C'est dans une salle obscure, en compagnie de mes jeunes neveux,
que j'ai pu découvrir ce Dusty Crophopper crevant l'écran
dès les premières secondes du film Planes de Disney. En
voyant sa bonne bouille en gros plan et le nuage de produit d'épandage
coloré se dispersant derrière lui, je me suis dit aussitôt
qu'il serait amusant de reproduire cette séquence avec un modèle
réduit. Il n'en fallut pas davantage pour attaquer la construction
de cette caricature prête à s'animer...
Dusty Crophopper, le héro
du film Planes de Disney est reproduit en Dépron marouflé.
Il s'agit de la version visible au début du film, avec
rampe d'épandage. Un fumigène enfermé dans
une boîte produit la couleur qui est diffusée en
une large bande à travers la rampe percée de trous.
Vue de l'avant du Dusty Crophopper
grâce à la caméra Mobius montée sur
un tube en carbone. L'installation a été rapidement
effectuée pour tenter de profiter d'une belle éclaircie,
finalement déjà passée au moment du décollage.
Le tube n'était pas bien serré, il a pivoté
de 180° au milieu du vol... Ca permet finalement de bien voir
la rampe d'épandage pour fumigène.
Inspiré
du dessin animé Planes de Disney, ce Dusty Crophopper construit
en Depron est équipé d'une rampe d'épandage
qui diffuse un fumigène.
Impossible d'entrer en contact avec Disney qui n'a répondu à
aucun de mes messages. C'est donc sur la Toile que la recherche de documentation
a été effectuée. Heureusement, elle regorge de
captures d'écran, d'illustrations et de produits dérivés...
Les grandes lignes ont été tracées et entrées
dans le programme Predim-RC pour valider bras de levier et centrage.
Pour le profil, il s'apparente sur le tracé au NACA 2412 mais
la méthode de construction choisie ne permet que de s'en approcher
vaguement. Le résultat en vol est cependant tout à fait
satisfaisant.
Côté matériaux, c'est le « balsa du XXI
siècle » qui a été choisi, à
savoir du Dépron, naturellement... On trouve un peu de bois pour
les longerons et les renforts au niveau de l'attache du moteur, du train
d'atterrissage et de la fixation de l'aile. Le cockpit et le faux cône
d'hélice sont usinés au cutter et à la perceuse
dans des plaques de styro car leurs formes difficilement développables
auraient nécessité un empilement de couches interminable.
L'indispensable rampe d'épandage est bien sûr fonctionnelle.
Elle est constituée d'une coquille thermoformée et de
diffuseurs en tube aluminium. Elle demande un peu de travail mais fait
partie de l'histoire de l'avion dans le film.
Caractéristiques
Envergure : 1180 mm
Longueur : 870 mm
Corde : 235 / 195 / 140 mm
Profil : Naca 2412 modifié
Surface : 20,7 dm²
Masse : 886 g
Masse avec diffuseur de fumée : 986 g
Charge alaire : 43 à 48 g/dm²
Centrage : 70 mm du BA
Tangage : + 15 mm, - 15 mm
Roulis : +12 mm, -16 mm
Lacet : 20 mm de chaque côté
Equipements
électriques et électroniques
Tout est classique à ce niveau, sauf la fixation du moteur brushless
à cage tournante qui se visse par l'arrière depuis l'intérieur
du fuselage. Il aurait été quasiment impossible de faire
tourner rond un gros cône de 60 mm sur le petit moteur Typhoon
Micro 15/10 utilisé. La solution a été de ruser
en dissimulant le moteur dans un faux cône d'hélice fixe
situé dans le prolongement du cône de précision
Graupner de 38 mm de diamètre. Comme alternative, il est aussi
possible de coller le faux cône évidé sur le fuselage
et de le fermer à l'avant par un couple en contre-plaqué.
L'ensemble est un peu plus pointu que celui du héros, l'hélice
9''x6'' Aero-naut est également placée très en
avant mais tout cela reste acceptable, ce n'est pas une maquette de
concours.
Le contrôleur 30 A est placé dans l'immense compartiment
avant, complètement vide. Quant aux servos, ceux de profondeur
et de direction sont montés en arrière de l'ouverture
de l'aile pour des raisons de centrage. Ceux des ailerons sont intégrés
dans l'épaisseur du profil. Ce sont tous des micro-servos Pro-Tronik
7452 MG-D de 12 g à pignons métalliques.
J'avais envisagé d'installer des volets mais le vol a finalement
démontré que ça aurait été inutile,
les décollages se font en quelques mètres et les atterrissages
sont très tranquilles.
A cause du moteur placé très en avant dans le long nez,
il est nécessaire de placer la batterie 3 éléments
Lipo de 1200 à 1800 mAh au niveau du bord de fuite pour obtenir
le centrage. Il faut donc démonter l'aile pour la remplacer.
C'est assez rapide puisqu'il n'y a que 2 vis à desserrer.
Le
fuselage et les empennages
Pour se faire la main, on commence par les empennages en Dépron
de 6 mm. Une planche à découper en plastique auto-cicatrisant
est idéale pour ne pas marquer le matériau, accompagnée
d'un scalpel ou d'un cutter à lame neuve qu'on guide avec un
réglet en métal. On reporte les tracés sur la plaque
en perçant le plan avec une aiguille ou en suivant le tracé
d'une photocopie découpée. La lame doit être très
inclinée pour obtenir une coupe franche. Le stabilisateur est
renforcé par un plat de carbone d'environ 0,5x5 mm de section.
Une fente est réalisée au cutter dans la partie fixe pour
recevoir le longeron encollé de cyano lente non styrophage. Le
séchage doit se faire sur une surface bien plane.
Les bords d'attaque et bords de fuite sont alors arrondis. Les gouvernes
sont biseautées au niveau de l'articulation en prévision
de l'intégration des charnières en fibre. Pas de renfort
en U pour raccorder les volets de profondeur, j'ai préféré
utiliser une commande en Y en jonc carbone de 2 mm.
Découpes
des gabarits puis des pièces d'après le plan, dans
du Depron de 3 et 6 mm.
Le fuselage
est constitué d'une âme centrale dans laquelle se
glissent les couples principaux.
Les collages
se font pour la plupart à la néoprène Uhu
Por.
Certaines
zones sont doublées pour accroître la surface de
collage.
La base du fuselage est composée de deux couples partiellement
renforcés qui s'emboîtent sur une longue platine horizontale.
Bien respecter le dessus/dessous car l'avant intègre l'angle
d’anti-couple. Les deux flancs symétriques reçoivent
les doublages partiels puis sont plaqués contre cette base. Une
platine horizontale en contre-plaqué de peuplier 3 plis dans
laquelle sont noyés deux inserts filetés permettant la
fixation de l'aile s'encastre au même moment dans le couple arrière
et entre les flancs.
A l'avant, les flancs sont serrés pour s'enrouler autour d'un
couple semi-circulaire en Dépron doublé d'un autre en
contre-plaqué. Du ruban adhésif contraint les flancs durant
la durée du séchage de la colle. L'arrière est
pincé autour de la partie fixe de la dérive, le stabilisateur
est glissé au même moment à travers les fentes découpées
dans les flancs. L'avant est ensuite coffré jusqu'à la
cabine. Celle-ci est découpée au fil chaud dans un bloc
de styro puis profilée à l'aide d'un gabarit. Ne pas trop
s'occuper de la visière de la casquette pour le moment, elle
sera réalisée avec de la carte plastique un peu plus tard.
Le couple
principal est doublé de contre-plaqué au niveau
du passage des tourillons.
La platine arrière reçoit les écrous noyés.
Collage
des renforts.
La platine
et les couples sont plaqués sur un flanc puis l'autre est
mis en place.
L'arrière
du fuselage est pincé puis le dessous coffré.
Le couple
avant circulaire est doublé de contre-plaqué.
Les flancs
sont contraints durant de séchage pour suivre l'arrondi
du couple.
Le dessus
du fuselage est ensuite refermé. Les empennages sont profilés
au bord d'attaque.
Le stab
est renforcé par un plat de carbone placé verticalement.
Le stab
se glisse dans des fentes découpées à l'arrière
du fuselage ainsi que dans la dérive.
Collage
du stab en vérifiant le bon équerrage. La dérive
est pincée entre les flancs.
Coffrage
du dessus du fuselage. Partie avant d'abord, puis la partie bombée
à l'arrière.
La partie arrière est réalisée en courbant la
plaque. On peut la contraindre avant collage en la roulant sur une bombe
de peinture ou tout autre objet cylindrique. Une âme verticale
en Dépron de 6 mm part du couple arrière et rejoint la
pointe de la dérive. Le coffrage en deux parties repose à
cheval dessus.
L'avant est doublé par un long capot en sur-épaisseur
qui démarre après le couple moteur et s'arrête à
la base de la cabine.
Le fond du fuselage à l'avant est très arrondi. Il est
nécessaire de contre-coller plusieurs couches de Dépron
pour pouvoir le mettre en forme. Une trappe facultative peut y être
découpée. Elle ne servira qu'à atteindre les vis
de fixation du moteur si on ne dispose pas d'un outil avec un long manche.
Préparation
du demi-couple supérieur arrière.
Doublage
partiel des flancs pour assurer le collage du coffrage bombé.
Le coffrage
est pré-cintré avant collage.
La pointe
arrière est taillée en sifflet pour venir se plaquer
correctement contre la dérive.
Le coffrage
est en deux parties, droite et gauche, avec collage à cheval
sur l'arête supérieure qui joint le couple à
la dérive.
Le dessous
avant du fuselage est composé de plusieurs couches contre-collées.
Du Depron de 9 mm serait pratique ici.
Cette
pièce est dégrossie au cutter puis poncée
pour former le dessous du fuselage.
Le cockpit
est découpé dans un bloc de styro (composé
de plusieurs épaisseurs contre-collées).
Une fois
mis en place, le capot bombé est ajouté par-dessus.
Il ne va pas tout à fait jusqu'à l'avant.
L'aile est dotée d'un profil en volume, obtenu à partir
de nervures emprisonnées sous les coffrages en Dépron
de 3 mm. Celui d'intrados sert de base pour le montage après
y avoir tracé au stylo à bille, en suivant le plan, les
emplacements pour le longeron et les nervures. Une fente est réalisée
au niveau de l'articulation de l'aileron. Elle ne va pas jusqu'au saumon
pour que l'aileron reste solidaire durant l'assemblage. Les longerons
sont taillés dans une planche en balsa de 5 mm, avec une enture
permettant leur emboîtement au centre de l'aile.
Découpe des
coffrages d'intrados. L'emplacement des nervures, du longeron
et de l'aileron sont tracés. La fente permettant le débattement
de la gouverne est également découpée.
Le longeron
est découpé dans du balsa de 5 mm. Le raccord se
fait au milieu, avec une enture.
Collage
sur la tranche en respectant l'emplacement tracé au préalable.
Les fermetures
d'ailerons sont collées dès maintenant.
Mise en
croix pour avoir une idée de l'allure générale...
Les collages s'effectuent avec de la néoprène genre UHU
Creativ qui n'attaque pas le polystyrène. L'intrados repose sur
le chantier, une petite cale placée sous le bord d'attaque lui
permet de suivre la forme des nervures. On fixe les longerons, puis
les servos d'ailerons à la colle thermofusible en ayant pris
soin auparavant d'ajuster le neutre. Le palonnier est tourné
délicatement à la main de 90° pour qu'il ne force
pas contre le coffrage. Il reprendra sa place lors de la première
connexion. Viennent ensuite les nervures en deux parties qui se placent
de part et d'autre du longeron, ainsi que les fermetures d'ailerons
découpées en biseau pour former le V de l'articulation.
Il reste à poncer le coffrage dans le prolongement des nervures
à l'avant et à l'arrière afin de réduire
l'épaisseur à environ 1 mm. Le coffrage d'extrados est
poncé de la même façon. Ainsi, le bord d'attaque
pourra être correctement arrondi et le bord de fuite ne sera pas
trop épais. L'extrados est collé à la polyuréthane
expansive, après avoir vaporisé un peu d'eau pour favoriser
le collage. La colle adhère mieux si la surface a été
dépolie d'un coup de papier de verre. Le temps de prise laisse
tout le temps pour bien ajuster l'ensemble. Les deux demi-ailes sont
maintenues sous presse durant au moins une nuit. J'utilise des morceaux
de ruban adhésif collés directement sur le chantier, puis
une série de revues empilées qui suivent le profil et
plaquent le coffrage sur toute sa surface.
Le faux
bord d'attaque de l'aileron est bien sûr incliné
pour permettre le débattement vers le bas.
Découpes
des nervures suivant les tracés. Le passage du longeron
est découpé après coup.
Les servos
d'ailerons sont intégrés dans l'aile.
Bien régler
les neutres et vérifier le sens de rotation avant de les
immobiliser avec de la colle au pistolet.
Le palonnier
est incliné durant la construction pour ne pas gêner.
Le passage du câble est découpé dans l'angle
des nervures.
Collage
des demi-nervures de part et d'autre du longeron, ainsi que les
pointes à glisser dans les ailerons.
Le truc
orange visible côté saumon est une bande de 3 leds,
verte à droite, rouge à gauche.
Le coffrage est affiné au bord d'attaque et au bord de
fuite.
Le bord
de fuite est aminci à la cale à poncer. Une bande
de scotch posée provisoirement à l'intrados renforce
cette partie devenue fragile.
Les fermetures
d'ailerons sont poncées dans le prolongement des nervures.
Le coffrage d'extrados est également affiné sur
sa face intérieure.
Pour améliorer
le collage, la surface du matériau est dépolie d'un
coup de papier de verre. Une cale est placée pour rehausser
le bord d'attaque. Du scotch d'emballage est collé à
cheval sous le coffrage. La partie qui dépasse maintiendra
le coffrage supérieur.
Le chantier
est protégé avec du ruban adhésif d'emballage.
Ensuite, toutes les zones de collage sont recouvertes de colle
PU.
Pose du
coffrage supérieur en commençant par le bord d'attaque.
Le scotch est replié pour le maintenir en place.
La cale
de bord d'attaque est réajustée puis le coffrage
est maintenu plaqué avec des bandes d'adhésif, et
des piles de revues qui épousent le profil.
Séchage
complet des deux demi-ailes durant 12 à 24 heures.
Les coffrages sont ajustés à l'emplanture et au
saumon après séchage.
Au centre de l'aile, les longerons sont réunis par une double
clé en contre-plaqué, en respectant le dièdre.
Un boîtier formé d'un fond et de deux demi-nervures supportera
le train d'atterrissage. Il faut s'appliquer sur les découpes
pour obtenir un ensemble solide, c'est à cet endroit que la cellule
sera la plus sollicitée. On glisse alors à l'avant un
bloc qui reçoit deux tourillons de centrage en hêtre. On
termine ensuite le coffrage central du dessus.
La partie
centrale est composée d'un boîtier en contre-plaqué,
qui fait office de clé d'aile et de support de train.
Le boîtier
assemblé. Il tient compte du dièdre, réparti
sur les deux demi-ailes.
Les nervures
d'emplanture sont entaillées pour laisser passer la clé
d'aile.
Une deuxième
clé est intégrée afin de prendre le longeron
en sandwich.
Tout est
soigneusement ajusté avant collage, notamment l'écartement
des deux nervures d'emplanture qui doivent être parallèles.
La partie arrière de ces nervures est doublée.
L'épaisseur
des coffrages est déduite de ces demi-nervures. Le tout
est collé à la PU.
Les saumons sont constitués d'un empilement de Dépron. Après
mise en forme de l'aile par ponçage, les ailerons sont séparés
d'un coup de cutter en ayant bien repéré l'emplacement de
l'articulation. Ils sont alors recoupés de 2 mm en longueur pour
ne pas frotter sur l'aile lorsqu'ils seront en mouvement.
Les saumons
sont composés de plusieurs épaisseurs contre-collées
(percés ici pour l'éclairage de la led...).
Traçage
et découpe des ailerons.
Fixation du
train d'atterrissage et du support de tourillons au bord d'attaque.
Coffrage
de la partie centrale de l'aile, avec passage des câbles.
Découpes
des morceaux à coller sous l'aile, qui forment le prolongement
du fuselage.
Ajustage
et ponçage des coffrages de l'intrados et de l'extrados.
Traçage
et perçage du passage pour les tourillons de fixation d'aile.
Collage
des tourillons. Une vis recoupée et taillée en pointe
permet de marquer le bois à l'endroit où il faudra
percer.
Un renfort
est collé sous l'aile à l'endroit où viendront
appuyer les vis.
Le dessous de l'aile sera fermé par un carénage
qui prolonge le fuselage. Il faut d'abord y fixer le train d'atterrissage.
On place à l'arrière une petite plaque de contre-plaqué
qui répartit les efforts au niveau des vis de fixation.
Le Depron
est marqué par la pointe de la vis. Les trous sont percés
à ce niveau.
Fermeture
du dessous du fuselage. Ne pas oublier de percer le passage du
tourne-vis avant de coller le coffrage.
Faux
cône d'hélice pour l'intégration du moteur
Le moteur est complètement intégré dans un tronc
de cône tourné à la perceuse à partir d'un
cube de styro. Ne pas oublier le masque à poussière pour
préserver les poumons. Ce bloc est plaqué de chaque côté
par un disque en contre-plaqué servant de guide, celui de l'avant
étant très ajouré. On procède par étape
afin que les lignes soient fluides et dans le prolongement du cône
d'hélice fonctionnel.
Le cône
est issu d'un bloc de styro tourné. Pour cela, un flasque
en contre-plaqué est collé sur une face. La forme
est dégrossie par ponçage.
L'ensemble
est monté sur une perceuse à colonne, en prenant
garde à centrer parfaitement l'axe.
La forme
est poncée pour obtenir un tronc de cône. A l'avant,
un autre couple correspondant au diamètre du cône
d'hélice est rapporté.
Le bloc
est ensuite poncé pour que sa forme prolonge parfaitement
celle du cône.
Lorsque la forme est correcte, on l'évide par
l'avant jusqu'au couple.
Le moteur est fixé par l'arrière avec les mêmes
vis qui tiennent le faux cône sur le fuselage.
Le faux cône
est ensuite évidé délicatement afin d'y glisser
le moteur qui doit pouvoir tourner librement.
Le Dépron se marque très facilement. Pour éviter
que la surface ne vieillisse encore plus vite et aussi pour masquer
les raccords et autres zones de collage, le marouflage au papier Modelspan
est une bonne solution. (On en trouve entre autres chez Topmodel)
L'opération n'est pas compliquée, assez rapide et légère.
Ce papier aux fibres non tissées se pose à la colle blanche
diluée à l'eau, à l'aide d'un large pinceau. Ne
pas confondre avec le papier japon qui se déforme très
peu. Pour éviter que les raccords soient visibles, il faut déchirer
le papier et non pas le couper aux ciseaux. C'est très simple,
il suffit d'amorcer le long de la zone où il est imbibé,
le reste se détache tout seul. Les superpositions restent discrètes,
il faut par contre éviter de laisser la moindre parcelle de Dépron
apparente.
Quand la cellule est entièrement recouverte, on passe 3 à
4 couches de vitrificateur à parquet qu'on ponce finement après
avoir bien laissé sécher. La surface doit être uniforme
et satinée. Voir ici différents
produits et les multiples applications qu'on peut en tirer.
Afin d'obtenir
un état de surface lisse, régulier et qui durcit
la surface du matériau, la cellule a été
intégralement marouflée au papier Modelspan posé
à la colle blanche diluée.
Toutes les surfaces doivent être poncées, biseautées
avant cette opération.
Les bords
ne sont jamais coupés nets, mais déchirés.
Ainsi, les raccords et recouvrements sont quasi invisibles.
Une fois
la colle sèche, la cellule reçoit plusieurs couches
de SolPlus ou autre
enduit bouche-pore (qui n'attaque pas la mousse), finement poncées
entre chaque.
La cellule apprêtée
est désormais prête à recevoir la peinture
et la décoration.
Décor
au marqueur Posca et autocollants en vinyle
Ceux qui ne sont pas équipés pour découper les
autocollants peuvent me contacter. Pour 16 € port compris, je peux
fournir la planche de film vinyle noir et les lettres et chiffres blancs
pour la dérive (voir ci-dessous). Le film est échenillé,
prêt à poser avec son film de transfert. Joint également,
l'autocollant papier imprimé en couleur avec les yeux à
l'échelle, recouvert d'un film vinyle transparent.
Contact : laurent@jivaro-models.org
Les yeux
sont imprimés sur du papier autocollant puis recouverts
de vinyle transparent comme couche protectrice.
Ils seront collés
plus tard. En attendant, ils servent de gabarit de traçage
pour le décor.
Un voile de peinture blanche en bombe est déposé sur
toutes les surfaces visibles. Vu que le fond est de la même teinte,
on en met très peu. Le décor orange est réalisé
au feutre Posca à pointe large (8 à 15 mm). C'est très
rapide et sans odeur. Une deuxième couche peut être nécessaire.
Des lignes de structure sont alors tracées au crayon à
papier à pointe grasse. Frottées au doigt dans le sens
du vol, elles simulent les salissures. Pour éviter que le réglet
ne ripe sur la surface, j'utilise une lame de scie à métaux
comme guide.
Les vitrages latéraux sont peints en gris puis on place les yeux
imprimés sur du papier adhésif protégé par
un film de vinyle transparent.
Les yeux échelle 1 peuvent être
imprimés en couleur en téléchargeant ce fichier
PDF. (Clic droit sur l'image puis "enregistrer la cible du
lien sous"...)
Les autocollants ont été tracés avec un programme
de dessin vectoriel et découpés dans du vinyle noir et
blanc, puis posés délicatement sur l'appareil à
l'aide d'un film transfert. Il ne faut surtout pas oublier la tête
de mort de l'Escadron des Clés Anglaises sur le nez, le jeunes
cinéphiles vous le reprocheraient.
Pour finir et donner tout son éclat à la peinture au marqueur
qui est mate, un voile de vernis plastifiant brillant incolore en bombe
recouvre la totalité du modèle.
Du feutre
Posca a été utilisé pour le décor.
Pour un bon rendu, il faut passer 2 couches, si possible dans
le sens de l'écoulement de l'air, c'est plus joli. Les
avantages du marqueur sont les suivants : quasi sans odeur, pas
de caches nécessaires, séchage rapide...
Les autocollants
ont été découpés dans du Vinyle avec
une machine Silhouette SD.
Après
retrait des morceaux inutiles, l'ensemble est recouvert par un
film transparent à faible adhérence qui permet de
le placer facilement sur la cellule.
Les cadres
des vitrages et les yeux sont posés après la mise
en couleur.
Les lignes
de tôles sont tracées au crayon à papier et
lissées avec le doigt dans le sens du vol.
Une trappe
est découpée sous le fuselage.
Les gouvernes
sont articulées avec des charnières en fibre.
Les
pipes d'échappement du turbopropulseur
Les pipes d'échappement du turbopropulseur sont simulées
par des coudes en PVC clipsables pour tubes de 20 mm, qui mesurent donc
24 mm de diamètre extérieur, disponibles en magasin de
bricolage au rayon électricité (marque Diall ou Debflex
par exemple). Pour accroître la surface de collage, une rondelle
de balsa épais est intégrée à l'intérieur
avant la fermeture. La longueur des tubes étant trop importante,
il est nécessaire de les raccourcir, à l'aide d'un lapidaire
par exemple. Ces pipes sont alors peintes en gris métallisé
tandis que l'intérieur reçoit une couche de noir mat.
Le collage sur les flancs est assuré par de la néoprène
afin de conserver un peu de souplesse.
Des coudes
en PVC sont utilisés pour simuler les pipes d'échappement
du turboprop.
Pour accroître
la surface de collage, des bouchons en balsa sont intégrés
à l'intérieur.
La longueur
trop importante est réduite par ponçage.
Peinture
gris métal à l'extérieur et noir mat à
l'intérieur pour donner davantage de profondeur.
Collage
à la néoprène pour que l'assemblage reste
souple.
Le
train d'atterrissage
Les jambes de train sont pliées dans une corde à piano
de 3 mm, la jambe de force est en 1,5 ou 2 mm. Elle est ligaturée
au fil de cuivre et soudée à l’étain. L'ensemble
est vissé au moyen de pontets en nylon sous la platine en contre-plaqué
intégrée dans l'aile. On peut alors terminer le raccord
aile-fuselage. L'habillage des jambes est réalisé toujours
en Dépron et marouflé de plusieurs couches de papier.
(La plieuse qu'on voit sur les photos vient de chez HK mais elle n'est
visiblement plus au catalogue. Dommage car elle fait partie d'une liste
d'outils bien pratiques.)
Le train
est en corde à piano pliée dans un étau.
Avec une plieuse, c'est plus facile.
Le train
principal est en corde à piano de 3 mm. La jambe de force
est en 1,5 mm, ligaturée au fil de cuivre et soudée.
Les jambes
de train sont comblées avec du Depron ou du contre-plaqué.
Les
roues
Pour conserver l'aspect "cartoon" et la capacité
d'évolutions "tous terrains", l'avion est doté
de très grandes roues de 100 mm de diamètre. Celles du
prototype sont constituées d'une âme en contre-plaqué
de 2 mm flanquée de deux épaisseurs de styro de 20 mm.
Après avoir percé le centre, elles sont mises en forme
par tournage sur une perceuse en s'appuyant sur une cale recouverte
de papier de verre. Un gabarit est utile pour fabriquer des pneus parfaitement
symétriques.
Les flasques, également en contre-plaqué de 2 mm, sont
rapportés par la suite. Le passage du moyeu est repercé
bien dans l'axe puis un tube alu de 4 mm est collé à l'intérieur.
Le pneu est simulé en noir avec un marqueur Posca. L'ensemble
s'avère être résistant à l'usage. Même
si la surface se marque un peu, il suffit de remettre de la couleur
de temps en temps. Ça manque cependant de souplesse. Il doit
être possible de trouver des roues en mousse toutes faites du
même diamètre dans le commerce mais attention au poids.
Des grandes
roues du commerce peuvent être utilisées à
condition qu'elles soient légères. Ici, elles ont
été réalisée en styro, avec une âme
en contre-plaqué.
La rondelle
en contre-plaqué de 2 mm est plaquée de chaque côté
par du styro de 20 mm.
Collage
à l'époxy puis tournage à la perceuse à
colonne.
La forme
est donnée par ponçage. De chaque côté
sont collés des flasques en contre-plaqué et un
tube en plastique ou en alu sert de moyeu.
Décor,
toujours au marqueur Posca.
Un morceau de vinyle adhésif chauffé au sèche-cheveux
pour l'assouplir recouvre le flasque.
Insertion
du moyeu en tube alu.
La
roulette de queue conjuguée
La roulette de queue articulée mesure 30 mm de diamètre.
Son support en corde à piano de 2 mm est plié à
la demande. Un tube en plastique est intégré avant le
dernier pliage à 90° qui entre dans le volet de direction
pour permettre l'articulation. Le tube est collé à l'époxy
contre l'étambot en ajoutant éventuellement une bande
de fibre de verre.
La roulette
de 30 mm est glissée sur une jambe en corde à piano
de 2 mm pliée sur-mesure.
Un morceau
de tube plastique est glissé avant de réaliser le
coude à 90° qui rentrera dans le volet.
L'arrière
du fuselage est poncé en demi-rond pour recevoir le tube.
Le tube
est collé à l'arrière. Un U en aluminium
glissé dans l'arrière du fuselage a été
ajouté par la suite pour améliorer la fixation.
Mise en
place des gouvernes et des guignols.
Ces guignols
en plastique qui prennent en sandwich la gouverne sont bien pratiques.
Les commandes
de profondeur sont réalisées en jonc carbone de
2 mm, avec une chape en plastique collée au bout. Celle
de profondeur forme un Y.
Le fuselage
est percé pour leur passage. A droite, on accède
à la batterie en retirant l'aile.
Après
finition, l'intrados est fendu pour laisser passer les palonniers
de servos. Les guignols sont découpés dans de la
plaque époxy de 1 mm.
Commandes
courtes en corde à piano.
La fausse
antenne est réalisée avec un tube et de la carte
plastique. Elle est simplement enfoncée dans le dos du
fuselage pour rester amovible.
Le système pourrait sembler inutile, il apporte pourtant tout
son charme à l'avion. Le réservoir est thermoformé
en Makrolon, une feuille de polycarbonate transparent qui résiste
à une température de 120°. La forme en demi-goutte
d'eau est découpée et profilée dans un bloc de
mousse polyuréthane, la matière se coupe au cutter presque
comme dans du beurre et se ponce très facilement.
Couvercles
et gabarits pour fabriquer la boîte d'épandage.
L'armature
du moule est assemblée en contre-plaqué.
Les trous
sont comblés avec de la mousse polyuréthane qui
se coupe et se ponce très facilement.
Dégrossissage
au cutter...
Puis finition
par ponçage.
La feuille de plastique est montée sur une boîte percée
d'une multitude de trous, les bords étanchéifiés
au ruban adhésif. On chauffe avec un décapeur thermique
jusqu'à ce que le plastique devienne souple. A ce moment-là,
on fait le vide dans la boîte avec un aspirateur. La feuille épouse
aussitôt la forme, on laisse refroidir avant de démouler.
Même chose avec l'écope latérale.
La forme
est placée sur une boîte à vide, assemblage
de planches dont le dessous est percé d'une multitude de
trous. La feuille de plastique à thermoformer est placée
dessus, l'étanchéité est faite avec de l'adhésif.
Chauffage
délicat avec un décapeur. Quand le plastique est
ramolli, on allume l'aspirateur qui fait le vide et plaque le
plastique autour de la forme.
On découpe alors les bords et l'ouverture pour l'écope
à l'aide d'une fraise montée sur une mini-perceuse. Les
deux pièces sont réunies par collage à l'époxy.
Un anneau en contre-plaqué est collé à l'intérieur,
il prend appui sur le couvercle plein qui, lui, est solidaire de l'avion,
maintenu par 3 colonnettes vissées. La boîte et son couvercle
sont maintenus fermés par de puissants aimants. Ainsi, on n'a
pas besoin d'outil pour la refermer quand le fumigène vient d'être
allumé.
A gauche,
la coque thermoformée à côté du moule.
A droite, la rampe d'épandage en tube alu.
La partie
centrale du tube qui se trouve dans la boîte est fendue
jusqu'à mi-hauteur. Les côtés sont percés
pour recevoir les pipes à 90°.
Les pipes sont poncées
d'un côté en arrondi pour se plaquer parfaitement
contre les trous de la rampe.
De l'autre
côté, elles sont toutes poncées à 45°
pour former le coude.
L'anneau en contre-plaqué
va être collé dans la boîte amovible. Des aimants
sont incrustés dans l'épaisseur.
Pour une
bonne tenue, ils doivent affleurer la surface. Collage à
la cyano renforcée de micro-ballon.
La boîte, le couvercle solidaire
de l'avion et l'anneau qui sera collé sur la boîte.
Un morceau de film alimentaire protège le couvercle au moment
du collage.
L'anneau
et le couvercle sont plaqués l'un contre l'autre avec les
aimants puis l'ensemble est glissée dans la boîte
dont le bord est enduit d'époxy.
Le couvercle
doit est placé contre le bord de la boîte. Après
séchage, l'anneau est solidaire de la boîte.
Le tube
central est plié de façon à former le même
angle que l'aile. La partie échancrée à mi-épaisseur
placée vers le bas, donc vers l'intérieur de la
boîte.
Un trou
parfaitement ajusté est percé de part en part pour
y glisser le tube.
Une écope
est également thermoformée. Celle-ci est tirée
d'une verrière.
Une ouverture
est découpée sur un côté de la boîte
afin d'y placer l'écope.
L'intérieur du réservoir et le couvercle sont recouvert
de bandes adhésives en aluminium comme protection contre la chaleur.
Un long tube alu de 8 mm traverse cette boîte de part en part.
Il est totalement ouvert à mi-hauteur sur toute la partie qui
se trouve à l'intérieur. La fumée se glissera dedans
avant de s'échapper par les 8 diffuseurs latéraux. Ces
diffuseurs sont confectionnés de 2 tubes alu de 6 mm collés
à angle droit à la cyano. Une des extrémité
est poncée en demi-rond pour venir recouvrir un trou percé
dans la rampe.
Deux plaques de Dépron sont collées le long de la rampe,
des renforts placés sous les diffuseurs prennent appui dessus.
L'ensemble est marouflé au papier et peint en blanc.
L'intérieur
est tapisé de ruban adhésif en aluminium car le
fumigène glissé à l'intérieur de la
boîte risque de chauffer un peu. L'alu est lissé
avec le dos d'une cuillère.
Le ruban
est retiré sur le couvercle au niveau de l'anneau afin
que les aimants restent bien plaqués les uns contre les
autres lorsqu'elle est fermée.
Les morceaux
sont ajustées et soigneusement lissés.
Un léger
chevauchement des bandes est préférable.
L'ensemble
pèse 86 g avant peinture, soit 1/10 du poids de l'avion.
Difficile de faire plus léger mais ce serait également
dommage de s'en passer.
La rampe
est prolongée par des morceaux de Depron.
Les coudes
sont collés sous la rampe en chevauchant les trous.
Des carrés
ajustés un par un sont collés sous chaque coude.
A l'intérieur du couvercle, on colle un bloc de bois dur percé.
Les cartouches de fumigène Klima AX18 en poudre solidifiée,
rouge ou orange, sont fixées sur ce bloc au moyen de 2 petits
colliers en nylon.
Cette rampe d'épandage complète pèse 100 g auxquels
s'ajoutent les 20 g de la cartouche de fumigène. Elle augmente
un peu la charge alaire et la traînée mais l’effet
produit est vraiment sympathique. Disposée au niveau du centre
de gravité, elle ne modifie pas l'équilibrage et il suffit
de desserrer 3 vis pour la retirer.
Des tourillons
terminés par des écrous noyés ont été
intégrés sous l'aile. Le couvercle se visse dessus,
en intercalant des colonnettes. La boîte referme le tout
sans outil grâce aux aimants.
Le fumigène
est maintenu sur un bloc de bois dur à l'aide de deux colliers
en nylon.
Le côté
poudre est placé vers l'arrière.
La cartouche
reste accrochée lorsqu'elle a brûlé. Les tubes
teintés de rouge prouvent que la fumée passe bien
au travers.
En
vol
Le roulage est très facile, même sur herbe. Avec ses énormes
roues, le Dusty Crophopper peut décoller depuis pratiquement
n'importe quelle piste. Le vent de travers appuie contre l'énorme
surface latérale mais on contre facilement. La motorisation choisie
permet de l'arracher du sol, et même s'il s'incline un peu, l'aile
basse avec son dièdre important et le train très haut
passe loin du terrain. L'avion se lève d'abord sur son train
principal et roule queue haute avant qu'une petite sollicitation de
libère du sol. La vitesse n'est pas très élevée,
on voit qu'il ne s'agit pas de la version de course mais bien du tranquille
épandeur qui apparaît au début du film. Ca convient
tout à fait pour admirer les lignes peu ordinaires de ce « gros
pépère ». La traction est par contre importante,
on peut grimper suivant une pente prononcée. Le test du décrochage
est mené sans histoire, l'avion finit par s'enfoncer à
très faible vitesse. En insistant gouvernes braquées,
il part en vrille lente qui s'arrête dès qu'on relâche
les manches.
On reconnait
bien l'avion du film...
Les figures verticales passent bien, les boucles sont assez régulières,
sans grande prise de vitesse durant la descente.
Les tonneaux sont assez lents et presque dans l'axe sans correction.
Sur le dos, on pousse légèrement et on peut regrimper
dans cette position sans que la vitesse s'effondre.
Les renversements sont jolis, la dérive compensée est
efficace.
Après une dizaine de minutes, on pense à l'atterrissage.
La vitesse d'approche est vraiment réduite malgré l'absence
de volets. Ca doit être dû à la forte traînée
du fuselage. On se pose donc précisément où on
veut, même sur un petit terrain, en jouant avec la commande de
gaz. Avec du vent, les gouvernes restent efficaces et on peut lutter
même lors d'une approche lente. Le train souple absorbe bien les
chocs mais à l'usage le Dépron glissé pour habiller
les jambes n'apprécie pas trop et peut se marquer assez vite.
La vitesse
de vol modérée permet de bien voir le fumigène
coloré.
Avec le système d'épandage, la charge alaire et la traînée
augmentent raisonnablement. Le couvercle de la boîte est vissé
sous l'aile, un fumigène est attaché sur le support. On
allume au briquet juste avant de décoller, on referme la boîte
instantanément grâce aux aimants et c'est parti pour 4
minutes de trajectoires ponctuées de couleur. La vitesse en palier
est à peine plus faible, la grimpée aussi. Le plus amusant
dans ce cas, c'est de voler au ras du sol, à plat ou en glissade,
et d'admirer la fumée qui s'échappe par les diffuseurs.
Toute
une famille...
Des nombreuses caricatures d'avions sont représentées
dans le film Planes. Des modèles différents pourraient
être construits avec des équipements électroniques
similaires afin d'effectuer des courses-poursuites amicales à
armes égales.
Ceux qui voudraient coller à l'actualité cinématographique
et concilier les plaisirs de vacances peuvent équiper ce Dusty
Crophopper de flotteurs comme dans le film Planes 2 « Mission
Canadair » actuellement sur les écrans… Ce sera
sans doute le cas du modèle présenté ici, à
moins qu'il ne finisse accroché au plafond de la chambre de mes
neveux...
L'avion
reste bien stable, même dans le vent.
Il est
possible de passer quelques figures de voltige douce.
Le plan en 2 feuilles
du Dusty Crophopper est téléchargeable au format
PDF (750 ko par feuille). Clic droit sur l'image puis "enregistrer
la cible du lien sous..." Il peut être imprimé
échelle 1 chez un tireur de plans ou bien sur plusieurs
feuilles A4 avec une imprimante de bureau. La
méthode permettant un assemblage est décrite ici.
La première feuille détaille le fuselage. Pour ceux qui n'ont pas de tireur de plans à
priximité, je peux fournir le plan imprimé
échelle 1 sur deux grandes feuilles contre 15 € port
compris (pour un envoi en France). Contact : laurent
La seconde feuille
présente l'aile, le train d'atterrissage et la rampe d'épandage.