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Présentation
: Laurent Berlivet |
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L'Aspi de BLH fait partie de la catégorie des
micro lancés-main DLG (lancés par le saumon). Il mesure
à peine moins d'1 mètre d'envergure, et pèse entre
125 et 160 g en ordre de vol, équipé avec du matériel
classique destiné à des appareils de cette taille.
Livré en kit à assembler, la construction pleine d'astuces
se fait en 3 ou 4 soirées, ou un week-end tellement le travail
est avancé : la découpe laser est hyper précise
et les pièces s'assemblent comme un puzzle. L'emploi du cutter
se limite quasiment à détacher les pièces de leur
support.
Tout est pensé pour que le modéliste obtiennent facilement
une cellule à la fois solide et légère. En travaillant
à la cyano, on a presque l'impression d'avoir grillé des
étapes tellement on se retrouve vite avec un objet entre les
mains.
L'entoilage est lui aussi rapidement réglé car il n'y
a pas d'ailerons, et le stab et la dérive sont entoilés
d'une pièce. L'Oralight est plus que recommandé pour obtenir
une cellule légère et performante.
En vol, c'est du bonheur. L'Aspi se retrouve à une trentaine
de mètres, lancé par son téton en bout d'aile.
Il est sensible aux moindres variations de l'air, et grimpe dès
que la bulle est là. Et quand un certain seuil est franchi, il
ne semble plus vouloir redescendre... C'est un régal à
piloter tant que le vent reste faible, et si ça se lève
un peu, le moindre dénivelé suffit pour faire du vol de
pente.
Caractéristiques
techniques |
Fabricant : BLH
Andorra
Envergure : 97 cm
Longueur : 87 cm
Surface : 12 dm²
Masse : 155 g annoncés (126 g obtenus)
Charge alaire : 12,89 g/dm² (10,5 g/dm² obtenus)
Profil : AG 03 modifié
Radio : 2 voies
Prix du kit : 69 € |
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Evolution des kits en 2010
Cette présentation de l'Aspi 97 a été rédigée
en 2009, d'après un kit issu des premières séries
produites par BLH.
Les kits ont évolué depuis 2010 : la poutre de queue
a été changée pour une plus légère
(La modification indiquée à la fin de cet article
n'est donc plus nécessaire.) et la clé d'aile comporte
un dièdre un tout petit peu plus important.
La première modif permet d'obtenir le centrage plus facilement
sans plomb. L'Aspi 97 bleu visible sur la photo est celui de mon
fils Romain. Il pèse lui aussi 126 g.
Le dièdre augmenté rend la dérive plus efficace,
permettant par exemple une remise à plat après un
virage serré au ras du sol. |
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Le kit, livré dans son sachet en plastique.
Ceux qui ont déjà construit une Tito reconnaîtront
la marque de fabrique. |
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Le kit est complet : toutes les pièces sont découpées
au laser dans du balsa trié et du contre-plaqué et
tous les accessoires sont livrés. |
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Gros plan sur les nervures très fines. Impossible de faire
des découpes aussi précises à la main. Leurs
numéros sont gravés en surface. |
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La planche de contre-plaqué avec les renforts de flancs
évidés et les fines languettes qui viendront rigidifier
les empennages. |
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Détail de la dérive découpée
dans du balsa trié, léger mais rigide, de 2 mm. Très
ajourée, elle sera renforcée par des bandes de contre-plaqué. |
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Les bords de fuite elliptiques démontrent bien le savoir-faire
et la passion de l'artisan : ils sont livrés poncés
à la main ! |
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La poutre de queue est fournie ainsi : un tube carbone fendu pour
y glisser la dérive, renforcé par une petite bague
en alu. |
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Ces pièces constituent les âmes placées entre
les nervures. Elles sont découpées à la bonne
forme et ne nécessite pratiquement aucun ajustage. |
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Tous les accessoires sont livré dans le kit : guignols,
vis nylon, cordes à piano, et même le fil pour les
commandes, armé de Kevlar. |
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Il suffit d'une pointe de cutter ou de scalpel pour détacher
les pièces.
Ici, ce sont les bandes de renfort des empennages en contre-plaqué
fin.. |
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Ces bandes sont glissées dans des fentes réalisées
au laser. Elles entrent juste en force. J'ai préféré
laisser les empennages dans leurs logements pour effectuer cette
étape. |
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Il suffit de les enfoncer délicatement pour qu'elles viennent
effleurer la surface. |
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Ensuite, un filet de cyano fluide sur chaque face vient les solidariser. |
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Après séchage, il suffit de
couper délicatement les accroches pour les libérer. |
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Ce patin en samba, plus dur que le balsa, vient protéger
la base de la dérive lors des retours au sol. |
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Ponçage en surface à effectuer avec beaucoup de
soin avec une cale à poncer. |
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Biseautage sur la partie fixe et sur la partie mobile au niveau
de l'articulation. |
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Les baguettes d'angles doivent être entaillées pour
mieux épouser les courbes. En les mettant dos à dos,
on travaille beaucoup plus vite et de façon symétrique. |
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Il faut utiliser une petite scie avec une lame très étroite
pour entailler les baguettes triangulaires. |
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Les doublages de flancs sont collés à la cyano fluide
en travaillant à plat. |
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Collage des baguettes d'angles en suivant les courbes et en progressant
doucement. |
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Le dessous et le dessus reçoivent des baguettes, sauf au
niveau de l'assise de l'aile. |
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Au niveau de l'aile, la baguette est recoupée au cutter
dans le prolongement du fuselage. |
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Avec un scalpel et une lame effilée, on arrive à
suivre la courbe reprenant la forme du bord d'attaque de l'aile. |
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Le premier couple en place. Pas moyen de se tromper, il est parfaitement
guidé dans l'encoche du flanc. |
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Le couple arrière et le support de vis de fixation d'aile. |
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Là encore, il suffit de glisser les pièces à
leur place ; on ne peut pas se tromper. |
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Le deuxième flanc est ensuite glissé sur les couples. |
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Un petit bloc de balsa est placé à l'avant puis
le fuselage est pincé. |
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La poutre glissée dans les couples permet de vérifier
la géométrie. |
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La petite platine pour la vis de fixation d'aile vient se glisser
entre les flancs. |
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J'ai refendu dans la longueur les pièces qui servent au
coffrage. |
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Le bloc arrière est glissé sur le tube puis collé
contre le fuselage. |
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Le fuselage brut, avant ponçage. |
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On casse bien les arêtes avant d'arrondir l'ensemble. |
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Après ponçage, la forme est plus élégante. |
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La trappe est découpée en suivant le tracé. |
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Léger ponçage pour faire disparaître les encoches. |
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Les petites cales pour maintenir la trappe sont bien sûr
découpées. |
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La grande languette est collée à l'arrière.
Les autres viendront après entoilage et installation radio. |
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Le coffrage du bord d'attaque et le longeron sont épinglés
sur le plan. |
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Un filet de cyano vient les solidariser. Attention à travailler
bien à plat car ils n'ont pas la même épaisseur. |
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Pose du coffrage central puis du bord de fuite. |
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Notez le minuscule talon sur la nervure, plus fine à cause
du coffrage. |
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La clé est collée avec les premières nervures. |
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Les âmes déjà découpées aux
bonnes dimensions sont collées au fur et à mesure. |
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Les âmes en balsasont parfaitement ajustées d'origine. |
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En procédant ainsi, nervure, puis âme, puis nervure...
tout s'emboîte sans la moindre retouche. |
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Chaque âme et chaque nervure prend très précisément
sa place. |
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La nervure d'extrémité est vraiment minuscule. |
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Avec une chute de bois et du papier de verre,
on confectionne une étroite cale à poncer. |
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Cette cale sert à ajuster la hauteur des âmes par
rapport aux nervures... |
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... Quelques aller-retour suffisent car l'ajustage est vraiment
très précis. En fait, il s'agit plutôt d'éliminer
les éventuelles gouttes de colle. |
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Le bord d'attaque est une fine languette de contre-plaqué
glissé à plat dans la pointe des nervures. |
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Bien pousser le bord d'attaque jusqu'au fond des encoches. |
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A l'emplanture, on reponce coffrages et bord de fuite pour respecter
le dièdre. |
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L'aile est d'une seule pièce. La deuxième demi-aile
se construit de la même façon. |
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Il est nécessaire de caler la première demi-aile
de façon à respecter le dièdre. |
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La nervure d'emplanture est épaisse pour accepter le passage
de la vis et du tourillon. Elle est doublé par d'autres en
CTP fin. |
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La nervure centrale vient se glisser à cheval sur les coffrages.
Là encore, le talon vient boucher le petit trou côté
bord de fuite. |
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La nervure doit être collée légèrement
inclinée de façon à répartir le dièdre
sur les 2 demi-ailes. |
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Après assemblage de la deuxième demi-aile, on réunit
l'ensemble avec la clé d'aile avant. |
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La clé avant est glissée à sa place, bien
au fond contre les coffrages. |
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Très astucieux : les longerons se prolongent jusqu'aux
saumons pour répartir les efforts lors du lancement par le
Peg. |
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Très léger ponçage de l'arête du bord
d'attaque pour favoriser le collage du coffrage. |
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Les coffrages d'extrados peuvent maintenant être collés,
en travaillant à plat pour éviter tout vrillage. |
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Au bord d'attaque, la cyano est infiltrée puis les coffrages
pincés soigneusement. |
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Il reste à coller les morceaux de balsa formant les saumons. |
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Collage effectué. |
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Même chose après ponçage général. |
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La platine est taraudée à l'aide d'une vis métallique. |
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Une partie de cette vis est recoupée et enfichée
dans le mandrin d'une mini-perceuse. |
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En tournant très vite contre une lime, on la taille en
pointe de façon régulière. |
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Ce poinçon est revissé dans la platine, en le laissant
dépasser de quelques millimètres. |
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L'aile est mise en place, la géométrie vérifiée. |
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Quand c'est bon, il n'y a plus qu'à presser. |
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L'aile retirée dévoile la marque du poinçon. |
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On perce le passage pour la vis au diamètre 3. |
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La rondelle peut être profilée. Pour cela, il faut
une vis métallique de 3 et son écrou. |
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Passage toujours dans la perceuse contre une petite lime. |
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Le bord est affiné sur toute la circonférence. |
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Bien repérer le trou et coller la rondelle dessus. |
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Les bords affinés seront plus discrets sous l'entoilage. |
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Un foret de 2 passé dans le couple sert à marquer
l'emplacement du tourillon de fixation d'aile. |
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L'aile est retirée puis le trou percé. |
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Le téton en place. Il sera collé après entoilage. |
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Ca prend forme. Toutes ses étapes ont été
réparties sur un week-end, en prenant le temps de faire les
photos. |
Pour que l'Aspi soit le plus performant possible, il
faut qu'il soit léger. Le film d'entoilage choisi a donc son
importance. Oracover classique, Solarfilm, Solartex,etc. doivent donc
être mis de côté. Seuls l'Oracover light, le Micafilm
ou le papier japon (très fragile) devront être utilisés.
Un décor trop chargé alourdirait aussi le planeur.
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Pour améliorer la tenue de l'entoilage, une couche de Balsaloc
est passée au niveau des articulations du stab et de la dérive.. |
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Ici, l'entoilage a été réalisé en
2 couleurs : Oralight rouge transparent à l'arrière
et Oralight rouge chrome sur le bord d'attaque. |
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La partie chromée recouvre le transparent sur quelques
mm. |
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L'emplacement au niveau du pied n'a pas à être entoilé.
Ici, le dessous est entoilé en incolore. |
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Les ressorts des gouvernes sont confectionnés avec la corde
à piano 3/10 livrée. |
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Le passage pour le ressort est percé avec une épingle
enfoncée dans la tranche de l'empennage. |
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Le ressort est glissé en place d'un côté,
puis le second trou est percé en face. |
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Ici, on le voit dans la partie fixe d'un côté, et
dans la partie mobile de l'autre. |
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L'entoilage est retiré de la dérive au niveau du
collage de la poutre. |
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Collage de la poutre sur la partie fixe à l'aide de quelques
gouttes de cyano. |
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Perçage de la poutre pour le passage des fils de commande
à l'aide d'une petite fraise. |
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Le support de stab est collé à l'intrados, bien
dans l'axe. |
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Collage du stab posé sur le chantier, bien perpendiculaire
à la dérive. |
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L'aile en place, le modèle est tenu à bout de bras
pour vérifier l'alignement de l'empennage. |
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Quand l'alignement est correct, la poutre est immobilisée
avec quelques gouttes de cyano. C'est suffisant. |
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Un morceau de fil passé dans les trous de la dérive
vient s'enrouler autour de la poutre pour renforcer. |
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Une fine corde à piano repliée permet de passer
les fils de commande dans la poutre. |
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La corde à piano est glissée dans les trous côté
empennage, pour sortir sous la trappe. |
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Le téton de lancement vient se coller dans
son logement prévu. Il peut dépasser un peu plus au-dessus,
et être légèrement incliné (vers l'arrière
côté extrados et vers l'avant côté intrados. |
Le fuselage de l'Apsi est minuscule et nécessite un équipement
radio bien spécifique. Le fabriquant indique clairement celui
qu'il conseille. Pour ma part, j'avais un ensemble trop léger
pour obtenir le centrage avec des micro servos, ou d'autres trop encombrants
pour loger dans le fuselage.
J'ai donc choisi de remplacer la poutre de queue par une plus légère,
afin de pouvoir utiliser ce qui rentrait facilement en mettant le moins
de lest possible. Modif ici ci-dessous.
J'ai donc installé deux micro servos Power HD de 4 g placés
l'un à côté de l'autre, légèrement
décalés dans la hauteur pour que les palonniers ne se
croisent pas. L'unique élément Lipo 340 mAh suit, placé
le plus en avant possible, et le récepteur Corona 4 voies se
glisse sur la tranche juste à côté. Il m'a cependant
fallu rajouter une pièce de 10 cts pour respecter le centrage,
et j'ai même placé un petit altimètre électronique
Winged Shadow de 2 g.
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L'équipement radio disponible...
1 récepteur Corona 4 voies, 2 servos Power HD de 3,7 g, 1
élément Li-Po trop encombrant de 340 mAh. Soit 30
g à loger le plus en avant possible dans le fuselage. Il
existe des éléments Li-Po beaucoup plus étrois
que celui utilisé, qui entrent donc beaucoup plus dans le
fuselage. |
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La batterie prend place le plus en avant possible, elle n'entre
malheureusement pas dans la pointe. Le récepteur est glissé
à côté tandis que les servos sont placés
tête bêche, un peu décalés en hauteur
pour le passage des fils de commande. Le fil est passé dans
le palonnier et bloqué avec la vis de fixation, afin de permettre
un éventuel réglage. |
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Détail des commandes en fil. Le ressort tire
la gouverne du côté opposé au guignol. On ne
peut pas faire plus léger. Le système est parfaitement
efficace. |
2 pièces de 10 cts d'€ sont glissées
dans le nez pour respecter le centrage précisé dans la
notice (64 mm du bord d'attaque). La balance indique seulement 126 g
en ordre de vol, ce qui laisse augurer de très bonnes performances.
Altimètre
embarqué Winged Shadow |
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Le minuscule module Winged
Shadow appelé How High est un altimètre pesant
seulement 2,2 g. |
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La petite LED est repliée pour pouvoir sortir à
travers le flanc. C'est elle qui diffuse les infos captées. |
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Un trou de 2 mm est percé dans le flanc du fuselage. |
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La minuscule LED dépasse du flanc de façon très
discrète. |
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Le module est maintenu avec un morceau de ruban adhésif
double-face. |
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On le distingue à peine dans le fuselage, contre la batterie. |
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La lecture est ultra simple grâce au See How qui l'affiche
directement : ici, après un lancé à 32 m. Mais
l'altimètre How High peut aussi être utilisé
seul, en indiquant par des clignotements la hauteur atteinte. |
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On devine l'émetteur qui donne l'échelle de ce petit
lancé-main passe-partout. Malgré son aile en bois,
son poids le classe parmi les meilleurs de la catégorie,
preuve que la structure a encore un bel avenir devant elle. |
Petite
modif' pour gratter du poids
(Modification inutile
sur les kits produits en 2010 car le fabricant l'a appliquée
à sa production)
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Pas indispensable en fonction du poids de votre équipement
radio, cette petite modif permet de gagner 8 g à l'arrière,
donc le double devant. Le tube choisi porte la marque Skyshark. C'est
du carbone roulé, le diamètre est de 7 mm au lieu de 6
pour le tube d'origine. Il faut reprendre le passage dans les couples
à l'aide d'une lime queue de rat.
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Le tube carbone livré dans le kit pèse 16 g.
Je l'ai remplacé par un de 8 g. |
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Le tube est fendu avec délicatesse à l'aide d'une
lame de scie à métaux. |
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La fente est élargie à l'aide d'une lime en carton
pour rattraper l'épaisseur de la dérive. |
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A défaut de tube alu, quelques tours de fil de lin éviteront
au tube de se fendre. |
Sur le forum modelisme.com,
on peut voir que plusieurs modélistes ont sorti leur Aspi d'origine
à peine plus lourd que le mien modifié, sans doute grâce
à un accu qui se loge plus facilement dans le nez. 136 g pour
Arnaudmz et Gabounni.
A voir aussi sur ce même topic, des nombreuses photos et quelques
astuces pour régler les câbles de commande ou confectionner
des housses de transport.
Et
pourquoi pas le remorquage ? |
Quand la fatigue se fait sentir, où que le temps ne se prête
pas au vol à la recherche de thermiques, pourquoi ne pas essayer
le remorquage ?
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Le Lipo (1élément 340 mAh) que j'utilisais au début
était assez volumineux. Je l'ai remplacé par un plus
récent et plus petit, de capacité voisine (1 éléments
de 350 mAh ). Il est aussi plus léger. |
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J'ai donc gagné du volume et un peu de poids sur l'avant.
Pour lester utile, j'ai ajouté un crochet de remorquage en
CAP qui permet de se reposer ou de voler quand l'aérologie
n'est pas adaptée. |
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Le remorqueur est le Biloute,
petit parkflyer motorisé par un Typhoon Micro6/20. Le plan
échelle 1 est téléchargeable sur sa page de
présentation. |
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En vol, il faut être doux sur les commandes mais attentif
pour ne pas laisser l'Aspi s'incliner. Une correction d'un côté
et le câble se décroche... Mais le système fonctionne
très bien. |
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Ca fonctionne si bien qu'on fait même du remorquage de nuit,
comme lors des 20 ans de l'Air
Fleury Club. 3 Starlights sur le planeur et des LEDs sur l'avion. |
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30 secondes de pause sur l'appareil, c'est un peu trop. Mais c'est
difficile de tout faire : régler l'appareil, appuyer sur
le déclencheur, attraper le planeur pour le lancer et piloter... |
Le crochet est un petit morceau de corde à piano
de 8/10 placé sur le servo de direction. Il est guidé
par un morceau de gaine plastique dans le fuselage, où est pratiquée
une fente oblongue sur le flanc. Manche en buttée dans un coin,
la corde à piano recule, libérant le câble nylon
qui vient s'y accrocher.
Le premier lancé se fera de façon classique,
en tenant le planeur par le fuselage. Ca permettra d'affiner les trims
et d'assurer le centrage si nécessaire.
Peu après, on lancera par le saumon en mettant plus d'énergie.
Le modèle part parfois sur le côté, c'est un coup
à prendre. Il grimpe vraiment haut, même si l'impression
peut être trompeuse du fait de sa petite taille. L'altimètre
How High
indique des hauteurs de lancés comprises entre 27 et 33 m.
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Le téton de lancement (Peg) placé au saumon permet
une tenue efficace par le bout des doigts. |
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3/4 de tours ou un peu plus, et on propulse le planeur à
pleine vitesse face au vent. |
La très faible inertie permet de détecter
tous les mouvements d'air, on se régale.
Les vols par temps neutre durent environ 50 secondes, et se prolongent
si l'aérologie est favorable. Attention à ne pas se faire
piéger par le vent lorsqu'on enroule une ascendance. Le modèle
devient vite tout petit. Il est heureusement très fin et pénètre
bien malgré sa faible masse.
Le dièdre adopté offre un bon compromis. Suffisamment
faible pour bien détecter la bulle quand elle passe sous l'aile
tout en offrant une réponse correcte de la dérive. Il
faut cependant pas mal de débattements en lacet pour conserver
une bonne défense car le modèle très léger
se fait chahuter dans les bourrasques.
Côté profondeur, il faut être doux pour ne pas casser
la vitesse d'un coup de manche.
Lors d'un vol, le fil d'antenne est venu se bloquer
entre le pied de dérive et le volet mobile. L'Aspi a fini sa
course par terre sur l'herbe du parc, après plusieurs tours de
spirale presque sur la tranche. C'est un saumon qui a touché
d'abord, puis on a eu droit à un beau soleil avant qu'il ne s'arrête.
Heureuse surprise, il n'y a rien eu de cassé. La faible masse
fait qu'il y a peu d'inertie.
Une autre fois, il est entré dans un arbre et a glissé
de branche en branche jusqu'au sol. Là encore, pas une égratignure
!
La devise du fabricant est la suivante : "pour
que construire soit toujours un plaisir !".
A cela, il faut ajouter que quand un modèle est à la fois
élégant, compact et performant comme l'est l'Aspi, il
va ainsi multiplier les sorties pour voler partout.
Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org
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