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            | Présentation : Laurent Berlivet | Photos en vol 
                : Romain Berlivet |   
          Le sujet 
            était en cours depuis un moment... Un petit modèle du 
            T-50 Golden Eagle avait été présenté sur 
            ce site,en feuilles de Dépron® renforcées au papier imprimé. 
            Le plan est toujours téléchargeable ici
 Cette fois, il s'agit de la version en volume, dotée d'une 
            turbine SF, la même que celle qui équipe l'Hiryù
 La construction est mixte : polystyrène extrudé découpé 
            au fil chaud et poncé pour le fuselage,
 et structure bois intégralement coffrée pour la voilure.
 
             
              |  |   
              | Une 
                vidéo du vol est visible ici. L'image est un peu 
                grillée mais on se rend compte des performances du modèle.
 |  
           
            | Caractéristiques 
                du modèle Envergure : 69 cmLongueur : 84 cm
 Surface : 13 dm² (environ)
 Masse : 760 g
 Charge alaire : 58 g/dm²
 Profil : SB97 8/1.25
 
 Equipement :
 Moteur : SF Brushless 2200-6-3000
 Contrôleur : Jeti Jes 30 3P
 Turbine : SF Turbo Fan 65 mm
 Batterie : Li-Po 3S 2250 mAh
 Radio : 4 servos GWS IQ-110 (1 par gouverne)
 |  
           
            | L'avion a été 
                choisi à la fois pour ses lignes fluides et élancées, 
                et pour son décor original et bien visible. |   
          
             
              | Le T-50 Golden 
                  Eagle "grandeur" |    Ci-dessus, le 
            plan 3 vues de l'avion grandeur.
 Si le fuselage de la maquette est à l'échelle, il en 
            est autrement pour la voilure qui a vu sa surface légèrement 
            agrandie,
 en trichant sur les cordes et l'envergure.
 Les modifications restent cependant discrètes...
   
          Petit montage (pas très réussi...) 
            permettant de comparer le grandeur et la "maquette". Le terme "maquette" est un bien grand mot car les petites 
            erreurs de reproduction sont nombreuses.
 L'image de base provient de l'excellent site airliners.net
 C'est un proto, le prochain sera plus juste...
 Quelques photos piochées sur 
            le site du fabricant coréen : Korea 
            Aerospace IndustrieOn y trouve aussi un autre décor, 
            un peu moins sympa. Et le 002 présente aussi quelques différences
 au niveau des évacuations et prises d'air notamment.
 
           
            | Le fuselage 
                en Styro découpé au fil chaud |  
           
            |  La vue de côté imprimée 
              sur papier est reportée sur le pain de polystyrène 
              extrudé.
 |  Pour obtenir la largeur du fuselage, 
                plusieurs tranches sont collées ensembles à la colle 
                Sader. |  Inutile de mettre trop de colle, sinon c'est difficile à découper au fil chaud et 
                à poncer.
 |  
           
            |  Les gabarits de découpe sont 
              imprimés sur papier puis collés sur
 du carton fort et raboutés.
 |  Les chants sont durcis à 
                la cyano liquide puis finement poncés pour permettre au 
                fil de mieux glisser. |  
           
            |  Les gabarits latéraux sont 
              immobilisés précisément de chaque côté 
              de la grosse "frite".
 |  Découpe au fil chaud en suivant 
                les gabarits. La plaque de plomb évite à l'ensemble 
                de glisser. |  Première découpe effectuée. 
                Il ne faut surtout pas jeter les dépouilles qui servent 
                à caler l'ensemble. |  
           
            |  On passe à la vue de dessus. Attention à bien remettre 
              la forme en place.
 |  Du ruban adhésif permet de maintenir les éléments 
                ensemble.
 Le bloc prend forme...
 |  Dernière découpe au fil chaud : la vue de face. 
                Des épingles maintiennent les gabarits.
 |  
           
            |  L'arc doit être beaucoup plus long pour cette dernière 
              étape.
 |  Il faut encore conserver les dépouilles.
 |  On ne reconnaît pas encore l'avion. Maintenant, il va falloir 
                poncer.
 
 |  
           
            |  Le cutter permet de bien dégrossir les arêtes.
 |  Le fuselage est poncé au papier de plus en plus fin.
 |  
           
            | Fabrication 
                de la verrière |  
           
            |  De l'adhésif d'emballage est utilisé pour recouvrir 
              le fuselage au niveau de la verrière. Le décapeur 
              fait disparaître les plis.
 |  Afin de couler le plâte qui servira à réaliser 
                le moule de la verrière, il faut réaliser un caisson 
                sur place.
 Il est ici en Dépron®.
 |  Le moule doit être légèrement plus long que 
                la verrière.
 Il doit aussi être étanche sur les bords et dans 
                les angles.
 |  
           
            |  Du plâtre à modeler est coulé dans le moule. 
              Les flancs resserés évitent d'en mettre trop.
 |  Après démoulage, il peut être nécessaire 
                de poncer légèrement l'intérieur du moule 
                avant de le cirer.
 |  Pour faciliter le démoulage de la forme mâle qui 
                vient d'être coulée, le moule désormais inutile 
                a été détruit.
 |  
           
            |  Une bulle est thermoformée dans une bouteille de soda.
 |  Elle 
                sert de gabarit de découpe pour l'assise sur le fuselage. |  Le travail sur l'extérieur du master est terminé, 
                passons à l'intérieur.
 |  
           
            | Evidement de 
                la veine d'air |  
           
            |  Afin d'être tronçonné précisément, 
              le fuselage a repris sa place dans les dépouilles.
 |  Deux équerres guident le fil chaud pour découper 
                des tranches de fuselage, à des endroits précis.
 |  Le fuselage en morceaux...
 Ca permet de l'évider et d'y glisser des couples.
 |  
           
            |  Une table de découpe permet de travailler aisément.
 |  Chacun 
                des tronçons est évidé sur mesure.
 
 |  Des gabarits permettent d'effectuer des ouvertures précises.
 |  
           
            |  Ici, c'est la zone située juste après la double entrée 
              d'air.
 |  Première découpe, la veine forme
 un double cône dans cette partie.
 |  On voit bien ici la forme en Y
 du conduit.
 |  
           
            |  La surface du conduit doit être aussi propre que possible. 
              Pour cela, une cale à poncer cylindrique est utile.
 |  Quelques tronçons après assemblage. On voit bien 
                l'évolution du conduit.
 |  
           
            |  L'âme 
              centrale de la dérive est en balsa de 3 mm. |  La dérive est plaquée de chaque côté 
                avec du Dépron® de 3 mm.
 |  On voit la gaine qui servira
 à guider l'antenne.
 |  
           
            |  Le Dépron® est affiné et soigneusement profilé.
 |  La dérive est glissée entre les couples, dans le 
                haut des tronçons.
 
 |  
           
            | La turbine et 
                son support découpés sur mesure au laser (merci 
                François) |  
           
            |  Les supports de la turbine, découpés au laser dans 
              du contre-plaqué.
 |  La turbine est vissée sur ses supports en bois.
 |  La turbine et ses supports trouvent leur place entre deux couples.
 |  
           
            |  Montage à blanc du modèle.
 |  La turbine restera accessible.
 |  
           
            |  Les fils allant au moteur et au contrôleur débouchent 
              dans le conduit.
 |  Ils sont guidés dans un évidement réalisé 
                le long de l'arête supérieure du fuselage.
 |  Attention lors du collage des tronçons. Les fils doivent 
                rester libres s'il faut les remplacer.
 
 |  
           
            | La voilure est 
                en structure balsa et contre-plaqué |  
           
            |  Montage de l'aile. Le longeron est en contre-plaqué, les 
              fines nervures viennent se glisser dessus.
 |  Le montage se fait à l'envers sur
 le chantier. L'aile est intégralement coffrée.
 |  On retourne l'aile afin de couper
 les assises des nervures et pour pouvoir coffrer l'autre face.
 
 |  
           
            |  Montage à blanc des tronçons d'aile sur les deux couples 
              principaux.
 |  Les couples font également office
 de clés d'ailes.
 |  
           
            |  Aile et empennage montés à blanc. L'avion commence 
              à prendre forme.
 |  On voit les 5 couples, qui ont chacun leur utilité.
 |  Découpage des ailerons après coffrage et fermeture 
                des chants.
 |  
           
            |  Le couple arrière est très fin pour dégager 
              le conduit de la turbine. Il fait également office de clé 
              pour les demi-stab en balsa plein.
 |  Montage 
                des servos au plus près des gouvernes. Les rallonges sont intégrées dans 
                l'épaisseur
 des reliefs du fuselage.
 |  
           
            |  L'avion a été entièrement marouflé. 
              Papier Japon pour les parties bois ; Kraft blanc pour celles en 
              mousse.
 |  Le papier Kraft blanc est posé avec un mélange de 
                colle blanche et de colle à papier peint.
 |  Le papier Japon est collé à l'enduit nitrocellulosique 
                sur toutes les parties en bois.
 |  
           
            |  La méthode de recouvrement est décrite sur le site 
              de Papy Kilowatt.
 http://papykilowatt.free.fr/
 |  Plusieurs couches d'enduit bouche-pores sont nécessaires 
                afin d'obtenir un état de surface régulier.
 |  Une couche d'apprêt en bombe a été posée 
                pour faire apparaître les défauts.
 |  
           
            |  De l'apprêt blanc serait préférable, surtout 
              pour un avion qui doit être peint en blanc... Il a par la 
              suite été finement poncé.
 |  Les charnières sont en toile fibrée. Elles sont 
                recoupées. Posées à la cyano fluide, elles 
                tiennent parfaitement.
 |  
           
            |  Une couche de noir est passée avant de poser le doré.
 |  Masquage retirés.
 Il reste à peindre le dessous.
 |  
           
            |  Là encore, une couche de noir est posée avant le doré. 
              Et une nouvelle averse a encore cochonné une partie du travail...
 |  La couche de peinture dorée est passée. Après 
                pose des autocollants, un vernis satiné en bombe viendra 
                fixer tout cela.
 |   
          
             
              | Quand l'orage 
                  s'en mêle, les couleurs s'emmêlent...Voilà ce qu'il se passe lorsque l'on laisse sécher 
                  sur le balcon le modèle qui vient dêtre peint.
 Le papier journal qui sert aux masquages s'imprime parfaitement 
                  lorsqu'il est mouillé,
 la peinture acrylique se dilue et coule, avant d'aller sécher 
                  ailleurs,
 et l'eau s'infiltre sous le scotch de masquage, imbibant le 
                  papier qui s'arrache en même temps que le reste.
 J'ai compris la leçon...
 |  
           
            | L'aménagement 
                de l'habitacle |  
           
            |  Les pilotes sont en plastique thermoformé. 
              (Merci Pascal)
 |  L'aménagement d'une aussi 
                grande verrière est indispensable. |  
           
            | La turbine et 
                la sortie de tuyère |  
           
            |  Mise en place de la turbine et du controleur juste derrière.
 |  On voit ici que les 6 pales ont été conservées..
 |  
           
            |  Le contrôleur placé dans 
              la veine d'air, juste derrière le moteur, est parfaitement 
              refroidi.
 |  La sortie de tuyère n'a pas 
                besoin d'être moulée : elle est découpée 
                dans une bouteille d'eau minérale. |  Un peu de peinture, quelques filets 
                au marqueur couleur argent, et le résultat est satisfaisant. |  
           
            | L'installation 
                radio et les détails |  
           
            |  Un des servos de profondeur, placé à l'emplanture 
              du stab. On voit aussi la trappe d'accès à la turbine.
 |  Un servo d'aileron caché sous sa trappe. Il sera possible 
                de baisser
 les volets.
 |  Le crochet de catapultage pour faciliter le départ. Les 
                entrées d'air "maquette" sont minuscules.
 |  
           
            |  L'aménagement cabine est indispensable.
 |  Sous la verrière se cachent le récepteur et la batterie.
 |  On ne voit pas trop 
          que les surfaces de voilure ont été légèrement 
          agrandies.   Le décor demande 
          du temps. Il est original et bien visible.  Les premiers vols ont 
          été assez décevants. Même si l'avion volait 
          déjà et montrait un comportement sain,il était pratiquement impossible de lui faire prendre de la hauteur 
          à cause d'une puissance insuffisante.
 La pluie est arrivée, mais le réglage des débattements 
          et du centrage ont été affinés, et le vol
 commençait à devenir prometteur... Il ne manquait visiblement 
          pas grand-chose.
 Ce qui a radicalement changé le comportement en vol du modèle, 
          c'est la découpe d'un "cheater hole"
 qui permet à la turbine d'aspirer l'air qui lui manquait. L'ouverture 
          façon Naca est découpée entre 2 couples, sous l'avion.
 Une peinture la rendra plus discrète.
   Les vols suivants sont 
          bien meilleurs. L'avion ne vole pas très vite, mais la puissance 
          permet quand même de passer la boucle et d'autres figures de voltige.
 Les gouvernes de profondeur mixées en taileron sur le manche 
          de direction permettent de diriger l'avion,
 et même de passer les tonneaux. Mais les corrections sur l'axe 
          de profondeur atténuent le taux de roulis.
 Il est donc préférable d'utiliser les ailerons de façon 
          classique.
  
          Le départ peut être assisté 
            avec une catapulte, mais il est également possible de lancer 
            le modèle à la main. Dans ce cas, il faut quand même 
            quelques pas de course car la turbine demande une bonne impulsion 
            avant d'accrocher.
 
             
              |  | Une présentation 
                complète de ce T-50 Golden Eagle a été publiéé 
                dans Modèle Magazine n°680, en mai 2008. |   
              |  | Ce T-50 Golden Eagle a également 
                été publié dans la célèbre 
                revue américaine Model Aiplane News, dans le numéro 
                de janvier 2009. |  |  |