Le Paper Plane est un petit modèle radiocommandé
piloté de façon originale puis qu'il faut utiliser son
téléphone en guise de télécommande. Il est
livré assemblé et équipé. Il suffit d'installer
une appli sur le smartphone, de glisser sur l'écran 2 joysticks
et c'est prêt à voler.
C'est une production 100% française de Serge Encaoua (connu chez
les Jivaros pour avoir partagé plusieurs plans, dont les EZ
Solar Glider et Micro-Solar
qui remportent un certain succès).
Le pilotage est assuré uniquement par la petite gouverne de
direction actionnée par un servo pour la mise en virage et avec
la commande de gaz pour monter. La descente s'effectue en vol plané.
La cellule est en Super Board (Ex Vector Board), un matériau
qui s'apparente au Depron par son aspect mais qui est bien plus résistant,
à mémoire de forme comme l'est l'EPP, mais pratiquement
indéchirable. Il est donc impossible d'endommager la cellule
de ce Paper Plane qui s'adresse à ceux qui n'ont jamais piloté.
RCMIJEJO
La vidéo officielle du Paper Plane
de RC Mijejo
Caractéristiques techniques
Site de vente : RC
Mijejo (rcmijejo.blogspot)
Contact : rcmijejo@gmail.com
Nom : Paper Plane
Prix : 89 € port compris (pour la France)
Envergure : 20 cm
Longueur : 26 cm
Masse : 36 g
Moteur : Coreless 8x20 mm
Batterie : Li-Po 220 mAh
Autonomie : Environ 6 minutes
Système téléphone : Smart Phone Android version
4.4 ou supérieure
Application : PaperPlane2 (téléchargeable)
Fonctionnement : Wi-Fi du téléphone avec point d'accès
mobile
Dans la boîte
Le modèle peut être commandé directement chez RC
Mijejo. Le carton et l'envoi sont inclus dans le prix total. A l'intérieur,
on trouve l'avion monté, équipé de son électronique
et décoré avec un film imprimé ainsi que 3 petits
sachets en papier.
Dans ces sachets se trouvent : un accu Li-Po 1S 200 mAh (un 2e est
déjà installé dans l'avion), un chargeur USB, deux
petits joysticks en plastique et silicone et la minuscule gouverne de
direction collée sur un palonnier de servo.
Le moteur placé au centre de l'avion est un petit Coreless de
20 mm de long et 8 mm de diamètre. L'hélice de 65 mm est
déjà enfichée dessus. La batterie est glissée
à l'avant entre les flancs, maintenue par un morceau de ruban
adhésif papier. Le récepteur et le stabilisateur de vol
sont juste derrière, totalement emprisonnés dans la mousse.
Le petit servo de direction est intégré à l'arrière.
Au bord de fuite, les gouvernes sont légèrement braquées
vers le haut et collées ainsi. La minuscule dérive est solidaire
du palonnier qui tient par simple emboîtement.
Sous l'avion, en plus du fuselage, sont collées deux sous-dérives
fixes.
Programmation
Il faut télécharger l'application PaperPlane2 sur le
Play Store. Elle est gratuite. Après installation, il faut identifier
l'adresse IP de l'avion. Le téléphone doit être
configuré en "point d'accès mobile Wi-Fi" pour
être reconnu par l'avion.
L'adresse IP doit être renseignée sur l'écran dans
la case correspondante puis sauvegardée en appuyant sur le bouton
correspondant afin de ne pas devoir la retaper à chaque fois.
La batterie du modèle est branchée. Une lumière
bleue s'allume, visible à travers les flancs du fuselage. Le
modèle doit alors être posé sans qu'il puisse bouger
afin que le gyro se calibre correctement, ce qui est confirmé
par un battement du gouvernail. A ce moment, il reste à cliquer
sur le bouton "Connexion" puis à choisir le mode de
pilotage souhaité, 1 ou 2 (gaz à droite ou à gauche).
Les graphismes de l'application font un peu désuet mais tout
fonctionne très bien et c'est complet.
Les joysticks sont alors glissés sur l'écran, centré
sur les cibles à droite et à gauche. Les curseurs rouges
doivent se déplacer sur les zones vertes en même temps
que les manches.
Pour démarrer le moteur, il faudra activer le bouton On/Off,
sinon, pas moyen de mettre le moteur en marche. C'est parfait pour un
démarrage en sécurité. En cas d'atterrissage non
demandé, on prendra soin de cliquer sur le bouton Off pour être
certain que le moteur est bien arrêté.
En vol
Le lancer se fait face au vent, qui rappelons-le, doit être le
plus faible possible. Après avoir activé la fonction moteur
en appuyant sur le bouton On, le régime est placé à
environ 80% de la course.
Si le nez est trop haut, on réduit le régime pour que
l'assiette de vol soit moins forte. Mais pas trop, sinon l'avion se
met à descendre et il faudra pousser le moteur à fond
pour le faire redresser.
La sensibilité du gyro est réglable en faisant simplement
glisser le curseur. En progressant, on pourra réduire son efficacité
pour gagner en maniabilité. Il est également possible
de régler les débattements de la gouverne de direction,
là aussi simplement avec le curseur.
Et si l'avion a tendance à partir d'un côté, il
existe aussi un trim qui permet de corriger la ligne de vol. C'est bien
conçu et efficace.
A mi-régime, l'avion tient en palier sans vent. Moteur coupé,
il prend une pente de descente un peu prononcée. Il faudra remettre
du moteur pour tenter d'arrondir, le bon dosage demande une certaine
habitude. Sinon, c'est la partie inclinée à l'avant qui
tape, là où se trouve la batterie. Le modèle absorbe
néanmoins très bien le choc.
L'hélice centrale est bien protégée. Elle ne risque
pas non plus de couper les doigts au décollage car on saisit
l'avion au niveau du point de centrage, situé plus en arrière.
Le bruit de l'hélice est un peu strident comme c'est le cas sur
bien des modèles quand elle est partiellement masquée.
L'angle de montée par vent faible ou nul n'est pas très
élevé mais suffisant. Quand ça souffle un peu,
on se bat pour avancer ou simplement rester en l'air.
La portée Wi-Fi semble suffisante. Elle est annoncée
pour plus de 100 m, mais à cette distance, l'avion serait impossible
à visualiser correctement. En cas de perte du signal entre le
téléphone et l'avion, le moteur se coupe après
5 secondes. Il n'y a donc pas de risque de le perdre à cause
d'une perte de portée.
L'autonomie est d'environ 6 minutes. Largement de s'initier... et stresser
un peu quand on débute !
Le Paper Plane est un modèle simple qui permettra de débuter
seul et d'apprendre à doser les commandes et comprendre le pilotage
de face, sans stress grâce à sa robustesse. Après
avoir acquis les premiers rudiments du pilotage, le pilote en herbe
pourra alors investir dans une véritable radiocommande et un
avion plus gros et plus classique. Quant aux moustachus, ils pourront
s'amuser avec un concept original.