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Le voilier de la gamme
Présentation : Laurent Berlivet
Après son Solius, premier pas vers les
planeurs d'allure réaliste moulés en Elapor, Multiplex continue
d'étoffer sa gamme avec le Heron au comportement encore plus voilier.
Le nez comporte toujours un moteur électrique afin de pouvoir voler
en plaine, mais c'est sur sa voilure qu'il faut s'attarder puisqu'elle
est équipée en quadroflaps. De quoi modifier le profil en
l'adaptant aux conditions de vol et assurer des atterrissages courts et
précis.
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Motoplaneur 3 axes équipé
de volets mixés en quadroflaps, le Heron exige un émetteur
d'au minimum 7 voies. |
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La vitesse de vol est relativement élevée,
le Heron n'est donc pas une machine pour débuter. Les performances
sont bien meilleures que celles qu'on obtient en général
avec un modèle en mousse. |
Caractéristiques
techniques |
Nom : Heron RR
Marque : Multiplex
Prix TTC indicatif : 359,00 €
Envergure : 240 cm
Longueur : 110 cm
Cordes : 195, 110, 70 mm
Profil : Biconvexe dissymétrique 12,5%
Surface : 41 dm²
Masse : 1488 g
Charge alaire : 36 g/dm² |
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Equipements
Moteur : Permax BL-O 3516-0850
Contrôleur : MULTIcont BL 40 S-BEC
Hélice : repliable 12''x6''
Pack prop : Lipo 3S 2200 mAh
Servos : 4 Tiny-S + 2 Nano-S
Radio : 7 voies |
Le Heron est disponible en plusieurs versions comme de coutume avec Multiplex :
- Le kit de base à assembler avec un fuselage en deux demi-coquilles
et de nombreuses pièces est destiné à ceux qui aiment
bricoler, qui souhaitent personnaliser leur équipement ou qui ont
un budget serré. Tout l'accastillage est livré en dehors
des équipements électrique et électronique à
acquérir séparément.
- L'autre version présentée ici porte le sigle RR et signifie
que la cellule est entièrement montée, équipée
et même décorée par des autocollants. A réserver
aux pilotes pressés ayant plus de moyens financiers. Il ne reste
qu'à y glisser un récepteur et un pack d'accus avant de
procéder à la programmation radio.
- Pour des versions encore plus poussées, on dispose du récepteur
installé et même de la batterie, voire l'émetteur
et le chargeur pour ceux qui souhaiteraient un équipement complet.
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On apprécie particulièrement
la valise en carton bien pratique qui permet de transporter le modèle
démonté sans l'abîmer. |
Notre Heron est livré de façon classique
chez Multiplex, dans une boîte en carton équipée d'une
poignée servant de valise de transport. Les utilisateurs du Solius
constateront que le Heron semble être un clone du premier. Et pour
cause, le fuselage est strictement identique. Seule la voilure diffère,
avec plus d'allongement – même si la corde à l'emplanture
et le profil n'ont pas changé. Elle est dotée de multiples
cassures au bord d'attaque et au bord de fuite, et se termine par des
winglets de faible corde.
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Le cône profile parfaitement l'avant du fuselage.
Sous l'hélice repliable, on voit une des aérations ventilant
la motorisation. |
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La roue permet des atterrissages sur piste en dur sans
craindre pour le dessous du fuselage. A l'arrière, elle est
factice puisqu'il s'agit d'un simple carénage. |
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Un sachet contient quelques accessoires, dont des billes
en acier qui peuvent se glisser dans l'épaisseur de la dérvie
afin de modifier le centrage, en fonction de l'équipement installé. |
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Un siège en trompe-l’œil ainsi qu'un
tableau de bord simple ornent le cockpit mais on aurait préféré
disposer d'un pilote agrémentant davantage l'allure semi-maquette,
surtout en vol. |
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(Courrier d'un lecteur) "Tu avais
souligné dans ton article le manque de pilote, et c'est vrai
que la bulle, blanche sur un fuselage blanc en plus d'être vide,
ne "ressortait pas".
Je viens de peindre le cockpit, et d'ajouter un pilote plus ou moins
adapté, et qu'il m'a fallu retailler. Certes ce n'est pas maquette
du tout, mais je trouve que ça donne une toute autre allure
au planeur ! Ci-joint une photo avec le même angle
de vue, "après". Je trouve que c'est très
parlant. Je trouve que la verrière donne l'impression d'être
gris fumé. Ca doit être dû au baquet, et au même
principe que la mer qui prend la couleur du ciel !"
YB |
La cellule est intégralement moulée en
Elapor, une mousse dense très lisse et douce au toucher même
si les billes qui la composent demeurent bien visibles à moins
de 2 m. Le fuselage est joliment profilé avec sa bulle à
l'avant. C'est vraiment dommage qu'elle ne soit pas équipée
d'un pilote car les formes sont proches de celles d'un planeur grandeur.
L'arrière est cependant un peu massif, surtout au niveau de la
dérive avec son profil proche de 18% d'épaisseur, mais il
faut bien une certaine rigidité pour supporter le stab en T. De
chaque côté, deux joncs de fibre limitent la flexion. On
aurait préféré qu'ils soient plus discrets, tout
comme ceux du stabilisateur horizontal, même s'ils sont partiellement
masqués par des autocollants. En partie haute, une pièce
moulée en plastique reçoit deux vis nylon pour la fixation
du stab. La commande de profondeur en corde à piano coudée
est prête à se glisser dans le volet. Le bord de fuite mesure
5 mm d'épaisseur, on est loin des lames de rasoir d'un tout plastique,
ça traînera forcément.
La poutre du fuselage est renforcée par un robuste tube hexagonal
en fibre totalement invisible.
Une roue de 45 mm de diamètre est intégrée dans un
puits moulé en plastique dur, le tout est englobé dans les
courbes du fuselage. La roulette à l'arrière est factice,
c'est un simple carénage en plastique.
A l'avant, le cône bien dodu profile parfaitement le nez. L'hélice
repliable à pales étroites aurait été encore
moins visible si elle était peinte en blanc. Juste derrière,
deux entrées d'air permettent de ventiler la motorisation. Deux
évacuations débouchent sous l'assise de l'aile. Par contre,
la place est comptée dans le fuselage, surtout quand la batterie
est en place. La circulation d'air doit quand même être assez
réduite.
Passons à la voilure, superbe, avec sa géométrie
à facettes et un bord d'attaque presque elliptique. L'extrados
est totalement lisse, pas le moindre plot d'extraction de démoulage.
A l'intrados, quelques trous de 4 mm subsistent, disséminés
sur la longueur du longeron. Ce dernier court sur pratiquement toute l'envergure.
Il est constitué d'un tube de section rectangulaire en carbone
recouvert d'un autre en alu, l'ensemble inspire confiance.
Le bord de fuite est encore très épais, environ 3 mm, ce
qui semble en contradiction avec les lois de l'aérodynamisme connues...
La nervure d'emplanture révèle une conception astucieuse.
Elle est moulée en plastique dur et reprend dans un encastrement
les efforts du longeron de l'aile opposée. Ainsi, pas besoin de
clé d'aile supplémentaire. Le système de verrouillage
se trouve à l'avant. Une goupille glissée depuis l'ouverture
de la verrière passe à travers deux tiges percées
maintenues fermées par des joints toriques. En cas de choc, l'ensemble
s'écarte, libérant la goupille sans le moindre dommage à
la cellule. Lors de la mise en croix, il faut cependant s'appliquer à
bien plaquer les ailes, surtout à l'arrière.
Comme on l'a vu, la particularité du Heron est d'être équipé
d'une aile quadroflaps avec des volets et des ailerons bien dimensionnés.
Pour éviter une souplesse trop importante, ils sont rigidifiés
par des tubes en alu noyés dans le sens de l'envergure.
Les gouvernes sont toutes articulées par l’amincissement
du matériau qui forme une charnière souple et étanche.
Les guignols doubles sont bien collés. Ils possèdent un
axe pivotant réglable, c'est fiable et bien pensé.
Sur cette version RR, même le décor et l'immatriculation
en autocollant sont posés.
Le moteur installé est un Permax BL-O 3516-0850
de 35 mm de diamètre et de 850 kV, pesant 130 g. Il est associé
à un contrôleur MultiCont BL 40 S-BEC paramétré
pour un démarrage souple puisqu'il faut environ 2 secondes avant
d'atteindre la pleine puissance. Aucun risque de détériorer
l'hélice repliable 12''x6''. Le frein est très efficace
et l'hélice se replie aussitôt les gaz coupés. Ce
contrôleur dispose d'un BEC adapté à l'alimentation
des 6 servos qui équipent le Heron. 2 Nano-S de 8 g sont noyés
dans l'épaisseur de la dérive pour les commandes de direction
et de profondeur tandis que dans l'aile, ce sont 4 Tiny-S de 16,6 g. Ces
derniers restent bien visibles avec leurs boîtiers rouges et les
rallonges qui courent dans des saignées à l'indrados, c'est
un peu dommage même si ça reste un détail. Deux autocollants
blancs comme celui qui masque les servos placés dans la dérive
auraient atténué cet aspect qui fait tache.
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Les connecteurs pour les servos d'ailerons et de volets
sont soigneusement collés, pas de risque de se tromper lors
du branchement. |
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Pour maintenir les ailes plaquées au niveau du
bord d'attaque, une goupille s'enfiche par l'ouverture de la verrière. |
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Les servos de profondeur et de direction sont intégrés
dans l'épaisseur de la dérive. Cette dernière
est rigidifiée de chaque côté par des joncs de
fibre de verre. |
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Les servos d'aile sont protégés
au niveau du palonnier par un profilé en plastique. Même
s'ils restent apparents, les servos ne sont pas accessibles car le
carénage est collé. |
Avec une batterie Lipo 3S de 2200 mAh Pro-Tronik en
butée dans son compartiment réservé, le centrage
se situe très légèrement plus avant que l'emplacement
mentionné par le fabricant, 65 mm du bord d'attaque. En ajoutant
une petite cale en mousse, on peut la reculer de quelques centimètres
si nécessaire, elle reste bien plaquée grâce à
un anneau de Velcro solidement ancré. Sous l'aile, deux petits
bossages permettent de vérifier sans risque d'erreur que l'équilibrage
est respecté.
Cet ensemble de motorisation entraîne allègrement les 1488
g du Heron.
Avec un autre équipement, plus lourd ou plus léger, il faudra
peut-être utiliser les billes d'acier fournies, à glisser
dans des moulages présents dans la dérive afin de respecter
le centrage.
Puisqu'il n'y a rien d'autre à faire sur la version
RR, on se consacre pleinement à la programmation radio pour tirer
toute la quintessence de la machine. On commence par retirer l'hélice
afin d'éviter tout désagrément durant les réglages.
3 phases de vol ont été programmées sur un inter
à 3 positions, les volets pouvant en plus être actionnés
par un potentiomètre latéral.
- La première correspond au décollage et au vol tonique ;
les volets sont mixés avec les ailerons. Ils offrent un taux de
roulis supérieur appréciable à faible vitesse et
qui devient intéressant pour tourner quelques figures de voltige.
- La seconde phase optionnelle est utilisée pour le vol plus tranquille,
lorsqu'il faut se concentrer sur la recherche d'ascendance. Les ailerons
sont mixés avec la dérive pour un pilotage 3 axes assisté.
Les volets deviennent indépendants.
- Enfin, la phase d'atterrissage « crocos » ou « butterfly »
avec les volets qui s'abaissent fortement tandis que les ailerons se relèvent,
dans le but de casser la vitesse. Il faut ajouter une petite compensation
à piquer à la profondeur pour éviter au nez de se
redresser.
Le potentiomètre permet de creuser le profil de 2 mm vers le bas
ou vers le haut mais n'est pas franchement utile, le comportement et les
performances étant meilleures « en lisse ».
Réglages |
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Centrage : 65 mm du bord d'attaque de l'aile
haute
Débattements :
Tangage : - 10 mm, + 10 mm
Roulis : - 16 mm, + 8 mm
Lacet : 20 mm de chaque côté
Volets : - 2 mm ; + 2 mm
Crocos : Ailerons - 10 mm ; Volets + 26 mm ; compensation
profondeur + 5 mm |
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Le stabilisateur se fixe sur le haut de la dérive
avec deux vis. La commande de profondeur tourne librement, il faut
bien vérifier la position au neutre de la gouverne avant de
lancer le planeur. |
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Un pack d'accus 3 éléments de 2200 mAh
A2Pro se glisse à côté du contrôleur. On
ne pourra pas mettre plus gros, la place est comptée, y compris
en hauteur. |
Le montage sur le terrain est rapidement effectué. Après
avoir raccordé les prises d'ailerons et de volets, les ailes sont
glissées dans le fuselage jusqu'à ce que les longerons s'enquillent
dans leur logement. Quelques secousses peuvent aider à la manœuvre
car on n'y parvient pas du premier coup. On retire alors la verrière
pour glisser la goupille de verrouillage.
Côté stabilisateur, attention, les réglages pourront
sembler différents d'une séance de vol à l'autre
car la commande de profondeur n'est pas bloquée côté
servo. Elle tourne très librement, ce qui fait que sa longueur
peut varier et modifier le neutre. Elle pourrait peut-être même
se détacher, je n'ai pas essayé car ça serait compliqué
à remettre en place. Il faudrait glisser quelques gouttes de frein-filet
dans le filetage mais pour l'atteindre, la seule solution serait de retirer
l'autocollant sérigraphié sur la dérive. Ca viendra...
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L'atout du Heron par rapport au Solius,
c'est son aile équipée en quadroflaps, qu'on apprécie
en voltige ou encore lors des atterrissages.
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Le départ s'effectue avec une bonne
impulsion, sans même courir. La motorisation est puissante et
permet une grimpée sûre. |
Le lancer s'effectue sans courir, simplement avec une bonne impulsion.
La pente de grimpée est correcte, aux environs de 40° sans
faiblir. Avec les volets baissés de 2 mm et quelques km/h de vent
de face, c'est encore meilleur.
La variation de régime ne fait quasiment pas changer l'assiette,
la valeur de l'angle piqueur donnée au moteur est donc correcte.
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L'équipement fourni dans la version
RR est parfaitement adapté. Près d'une dizaine de montées
permettent des vols de près d'1/2 heure sans ascendance, en
vol à plat. |
Dès le moteur coupé, l'hélice se replie et le Heron
montre son comportement voilier. La vitesse de transition est relativement
élevée pour un modèle en mousse mais celle de chute
est presque étonnante et prouve que le profil traîne peu
malgré son épais bord de fuite. Les volets en position gratte
ne me semblent pas très intéressants, sauf lorsque la bulle
est bien localisée. Sinon, ils font perdre de la vitesse et la
finesse est moins bonne, avec un taux de chute supérieur.
En tirant progressivement sur le manche, le planeur finit par décrocher
mais ne part pas en vrille. Même plein cabré avec la direction
braquée, on n'obtient qu'une spirale rapide à forte inclinaison,
tournant sans s'amplifier et en perdant relativement peu d'altitude. Elle
se stabilise seule en relâchant les manches.
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En position crocodile, le planeur se freine
de façon notable, permettant des atterrissages précis,
vraiment utile, surtout en pente. |
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La maniabilité est excellente, surtout
en utilisation quadroflaps. |
Le décrochage est cependant assez franc et arrive relativement
tôt. Il vaut donc mieux conserver toujours un peu de badin.
Près d'une dizaine de montées à plus de 100 m assurent
des vols approchant la demi-heure à chaque fois, sans ascendance.
A l'atterrissage, on apprécie les crocos qui augmentent le taux
de chute sans accroître la vitesse, surtout en vol de pente quand
la place est comptée ou que le vent fort ne veut pas laisser descendre
la machine.
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La roue permet des atterrissages sur piste
sans risque pour le fuselage. Un petit renfort sous l'aile, juste
au niveau où commence le winglet, éviterait cependant
une usure prématurée. |
Même s'il est avant tout destiné au vol à voile, le
Heron accepte d'être remué. En poussant sur le manche, le
planeur est capable de belles accélérations, avec un sifflement
qui amplifie l'impression de vitesse. Dans la ressource, les ailes plient
mais résistent. La restitution est moyenne, on enchaîne donc
les figures sur l'inertie emmagasinée. La dérive est efficace
pour les renversements. Le diamètre des boucles n'est pas très
important. Si on veut les agrandir, il est indispensable de remettre le
moteur durant le 2e quart. Les boucles inverses s’essoufflent bien
sûr encore plus rapidement durant la remontée. Il faut une
bonne prise d'élan et commencer face au vent.
Le vol dos tient en poussant fortement sur le manche et à peine
moins en relevant les volets. Il ne faut pas attendre d'avoir trop freiné
avant une remise à plat par demi-tonneau pour ne pas perdre trop
de hauteur, ou alors il faut remettre le moteur en route juste avant de
tourner.
Quant aux tonneaux, ils ne sont pas très rapides vu l'allongement,
et demandent quelques corrections pour passer proprement. Celui qui cherche
un pur voltigeur devra donc s'orienter vers une autre cellule, on s'en
doutait vu la géométrie.
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Même si le Heron est plutôt
orienté vol à voile, il se laisse remuer. Il faut quand
même soutenir assez fortement en vol dos. |
Malgré un certain soin pour transporter le modèle enveloppé
dans des feuilles de plastique à bulles, la surface se marque assez
vite. Un coup d'ongle, une herbe un peu dure ou même simplement
le fait de poser le fuselage sur le flanc contre le bitume laisseront
des traces indélébiles.
Petite
mise en garde
Aux possesseurs de
Heron : Si vous n'avez pas encore perdu la verrière...
ça va arriver bientôt ! On m'avait pourtant prévenu
mais j'ai voulu faire confiance au fabricant. En fait, lors d'une
prise de badin, les entrées d'air frontales mettent l'avant
du fuselage en surpression. Les deux pattes à l'avant ne
suffisent plus à plaquer le cockpit correctement, il se soulève
et pivote autour du téton placé à l'arrière.
Il faut être encore plus méfiant durant les passages
rapides en vol dos. Mieux vaut alors bien repérer l'endroit
où il tombe.
J'ai donc ajouté 2 aimants cylindriques
au néodyme de 4x6 mm à l'avant, après avoir pré-percé
les arceaux du fuselage et de la cabine. La colle thermofusible convient
pour un maintien efficace. Depuis, plus de soucis. |
Pour les planeuristes qui ont commencé avec un Eazy Glider, le
Heron pourrait bien être le chaînon formant la transition
vers un 4 m, une maquette ou un tout plastique plus exigeant. Mais avant
cela, on pourra quand même se faire plaisir longtemps avec cette
cellule déjà performante. Les volets offrent un agrément
de pilotage indéniable durant la montée, le vol à
voile ou la voltige douce et les atterrissages deviennent très
précis. Si votre Easy Glider a quelques rides, n'hésitez
pas à franchir le pas avec cet échassier.
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Le cockpit est désespérément
vide, c'est dommage car les lignes du planeur sont plutôt réalistes. |
On
aime
- Démontable
- Transport
facile
- Aile
quadroflap
- Lignes
générales
- Performances
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On
aime moins
- Surface
fragile
- Débattements
limités
- Absence
de pilote
- Fixation
verrière à revoir
- Commande
de prof non verrouillée
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