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15 mai 2007
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Présentation : Laurent Berlivet
Photos en vol : Romain Berlivet

Le sujet était en cours depuis un moment... Un petit modèle du T-50 Golden Eagle avait été présenté sur ce site,
en feuilles de Dépron® renforcées au papier imprimé. Le plan est toujours téléchargeable ici
Cette fois, il s'agit de la version en volume, dotée d'une turbine SF, la même que celle qui équipe l'Hiryù
La construction est mixte : polystyrène extrudé découpé au fil chaud et poncé pour le fuselage,
et structure bois intégralement coffrée pour la voilure.

Une vidéo du vol est visible ici.
L'image est un peu grillée mais on se rend compte des performances du modèle.

Caractéristiques du modèle

Envergure : 69 cm
Longueur : 84 cm
Surface : 13 dm² (environ)
Masse : 760 g
Charge alaire : 58 g/dm²
Profil : SB97 8/1.25

Equipement :
Moteur : SF Brushless 2200-6-3000
Contrôleur : Jeti Jes 30 3P
Turbine : SF Turbo Fan 65 mm
Batterie : Li-Po 3S 2250 mAh
Radio : 4 servos GWS IQ-110 (1 par gouverne)


Plan T-50 Golden Eagle

L'avion a été choisi à la fois pour ses lignes fluides et élancées, et pour son décor original et bien visible.

Le T-50 Golden Eagle "grandeur"


Ci-dessus, le plan 3 vues de l'avion grandeur.
Si le fuselage de la maquette est à l'échelle, il en est autrement pour la voilure qui a vu sa surface légèrement agrandie,
en trichant sur les cordes et l'envergure.
Les modifications restent cependant discrètes...

Petit montage (pas très réussi...) permettant de comparer le grandeur et la "maquette".
Le terme "maquette" est un bien grand mot car les petites erreurs de reproduction sont nombreuses.
L'image de base provient de l'excellent site
airliners.net
C'est un proto, le prochain sera plus juste...

Quelques photos piochées sur le site du fabricant coréen : Korea Aerospace Industrie
On y trouve aussi un autre décor, un peu moins sympa. Et le 002 présente aussi quelques différences
au niveau des évacuations et prises d'air notamment.

Le fuselage en Styro découpé au fil chaud


La vue de côté imprimée sur papier est reportée sur le pain de polystyrène extrudé.

Pour obtenir la largeur du fuselage, plusieurs tranches sont collées ensembles à la colle Sader.

Inutile de mettre trop de colle,
sinon c'est difficile à découper au fil chaud et à poncer.

Les gabarits de découpe sont imprimés sur papier puis collés sur
du carton fort et raboutés.

Les chants sont durcis à la cyano liquide puis finement poncés pour permettre au fil de mieux glisser.

Les gabarits latéraux sont immobilisés précisément de chaque côté de la grosse "frite".

Découpe au fil chaud en suivant les gabarits. La plaque de plomb évite à l'ensemble de glisser.

Première découpe effectuée. Il ne faut surtout pas jeter les dépouilles qui servent à caler l'ensemble.

On passe à la vue de dessus. Attention à bien remettre la forme en place.

Du ruban adhésif permet de maintenir les éléments ensemble.
Le bloc prend forme...

Dernière découpe au fil chaud : la vue de face. Des épingles maintiennent les gabarits.

L'arc doit être beaucoup plus long pour cette dernière étape.

Il faut encore conserver les dépouilles.

On ne reconnaît pas encore l'avion. Maintenant, il va falloir poncer.

Le cutter permet de bien dégrossir les arêtes.

Le fuselage est poncé au papier de plus en plus fin.

Fabrication de la verrière


De l'adhésif d'emballage est utilisé pour recouvrir le fuselage au niveau de la verrière. Le décapeur fait disparaître les plis.

Afin de couler le plâte qui servira à réaliser le moule de la verrière, il faut réaliser un caisson sur place.
Il est ici en Dépron®.

Le moule doit être légèrement plus long que la verrière.
Il doit aussi être étanche sur les bords et dans les angles.

Du plâtre à modeler est coulé dans le moule. Les flancs resserés évitent d'en mettre trop.

Après démoulage, il peut être nécessaire de poncer légèrement l'intérieur du moule avant de le cirer.

Pour faciliter le démoulage de la forme mâle qui vient d'être coulée, le moule désormais inutile a été détruit.

Une bulle est thermoformée dans une bouteille de soda.
Elle sert de gabarit de découpe pour l'assise sur le fuselage.

Le travail sur l'extérieur du master est terminé, passons à l'intérieur.

Evidement de la veine d'air


Afin d'être tronçonné précisément, le fuselage a repris sa place dans les dépouilles.

Deux équerres guident le fil chaud pour découper des tranches de fuselage, à des endroits précis.

Le fuselage en morceaux...
Ca permet de l'évider et d'y glisser des couples.

Une table de découpe permet de travailler aisément.
Chacun des tronçons est évidé
sur mesure.

Des gabarits permettent d'effectuer des ouvertures précises.

Ici, c'est la zone située juste après la double entrée d'air.

Première découpe, la veine forme
un double cône dans cette partie.

On voit bien ici la forme en Y
du conduit.

La surface du conduit doit être aussi propre que possible. Pour cela, une cale à poncer cylindrique est utile.

Quelques tronçons après assemblage. On voit bien l'évolution du conduit.

La dérive

L'âme centrale de la dérive est en balsa de 3 mm.

La dérive est plaquée de chaque côté avec du Dépron® de 3 mm.

On voit la gaine qui servira
à guider l'antenne.

Le Dépron® est affiné et soigneusement profilé.

La dérive est glissée entre les couples, dans le haut des tronçons.

La turbine et son support découpés sur mesure au laser (merci François)


Les supports de la turbine, découpés au laser dans du contre-plaqué.

La turbine est vissée sur ses supports en bois.

La turbine et ses supports trouvent leur place entre deux couples.

Montage à blanc du modèle.

La turbine restera accessible.

Les fils allant au moteur et au contrôleur débouchent dans le conduit.

Ils sont guidés dans un évidement réalisé le long de l'arête supérieure du fuselage.

Attention lors du collage des tronçons. Les fils doivent rester libres s'il faut les remplacer.

La voilure est en structure balsa et contre-plaqué


Montage de l'aile. Le longeron est en contre-plaqué, les fines nervures viennent se glisser dessus.

Le montage se fait à l'envers sur
le chantier. L'aile est intégralement coffrée.

On retourne l'aile afin de couper
les assises des nervures et pour pouvoir coffrer l'autre face.

Montage à blanc des tronçons d'aile sur les deux couples principaux.

Les couples font également office
de clés d'ailes.

Aile et empennage montés à blanc. L'avion commence à prendre forme.

On voit les 5 couples, qui ont chacun leur utilité.

Découpage des ailerons après coffrage et fermeture des chants.

Le couple arrière est très fin pour dégager le conduit de la turbine. Il fait également office de clé pour les demi-stab en balsa plein.
Montage des servos au plus près
des gouvernes. Les rallonges sont intégrées dans l'épaisseur
des reliefs du fuselage.

Le marouflage


L'avion a été entièrement marouflé. Papier Japon pour les parties bois ; Kraft blanc pour celles en mousse.

Le papier Kraft blanc est posé avec un mélange de colle blanche et de colle à papier peint.

Le papier Japon est collé à l'enduit nitrocellulosique sur toutes les parties en bois.

La méthode de recouvrement est décrite sur le site de Papy Kilowatt.
http://papykilowatt.free.fr/

Plusieurs couches d'enduit bouche-pores sont nécessaires afin d'obtenir un état de surface régulier.

Une couche d'apprêt en bombe a été posée pour faire apparaître les défauts.

De l'apprêt blanc serait préférable, surtout pour un avion qui doit être peint en blanc... Il a par la suite été finement poncé.

Les charnières sont en toile fibrée. Elles sont recoupées. Posées à la cyano fluide, elles tiennent parfaitement.

La mise en peinture


Une couche de peinture acrylique blanche est passée à l'aérographe.
Les masquages servent à délimiter la zone à peindre en rouge.

L'avion a été masqué
au papier journal.
Toutes les zones à ne pas peindre doivent être recouvertes.


Le rouge a été posé. A ce stade, l'avion qui séchait sur le balcon s'est retrouvé exposé en plein orage !
Ca fiche une claque au moral...


Une couche de noir est passée avant de poser le doré.

Masquage retirés.
Il reste à peindre le dessous.

Là encore, une couche de noir est posée avant le doré. Et une nouvelle averse a encore cochonné une partie du travail...

La couche de peinture dorée est passée. Après pose des autocollants, un vernis satiné en bombe viendra fixer tout cela.

Quand l'orage s'en mêle, les couleurs s'emmêlent...
Voilà ce qu'il se passe lorsque l'on laisse sécher sur le balcon le modèle qui vient dêtre peint.
Le papier journal qui sert aux masquages s'imprime parfaitement lorsqu'il est mouillé,
la peinture acrylique se dilue et coule, avant d'aller sécher ailleurs,
et l'eau s'infiltre sous le scotch de masquage, imbibant le papier qui s'arrache en même temps que le reste.
J'ai compris la leçon...


Ici, la peinture rouge a coulé (et au niveau du doré, le papier s'était arraché).


Eviter les masquages au papier journal... S'il est humidifié, l'encre s'imprime sur la surface en contact !

L'eau qui s'infiltre assouplit le papier et dissoud la colle. L'ensemble part en retirant le masquage...

L'aménagement de l'habitacle


Les pilotes sont en plastique thermoformé. (Merci Pascal)

L'aménagement d'une aussi grande verrière est indispensable.

Les autocollants

Les autocollants dessinés à l'échelle en numérique ont été découpés dans du Vinyle.


Je ne me voyais pas découper
tout ça à la main.
C'est beau, la technique...

Les marquages plus petits sont imprimés sur du transparent jet d'encre autocollant.

La turbine et la sortie de tuyère


Mise en place de la turbine et du controleur juste derrière.

On voit ici que les 6 pales ont été conservées..

Le contrôleur placé dans la veine d'air, juste derrière le moteur, est parfaitement refroidi.

La sortie de tuyère n'a pas besoin d'être moulée : elle est découpée dans une bouteille d'eau minérale.

Un peu de peinture, quelques filets au marqueur couleur argent, et le résultat est satisfaisant.

L'installation radio et les détails


Un des servos de profondeur, placé à l'emplanture du stab. On voit aussi la trappe d'accès à la turbine.

Un servo d'aileron caché sous sa trappe. Il sera possible de baisser
les volets.

Le crochet de catapultage pour faciliter le départ. Les entrées d'air "maquette" sont minuscules.

L'aménagement cabine est indispensable.

Sous la verrière se cachent le récepteur et la batterie.

L'allure générale

On ne voit pas trop que les surfaces de voilure ont été légèrement agrandies.
Le décor demande du temps. Il est original et bien visible.

Les premiers vols...

Les premiers vols ont été assez décevants. Même si l'avion volait déjà et montrait un comportement sain,
il était pratiquement impossible de lui faire prendre de la hauteur à cause d'une puissance insuffisante.
La pluie est arrivée, mais le réglage des débattements et du centrage ont été affinés, et le vol
commençait à devenir prometteur... Il ne manquait visiblement pas grand-chose.


Les vols suivants...


Ce qui a radicalement changé le comportement en vol du modèle, c'est la découpe d'un "cheater hole"
qui permet à la turbine d'aspirer l'air qui lui manquait. L'ouverture façon Naca est découpée entre 2 couples, sous l'avion.
Une peinture la rendra plus discrète.
Les vols suivants sont bien meilleurs. L'avion ne vole pas très vite, mais la puissance permet quand même de
passer la boucle et d'autres figures de voltige.
Les gouvernes de profondeur mixées en taileron sur le manche de direction permettent de diriger l'avion,
et même de passer les tonneaux. Mais les corrections sur l'axe de profondeur atténuent le taux de roulis.
Il est donc préférable d'utiliser les ailerons de façon classique.

Le départ peut être assisté avec une catapulte, mais il est également possible de lancer le modèle à la main.
Dans ce cas, il faut quand même quelques pas de course car la turbine demande une bonne impulsion avant d'accrocher.

Modèle Mag 680 Une présentation complète de ce T-50 Golden Eagle a été publiéé dans Modèle Magazine n°680, en mai 2008.
Ce T-50 Golden Eagle a également été publié dans la célèbre revue américaine Model Aiplane News, dans le numéro de janvier 2009.

Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org
 
 
 
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