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27 août 2017
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Présentation : Renaud P.

Après mon aventure exclusive avec le Gamma EV 1.2 de Art Hobby que j’ai relaté sur ce site, il m’a bien fallu lui trouver quelques défauts…
Je plaisante, ce petit planeur est parfait pour traquer la bulle en air calme, mais il faut bien reconnaitre que quand le vent se lève un peu, le pilotage en est moins agréable et que sa petite taille ne permet pas d’aller exploiter les ascendances très éloignées, question de vue…

J’aurais pu évidement chercher à le lester (ce que j’essayerai peut-être prochainement) mais cela m’a donné l’occasion de me lancer dans un nouveau projet. Le cahier des charges était simple. Retrouver toutes les qualités du Gamma, en plus grand et plus lourd.
Je me suis tout naturellement tourné vers l’Evolution-EV 2.5, le grand frère du Gamma et 2 fois plus grand (2,50 m vs 1,20 m).
L’air de famille « Art Hobby » est indéniable, tant dans l’allure que dans les techniques de construction.

Evolution EV et Gamma EV
Darwin avait raison. L’Evolution descend bien du Gamma... ou l’inverse !

On retrouve les superbes ailes en expansés coffrées en peuplier et l’empennage en V qui lui est livré déjà stratifié par une mince couche de tissu de verre. Par contre le fuselage est ici en deux parties : 1 ogive moulée en fibre avec son gel coat blanc avec son plan de joint toujours horizontal et une poutre de queue en carbone légère et très rigide.

Description du fabricant

Motoplaneur ARF de 2,50 m d'envergure pour la gratte à la plaine comme à la pente.
Planeur de dernière génération, ultra léger, 1,150 kg en ordre de vol, parfait pour la traque aux thermiques tout en ayant une bonne polyvalence de vitesse grâce au profil MH32/MH30. Superbe machine pour la détente et la performance. Kit de qualité, très bien fini, fuselage moulé FDV et gelcoaté blanc avec ogive moulée, ailes en expansé coffré bois dur, poncées à assembler. Les gouvernes sont tracées et restent à découper.

Caractéristiques générales

Ailes en polystyrène blanc de grande densité coffrées peuplier, bord d’attaque en bois dur posé et poncé
Ogive en FDV gelcoaté blanc, renforcée carbone et poutre queue en carbone
Verrière amovible pour un accès aisé à l'électronique RC
Empennage en V (110°) en balsa stratifié

Caractéristiques techniques

Envergure : 250 cm
Longueur : 130 cm
Poids en vol : 1150 g équipé
1180 g pour le mien (Environ 620 g à vide)
Surface : environ 39,5 dm²
Charge alaire : environ 30 g/dm²
Profil : MH32/30

Fonctions : Profondeur, Ailerons, Flaps, Direction, Moteur
Radio : Avec 3 mixages minimum recommandée (V-tail, AF crocodile et compensation de profondeur pour les volets)

Moteur : EMAX Grand turbo GT2820 (850kv)
Hélice : 12.5''x6''
Variateur : Hobbywing skywalker 50A (2-4 s)
Accus : LIPO 3 éléments 11,1V 2200 mAh
Servos : 6 EMAX ES08MA II Mini Metal Gear Analogique (12 g/2.0 kg/0.12 Sec)


Contenu du kit
  • Fuselage, aile, empennage
  • Tous les petits accessoires nécessaires au montage (sauf couple support moteur)
  • Planche de décoration
  • Plan
  • Notice pas à pas (en anglais)

L’allongement de l’aile important et la faible charge alaire (~30 g/dm²) laissent préjuger de très bonne qualité de gratteur. J’en salive déjà, mais avant il va falloir l’assembler…

Le cassage de tirelire

Comme le Gamma EV 1.2, l’Evolution EV 2.5 a été acheté chez Flashrc.com à 249 €, ainsi que les équipements suivants :

  • Hélice : Paire de pales Aeronaut Cam-Carbon 12.5''x6''
  • Cône Alu MP JET Diamètre 40 mm (axe moteur 5 mm)

Le cône et l’hélice sont très bien individuellement, mais ne vont pas bien ensemble sur ce modèle. J’ai dû enlever de la matière au niveau des pieds de pale pour qu’elles se replient bien contre le fuselage. Donc je suggère soit de garder ce cône et prendre des hélices Graupner Cam Folding Prop12''x6'', soit de garder l’hélice Aeronaut et prendre un cône avec les axes de support de pale plus écartés.

Pieds de pales
On voit les pieds dse pales repliées toucher le fuselage

Autres accessoires :

  • Moteur : EMAX Grand turbo GT2820 (850 kV)
  • Variateur : Hobbywing skywalker 50A (2-4 s) Ubec. Un peu surdimensionné au vu des intensités effectives calculées.
  • Accus : 2 Pack accus LIPO 3 éléments 11,1V 2200 mAh. Les « Black Lithium » 25C ou 35C de A2Pro devraient parfaitement convenir
  • Servos : 6 EMAX ES08MA II Mini Metal Gear Analogique (12 g/2.0 kg/0.12 Sec)
  • Ma fidèle radio Protronik PTR6A V2 (qui commence à être un peu trop simple pour ce modèle)
  • Le chargeur Protronik AP681BLC
Le grand déballage...

L’Evolution EV 2.5 est arrivé 3 jours après la commande. Le coli est étonnamment petit compte tenu de la taille du modèle, mais tout est bien emballé.

Contenu du kit
Contenu de la boîte (Photo du fabricant)

Les ailes sont vraiment superbes. Comme pour le Gamma, le bord d’attaque en bois dur est déjà posé et poncé à la forme du profil. Donc pas d’erreur possible et garantie de longévité.
Un longeron est intégré dans les 2 parties du panneau central. Le bouts d’ailes, très légers, s’enfichent dans le tronçon central grâce à 2x2 clefs carbone très bien ajustées.
La poutre arrière du fuselage est en carbone, légère et très rigide. On peut la couper à la longueur voulue (voir plus loin).
Tout l’accastillage nécessaire est fourni, sauf bizarrement le couple de support du moteur.

Le montage

La notice est très détaillée mais en anglais uniquement.
Pour mon Gamma, j’avais été chagriné de devoir mettre 3 g de plomb dans la queue, aussi j’ai été particulièrement attentif au centrage de l’Evolution tout au long de la construction.
Bien m’en a pris car je ne vois vraiment pas comment le concepteur a pu obtenir le centrage indiqué (i.e à 77 mm du bord d'attaque) avec les équipements qu’il recommande et leur répartition indiquée sur plan.
Pour ma part, j’ai été obligé de garder toute la longueur de la poutre et de caler tous les équipements vers l’arrière pour atteindre ce centrage sans plomb.
Voici les emplacements des équipements dans le fuselage.
Le variateur est posé à plat au fond du fuselage et l’accu vient se glisser au-dessus.

Variateur et accu posé dessus
Le variateur (1) posé à plat au fond du fuselage et l’accu (2) glissé dessus

Le récepteur est glissé à l’arrière des 2 servos de direction et profondeur installés sous l’aile. Ca tient tout juste !

Servos tête-beche
Les 2 servos calés tout à l’arrière de l’ogive. Le récepteur est glissé au fond de l’ogive (non visible sur la photo).

Les ailes

Les saumons en balsa sont collés et doivent être mis en forme par ponçage. Veiller à bien respecter la forme et poncer surtout le dessus de manière à ce que le dessous assure la portance.
Les ailes et l’empennage reçoivent, avant assemblage, 2 couches d’un vernis « bistrot » satiné trouvé sur les étagères de l’atelier. Vérifier quand même que votre vernis n’attaque pas le polystyrène avant de l’appliquer.
Coller les 4 bandes de fibre à la jonction des bouts d’ailes, comme indiqué dans la notice.
Assembler l’aile après avoir mis en forme les 2 blocs de bois durs. Il n’y a pas de clef d’aile. L’aile assemblée est souple et l’effort est réparti sur toute l’envergure.
Une charnière en fibre aramide est désormais insérée à la construction sous le coffrage d’extrados pour les ailerons et de l’intrados pour les volets.
Certains sites recommandent de prolonger les volets et des ailerons jusqu’à la jonction des bouts d’ailes, mais cette adaptation est rendue difficile par cette articulation qui ne court pas sur toute l’envergure, sinon je l’aurais bien fait.
Les ailerons et les volets doivent être découpés au cutter et à la scie (finalement je trouve que c’est la scie à métaux qui donne les meilleurs résultats).
Pour le cutter, Art Hobby recommande d’utiliser une lame spéciale arrondie à son extremité pour ne pas couper le ruban d’aramide. N’ayant pas ce type de lame, j’ai simplement utiliser 2 cutters. Un bien coupant pour entamer le coffrage et un autre dont j’ai émoussé la pointe à la lime, pour couper dans l’épaisseur de l’aile mais sans entamer la fibre aramide.
Les servos d’aile ont été installés comme dans le Gamma. Après avoir découpé le logement et enlevé le polystyrène, j’ai simplement collé à la cyano un carré de balsa 1,5mm au fond du puit (fibre perpendiculairement au coffrage) puis fixé les servos au scotch double face, ajouté une cale balsa pour éviter que le servo ne pivote et recouvert le tout par du scotch transparent. Simple et léger !

Servo de volet
Montage d’un servo de volet

Pour le raccordement des servos d’aileron, la notice recommande d’installer des fiches spéciales. Personnellement comme je ne suis pas un as de la soudure, j’ai conservé la fiche femelle d’origine côté servo que j’ai fixée au pistolet à colle à l’extrémité du bout d’aile.
Ensuite, j’ai utilisé une rallonge de servo d’un mètre dont la fiche mâle, débarrassée de sa protection, est collée à l’extrémité du panneau central. Pour cela, pré-assembler les l’extrémités de l’aile avec les 2 tiges en carbone et enficher les 2 prises. Enduire rapidement l’extrémité de la rallonge et la fiche de colle sur 3 cm et demander à un ami de tirer sur la rallonge en même temps que vous emboiter l’aile dans sa position finale. Ainsi, vous êtes certain que les 2 fiches sont exactement alignées. Attention de ne pas mettre trop de colle pour éviter les coulures.

Prise d'aile
La prise femelle du servo d’aileron fixée au pistolet à colle sur le bout d’aile

Raccord d'aile
La prise mâle de la rallonge fixée au pistolet à colle sur le panneau principal

Les fiches servo sont moins solides que les fiches suggérées, mais si l’on prend soin de scotcher un morceau de polystyrène sur la fiche mâle après chaque démontage, on ne risque pas de les abimer.
A l’usage le montage des extrémités d’ailes est très rapide, le plus long restant de mettre un ruban de scotch sur l’extrados pour bien solidariser les panneaux et éviter les fuites d’air.
Pour les servos de volets, comme le diamètre de la signée de passage des câbles est très faible, je recommande d’utiliser la méthode proposée dans la notice consistant à souder les fils + et – du servo de volet sur la rallonge qui vient du servo d’aileron. Ainsi on ne passe que 4 brins au maximum dans la demie aile. Les + et – communs et le câble de signal de chaque servo.
Au centre de l’aile, il faut des doigts de fée pour rassembler et souder tous ces câbles. Je les ai réunis sur 2 prises servo, une pour les ailerons et l’autre pour les volets.
Ce n’est pas ce qu’il y a de plus professionnel mais comme il n’est pas nécessaire de démonter le panneau central après chaque vol, cela convient parfaitement.

Prises au centre de l'aile Partie centrale de l'aile
2 prises avant isolation par gaine thermo rétractable.   Les 2 prises après isolation et collage au pistolet avec les 2 rallonges vers le récepteur. Au loin, un servo de volet.

N’étant pas très à l’aise avec la cinématique de commande des volets par le dessus, je suis resté sur une commande classique par-dessous, illustrée sur la photo ci-dessus.
Je n’ai pas installé les inserts en plastique prévus pour les 2 vis de fixation de l’aile car je craignais de la fragiliser. Par contre, penser à percer un logement pour la tête de vis et masquer au scotch pour l’aérodynamique.

Vis noyée
La tête de vis insérée dans l’aile.

Le fuselage

Le moteur utilisé rentre tout juste dans le nez, c’est bien optimisé.
Pour percer l’ouverture dans le fuselage au niveau de l’assise de l’aile, j’ai collé du scotch papier utilisé pour délimiter les travaux de peinture sur la zone à découper en débordant un peu. Après avoir tracé au crayon la zone à enlever, j’ai percé au foret de 3 mm des trous sur toute la circonférence du trou, tous les 6 mm environ. Puis j’ai repercer avec une mèche de 6mm et terminé la découpe au cutter.

Fraisage du fuselage
Une ouverture est fraisée dans le fuselage, sous l'assise de l'aile.

Pour pouvoir insérer la poutre de queue, il faut vraiment enlever tout le gelcoat à l’arrière de l’ogive et bien dépolir également l’intérieur du tube.
Pour fixer les gaines de commandes de l’empennage, j’ai pris une planche de balsa de 2 mm coupée en léger trapèze (~2cm à l‘avant et ~1cm à l’arrière) pour l’insérer à l’horizontal dans la poutre.
Faites des essais à blanc pour vous assurer que la planchette touche bien le milieu du tube de bout en bout. Coller ensuite les 2 gaines en dessous de ce support et coller le tout dans le tube (quelques gouttes de cyano des 2 côtés suffisent).
L’extrémité du tube côté empennage sera coupé à 45°. La poutre peut être éventuellement raccourcie pour des questions d’esthétique et de centrage. Personnellement, pour obtenir un centrage sans plomb je l’ai conservée en l’état.
L’empennage est collé à la cyano sur le tube dépoli. Il ne paraît pas utile de le rendre démontable.

Raccord empennage / poutre
L’empennage collé sur la poutre

Coller ensuite le tube à l’epoxy rapide sur l’ogive en vérifiant que qu’il est bien perpendiculaire au tronçon central de l’aile (mise en croix) et que l’empennage est bien droit par rapport à l’aile.
Les tringles de commande de l’empennage sont terminées en Z aux deux extrémités comme indiqué dans la notice. Pour cela, il faut les former avant de coller les guignols de queue, sinon vous aurez des problèmes.

pennage
Les commandes d’empennage collées sur le support en balsa.

Réglages

Le poids a été évidemment surveillé de près tout au long de la construction et la pesée finale s’établie à 1185 g répartie comme suit :

Evolution 2.5m
Masse (g)
Fuselage avec verrière
120
Empennage
31
Accastillage
25
Commandes
20
Ailes
430
Déco / Epoxy
45
Récepteur
6
Rallonges
15
Accus
182
Moteur
140
Variateur
50
6 servos
82
Hélice + cône
39
Total
1185
Charge alaire (g/dm²)
30

Les réglages de débattement recommandés dans la notice qui se sont révélés satisfaisants à l’usage.
Le centrage initial, hélice repliée, indiqué sur le plan à 77 mm du bord d'attaque est obtenu sans plomb.
Comme ma radio ne propose qu’un mixage à la fois et qu’il est utilisé pour l’empennage en V, les volets jouent seuls le rôle d’aéro-freins sans l’aide des ailerons.
Après deux semaines, une vingtaine d’heures de travail et un essai de portée en puissance d’émission réduite, direction le champ pour ne premier vol d’essai. La décoration attendra…

Et le vol ?

Bien sûr, l’Evolution nécessite une zone de vol et d’atterrissage plus importante que le Gamma EV. Les premiers vols ont donc été faits dans un champs plat, un jour peu venteux.
L’Evolution rentre dans la voiture avec le panneau d’aile centrale monté (1,2 m) et donc le montage sur le terrain est très rapide. On emboite les 2 extrémités des ailes ce qui connecte les servos d’aileron, 2 rubans de scotch pour la sécurité, branchement de la batterie, test radio et c’est parti !
La prise en main est très facile grâce au faible maitre couple de l’ogive. La mise en l’air se fait donc très facilement sans course d’élan et la montée est franche avec un angle supérieur à 45%.
Une montée de 8 à 10 seconde est largement suffisante pour commencer à tester ses qualités de vol.
L’Evolution vole bien droit sans avoir à modifier les réglages d’origine, ni quasiment les trims. C’est la première récompense du temps passé à l’atelier à vérifier et revérifier la symétrie du montage.
Le vol est tendu et l’Evolution peut parcourir de grandes distances en ligne droite à la recherche de thermiques sans perdre beaucoup d’altitude. En virage, il faut bien soutenir à la profondeur et utiliser la dérive pour garder les ailes à plat.
Le test de centrage est satisfaisant. Le planeur remonte lentement sans tendance à se cabrer.
Le décrochage est tardif et de faible ampleur. Il est facile à rattraper et il ne s’est quasiment jamais produit lors des vols ultérieurs, même en spirale à faible vitesse.
L’empennage, perdu au bout de sa longue poutre, détecte immédiatement la moindre ascendance. La mise en virage est très rapide et la spirale est facile à contrôler et peut être bien resserrée sans même utiliser les volets.
Dans les thermiques joufflues, le planeur monte alors rapidement jusque à la limite de la visibilité. C’est alors un plaisir d’enchainer les tours de spirale rapides à forte inclinaison pour le maintenir à cette altitude.
La voltige de base (boucle, tonneau, etc..) passe mais ce n’est pas la vocation de l’Evolution. Le vol dos tient mais les volets ne sont pas conçus pour se relever.
La plage de vitesse est très large, du vol très lent (15 km/h ?) à assez rapide pour se sortir d’une grosse ascendance.
L’atterrissage est une formalité. En poussant sur le manche avec les volets baissés à fond, le planeur perd rapidement de l’altitude et se freine très vite. Comme indiqué plus haut, une compensation automatique en piqué serait bien utile.
La notice indiquait que l’on peut construire l’Evolution sans volet, mais ils sont en fait indispensables, car le modèle allonge beaucoup à l’atterrissage.
Ce premier vol a donc été une formalité tant ce planeur est bien conçu.

Bilan après 45 vols d’une durée totale de 30 h réalisés en 3 mois

Quelques chiffres …
Je note pour chaque vol la durée moteur et la recharge de l’accumulateur. Un simple tableau Excel me calcule alors la consommation moyenne qui s’établit à 25A (Le moteur est toujours utilisé à fond). Donc un ESC/Ubec de 40 A peut largement convenir avec la propulsion choisie.
L’autonomie de l’accus de 2200 mAh est donc théoriquement de 5m30s. Personnellement le maximum utilisé pour un vol a été de 4min moteur ayant conduit à un rechargement de 1580 mAh. Donc les 5min semblent largement atteignables.
Le ratio moyen entre la durée de vol et la durée moteur est de 22 s/s contre 16 pour le Gamme EV. Donc 1 minute de moteur permet de voler 22 minutes en moyenne. Avec 2 accus en poche, vous pouvez donc voler 3 heures en plaine sans recharger dans des conditions moyennes sans trop de vent.
Vu la faible utilisation du moteur (10 secondes max toutes les 2 minutes) , je n’ai pas mis en place de système d’aération (si ce n’est le couple moteur perforé et la poutre qui est restée libre sur toute sa longueur, car les trous dans le fuselage suggérés dans la notice ne me plaisaient pas) et l’usage on ne constate aucun échauffement des équipements, mais cela dépend bien sûr des habitudes de vol de chacun.
Alors, heureux ?
Donc vous l’avez compris, l’Evolution est conçu pour taquiner la bulle, ce qu’il fait très bien.

Hélice repliée Hélice déployée

L’Evolution supporte mieux le vent que le Gamma, mais c’est quand même en air calme qu’on réalise les vols les plus agréables en plaine et c’est un vrai plaisir que d’exploiter la restitution du soir après le diner à faire de larges cercles lents dans l’air calme.
La vitesse de vol réduite et l’efficacité des volets permettent de voler même sur de petits terrains si le vent n’est pas trop fort.
Par contre malgré plusieurs réglages différents de débattement des volets, je ne les ai jamais trouvés utiles pour centrer une ascendance.
Sa finesse lui permet de continuer à bien avancer quand le vent se lève mais on peut aussi s’amuser à faire du sur place dès que le vent dépasse 20km/h.
L’esthétique de L’Evolution est un peu particulière comme toute la lignée de la gamme Art Hobby. C’est-à-dire qu’on est loin de l’esprit « maquette » mais la qualité des matériaux (bois, carbone) et la ligne étudiée pour la performance en font un bel objet à admirer, tant au sol qu’en vol.
Le kit est bien conçu. Le montage demande un peu d’attention et d’expérience, mais le résultat est très satisfaisant pour un coût très raisonnable.
Après 3 mois d’usage intensif, le planeur est toujours en très bon état. Juste une petite fissure dans l’ogive due à un atterrissage mal dosé et vite réparée.
Pour conclure, je recommande vivement ce planeur à tous les pilotes qui recherche un moto planeur performant et polyvalent pour la plaine. Les heureux modélistes qui sont proches d’une pente lui préféreront peut-être le Serenity qui lui ressemble beaucoup mais dont le profil et la corde d’aile sont plus adaptés à la pente.
Bons vols à tous avec l’Evolution EV 2.5 de Art Hobby.
Renaud

Contacter le signataire : renaud@jivaro-models.org

 
 
 
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