L’Elektro
Master est la version électrifiée de l’Euro
Master, visible à l’arrière-plan. Ce motoplaneur
est un fin gratteur, et la version motorisée permet de
voler partout.
Le kit à l’ouverture du carton. L’aile
est en trois tronçons : une partie centrale robuste, et
des panneaux d’extrémités qui viennent s’y
ajouter.
Une platine supportant le récepteur et la batterie
de propulsion se glisse dans le fuselage, sous la partie avant
de l’aile.
La
batterie vient se glisser sur le support placé derrière
les servos.
Avec la motorisation choisie - Flyware 250/25 -15,5,
l’hélice semble énorme. C’est une Aero-naut
17”x11”. Quelques secondes de moteur suffisent pour
grimper et chercher l’ascendance.
Détail de l’emplanture de l’aile,
tenue sur le fuselage par 2 vis métal. On voit que les
volets sont articulés à l’intrados, avec la
commande débouchant sur l’extrados.
La grande dérive supporte le renvoi pendulaire
du stabilisateur qu’il faut mettre en place avec un peu
de soin.
Quelques pas de course, une bonne impulsion et voilà
l’Elektro Master en vol.
Un petit dénivelé : c’est parti
pour une séance de vol de pente. Si le vent est absent
ou que le planeur descend au trou, on met en route le moteur pour
atteindre une altitude de sécurité.
On voit bien ici la géométrie du planeur.
Le bord d’attaque de l’aile est semi-elliptique.
Les “ crocos” sont indispensables pour
pouvoir poser à l’endroit souhaité, sinon
le planeur n’en finit pas d’allonger sa course.
L’Elektro Master est posé à côté
du DG- 300 de l’auteur, déjà présenté
ici. La semi-maquette
est bien sûr nettement moins polyvalente…
La version présentée en électrique
ne pèse que 200 g de plus que la version planeur. Il serait
dommage de se passer de l’indépendance que procure
ce petit supplément de poids.
On devine l’intrados à rayures. C’est
bien pratique car on s’éloigne parfois beaucoup pour
traquer la bulle, il est utile de bien savoir dans quel sens le
planeur évolue.
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Je possède un
Ventus Graupner de 4 mètres motorisé avec un Flyware
350/25-15,5 et 12 éléments 3 600 Ni-MH Sanyo. La
formule fonctionne bien comme ça mais ça fait déjà
quelque temps que je me demande si la vocation d’un tel
planeur est d’être électrifié…
En prenant la motorisation
du Ventus, je réfléchissais à la possibilité
d’équiper mon Alpina ancienne version. Cela représentait
quand même beaucoup de travail pour tout modifier lorsque
l’installation n’a pas été prévue
à l’origine.
Caractéristiques
Nom : Elektro Master
Marque : Tangent
Envergure : 370 m
Longueur : 165 cm
Surface : 88,5 dm²
Masse : 3,900 kg
Charge alaire : 44 g/dm²
Profil : HQ 2,5-9 W mod. Equipements
Moteur : Flyware 250/25 -15,5
Contrôleur : Jeti-Hacker 70 opto
Batterie : 10 éléments GP 2000 Ni-MH
Hélice : Aero-naut 17”x11”
Radio : 6 à 7 voies |
Et puis un jour mon collègue de vol m’annonce
qu’il a acheté un nouveau planeur. C’est un
Euromaster, un F3J de 3,70 m pour, en gros, 3,500 kg. Je me demande
bien à quoi ça peut servir… Mais après
l’explication de mon collègue, c’est vrai que
ça peut être le mouton à cinq pattes que nous
recherchons tous.
Pour la plaine, en pur, je pense que ce n’est pas la peine,
ou alors peut-être en remorquage mais ne le pratiquant pas,
je ne m’attarderai pas. Par contre en pente ça peut
facilement remplacer un Alpina ancienne génération
et aussi un 4001 par exemple. En lisant bien les caractéristiques,
il a l’air d’être bien polyvalent. Du coup,
j’ai trouvé la machine que je recherchais pour ma
propulsion.
L’introduction est un peu longue, mais c’était
pour bien démontrer que l’on peut passer à
côté d’un bon modèle sans même
y faire attention, parce que je peux le dire maintenant, c’est
bien le mouton à cinq pattes que je recherchais.
Le kit que j’ai acheté est de marque Tangent/Multiplex,
donc je pense que l’on peut trouver tous les anciens modèles
chez les revendeurs habituels, Tangent se chargeant de les commercialiser.
Le kit
Le fuselage en fibre époxy et gel-coat est très
rigide. Deux bandes de carbone courent du bord de fuite de l’aile
jusqu’au pied de dérive. Le nez est déjà
découpé, la bulle en carbone est ajustée,
l’âme de dérive est collée. Les écrous
de fixation d’aile sont collés aussi. Pas grand-chose
à redire sur le fuselage à part un plan de joint
pas très discret. Le volet de dérive est en fibre
et une corde à piano est intégrée au moulage
pour l’articuler en demi-rond.
Les deux volets de stab, de type pendulaire, sont coffrés
bois dur et les tubes d’incidence sont en place ainsi que
la nervure d’emplanture. Rien à faire à part
l’ajustage par ponçage contre la partie fixe de la
dérive et l’entoilage.
Les demi-ailes sont finies, coffrées en bois dur, tous
les chants d’aile et de gouvernes sont fermés et
une lèvre d’étanchéité en bois
est installée sur le bord d’attaque des volets qui
sont articulés à l’intrados. Les trous pour
la fixation rapide des extrémités d’ailes
sont faits, ceux pour les prises de connection automatique aussi,
des tubes laiton sont collés dans le panneau central pour
les pions d’incidence et en regard des trous sont faits
sur les panneaux extérieurs.
On voit bien qu’il ne reste plus grandchose à faire.
Il reste dans la boîte un sachet avec diverses pièces
en bois, le couple en contre-plaqué pour le moteur, la
platine servos avec un rail pour la faire démontable, une
plaque pour faire le support d’accus avec un demi-couple
pour l’installer en position d’éjection en
cas de crash.
Un autre sachet contient tout l’accastillage nécessaire
au montage du planeur.
Il faut souligner que rien n’est à jeter.
Le poids de toutes les pièces du kit
au sortir du carton :
• Stab gauche : 43 g
• Stab doit : 41 g
• Dérive : 40 g
• Panneau central : 868 g avec les fils
• Panneau extérieur gauche : 332 g avec les fils
• Panneau extérieur droit : 337g avec les fils
• Fuselage : 448 g
• Verrière : 42 g
• Sachet bois : 106 g
• Sachet d’accessoires : 138 g
Le montage
On va faire rapide car c’est un kit du type prêt à
entoiler. Il n’y a pas de modifs à faire sauf par
goût personnel.
Je commence par le recouvrement des demi-ailes et du stab. Trois
couches de bouche-pores Veraline (pub gratuite mais ça
va tellement bien et c’est si peu cher qu’on peut
en parler) avec un bon ponçage entre chaque couche et ensuite
il faut articuler les gouvernes. Une astuce de mon collègue
de vol (Mimil pour ne pas le nommer). Il faut creuser sous le
coffrage des parties fixes et mobiles avec un cutter un logement
pour pouvoir enfiler des charnières en fibre que l’on
trouve en petit rectangle de 25 x 20 mm. Une fois les charnières
en place et les gouvernes dans leur bonne position, il suffit
d’infiltrer une goutte de cyano et le tour est joué.
Un bon coup de dépoussiérage et on peut entoiler,
au vinyle pour ma part. Une fois l’entoilage terminé,
il suffit de passer un coup de fer en position laine avec un chiffon
sur la semelle sur le pli des articulations, les gouvernes en
position baissées pour les ailerons et levéespour
les volets. Comme par magie, le pli se met dans l’espace
entre les gouvernes et l’aile. Ensuite il faut installer
les servos.
Des fils sont déjà passés dans les panneaux
mais c’est du câble plat. Par pure habitude je les
ai changés pour du torsadé.
Je ne détaille pas l’installation des servos, chacun
fait comme il l’entend.
Maintenant on arrive aux pions d’incidence des panneaux
extérieurs de l’aile.
Il n’y a pas grand-chose à faire non plus, les trous
sont faits et il suffit de coller les tubes laiton dans les panneaux
extérieurs avec une corde à piano dedans (les tubes
correspondants dans le panneau central sont déjà
en place) et de scotcher l’aile bien calée.
On peut aussi installer les systèmes de verrouillage. Je
les ai poncés pour bien les arrondir et faire un verrouillage
mois dur à déclipser. Ca fonctionne très
bien et ne se déverrouille pas en l’air.
J’ai installé une prise DB9 dans le panneau central
et des prises intégrées à 3 contacts dans
les panneaux extérieurs.
Dans la dérive, il faut installer le renvoi de profondeur,
ça n’est pas très compliqué et bien
expliqué dans la notice, il suffit d’avoir de la
patience et de ne pas trop trembler car c’est petit comme
accès.
A l’avant du fuselage maintenant si vous avez une propulsion
de type bruhsless reducté, donc pas trop gros en diamètre
ça va être rapide.
Je ne l’ai pas essayé mais il y a une motorisation
qui devrait bien fonctionner sur ce planeur. C’est un moteur
Feigao B50-11S + réducteur 6,7:1 assez bon marché
et un contrôleur Jeti 70 Opto, 10 éléments
GP 2000, hélice 17”x11” et cône de 40
mm de diamètre. J’ai eu quelques soucis avec mon
moteur, trop gros pour ce fuselage. J’ai dû recouper
sec le nez. Je suis passé à plus de 45 mm de diamètre,
donc avec mon cône de 45 je suis un poil juste en diamètre.
Le collage d’un couple moteur a déjà été
expliqué dans beaucoup de revues donc je n’y reviens
pas. Mon contrôleur est collé au fond du fuselage
sous la platine servos qui a donc été collée
avec les glissières du kit pour la rendre démontable
en cas de besoin. L’accu de réception, un 4 éléments
Ni-MH de 1700 mA format R6 est pointé au mastic sous ce
que l’on pourrait appeler la casquette du fuselage, juste
devant la verrière.
J’ai fait une rampe en contre-plaqué du kit pour
positionner l’accu de propulsion, et derrière le
récepteur. La rampe est en biais pour essayer de préserver
le moteur et le contrôleur en cas de crash par l’éjection
de l’accu. ce n’est pas gagné de toute façon
si ça arrive un jour. On va croiser les doigts !
L’accu de propulsion est composé de 10 éléments
GP 2000 Ni-MH et l’hélice est une 17”x11”
Aero-naut. En fait, après avoir mesuré le diamètre
de l’hélice et avec un porte-pales de 40 mm il s’avère
que l’hélice n’est qu’une 16”x11”.
Au sol, le moteur “tire” 40 A. En théorie ça
doit aller, 10 éléments par 40 A nous donnent 400
W pour 3,700 kg.
Voilà, en gros la construction est terminée, il
reste à finir le programme et direction la pente. J’ai
mis 2 petites semaines pour mener à bien cette construction,
sans courir.
L’équipement radio
• 2 servos Micro 3 BB Multiplex (analogiques) aux ailerons
• 2 servos FLBB Multiplex aux volets remplacés ensuite
par 2 Hitec HS 125 MG
• 2 servos Dymond 250 BX MG
• 1 récepteur Webra Scan8
• 1 accu de réception 4 éléments 1700
R6 Ni-MH
• 1 accu 10 éléments GP 2000 Ni-MH pour la
propulsion
• Moteur Flyware 250/25 -15,5
• Contrôleur Jeti-Hacker 70 opto
• Hélice Aero-naut 17”x11”
Le vol
Pente Sud Est, vent 10 à 15 km/h, grosse chaleur (33°
à l’ombre !). Grosse précipitation lors de
ce premier vol, donc évidemment il y a eu des inconvénients.
On peut avoir des années de modélisme derrière
soi, on commet parfois les mêmes erreurs… Le test
de portée a quand même été fait. Il
faut dire que j’essayais un nouveau récepteur. Le
Webra Scan DS8 à synthèse de fréquence. Un
brin d’antenne sorti et à une cinquantaine de pas
de distance avec moteur ou sans, rien ne bougeait, encourageant
pour la suite. Par contre j’ai complètement oublié
de mesurer l’incidence du stab, je n’ai pas vérifié
non plus l’équilibrage latéral, le contrôleur
n’était pas programmé correctement et surtout
je n’avais pas la notice avec moi !
Mais rien de cela ne pouvait m’effrayer.
Le départ sans moteur fut comme on pouvait l’imaginer
assez chaotique. Leplaneur piquait à mort, le trim à
fond à cabrer et le manche à mi-course suffisait
à peine à lui faire tenir une ligne droite. En plus,
il engageait sur la droite et là aussi il fallait tout
le trim d’ailerons à gauche pour rectifier le tir.
Malgré tout, il était en l’air et même
l’inconfort de la situation ne m’a pas fait poser
pour autant, j’ai volé comme ça une quinzaine
de minutes. Eh oui, que voulez-vous, ce n’est pas à
mon âge que je vais changer.
A première vue c’était déjà
une bonne machine, assez vive sur tous les axes.
J’avais aussi oublié de mettre de l’expo, alors
quand on sait que je mets systématiquement les débattements
maxi partout…
L’atterrissage a suivi pour corriger tout ça.
Au vol suivant tout est presque rentré dans l’ordre
sauf pour les ailerons, je n’ai pas pu faire l’équilibre
latéral sur place, il sera fait le soir à la maison.
Il vole avec presque rien, c’est hallucinant, ceux qui sont
déjà venus voler chez nous le savent bien, nos pentes
n’ont pas un rendement de montagnes ou de bord de mer. Pour
voler souvent nous recherchons toujours des planeurs qui grattent
bien, et là, ça a beau être un F3J sur le
catalogue, rien ne pouvait laisser penser qu’il se comporterait
comme tel. Alors en plus avec le moteur pour se sauver des mauvaises
passes, c’est carton plein.
Pour comparer avec le Ventus, l’Elektro Master est capable
de voler dans rien du tout comme dans du vent très fort.
Une quarantaine de km/h ne lui font pas peur contrairement au
Ventus qui lui se fait chahuter et n’avance plus. La spirale
se tient avec une facilité déconcertante (surtout
pour moi, pas trop fort là-dessus). On l’enclenche
aux ailerons et dérive, ensuite dérive profondeur
et la cadence aux ailerons. Ca tourne nez bas sans tendance à
décrocher. Si on est dans la bulle, ça monte sans
avoir à se bagarrer avec les volets. Je suis vraiment surpris
de ce comportement.
L’Elektro Master dans ce sens remplit parfaitement le cahier
des charges que je m’étais fixé, à
savoir que si je pars avec un seul planeur sur n’importe
quelle pente, je dois être capable de voler avec dans n’importe
quelles conditions, et ça, ce n’est pas rien. Lorsque
je vadrouille à droite ou à gauche (façon
de dire) sur un week-end, il y a toujours une nuit sur place et
là ce n’est vraiment pas top de charrier plusieurs
modèles pour être sûr de voler. Soit il faut
vider la voiture le soir et tout recharger le lendemain ou alors
passer une nuit en se demandant si on ne va pas se faire piquer
quelque chose… Là, c’est tout l’avantage
de pouvoir ne prendre qu’une seule machine.
Pour les vols suivants, j’ai volé sans les volets
puisque lors de mon premier vol, un FLBB m’a lâché
sans pour autant avoir pris un coup…
Donc j’ai commandé des Hitec HS 125 mg pour mettre
à la place puisque l’on ne peut plus trouver des
FLBB analogiques.
Les magasins en Allemagne étant tous en rupture de HS 125,
j’ai volé en scotchant les volets pendant quelques
semaines.Le planeur s’en tire admirablement bien quand même.
Il ne manque vraiment pas grand-chose pour pouvoir suivre l’Euromaster
de mon collègue.
Donc le poids et l’absence de volets ne le pénalisent
pas en vol. Par contre, pour l’atterro, c’est autre
chose, il arrive comme une balle à chaque fois et il faut
vraiment faire d’innombrables passages pour arriver à
le présenter à la bonne vitesse et au bon moment.
Justement, à ce propos, j’ai fait deux ou trois atterrissages,
comment dire… pas cools pour la machine, et rien n’a
bougé. Au montage, je n’ai rien renforcé,
pas le moindre bout de fibre de verre ou de carbone.
A propos de la motorisation, j’ai 2 minutes 15 d’autonomie
et sachant que 10 secondes de moteur me montent assez haut pour
transiter à la recherche de “bon” air, vous
comprendrez que l’accu a du mal à être vidé
dans l’après-midi de vol. Pour l’instant, chaque
séance faite avec ce planeur me permet de faire deux à
trois heures de vol à chaque coup, ce que je ne fais que
très rarement avec mes autres planeurs, peut-être
que le vol est vraiment prenant, je ne m’ennuie pas aux
manches et c’est vraiment plus facile.
Vols avec les volets
J’ai quinze heures de vol sans volets, c’est une bonne
base pour voir maintenant la différence de pilotage avec…
Pente Nord/Nord-Est, vent aléatoire, la même que
lors de mon premier vol avec le DG 300 Reichard présenté
dans un précédent numéro. Juste deux mots
à son sujet : Mon opinion n’a pas changé,
c’est toujours un excellent planeur, costaud malgré
quelques atterrissages dont j’ai le secret. Rien n’a
bougé à part un servo de volet qui m’a lâché
aussi, décidément je suis abonné. La parenthèse
est fermée, retournons à nos moutons. Cette pente
permet de faire un peu de marche tout en pilotant, on descend
jusqu’au trou, on longe tout le bas de la pente et on remonte
à l’extrémité. Ça fait 45 minutes
en ne traînant pas en route. Ce jour-là heureusement
qu’il y avait le moteur, j’en connais qui ont fait
plusieurs descentes au trou dans l’après-midi. Les
volets m’ont permis de me maintenir un peu mieux que sans.
Il ne faut pas avoir peur de braquer les volets et les ailerons
de 8 mm pour être efficace.
En fait, je n’ai usé que 1 minute 45 de moteur malgré
les mauvaises conditions du jour et le fait du manque de repères
lorsque l’on est au fond du trou. Déjà sans
les volets, il marchait vraiment bien, maintenant avec, on ne
peut rien lui reprocher, même pas son poids relativement
élevé pour un F3J.
A nouveau le cahier des charges que je m’étais fixé
est bien rempli.
Mes réglages
en millimètres
Ailerons
• En ailerons : 18 vers le bas, 25 vers le haut
• En volets : 6 vers le bas, 2 vers le haut
• En AF : 25 vers le haut
• En snap-flap : 4 vers le bas
Volets
• En ailerons : 16 vers le bas, 6 vers le haut
• En volets : 10 vers le bas, 2 vers le haut
• En AF : 45 vers le bas
• En snap-flap : 7 vers le bas
Profondeur
• En profondeur : 10 vers le bas et vers le haut
• En correction : AF 6 vers le bas
Direction
• maxi, c’est-à-dire 40 pour mon modèle |
Mon collègue, sur son planeur, a installé
les petits ailerons d’extrémités d’aile,
il dit que c’est plus manoeuvrable en position AF.
Depuis l’écriture de l’article, l’Elektro
Master a volé énormément, surtout pendant
mes vacances en Auvergne. Cela m’a permis de bien cerner
ses capacités qui sont vraiment énormes. Je n’aurais
pas accumulé autant d’heures de vol sans lui. Il
est capable de voler dans rien du tout jusqu’à une
cinquantaine de km/h de vent, seul le posé est très
chaud par vent fort (d’où la casse !) mais c’est
pareil pour beaucoup de planeurs avec une charge alaire raisonnable.
Sur cinq planeurs emmenés en vacances,
deux ont vraiment volé. L’Elektro Master et le Soarmaster
mais lui dans des proportions plus faibles. Exactement 25 heures
pour l’Electko et 10 heures pour le Soar. Je l’ai
fait tomber aussi, trois fois, ce qui m’a permis d’apprécier
sa solidité. Une paire d’hélices cassées,
un saumon craqué, l’assise de l’aile fendillée
et c’est tout. Des réparations mineures vues les
crashes, surtout pour deux d’entre eux. Tout ceci pour vraiment
montrer les qualités (méconnues) de ce planeur.
Il a trois bons mois de vol derrière lui et il est toujours
mon préféré, c’est dire, car ceux qui
me connaissent savent que les planeurs ne traînent pas chez
moi.
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