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Pour
voltiger dans un souffle de vent… |
Présentation
: Pascal Delannoy |
Une aile en polystyrène dotée d’un
profil Eppler 226 permet de découvrir la voltige sur des petits
sites. Voici la recette : deux longerons en pin de 3x3 mm sur l’intrados
et l’extrados à 65 mm du bord d’attaque, des ailerons
de 35 mm de corde en balsa 60/10 poncés en forme et deux tubes
carbones de 4x6 pour fixer l’aile sur le fuselage. Les 3 servos
de 4,4 g sont tous dans l’ogive (voir photo). Les commandes d’ailerons
en corde à piano 8/10 sortent à la place de la prise tulipe
sur mon prototype mais pourront avantageusement sortir directement de
l’ogive dans l’axe des guignols en jonc de carbone 15/10.
Les chapes sont en gaine thermorétractable côté
ailerons. Pour le fuselage, tout reste identique. Le stabilisateur pourra
être agrandi de 8% en envergure et en corde, pour conserver un
volume de stabilisation confortable. Cependant, avec le stabilisateur
d’origine, le Wild version acro vole correctement. La corde de
l’aile à l’emplanture est de 180 mm, au saumon la
corde est réduite à 130 mm. L’extrados est droit,
le dièdre est présent uniquement à l’intrados
comme en voltige F3A. Le centrage est à 80 mm du bord d’attaque
à l’emplanture. Pour conserver le même centrage avec
l’aile SAL, le bord d’attaque à l’emplanture
est à 33 mm du premier tube carbone du fuselage. L’entoilage
se fait avec du scotch d’emballage transparent. L’aile terminée
pèse 80 g. Le poids total reste identique à la version
SAL.

Le fuselage reçoit les 3 servos de profondeur, direction
et celui des 2 ailerons. |

Détail des commandes en corde à piano 8/10 et des
raccords de commandes en gaine thermorétractable. |
En vol
La grande corde à l’emplanture permet des basses vitesses
surprenantes. La traînée très réduite fait
le reste. Le Wild Acro accélère bien, la précision
de la commande de profondeur fait merveille. La dérive, bien
que de petite taille par rapport à l’aile, permet de jolis
renversements. Le vol dos ou les tonneaux sont une simple formalité.
Le moindre thermique est utilisé pour reprendre rapidement de
l’altitude car avec 11 g/dm² de charge alaire l’Eppler
226 est particulièrement accrocheur. Ce profil est sensiblement
moins porteur que l’AG 46 ct, mais comme la charge alaire est
plus faible et les cordes plus importantes, le résultat au final
est comparable. Inutile avec l’Eppler 226 d’avoir une fonction
volets de courbure, 3 servos suffisent. Spiraler sur le ventre ou sur
le dos est facile. Les figures enchaînées sont agréables.
Pour la boucle inverse il faut juste un peu de vitesse car l’inertie
est très limitée. Il sera toujours possible de ballaster
les jours de grand vent avec 100 g de plomb scotchés sous le
tube carbone au centre de gravité. Les deux ailes sont complémentaires,
le plaisir est différent mais les performances, dans leur domaine
respectif, sont d’un excellent niveau dans les deux cas !
Bons vols !
Caractéristiques
Envergure : 91 cmm
Corde emplanture : 18 cm
Corde saumon : 13 cm
Flèche : au bord d’attaque uniquement
Dièdre : extrados droit, le dièdre est donné
par la dégressivité du profil à l’intrados
Poids de l’aile seule : 80 g
Surface : 14 dm²
Profil : Eppler 226
Charge alaire : 11 g/dm²
Débattements aux ailerons : +/- 30 à +/- 45°
avec 30% d’exponentiel |
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Contacter l'auteur :
pascal-delannoy@jivaro-models.org