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Présentattion : Nicolas Leroy |
On le voit sur les terrains de France et de
Navarre (voir aussi l’article)
de Laurent Schmitz visible sur ce même site), la mode en matière
de radio est au 2,4 GHz.
Très satisfait des récepteurs modernes en 41 MHz, j’ai
longtemps tenté de résister en disant que c’était
tant mieux, que ça faisait moins de monde avec qui partager les
fréquences.
C’est mon passage à des machines électriques
de plus en plus grosses et puissantes qui ont changé la donne.
En l’occurrence un Elektromaster de Tangent (voir l’article
de Francis Faivet) avec lequel je me suis trouvé confronté
à de gros problèmes d’interférences dues
à la motorisation.
Après moultes tentatives à base de ferrites, papier alu
et échange de récepteur, il fallu me rendre à l’évidence
: en 2,4 GHz, je n’aurais pas tous ces problèmes.
... Et c’est là que ça se complique...
Le choix d’un tel système n’est
en effet pas anodin. Les protocoles étant totalement incompatibles
d’une marque à l’autre, il convient de bien choisir,
car il ne sera plus possible ensuite d’échapper aux récepteurs
de la marque… quel que soit leur prix, parfois élevé.
La grande diversité de solutions techniques en œuvre offre
aussi de grandes différences de fiabilité de la transmission.
Il me fallait enfin un système capable d’émettre
en 2,4 GHz et en 41 MHz au choix, afin d’assurer une transition
en douceur sans devoir changer tous mes récepteurs d’un
seul coup.
Sur le papier, il semble très intéressant
:
Il n’est pas trop cher, situé juste entre
les systèmes chinois à bas prix et les ténors du
marché japonais et allemands et, bien qu’assez récent
sur le marché, il offre déjà une belle variété
de modules, récepteurs et sondes.
(100 € le module Tx, de 50 à 120 € le récepteur,
sondes de 30 à 60 €).
Il dispose d’une sécurité de transmission
au niveau des meilleurs, utilisant réellement deux antennes en
diversity et fonctionnant en “frequency hopping”, le système
changeant de canal à la volée en cas de perturbation.
Il implémente aussi une voie de retour d’informations
du récepteur à l’émetteur, offrant en standard
un contrôle au sol de la qualité de réception, ainsi
que la tension d’alimentation du récepteur, avec une alarme
dont le seuil est réglable. A cela vient s’ajouter toute
une panoplie de sondes permettant d’à peu près tout
mesurer à bord du modèle, d’autant plus que Jeti
a eu l’intelligence de laisser le protocole de communication de
ces sondes ouvert, permettant à des sociétés tierces
de commercialiser des produits compatibles.
Sont disponibles pour le moment des sondes analysant
la tension et l’intensité passant aux bornes d’une
batterie de propulsion, avec plusieurs modules pour des courants de
30, 50, 75 et 150 Ampères, une sonde se branchant sur la prise
d’équilibrage de l’accu afin de monitorer ses différents
éléments en temps réel (jusqu’à 6),
une autre pouvant mesurer trois tensions différentes, d’autres
vous indiqueront votre régime moteur, la température en
plusieurs points de l’avion et même l’altitude et
le taux de montée d’un planeur avec la sonde variomètre.
D’autres fabricants commencent à rendre leur matériel
compatible, tel que le lolo
(non Laurent ! pas toi !) de lomcovak.
Et le système Unilog de SM
Modellbau, très complet.
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Enfin, les récepteurs Jeti offrent une foule
de fonctions assez rares jusqu’alors et réservées
à des systèmes haut de gamme, offrant des possibilités
dignes d’une bonne radio programmable : Fail safe, affectation
des voies aux différentes sorties, mixages entre voies, fin de
course des servos et même exponentiel ! Il devient ainsi possible
de piloter un modèle avec un empennage en V ou une aile volante
avec une radio basique sans mixage. On peut aussi pallier à un
manque de voies de l’émetteur, par exemple en n’utilisant
qu’une seule voie d’un émetteur pour commander les
deux servos d’un stab de grand modèle en les affectants
à deux sorties du récepteur, à l’aide d’un
mixage, tout en pouvant les régler finement individuellement
(fin de courses, inversion du sens de rotation etc.). Un autre paramètre
intéressant est le réglage de vitesse d’un servo,
utile pour ralentir la sortie d’un train d’atterrissage
ou de volets d’aérofreins, par exemple.
Tous les récepteurs sont bien sûr équipés
d’un connecteur permettant de brancher une sonde, ainsi que, sur
les haut de gammes à 14 et 18 voies, d’une possibilité
de brancher un “satellite” qui est en fait un second récepteur,
assurant une sécurité de transmission accrue.
En outre, dans le cas d’un besoin d’un
grand nombre de voies, outre les nouveaux 14 et 18 voies, il est possible
de coupler deux récepteurs en en rendant un esclave de l’autre.
Ainsi, un R5 couplé à un R8 offrira un total de 13 voies
distinctes disponibles, par exemple.
L’existence d’un récepteur 18 voies
avec un module Tx n’en gérant que 16 peut sembler étrange
mais se justifie par les possibilités de mixage du récepteur.
Il est parfaitement possible ici de gérer 18 servos avec un émetteur
12 voies.
Dans le cas où l’envie vous prendrait
d’utiliser plusieurs sondes dans le même modèle,
il faudra alors passer par un module extendeur, dotés de
quatre ou huit ports en entrée et relié en sortie
à la prise idoine du récepteur. |
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Il existe évidemment toute une gamme de modules
Tx adaptables directement aux différentes radios du marché,
ainsi qu’un module plus universel prévu pour être
installé dans la radio hôte en prélevant les signaux
et tensions nécessaires au niveau de la prise écolage
ou du module HF d’origine.
La visualisation des informations de
télémétrie et le paramétrage du système,
Tx, Rx et sondes se fait sur la JetiBox reliée au module
par un câble servo. Il est néanmoins possible de piloter
sans la box une fois la programmation du récepteur effectuée.
Cette box peut aussi rendre d’autres service, puisqu’elle
sert à programmer les contrôleurs Brushless de la marque,
mais sait aussi analyser les trames PPM sortant d’un récepteur
et servir de testeur de servo. |
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Il est à noter que cette box, à l’ergonomie
peu adaptée à cette nouvelle utilisation, devrait être
complétée courant 2010 par une autre, bien plus fonctionnelle,
dotée d’un afficheur plus grand et d’une connexion
sans fil. On peut même espérer d’autres fonctions
bien plus puissantes, comme la possibilité d’enregistrer
les données des sondes, afin d’en permettre une analyse
plus fine après le vol… A suivre.
Voilà pour les principes du système.
Pour ma part, souhaitant conserver à ma RoyalEvo
9 Multiplex la possibilité d’émettre en 41 MHz,
j’ai choisi d’installer le module universel Jeti Tu. |
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Le module mesurant 55 x 28,8 x 9 mm loge aisément
dans la radio, juste derrière l’écran. On dirait
même que c’est prévu pour : |
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Le trou de fixation du module tombe pile en face de la vis qui
maintient la patte de support de l’antenne 41 MHz. Il suffit
de remplacer celle-ci par une autre plus fine (confectionnée
ici avec un bout de collier nylon). |
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Pour ce qui est de la mécanique, il reste à percer
deux trous dans la coque pour le connecteur d’antenne et l’interrupteur
sécurisé permettant de passer de 41 MHz à 2,4
GHz. |
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Il est temps de faire un
peu d’électricité
J’ai choisi d’aller chercher les
signaux nécessaires (PPM, +Ubat, GND) sur l’embase
de la prise d’écolage, ainsi qu’un quatrième
fil qui, relié à la broche 5 de la prise, coupe
l’alimentation du module HF 41 MHz et active la sortie du
signal PPM lorsqu’il est relié à la masse. |
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Il faut ensuite amener tout ça
au module et au switch.
- branchements comme suit :
- broche 4 (PPM) vers le module
- broche 2 (+Ubat) vers le module aussi
- broche 3 (GND) vers le module et un pole du switch, en parallèle
- broche 5 (HF off) vers le switch
- au niveau du switch, deux circuits :
- un avec les broches 3 et 5 pour couper l'émission
du module HF 41 MHz et activer la sortie PPM de la radio
- un connecté au module Jeti à la place du jumper
2,4 GHz on/off pour allumer le module 2,4
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Principal inconvénient du système : on
ne peut pas faire d'écolage maître avec le module Jeti.
par contre, ça marche toujours avec le 41 MHz.
Il est aussi possible de souder les fils non pas sur la prise écolage
mais directement sur le module HF, ce qui devrait (mais ça reste
à vérifier) permettre l’écolage en 2,4 GHz,
mais il faut alors se cantonner au firmware 2.62 pour la radio, Multiplex
ayant, dans les versions plus récentes, totalement éliminé
le signal PPM aux bornes du module HF au profit d’une communication
numérique.
Ceci empêche d’ailleurs aussi le module Jeti TMe, spécifique
à la RoyalEvo de fonctionner avec les firmwares récents.
Reste a placer une rallonge servo pour brancher la
Jetibox à l'extérieur, en attendant la fameuse nouvelle
box qui sera (on l'espère) bien plus performante et pratique.
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A l’usage, le système met tout de suite en confiance.
Le binding du récepteur, passage obligé en 2,4 GHz,
se fait comme souvent avec un jumper, à brancher sur la prise
dédiée aux sondes de télémétrie.
Une fois cette étape effectuée, le récepteur
se connecte à l’ émetteur en 1/2 seconde environ,
ce qui est très rassurant comparé aux plusieurs secondes
de redémarrage du Rx sur certains autres systèmes.
C’est en effet un des défauts de jeunesse du 2,4 GHz,
une brève coupure du récepteur ou de l’émetteur,
due à un faux contact ou même à un effondrement
temporaire de la tension de l’accu de réception dû
à un pic de consommation des servos pouvait, sur certains
systèmes, provoquer le reboot du récepteur, engendrant
une perte de contrôle pouvant durer plusieurs secondes, le
temps que TX et RX retrouvent leur communication, ce qui laissait
tout le temps au modèle d’aller se crasher au sol.
Ici, la reprise de contrôle est quasi instantanée,
c’est très sécurisant. |
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Le traditionnel test de portée se fait en émission
à puissance réduite, la Jetibox indiquant la qualité
de réception sur chaque antenne du récepteur.
En vol, à plus de 400 m, la plus faible mesure que j’ai
pu observer était de 5 sur une échelle de 9, ce
qui laisse de la marge. De toute façon, le système
prévient par une alarme sonore lorsque la qualité
de réception devient critique, permettant de ramener le
modèle à portée avant le passage en fail-safe. |
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L’autre grand plus de la télémétrie
en matière de sécurité est le contrôle
permanent de l’état de l’accu de réception.
Ayant équipé l’Elektromaster avec un accu 4S
en propulsion et embarquant 6 servos numériques, il était
hors de question de me fier au bec du contrôleur brushless.
J’ai donc choisi de l’alimenter avec un bec externe
à découpage, pouvant sortir 7 ampères en pointe
sous 6 volts, secondé en sécurité d’un
petit accu Ni-MH 4,8 volts équipé d’une diode.
En temps normal, le récepteur travaille donc avec une tension
de 6 volts. En cas de souci avec le bec, c’est l’accu
de secours qui prend le relais, le récepteur n’étant
alors plus alimenté qu’en 4,8 volts. Il est alors très
simple de paramètrer le système pour avoir une alarme
lorsque la tension de réception passe sous 5 volts. On est
donc immédiatement prévenu en cas de problème
en vol et il reste possible de poser le modèle afin d’y
remédier. |
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On voit donc que la télémétrie offre un plus
certain en matière de sécurité. Mais qu’en
est-il de l’agrément de pilotage ?
Pour le savoir, j’ai équipé
le planeur de la sonde Mvario, un alti/variomètre de 6
grammes avec ses câbles.
La sonde peut afficher sur la Jetibox l’altitude relative
(en prenant le zéro au moment de l’allumage), l’altitude
absolue (nécessite d’indiquer l’altitude du
terrain), le taux de chute ou de montée en mètre
par seconde ainsi que la température à l’intérieur
du modèle.
Comme il n’est pas très indiqué de piloter
avec les yeux rivés sur l’écran de la radio,
il est possible de paramétrer un certain nombre de signaux
sonores qui seront bien plus utiles qu’un afficheur:
Tout d’abord trois alarmes, l’une se déclenchant
au delà d’une altitude réglée à
l’avance, utile par exemple pour ne pas risquer de dépasser
le plafond autorisé sur le terrain, deux autres sensibles
au dépassement de valeurs de taux de chute et de montée.
Leur utilité me semble plus obscure mais si quelqu’un
trouve, qu’il me le dise, ça m’intéresse
!
Mais le signal sonore le plus intéressant
est évidemment celui du variomètre. Ce signal n’est
hélas pas aussi clair que celui habituellement utilisé
par les variomètres grandeur, avec un son discontinu dont
la fréquence dépend du taux de montée, qui
devient continu lorsque ce taux devient négatif.
La solution adoptée par Jeti est bien moins intuitive,
le module émettant des sons de fréquence fixe. Le
taux de montée sera matérialisé par des bips
courts, de un à quatre bips en fonction de la valeur de
ce taux, et par des bips longs (de un à quatre aussi) pour
le taux de chute. |
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En pratique, ça se matérialise par une succession permanente
de bips assez difficile à interpréter et franchement casse-pieds,
surtout pour les autres pilotes... Je n’ose imaginer plusieurs
pilotes équipés du même système volant ensemble,
c’est la cacophonie assurée.
Heureusement, il est possible de paramétrer le module afin qu’il
n’émette de signal sonore que lorsque le taux est soit
positif, soit négatif.
Il est ainsi bien plus confortable de n’avoir que les information
de montée, le module restant silencieux au zéro ou en
descente mais signalant les ascendances.
Enfin, un second câble sortant de la sonde destiné à
être connecté à une voie libre du récepteur
permet de couper totalement le signal sonore du variomètre, afin
de retrouver un peu de quiétude en activant un switch de l’émetteur,
sans avoir à baisser les yeux pour couper le son dans la Jetibox
dont les menus, bien qu’assez intuitifs, nécessitent trop
d’attention pour être édités en vol.
J’ai aussi trouvé sur un forum allemand
une modification intéressante du module qui permet de déconnecter
le buzzer d’origine à volonté en y branchant une
oreillette, ce qui permet d’être plus discret vis-a-vis
des autres pilotes, tout en assurant une meilleure perception des signaux
sonores. (Je n’ai pas essayé la modif moi-même, à
faire à vos risques et périls, car dessouder le piezo
d’origine proprement demande du soin.)
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Au final, et après quelques heures de vol dans
des conditions diverses avec un modèle volant loin de l’émetteur
et avec d’autres émetteurs 2,4 GHz de toutes marques à
proximité, je n’ai pas pu prendre le système en
défaut, la liaison étant pour l’instant d’une
robustesse absolue.
De plus, comme avec tous les systèmes 2,4 GHz, les interférences
dues à la motorisation sont totalement ignorées par le
récepteur et ne posent plus aucun problème.
A cette sécurité accrue vient s’ajouter tous les
avantages d’un système moderne, rompant avec les anciennes
transmissions FM, avec les possibilités de paramétrage
très élaborées des récepteurs, ainsi que
le retour d’infos de télémétrie à
prix (et poids embarqué) abordable, puisqu’il suffit d’ajouter
des sondes à un système de transmission inclus d’origine
au récepteur.
Enfin, et contrairement à certaines grandes marques qui vendent
leurs récepteurs et sondes à tarifs prohibitifs, profitant
probablement de la captivité de l’utilisateur qui ne peut
plus échapper aux récepteurs de la marque une fois son
émetteur choisi, Jeti vend ses récepteurs à un
tarif équivalent aux anciens récepteurs FM de qualité,
avec des prix allant de 50 à 100 euros (en France).
Le seul doute sur le choix d’un système
provenant d’une société de taille moyenne concerne
sa pérennité dans le temps . En effet, si Jeti décidait
d’abandonner la production, il serait alors impossible de se procurer
de nouveaux récepteurs compatibles dans l’avenir.
Le choix d’une grande marque parait dans ce cas un peu plus sûr,
tant il semble improbable de voir un Futaba, par exemple, décider
d’abandonner ses nombreux clients. (Quoique l’annonce de
l’abandon par Graupner du système IFS au profit de Weatronic
laisse ses premiers clients dans l’expectative.)
Ce doute est quand même atténué par l’excellente
réputation de Jeti, société européenne,
et présente sur le marché depuis de nombreuses années
avec des produits de qualité comme ses variateurs et contrôleurs
moteur, ou ses récepteurs FM.
Pour
:
- Prix raisonnable (100 € le module Tx, de 50 à 120
€ le récepteur, sondes de 30 à 60 €)
- Marque réputée bien que de taille moyenne
- Grande fiabilité de transmission (diversity et frequency
hopping)
- Temps de rétablissement de la liaison Tx/Rx très
court (de 0,2 a 0,5 secondes)
- Télémétrie en standard sur tous les récepteurs
- Grande variété de sondes déjà disponibles,
possibilité de sondes de sociétés tierces
- Grande variété de récepteurs (19 modèles),
du 4 voies indoor au 18 voies
- Fonctions très évoluées des récepteurs
(mixages, affectation des voies, etc.)
- Récepteurs pouvant fonctionner directement sous 1 ou
2S LiPo (tension de 3,2 à 8,4 V)
- Facilité d’intégration dans les radios (petite
taille du module Tx, connectique complète)
- Faible consommation des modules Tx (autonomie radio presque
triplée dans le cas de la RoyalEvo) |
Contre :
- Consommation des récepteurs plus élevée
qu’en FM (40 miliampères contre 11 pour un Corona
41 MHz, par exemple)
- Pérennité de la marque dans un marché en
pleine évolution ?
- JetiBox de forme peu adaptée à l’utilisation
(pas très discrète fixée sur la radio)...
Ce problème devrait se régler courant 2010. |
Pour les achats, il n’est pas toujours évident
de trouver un revendeur ayant toute la gamme Jeti.. À part les
grandes boutiques germanophones (Bichler
et Lindinger
par exemple, qui sont bien fournis mais relativement chers), il est
possible de trouver des tarifs attractifs chez Weymuller,
en France (mais avec assez peu de choix) et surtout chez Puffin,
en Angleterre, qui peut être très compétitif en
fonction du cours de la Livre Sterling et très raisonnable sur
les frais de port qui sont de 2,5 Livres pour la France (ce fut mon
choix et j’ai été très satisfait de leur
service).
Pour info, voici un tableau regroupant les principales
caractéristiques des plus petits récepteurs de la gamme.
A ceux-ci se rajoutent les R10, R12, R14 et R18 haut de gamme, dotés
de boîtiers plus volumineux et de fonctionnalités plus
avancées en matière de mixage, de connexions d’alimentation
et de satellites supplémentaires.
Pour un aperçu de la gamme complète et télécharger
de la documentation, vous pouvez vous rendre directement sur le site
du constructeur :
http://www.jetimodel.com/
Contacter l'auteur : nicolo@jivaro-models.org