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Fuselage en tranchesPour des formes non développablesPrésentation : Daniel Pierre Tous les aéromodélistes savent
combien il est difficile de réaliser un fuselage avec des formes
évolutives « non développables ». Pour l’aile, rien que du classique, à part mon désir
de train rentrant qui rallongeait le travail. Ayant déjà beaucoup fait appel au polystyrène extrudé pour construire des modèles « perso », j’ai décidé de fabriquer le fuselage en « tranches » d’extrudé empilées à la queue-leu-leu. C’est sans doute aussi long, mais les avantages sont multiples
: Les photos jointes des différentes étapes se passent d’un long discours et je me limiterai aux précautions. NB : J’ai déjà pas mal de modèles à mon actif, et j’ai constaté que, si les turbines collent mieux à l’image de « jet » , elles sont très gourmandes en ampères et donnent de la vitesse, mais nettement moins de poussée, pour un poids final plus élevé. Je choisis donc souvent de construire des « faux-jets » à hélice propulsive, celle-ci étant quasi-invisible en vol, pour des performances ascensionnelles très supérieures. Le Mirage présenté est équipé ainsi. Dans mon cas, pour remplacer des couples espacés de 8 cm, il fallait environ 3 tranches d’extrudé de 3 cm d’épaisseur. On aurait pu penser que les gabarits de traçage devraient se
calquer, le 1er sur le couple avant, le 3e sur le couple arrière
et le central à l’épaisseur moyenne… mais
non ! Vient ensuite un travail plus délicat : mesurer, d’après le plan, l’emplacement de l’aile au niveau de chaque tranche (extrados et intrados) pour séparer ce qui deviendra le « dos du fuselage » et le « fond du fuselage ». L’assemblage se fera à l’envers, dos de fuselage sur le plan de travail, avec la forme en creux du fuselage au-dessus. Là, pas de panique, car j’ai trouvé une petite
astuce qui évite des ajustages minutieux : comme il faudra entoiler
au papier kraft léger, par bandes qui font toute la longueur
et se chevauchent légèrement, il suffira, une fois que
l’emboîtement aile-fuselage sera satisfaisant (dessus et
dessous) un peu en « marches d’escalier », de laisser
déborder le kraft d’environ 5 mm et de le couper en languettes
pour qu’il épouse la surface de l’aile à la
façon d’un « karman », la photo parle d’elle-même… Au final, on obtient un fuselage très rigide, mais hyper-léger. Dernières précisions : comme un vieux modéliste devient exigeant, j’ai pas mal fignolé la finition, notamment avec un ruban de leds oranges entourant l’intérieur de la tuyère, pour simuler la post-combustion. C’est très lumineux et se voit bien. Contacter l'auteur : daniel_pierre@jivaro-models.org |
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