parfaitement rigide,
pèse... 9 g !
La cause est entendue, on remplace !
Reste le problème de la saignée à agrandir
:
Comme je disposais d’une "tige chauffante" de
2 mm de diamètre à creuser les polystyrènes,
j’ai roulé une bande d’alu autour, jusqu’à
5 mm environ. Cet outil bien pratique se trouve sur différents
sites de vente, sous le nom de "coupeur de polystyrène".
C'est la version 30W à manche bleu ciel disponible pour
une vingtaine d'euros.
Résultat rapide et sans problème
puis collage du tube à la UHU Por, maintenu bien enfoncé
dans son logement avec des petits serre-joints à élastique.
Pour la plupart des autres collages, j’ai
utilisé la colle Pattex "Ni clou -Ni vis", donnée
pour une résistance de 80 kg/cm²... Affolant !
Je l’utilise depuis plusieurs années à la
place d’époxy : c’est une "pâte"
qui fait donc colle-mastic, remplissant les "manques",
facile à manier, pas poisseuse comme l’époxy,
et on se lave les mains à l’eau.
Elle revient infiniment moins cher, pas de mélange à
faire. Seul inconvénient : attendre le lendemain qu’elle
ait durci... Il suffit de s’organiser pour grouper plusieurs
collages le soir.
A part ça, je n’avais pas confiance
dans les "micro chapes" plastique, alors 2 bouts de
gaine de fil électrique de 1 cm, puis j’ai coupé
2 tronçons de 2 cm d’une attache trombone grand
modèle (pour un diamètre ayant le moins de jeu possible
dans le trou des guignols).
Pliage au milieu à angle droit et "affûtage"
des 2 bouts pour que ça rentre facilement dans la gaine.
On enfile de 5 cm les 2 gaines sur leur jonc en carbone, on coule
de la cyano sur le bout du carbone, et on ramène la gaine
au bout en enfilant la tige coudée.
Précaution : le coude doit être laissé à
3 ou 4 mm de la gaine pour que celle-ci ne gêne pas le guignol.
Un petit morceau de durite fine, percé d’abord en
travers avec une gosse épingle, vient "verrouiller"
mais il n'est pas indispensable. En fait, le jonc en carbone se
trouvant écarté pour entrer dans le guignol fait
"ressort" si on enfile la partie coudée de l’extérieur
vers l’intérieur, et ne risque pas de se débrancher.
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Les servos dont je disposais étaient des
Turnigy TGY-D 1290 P de 2,9 g et couple de 350 g/cm et tournaient
(par chance) dans le bon sens tous les deux , pour l’installation
prévue tête en bas. Ils ne figurent plus sur le site
mais semblent remplacés par des TGY 0025 "digital"
de 2,5 g et couple de 800 g/cm.
Pour un encastrement propre, en rapport avec les 2 cm d’épaisseur
du balai, je les ai assemblés en un bloc au double-face,
en intercalant un rectangle de balsa de 2 mm (1er servo/adhésif/balsa/adhésif/2e
servo).
1 ou 2 cales de carton ont complété l’encastrement
"en force" pour que rien ne bouge et un morceau de "scotch
magic" (mat) par-dessus de chaque côté pour
les masquer à peu près.
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L’étape que j’ai trouvée
"la plus sportive" a été de fixer les
micro-dominos pivotants avec leur micro-circlip de 4 mm de diamètre.
Alors après des envolées de circlip à tout
perdre, voici la technique qui va bien :
- S’installer au milieu d’une pièce au sol
lisse et propre (pour moi, dans le garage au sol bétonné
lisse) sur une table en stratifié claire (blanche pour
moi).. pour retrouver facilement un circlip tombé !
- Disposer d’un étau à poser ou à fixer,
serrer le petit domino tige en l’air, en laissant dépasser
au-dessus de l’étau 1 mm du "cube" pour
pouvoir enfoncer le circlip à fond.
En effet, il doit pivoter "à frottement doux",
sans jeu, sinon il va "godiller" en fonctionnement,
avec du jeu pour la gouverne.
- Avec une pince à échardes, disposer le circlip
bien centré sur la tige, le maintenir ensuite avec 2 doigts
pour récupérer la pince, poser celle-ci à
plat sur le circlip, les 2 becs espacés d’1 mm ,
et appuyer fermement, bien symétriquement, et à
fond.
M’inspirant de Manudepron, j’ai entièrement
peint tout ce qui était laissé brut, y compris les
gaines de tringleries blanches qui "juraient", et partiellement
les petits crochets d’assemblage Witch-chapeau.
Enfin, quelques conseils importants dans l’usage
du carbone :
Un tube est formé de fils de carbone : si on le scie, ils
vont se séparer, on dit qu’ils se "délignent",
et on se retrouve avec une sorte de "plumeau" hors de
prix, bon pour la poubelle !
Le carbone se coupe avec une petite lime triangulaire nommée
"tiers-point" : d’abord une légère
saignée puis on continue progressivement en tournant le
tube jusqu’à faire tout le tour, encore et encore,
jusqu’à séparation.
Un coup de poncette final et c’est bon.
Il est aussi possible d'utiliser une mini-perceuse équipée
d'un disque en corindon, en se plaçant au-dessus du tuyau
de l'aspirateur allumé pour que les particules soient aspirées
aussitôt.
Il vaut mieux aussi dépolir légèrement la
surface du carbone au papier de verre fin, pour une bonne accroche
de la colle.
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Voici mon choix de motorisation : Moteur Hobbyking
AX 1806N 2100 kV de 19 g, hélice 7x3,5, contrôleur
10A, fils raccourcis et soudés en direct pour diminuer
l’encombrement et alléger (après repérage
du bon sens de rotation !). Un Li-Po 3S/450 mAh /60C et j’obtiens
au banc de mesure 270 g de traction en "attaque", puis
245 g en "stabilisé" après 20 secondes
à 5,2 Ampères. La Witch étant prévue
vers 210 g, toutes les facéties acrobatiques sont envisageables...
La mienne pèse finalement 223 g et le test de "mise
de gaz" cherche à la faire grimper au plafond : pari
gagné !
C’était long mais, vu que j’ai
pas mal "galèré" malgré ma longue
expérience modéliste, j’ai essayé d’éviter
les mêmes complications à d’autres.
Avec mes amitiés modélistes à
tous les amis du site.
Contacter l'auteur : daniel_pierre@jivaro-models.org
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