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            |  |  |  | 
           
            | Présentation 
              : Pascal Delannoy |  |  | 
        
        
           
            |  
                Je vous ai présenté le Wild 
                  ; un mini-planeur DLG tout composite, facile à transporter 
                  et à faire voler partout. Cette deuxième partie est consacrée à la 
                  construction tout plastique.
 Une version simplifiée en balsa verni est également 
                  proposée.
 A vous de choisir la formule qui vous convient le mieux.
 Bien sûr, cette méthode est applicable 
                  à tout autre type de modèle. | 
        
        Il ne reste plus qu’à construire le Wild. 
          Une petite visite chez Décathlon et vous voici en possession 
          d’une canne à pêche en carbone roulé pour 
          la pêche au coup de vitesse (modèle Speed 500 référence 
          3/940.691 de 2,40 m). Son prix ? 9,99 euros ! Avec une canne en trois 
          tronçons, il y a de quoi faire deux autres planeurs de tailles 
          différentes, pourquoi pas 3 Wild à différentes 
          échelles… Si cette référence change, il faut 
          simplement trouver un scion de 480 mm évoluant de 9 à 
          6 mm environ, solide et léger, toujours dans la gamme “pêche 
          au coup de vitesse” qui est une providence pour nos applications. 
          Pour les fournitures composites, Topmodel, 
          Polyplan, 
          proposent les matériaux employés. Pour la partie RC, AirCraft 
          Wold est compétitif. Enfin Conrad 
          propose à son catalogue les prises tulipe, le fil émaillé 
          d’antenne. Ensuite, c’est plus classique, une planche 80/10 
          de 70 g environ (pèse-lettre indispensable chez votre revendeur 
          !), une planche de balsa 60/10 de 50 g environ, une planche de balsa 
          30/10 de 30 g environ, un jonc de carbone 12/10, un autre en 10/10, 
          du tissu Kevlar 61 g/m² ou de verre 50 g/m², Roving 160 g/m², 
          de la résine époxy lente fluide, de la cyano. Voilà 
          pour les fournitures principales de la version simplifiée en 
          balsa. Si le lancé par le saumon ne vous intéresse pas, 
          il suffira de faire une aile en balsa simplement vernie. C’est 
          la solution la plus légère et la plus rapide à 
          construire. Pour la version tout plastique le plan vous renseignera 
          avec précision. Rien de bien compliqué, un peu de styro 
          bleu, du ruban de carbone 125 g/m², etc. La mise sous vide vous 
          effraie ? Il suffit de stratifier à l’air libre et de poncer 
          ensuite la surface après polymérisation. Du classique 
          en somme. Chacun pourra utiliser la méthodologie qui lui convient. 
          La version tout balsa vernie est vivement conseillée pour commencer, 
          ensuite il est toujours possible de faire une aile tout plastique.
        
           
            |  Avant d'entamer la stratification, il faut tout préparer à portée de main
 et dégager le plan de travail.
 | 
        
        Quelques conseils pour stratifier léger
          - Un rouleau métallique relativement lourd permet d’éliminer 
          le maximum de résine des tissus.
          - Un papier essuie-tout appliqué ensuite absorbe encore un peu 
          de résine.
          - Une résine très fluide est vivement conseillée, 
          elle imprègne bien mieux les tissus. Une fluidité proche 
          de l’eau doit être recherchée.
          Idéalement, une aile tout plastique de F3K de compétition 
          pèse 5,5 g/dm². Il est donc possible de sortir celle du 
          Wild à environ 70 g, avec un peu de soin. La version tout 
          plastique se rapprochera alors du poids idéal de 120 g.
        
           
            |  Des gabarits en carton sont utilisés pour découper 
              les empennages. Balsa ou Dépron, à vous de choisir.
 |  Mise sous vide en étuve. Le rouleau permet de chasser 
                les bulles et de lisser la surface.
 | 
        
        La dérive
          Découper du Dépron® ou balsa 30/10, ponçage 
          au profil, convexe côté gauche pour les droitiers et inversement 
          pour les gauchers.
          Stratification sous vide ou à l’air libre avec du tissu 
          de verre 50 g/m² ou Kevlar 36 à 61 g/m², fibres à 
          45°. Ou simple couche de vernis pour la version simplifiée. 
          Dans ce dernier cas, un peu de fil de lin collé à la cyano 
          autour du saumon et de la base de la dérive évite que 
          le balsa ne se fende au contact du sol.
          Finition des bords de la version stratifiée et réalisation 
          de l’articulation de la dérive : Souplesse du Kevlar pour 
          ce type d’entoilage ou Blenderm avec le tissu de verre 50 g/m². 
          Si on réalise une version 2 axes ailerons/profondeur, ce travail 
          est évité. Voilà c’est terminé. Pose 
          du guignol en jonc de carbone pour la version 3 axes et chape en gaine 
          thermorétractable ou gaine plastique souple.
          Sur la balance, la dérive pèse 3,8 g.
        
           
            |  Mise en forme du stab découpé dans du balsa.
 Pour commencer, on approche le profil au rabot à lame de 
              rasoir.
 |  La cale à poncer est un tube alu de 20 mm sur lequel 
                est collé du papier de verre. Celui-ci s'arrête avant 
                les bords afin de ne pas déformer les gabarits.
 | 
        
        Le stabilisateur
          Découpe comme la dérive dans du Dépron® ou 
          balsa 30/10, ponçage au profil qui est plat à l’intrados 
          et convexe à l’extrados, donc porteur.
          On insère un petit tube aluminium de 2x3x3 mm au niveau de la 
          fixation pour passer la quick link. Cela évite l’écrasement 
          au serrage.
          Stratification comme pour la dérive avec les mêmes tissus 
          au choix, fibres à 45°, ou simple couche de verni (pour le 
          balsa, le Dépron® lui doit être stratifié).
          Finition des bords. On fraise ensuite le logement du support de l’incidence 
          intégrale.
          Sur la balance, un stabilisateur stratifié pèse 5 g. Moins 
          de 2 g pour la version vernie.
        
           
            |  Une défonceuse est utilisée 
                afin de pratiquer une rainure dans le stabilisateur.
 | 
        
        L’aile
          Commencer par découper les panneaux au format de l’aile, 
          en styro bleu (Roofmat) ou balsa au choix. Découpe du profil 
          sur machine automatique avec poulies et poids ou CNC pour les mieux 
          outillés ou chez un revendeur équipé d’une 
          machine de ce type comme PG 
          Modélisme. Pour la version en balsa, simple ponçage avec 
          un tube alu de 20 mm sur lequel on colle au double face moquette du 
          papier de verre grain 80. Des gabarits en aluminium sont employés 
          pour les perfectionnistes…
          Version mousse : collage du bord d’attaque, des longerons, du 
          contre-plaqué balsa 3 plis 20/10 au niveau des ailerons pour 
          éviter l’arrachement de la mousse sous effort. Pose de 
          petits tronçons de tube carbone diamètre 4 mm au niveau 
          des guignols et du jonc de lancement SAL. 
          Découpe du saumon en arrondis, pose de la nervure d’emplanture 
          en carbone pour la version mousse.
          Stratification pour la version mousse ou balsa avec du tissu de verre 
          50 g/m² ou Kevlar 36 g/m², fibres à 45°. J’ai 
          fait un bâti incluant le dièdre. Ainsi l’aile est 
          faite en une fois, intrados, extrados et renfort central. Plus simplement, 
          il est possible de stratifier séparément chaque demi-aile 
          pour les assembler au dièdre prévu ensuite. 
          Découpe de l’aileron, articulation avec le tissu Kevlar 
          (donc découpe de l’intrados uniquement et ponçage 
          avec prudence jusqu’à atteindre l’extrados sans mordre 
          dans le tissu) ou découpe complète et pose de Blenderm 
          avec du tissu de verre ou pour la version vernie. A ce niveau, pour 
          la version vernie, je vous conseille vivement de coller un tube aluminium 
          de diamètre 3 mm proche du bord d’attaque de l’aileron. 
          En effet, sans tissu de verre ou Kevlar, la résistance en torsion 
          du balsa est insuffisante et le flutter sera immédiat sur un 
          lancé SAL moyen. Deux tubes carbone de 6 mm sont collés 
          bien verticalement avec le fuselage terminé comme guide. Ils 
          assurent le maintien de l’aile. Le collage se fait à l’époxy 
          lente genre Araldite.
          Pose des servos d’ailerons et des guignols. Les commandes sont 
          réalisées en Inox 8/10 de pêche plié en “Z” 
          côté servo. La chape est en gaine thermo ou gaine souple 
          plastique. La prise centrale tulipe ou équivalent sera collée 
          par la suite, lorsque le fuselage sera terminé. C’est important 
          pour obtenir un montage parfait des prises entre elles et donc un contact 
          fiable.
          Sur la balance, une aile Kevlar 61 g/m² pèse 84 g, une aile 
          balsa stratifiée tissu de verre 50 g/m² poncée sans 
          mise sous vide 83 g, une aile en balsa vernie 55 g.
        
           
            |  Des gabarits ont été taillés dans de la cornière 
              en en AU4G pour poncer l'aile de la version bois en balsa plein.
 |  Un 
                tube alu recouvert d’abrasif grain 100 vient en appui sur 
                les gabarits. On voit ici les différentes épaisseurs 
                de balsa. | 
        
        
           
            |  Même procédé pour rattaper les éventuels 
              défauts de surface sur un noyau en polystyrène découpé 
              au fil chaud.
 |  Gros plan du perçage anti délaminage
 de l'articulation sur l'aile
 en version balsa plein.
 | 
        
        
           
            |  L'aile du Wild en balsa stratifié après 
                ponçage : simplicité et légèreté.
 | 
        
        
           
            |  Plus classiques : les noyaux en extrudés découpés 
              au fil chaud sur une machine semi-automatique.
 |  On découpe 2 ailes dans un pain de 50 mm d'épaisseur 
                !
 | 
        
        
           
            |  Une étagère transformée en moule 
                incluant
 le dièdre, afin de réaliser la stratification de 
                l'aile d'une pièce.
 | 
        
        
           
            |  Application du Venylia au rouleau ébulleur.
 |  Le moule d'aile est terminé.
 | 
        
        
           
            |  Collage du bord d'attaque et du contre-plaqué de 
              balsa au niveau de l'aileron.
 |  Stratification du carbone sous scotch transparent dans 
                lequel seront découpés les longerons.
 | 
        
        
           
            |  Ponçage du longeron arrière. Le ruban adhésif 
                protège le noyau des coups de poncette.
 | 
        
        
           
            |  Ponçage du saumon avec une cale à 15°.
 |  Découpe des 4 longerons de 3 mm en carbone.
 | 
        
        
           
            |  Pose des longerons dans un trait de scie.
 |  Les longerons en place, un dessus, l'autre dessous.
 | 
        
        
           
            |  Collage des demi-ailes, notez la nervure en carbone. Les longerons 
              doivent tomber en face.
 |  Découpe du tissu de Kevlar avec un gabarit
 en carton.
 | 
        
        
           
            |  Stratification en deux étapes : on commence par l'intrados.
 |  Mise sous vide
 avec une gaine souple.
 | 
        
        
           
            |  Le vide est obtenu avec un compresseur d'aérographe branché 
              en aspiration.
 |  Le film plastique doit être bien tendu.
 Démoulage après polymérisation. Ca brille...
 | 
        
        
           
            |  Découpe du logement des servos à l'intrados.
 | 
        
        Le fuselage
          Pour terminer l’aile, il faut disposer du fuselage ou tout au 
          moins de la poutre arrière en carbone avec les deux tubes carbone 
          de 4 mm servant à la fixation très rigide de l’aile. 
          Tronçonner le scion intermédiaire de la canne à 
          pêche à 580 mm de long (on le coupe du côté 
          du plus petit diamètre). Monter une fraise diamantée sur 
          une mini perceuse genre Dremel tournant au moins à 15 000 rpm. 
          Fraiser le passage de la prise tulipe ou autre prise équivalente 
          avec au minimum 4 contacts. Fraiser à 4 mm les emplacements des 
          tubes carbone de fixation d’aile et terminer par le passage de 
          la quick link du stabilisateur. Tout ce travail est fait avec une perceuse 
          à colonne miniature pour rester bien vertical et centré. 
          Collez à l’époxy lente genre Araldite mélangée 
          à de la fibre broyée les tubes carbone bien droits et 
          parallèles. Présenter alors l’aile pour coller la 
          prise servos et les tubes carbone diamètre 6 mm extérieur 
          permettant l’assise de l’aile. 
          Le “V” du stabilisateur est moulé en carbone dans 
          une forme en contre-plaqué de 150 mm et serré pendant 
          la polymérisation de la résine. Du scotch d’emballage 
          sert de démoulant.
          La platine supportant le stabilisateur est moulée sur une cornière 
          aluminium. Toujours avec du scotch d’emballage comme démoulant.
          Le “V” est collé avec l’aile montée 
          comme référence, bien parallèle et perpendiculaire 
          au fuselage.
          On colle la dérive avec un renfort en tissu 80 g/m². On 
          présente le stabilisateur et sa platine avec des languettes de 
          tissu Kevlar servant d’articulation. Une fois que tout est bien 
          parallèle, on colle à la cyano le Kevlar sur le “V”. 
          On dépose ensuite l’aile. 
          Il faut maintenant tourner un rond en hêtre de 30 mm à 
          la forme de l’ogive. Un pied de mobilier tout fait, proche de 
          la forme idéale, pourra sûrement se trouver dans les GMS 
          de bricolage. Une planche de 19 mm en mélaminé blanc est 
          découpée à la forme extérieure de l’ogive. 
          Une gaine thermo est appliquée sur l’ogive pour servir 
          de surface lisse et la protéger en même temps. On colle 
          l’ogive bien au centre sur le mélaminé. Du Sintofer 
          est appliqué au plan de joint. Deux couches de démoulant 
          à base d’alcool polyvinylique sont appliquées à 
          l’aérographe. Ensuite, c’est classique, gel coat, 
          tissu de verre fin puis couches de Roving 160 puis 400 g/m² pour 
          constituer un moule faisant environ 5 mm d’épaisseur. Ebarbage 
          et démoulage, cela brille ! 
          Stratification de l’ogive, tissu de verre à 45° Roving 
          160 g/m² et en surface (première couche dans le moule) Kevlar 
          61 g/m² toujours à 45°. Etuvage à 45°C. Démoulage 
          ébarbage. On recommence pour faire la deuxième coquille. 
          Celle-ci est ouverte à la forme de la verrière avec une 
          fraise diamantée. Ponçage fin des bords 400, 600 puis 
          1200 pour venir à bout des fibres de Kevlar. Les deux coquilles 
          sont rassemblées par une bande de tissu Kevlar 61 g/m². 
          Un ruban de Blenderm entoure la jointure pour éviter que la résine 
          coule sur la surface extérieure et maintient l’ensemble 
          pendant la polymérisation si possible en étuve à 
          35 ou 40° C. C’est terminé ! Une version simplifiée 
          pourra se contenter d’une simple platine en contre-plaqué 
          balsa + fibre comme sur un avion RC avec les servos, le récepteur 
          ensuite protégés par une gaine thermo moulée sur 
          une forme. C’est plus rapide mais moins esthétique ! Poids 
          de l’ogive terminée 10 g. Résistance à toute 
          épreuve…
          On colle l’ogive bien dans l’axe du tube carbone, éventuellement 
          sur un bâti. Résine époxy lente et fibre broyée 
          sont indispensables pour ce point névralgique. Cette ogive pourra 
          avantageusement servir sur un planeur de 1,50 m ou plus. C’est 
          un peu un investissement à long terme en quelque sorte, d’où 
          l’intérêt de soigner le moule !
          On monte les servos sur des joncs carbone 15/10. Les vis des servos 
          de 4 ou 5 g Cortex, Dymond, HES Electronics, Jamara (même produit 
          mais plusieurs distributeurs !) viennent se prendre dans le jonc, le 
          montage est sans jeu et sans trous à percer ! On passe les commandes, 
          on règle les neutres et débattements suivant le plan. 
          L’accu est un Li-Po 145 mA Kokam de 3,7 volts, autonomie 1 h 30 
          en version 2 axes et 1 heure en version 3 axes avec 4 servos. Les servos 
          et les récepteurs pour park flyer fonctionnent bien jusqu’à 
          3 volts. Choisir un récepteur 6 voies dotée d’une 
          portée au sol de 300 m minimum (Schulze Alpha 840, GWS 6 voies, 
          etc.). Le fil d’antenne est remplacé par 2 fils émaillés 
          torsadés ensemble, la longueur totale restant identique. 1,5 
          g de gagnés sur ce poste ! Laisser pendre dans le vent au moins 
          30 cm de fil pour éviter les pertes de portée, le tube 
          carbone est perturbateur pour nos ondes radio. Le fil est scotché 
          à l’extérieur du tube.
          On termine en montant le stabilisateur et l’aile. Il faut maintenant 
          vérifier le centrage. Si on a bien travaillé, 5 g maximum 
          de lest sont nécessaires avec un récepteur de 10 g.
          La verrière en gaine thermorétractable transparente est 
          rétractée sur l’ogive en hêtre qui nous sert 
          à nouveau, poids 0,5 g. Elle est maintenue avec du Blenderm.
          Le Wild sur la balance pèse un peu plus de 150 g pour la version 
          tout plastique et s’approche des 120 g pour la version avec aile 
          en balsa verni non destinée au lancement SAL.
          Pour les perfectionnistes, une housse avec 3 compartiments, un pour 
          l’aile, un autre pour le fuselage et un dernier pour le stabilisateur 
          et les accus, de 20x105 cm sera bienvenue pour le transport. Une sangle 
          est cousue pour un maintien parfait sur un deux roues ou en randonnée.
        
           
            |  Le master de l'ogive du fuselage 
                en hêtre a été mis en forme sur un tour. | 
        
        
           
            |  La forme immobilisée sur son 
              support, la gaine et le plan de joint en mélaminé.
 |  La finition de l'ogive est simplement 
                assurée avec un morceau de gaine thermo. | 
        
        
           
            |  L'ogive en place dans le mélaminé. 
              La gaine est lustrée, la surface est parfaite.
 |  Après gel coat et stratification, 
                le moule est prêt, sans défauts. | 
        
        
           
            |  Le tissu de Kevlar est coupé 
              à 45° pour épouser les formes, en s'aidant d'un 
              gabarit.
 |  Le tissu est passé au rouleau 
              métallique pour chasser les bulles et le surplus de résine.
 | 
        
        
           
            |  Etuvage avec des ampoules auto 12 
              V pour favoriser la polymérisation.
 |  Les demi-ogives dont les bords ont 
                été ébarbés sont sorties du moule. | 
        
        
           
            |  Ponçage plan des demi-ogives 
              en s'aidant du chantier pour les maintenir..
 |  Collage à la colle contact 
                des bandes renforts. On voit l'ouverture fraisée dans la 
                partie haute. | 
        
        
           
            |  Etuvage de deux ogives fermées 
              dans une yaourtière.
 |  Gabarit de perçage du tube 
                de queue.
 Le perçage 
                demande de la précision.
 | 
        
        
           
            |  Collage axé de l'ogive sur 
              un bâti vissé.
 |  Profilé alu pour mouler la 
                platine du stab. | 
        
        
           
            |  Forme en contre-plaqué 15 
              mm du support de platine.
 |  Du ruban adhésif sert de 
                démoulant pour le support de la platine. | 
        
        
           
            |  Les pièces du stab au démoulage.
 |  La platine et son support terminés.
 | 
        
        
           
            |  Du tissu de Kevlar 200 g/m2 est collé pour l'articulation 
              de la platine.
 |  Ouverture fraisée dans la 
                poutre pour la commande de la platine. | 
        
        
           
            |  Pointage à la cyano du support 
              sur les bandes de Kevlar.
 |  Tube souple de pêche et quick 
                link usiné à 1 mm pour la commande de prof. | 
        
        
           
            |  La commande de profondeur terminée.
 |  Le support de stabilisateur achevé. | 
        
        Les réglages 
          Voici un chapitre à ne pas négliger, aucun jeu, pas de 
          vrillage nuisible au vol et une optimisation du centrage sont à 
          respecter impérativement. Le plan vous donne toutes les valeurs. 
          Les respecter pour les premiers vols. Le centrage sera à affiner 
          avec le stabilisateur bien horizontal par rapport à la ligne 
          de vol et non par rapport au dessus du tube carbone qui est conique 
          donc en pente ! Ensuite centrer le Wild pour obtenir le plané 
          le plus long possible sur un lancé main classique, le stabilisateur 
          restant sur ce réglage de base. La valeur du plan en est proche. 
          Contrôler la portée radio antenne sortie, si c’est 
          une antenne courte que vous utilisez à l’émetteur, 
          vous perdez 30% environ. Avec un récepteur Schulze c’est 
          sans problème, avec les autres soyez prudents… Eloignez 
          le fil d’antenne un peu plus ou tendez-le avec le sommet de la 
          dérive en cas de difficultés à obtenir une portée 
          correcte.
        
           
            |  Câblage de la prise tulipe, 
              + et - réunis,
 signal voie 1, signal voie 2, en fil émaillé.
 |  La prise tulipe mâle est collée 
                sur la poutre du fuselage.
 | 
        
        
           
            |  Gros plan sur la prise tulipe qui 
              se branche quand l'aile est mise ne place.
 |  Les servos sont en place ; notez les chapes en gaine thermo.
 | 
        
        Sauvage…
          Le Wild permet le vol sauvage, avec un véritable contact avec 
          la nature, son transport est presque insensible dans une housse. Si 
          vous vous déplacez en deux roues le Wild vous suivra partout. 
          Voler loin des agglomérations ou au contraire dans un parc de 
          loisirs, faire de la randonnée pédestre en montagne ou 
          dans une campagne généreusement vallonnée vous 
          fera découvrir de nouvelles sensations. Prenez avec vous 3 accus 
          Li-Po de 145 mA et vous vous amuserez pendant 3 heures… En bord 
          de mer, sur les dunes, sa finition plastique le rend insensible à 
          l’humidité. Une prise de contact un peu rude avec la planète 
          sera généralement indolore, la structure et le faible 
          poids limitent les dégâts. En montagne, avec un air moins 
          dense, là c’est un must, les prises de badin joufflues, 
          sans bruit ou presque tant la cellule traîne peu avec une voltige 
          incisive sont jouissives. En faisant varier la courbure, le vol évoluera 
          à volonté suivant votre humeur ou l’aérologie 
          locale. Pour finir, le plaisir de faire voler un planeur tout plastique 
          que l’on aura fabriqué soi-même est une autre source 
          de satisfaction.
          Bons vols à toutes et à tous !
        
           
            |  La verrière en gaine thermo 
              et un accu Li-Po de 145 mA 3,7 V qui permet de voler pendant 
              1 heure.
 |  Pour un lancé musclé, 
                l'indispensable téton en bout d'aile composé d'un 
                tube carbone diamètre 4 mm. | 
        
        
           
            |  Centrage précis à 60 
              mm
 pour le premier vol.
 |  Prêt pour la compétition 
                ou le vol de loisir très performant. | 
        
        
        
        
        
           
            |  Juste avant le lâché 
              à 60 ou 70° de pente.
 | 
        
        
        
           
            | Pour revenir 
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