Il faut avouer que la mise au point de ce "Fat-Flyer"
n'a pas été évidente. Quelques règles aérodynamiques
peuvent être contournées mais pas négligées...
Un premier proto a vu le jour mais malgré de nombreuses tentatives,
les retours au sol étaient violents et très rapides...
La cellule a par la suite été revue et après cogitation,
c'est maintenant un modèle fiable et précis qui peut enfin
être présenté ici. Même s'il vole comme un
Toon, c'est-à-dire avec parfois un comportement un peu erratique,
il reste manœuvrant et précis, suffisamment pour atterrir
où on veut et quand on le souhaite...
Vidéo décrivant
pas à pas le montage de l'Alphatoon.
Caractéristiques
techniques
Envergure : 52,5 cm
Longueur : 65 cm
Poids : 400 g
Surface : 6,75 dm²
Charge alaire : 59 g/dm²
Profil : KFM style
Le modèle présenté est maintenant très
épuré, beaucoup plus que les précédents
prototypes. Et finalement, il ne faut pas toujours chercher la complication
mais privilégier la simplicité et l'efficacité.
Le premier proto possédait des
ailerons full span, un volet de direction, des tuyères évidées,
du dièdre inverse sur l'aile et le stab, un bras de levier
court, une surface d'aile vraiment faible...
Voici quelques exemples :
- Suppression des dièdres inverses sur l'aile et le stab. Ça
ne se voit quasiment pas vu la flèche prononcée, sauf
de face. Mais seul les connaisseurs remarqueront ce détail. Ca
doit par contre bien aider à la stabilité.
- Stab placé plus haut de 1 cm afin de ne pas se trouver dans
le sillage de l'aile et des tuyères.
- Envergure du stab un poil plus grande afin d'obtenir un volume de
stab plus sécurisant.
- Entrées d'air des nacelles refermées afin d'éviter
un flux d'air perturbé sur le stab.
- 1° d'angle cabreur ajouter au moteur.
- Suppression des ailerons full span puis également ceux en bout
d'aile du proto suivant pour ne garder que des tailerons.
- Suppression des servos d'ailerons. Il en fallait 4 au départ,
il n'y en a plus que 2, ce qui simplifie la construction et allège
l'avion.
- Suppression de la gouverne de direction et de son servo.
- Bulle plus arrondie et moins proéminente que sur les protos.
Et elle est maintenant thermoformée.
- Dérive plus haute.
- Construction intégralement en VectorBoard, ce qui rend le modèle
quasi indestructible.
Le deuxième
proto était notamment équipé d'ailerons en
bout d'aile et de tuyères refermées.
Le plan et les gabarits de découpe échelle
1
Le plan de l'Alphatoon est téléchargeable
au format PDF (1 Mo) échelle 1, à imprimer chez un
tireur de plans. Clic droit sur l'image ci-dessous puis "enregistrer
la cible du lien sous...".
Pour l'imprimer à la maison sur des feuilles au format A4
à contre-coller, le méthode est ici.
Gabarit de découpe des pièces
au format d'une planche de VectorBoard / SuperBoard / Vectopor (selon
la marque), c'est-à-dire 30x100 cm. Les pièces de
la planche 1 sont à découper dans du 6 mm d'épaisseur.
Les pièces
de la planche 2 sont à découper dans du 6 mm d'épaisseur.
Les pièces
de la planche 3 sont à découper dans du 3 mm d'épaisseur.
La découpe des pièces
Quasiment tous les morceaux sont
là sur cette photo. Les pièces ne sont pas très
nombreuses.
Les gabarits de découpes sont donnés juste au-dessus.
Ils sont au format des planches de SuperBoard chez Pichler (ou Vectopor
chez Kavan et anciennement VectorBoard chez Graupner), c'est-à-dire
30x100 cm. Le modèle peut être aussi construit en Depron.
Il sera un peu plus léger, beaucoup plus facile à poncer
mais aussi fragile, ce qui n'est pas le cas avec le matériau
choisi..
Une fois imprimés, ils sont découpés aux ciseaux
afin de reporter les contours au crayon sur les feuilles de mousse.
Un cutter ou mieux, un scalpel, permettent des découpes propres
à condition de bien incliner la lame. Un réglet métallique
est aussi très utile. Attention aux doigts tout de même.
Pour cette ultime version, mon ami Greg a pu faire découper les
pièces sur une fraiseuse numérique.
On gagne en temps et en précision mais les pièces sont
peu nombreuses et peuvent bien sûr être découpées
à la main comme ce fut le cas pour les précédents
prototypes. Leurs formes restent simples.
Le fuselage
Les flancs sont partiellement doublés
par l’intérieur pour renforcer, caler les couples et
avoir suffisamment de matière dans les angles lors du ponçage
en arrondi.
Attention à réaliser
deux flancs symétriques et non pas identiques. L’emplacement
des doublages est d'abord marqué au crayon dans les flancs
puis de la colle néoprène est parcimonieusement étalée
sur les deux faces. Après séchage, on constate que
ce doublage apporte de la rigidité.
Le milieu des couples est tracé
au crayon de façon bien visible. Même chose sur la
face intérieure de la pièce formant le fond du fuselage.
Ces repères permettront de construire un fuselage rectiligne.
Le fuselage est composé de 4 couples
auxquels s’ajoutera le support moteur à l’arrière.
On colle dans un premier temps les 3 couples principaux sur l’un
des flancs. Ensuite, on plaque le second flanc en s’assurant
que tout est bien aligné.
L’ensemble formé par les
flancs et les couples est collé contre le fond du fuselage,
en alignant bien les repères. Le fond du fuselage est volontairement
trop long et un peu plus large, il sera ajusté après
coup. Le collage débute par la partie centrale et les couples
principaux. Grâce aux repères, les collages s’effectuent
de façon précise. La partie avant, courbe, est roulée
sur le plan de travail.
La cloison frontale est glissée
entre les flancs puis ajustée dans le prolongement.
Le coffrage supérieur est collé par-dessus. Pas d’inquiétude
s’il est plus étroit que le fuselage : c’est
volontaire, dans le but d’avoir moins de matière à
poncer.
Le support moteur est constitué
d’une platine horizontale et de deux couples. Des inserts
sont enfichés dans les trous correspondants. La platine horizontale
est assemblée à son tour.
A l’arrière, le haut des
flancs est encoché pour laisser passer la platine horizontale.
Le coffrage est recoupé après avoir déduit
l’épaisseur de la cloison verticale. Le collage du
support moteur doit être résistant. Il est réalisé
à l’époxy bi-composant. Bien plaquer la cloison
verticale contre l’arrière des flancs et la platine
horizontale qui ne doit pas dépasser de l’assise du
stab. Des chutes de mousse sont intercalées afin que les
serre-joints ne marquent pas les flancs.
Le nez est constitué d’un
empilement de couche de mousse.
Aplanir la cloison frontale et les flancs afin que le bloc de nez
se plaque parfaitement.
La dérive reçoit un indispensable
longeron en plat carbone de 1x6 mm. Une fente est pratiquée,
partant de la base et s'arrêtant un peu avant le saumon. A
noter que ce longeron dépasse largement vers le bas : il
traversera le stab et prendra appui sur le fond du fuselage de façon
à apporter un maximum de rigidité.
La partie fixe de la profondeur est renforcée
de la même façon.
Là encore, des fentes sont pratiquées
de l'emplanture sans atteindre les saumons. Le longeron peut être
un peu plus fin, par exemple 0,5x5 mm.Les longerons sont collés
à la cyano, bien à plat sur le chantier.
Collage du stab sur
son assise en bois et dans les fentes à l’arrière
du fuselage. On vérifie bien la triangulation et l’équerrage
avant séchage en mettant l’aile en place. Les pointes
des flancs sont collées sur le stab, dans le prolongement
du couple arrière.
Une entaille est pratiquée
pour glisser le longeron de la dérive qui traverse le stab
jusqu'à prendre appui sur le fond du fuselage..
A ce moment, on doit passer les commandes dans les fentes à l'arrière
du fuselage (qui existent sur les gabarits de découpe) puis à
travers les flancs, jusqu'au compartiment avant à hauteur des palonniers
de servos. Ces commandes sont réalisées en gaine souple
de 2 mm et corde à piano de 0,8 mm.
Le plancher supérieur est collé
à son tour, en s’assurant que la fente pour la dérive
est parfaitement axée.
L’excédent est recoupé
puis poncé dans le prolongement des flancs.
La dérive est alors collée dans son emplacement, bien
verticale et dans l’axe du fuselage.
Le longeron est également collé
contre le fond du fuselage, il prend appui contre le plancher.
C’est au tour de l’aile d’être installée
sur le fuselage. Vu la taille du modèle, elle n’est
pas prévue démontable.
Passons au dos du fuselage, composé
d’une âme verticale et d’un couple en demi-rond
incliné.
Au niveau de l’aile, le coffrage
est collé verticalement. Par contre, pour l’arrière,
il faut pratiquer une coupe très inclinée qui évolue
jusqu’au niveau de l’aile. Une fois ajusté, le
premier côté sert de gabarit pour découper l’autre.
On encolle d’abord la partie verticale
au niveau de l’aile. On progresse ensuite le long du flanc
vers l’arrière. Des morceaux de ruban adhésif
maintiennent le coffrage et évitent de se coller les doigts…
Une fois le coffrage collé contre l’arête du
fuselage, on le plaque sur la dérive, en prenant garde à
ce qu’elle reste bien verticale.
On roule alors le dos du fuselage pour qu’il épouse
les courbes.
Le Vector / SuperBoard est plus adapté
que le Depron pour cette étape. Après séchage,
le coffrage est recoupé à mi-épaisseur de l’âme
centrale afin de laisser la place pour coller l’autre morceau.
L’excédent de coffrage est
recoupé dans le prolongement du couple. On répète
l’opération pour l’autre côté. Coller
le coffrage sur le couple arrondi puis sur l’âme centrale.
Le plus compliqué est derrière nous.
Pour masquer les fentes et les éventuelles
irrégularités, on utilise de l’enduit léger,
comme ce Model Lite blanc, de la marque Deluxe. L’enduit est
raclé le mieux possible afin d’éviter une prise
de poids inutile et de devoir poncer.
Les volets de stab, uniques gouvernes
sur ce modèle, sont coupés en pointe au niveau de
la charnière.
On coupe une bande sur une face, en inclinant bien la lame, à
environ 45°. Des charnières en toile du commerce ont
été utilisées. Elles sont recoupées
en 3 car il n'est pas utile de les mettre entières. Une fente
est pratiquée avec une lame pointue dans la gouverne afin
que la charnière y entre à mi-longueur.
Une fois les 3 charnières collées
dans les volets, les emplacement sont reportés sur la partie
fixe du stab. Ne pas y coller les gouvernes pour le moment : ce
sera plus facile après finition.
L'aile
L’aile est très rapidement
assemblée. Elle est composée uniquement de deux morceaux
collés l’un sur l’autre.
On repère l’axe central puis
on coupe la mousse dans l’alignement du coffrage. Ceci pour
y glisser les longerons en plat carbone de 1x6 mm. Découpe
à la scie à métaux ou mieux, au disque à
tronçonner. Ne surtout pas respirer les poussières
de carbone. Encollage à la cyano en essuyant aussitôt
ce qui déborde.
L’aile est courbée afin de
bien faire pénétrer la colle dans la fente à
l’emplanture. Le collage s’effectue à la cyano,
bien à plat sur le plan de travail. Quand tout est en place,
on pulvérise un peu d’activateur de cyano afin d’accélérer
le collage. Le bord d’attaque est biseauté à
45° en inclinant bien la lame. Ensuite, on procède au
ponçage en arrondi, toujours à l’aide d’une
bonne cale à poncer. On commence par du gros grain puis on
lisse avec un grain plus fin.
La verrière thermoformée
Depuis le début, je souhaitais un Alphatoon avec une belle bulle
thermoformée et aménagée. J'ai donc découpé
un master dans un bloc de mousse néoprène. Les dimensions
étaient tout juste compatibles avec mon caisson d'aspiration.
J'ai tenté ma chance même si je savais qu'il faut toujours
prévoir une bonne marge autour du master afin de bien épouser
les formes sans trop étirer la matière.
Mise en forme d'un bloc de mousse néoprène.
Ca se taille très facilement, ça se ponce très
bien également même s'il est difficile de se séparer
de la poussière et que ça se marque aussi très
vite.
La feuille de plastique a thermoformer
est emprisonnée dans un cadre et étanchéifiée
à l'aide de ruban adhésif. La mise en température
est effectuée en chauffant avec un décapeur thermique,
en effectuant des cercles sur toute la surface. Une fois le plastique
bien ramolli, le cadre est enfoncé sur la forme et l'aspirateur
est allumé pour faire le vide.
C'était bien sur les 3/4 mais d'un
côté, le plastique vraiment trop étiré
s'est déchiré. Cette bulle n'était finalement
pas exploitable.
Finalement, nous avons des artisans
qui travaillent très bien. La forme a été
envoyée chez ED-Classic
qui l'a retouchée et qui la propose désormais à
la vente contre 15 € hors frais de port.
La verrière version Depron
N'ayant pas réussi à thermoformer une verrière
sur le prototype, je me suis rabattu sur de Depron. C'est opaque, tant
pis mais ça dépanne... C'est aussi très léger
et bon marché. Donc si vous choisissez cette alternative, voici
la procédure adoptée.
Découpe de deux flancs, doublés
sur la partie basse afin d'obtenir une feuillure qui s'encastre
dans le fuselage. Ces flanc sont courbés au rouleau à
pâtisserie sur une surface épaisse et souple (matelas).
Ensuite, elles sont placées sur le fuselage et écartées
à la base avec des blocs de mousse.
Tout le contour est doublé par
l'intérieur avec une fine bande de mousse, de manière
à avoir suffisamment de matière pour un ponçage
en arrondi.
Les contours sont poncés simultanément
afin d'obtenir une surface plane. Une forme est découpée
pour boucher l'ouverture.
La forme est arrondie
en la faisant rouler sous un objet tubulaire.
Collage de la forme
sur les flancs. Il reste à bien arrondir les angles par
ponçage.
Après mise
en couleur, le résultat est tout à fait convenable.
Les tuyères
Les tuyères sont constituées
de 3 morceaux principaux et deux bouchons qui fermeront l’avant
et l’arrière.
Une ponceuse lapidaire permet de dégrossir les formes mais
il faut être très prudent car on peut vite enlever
trop de matière, ou former des creux.
On se limite donc à casser les
angles pour finir ensuite à la cale à poncer. Deux
chutes sont collées puis suivra un ponçage généreux
pour arrondir tous les angles.
Le décor
Le Vector se ponce difficilement et laisse
apparaître des pluches en surface.
C’est moche, surtout après peinture. Ci-dessus, avant
l'astuce et après.
Pour atténuer le problème
et donc améliorer l’aspect, on passe un coup de fer
à entoiler qui va lisser tout ça. J’ai intercalé
dans un premier temps du papier sulfurisé entre la mousse
et la semelle du fer mais ça s’est avéré
inutile. On peut donc passer le fer directement. Le résultat
se voit bien lorsqu'on clique sur ces photos pour les agrandir.
Des gabarits en papier permettent de tracer
précisément l’emplacement des tuyères
mais aussi de la déco.
Du scotch de masquage en papier est utilisé pour délimiter
le décor.
J’ai utilisé de la peinture
aquaréthane en bombe. On commence par les couleurs claires,
en l’occurrence le blanc.
Il faut recouvrir
à chaque tout l’avion entre chaque couleur.
Heureusement, le décor
reste assez simple.
L'aménagement du cockpit
Il faut maintenant remplir cette belle
verrière transparente avec un pilote.
Le casque est réalisé avec une balle de ping-pong.
C’est parfait pour l’aspect toon flyer.
Les gabarits pour le décor sont
découpés dans du vinyle adhésif.
Là encore, il faut placer du scotch de masquage entre les
différentes couleurs.
Le blanc est la couleur de la balle. Il
faut peindre le rouge et le bleu. Après séchage, les
masques sont retirés. Les détails sont ajoutés
au feutre ou au pinceau. La visière du casque est récupérée
sur le plastique d’emballage. Son diamètre est donc
légèrement supérieur à celui de la balle.
Son contour est tracé puis découpé à
la forme souhaité. Elle est peinte par l’intérieur
couleur argent.
Le reste du casque au niveau du visage est peint en noir mat.
Le buste est taillé dans un morceau
de styro mis en forme au cutter. Une paille en plastique est tronçonnée
pour former le tuyau d'oxygène. La visière est confectionnée
avec l'emballage des balles.
Un plancher de cabine est découpé dans des feuilles
de mousse.
Les tableaux de bord et les
sièges sont rapidement confectionnés avec des chutes
de Vector. Un peu plus de 10 g d'aménagement cabine, ça
ne se refuse pas.
L’ensemble est peint
en noir afin d’obtenir un effet de profondeur. Le pilote a
reçu son masque, constitué d’un bout de styro
et d’un morceau de chalumeau en plastique.
Il est collé en place avant dans
la cabine.Les planches de bord ne sont
pas réalistes, c’est inutile. J’ai préféré
indiquer le nom de l’avion et mentionner celui du site.
Elles sont imprimées sur du papier
autocollant, découpées et fixées sur les tableaux
de bord.
La verrière reçoit une fine
couche de peinture Smoke de chez Tamiya pour lui donner un aspect
de verre fumé. Cette peinture est passée par l’intérieur,
après avoir masqué la zone de collage sur les bords,
et tout l’extérieur également dans le but de
la protéger des projections. Il faut pulvériser très
peu de peinture car même si on semble en avoir mis très
peu, elle assombrit énormément.
A noter, la feuillure réalisée
dans le coffrage en arrondi afin que la verrière ne dépasse
pas. Le collage s’effectue à la néoprène
transparente, étalée délicatement sur le contour
du plancher et à l’intérieur de la bulle. Ne
pas oublier le film qui permettra le démoulage. Deux «
poignées » en scotch permettent de manipuler la bulle,
et surtout de bien l’écarter au moment de la mettre
en place sans laisser de traces de doigts à l'intérieur.
Du scotch de masquage est ajouté
sur la bulle. Il s’agit de délimiter le contour qui
masquera le collage ainsi que les arceaux. Le scotch permet d’obtenir
des lignes bien droites. On improvise pour tracer les formes arrondies.
Un gabarit papier permet de situer l’emplacement des arceaux.
Découpe franche du masquage, sans riper et sans forcer pour
ne pas altérer la bulle. Il reste à donner un coup
de peinture blanche.
Et voici le résultat. La verrière
fumée ici pourrait rester totalement claire afin de mieux
voir le pilote.
Passons à la touche finale du décor avec l’autocollant
Patrouille de France, imprimé sur du papier autocollant et vernis
ensuite pour le protéger. Un autocollant de chaque côté,
positionné vers le nez.
Le moteur est vissé par l’intérieur sur la cloison
en contre-plaqué. Cette cloison amovible pourra être remplacée
si on doit essayer un autre type de moteur.
Après installation de la radio, on s’occupe de la fixation
de la verrière, réalisée à l’aide
d’aimants néodyme à l’arrière. Un trou
est confectionné dans la mousse à l’aide d’une
grosse corde à piano chauffée. Le trou doit être
d’un diamètre légèrement inférieur
à celui de l’aimant.
L’emplacement de l’aimant est reporté sur la cabine
puis le trou est formé de la même façon.
A l’avant, ce sont deux tourillons en hêtre qui retiendront
la bulle. Ils sont insérés et solidement collés
dans deux petites platines en mousse.
Le centre de gravité est situé à 80 mm du bord
d'attaque. Il peut éventuellement être reculé de
3 à 5 mm.
Les débattements adoptés conviennent pour effectuer des
figures de voltige coulées.
- Tangage : 8 mm vers le haut, 8 mm vers le bas
- Roulis : 8 mm vers le haut, 8 mm vers le bas
Avec bien sûr les mouvements qui s'additionnent lorsque les commandes
sont actionnées simultanément.
En piste maintenant !
Les seules gouvernes sont les tailerons, mixés en tangage et
en roulis.
Le lancer s’effectue avec une bonne impulsion.
La puissance est largement suffisante.
Le vol peut être relativement lent.
La maniabilité est convenable avec les seules petites gouvernes
de l’empennage. On peut même effectuer des figures.
Plein pot, ça accélère franchement et l’avion
peut même grimper à la verticale.
L’atterrissage est une formalité.
Voilà, vous avez tous les éléments pour construire
votre Alphatoon.
Envoyez vos photos si vous vous lancez.
Bons vols !
A l'Inter-Ex aux Pays-Bas, avec les copains
Greg Zietek et Christophe Beaugad se sont empressé de
terminer l'escadrille de modèles qu'ils avaient prévu
de présenter lors pour la rencontre des modèles
les plus délirants de l'année qui se déroulait
cette fois à Horst, aux Pays-Bas, avec le club Apollo.
Leurs Alphatoon tout neufs, dont les décorations avaient
été terminée la veille à l'hôtel,
étaient prêts pour les vols de groupe.
Tout ne s'est pas toujours déroulé comme prévu...
Les vols avec des fumigènes accrochés sous les avions,
ou des banderoles en bout d'aile ont montré des figures
insoupçonnées et parfois involontaires ! Mais les
poursuite à 3 en se tirant la bourre dans le miaulement
des moteurs propulsifs ont laissé de très bons souvenirs.
Vivement qu'on remette ça, sans devoir attendre le prochain
meeting.