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25 novembre 2021
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Wingo 2 - Robbe

Wingo 2 - Robbe

C'est reparti pour un tour !

Présentation : Laurent Berlivet

Avec une faible charge alaire, une motorisation propulsive qui n'est pas exposée aux chocs et un pilotage en 2 axes profondeur-direction, le Wingo 2 est un appareil tranquille pour s'initier au pilotage. Mais c'est aussi un appareil maniable, robuste et évolutif puisqu'il peut être équipé de divers accessoires permettant d'étendre largement son domaine de vol. Ainsi, il n'est pas destiné qu'aux débutants. Les pilotes aguerris souhaitant un appareil de détente prendront beaucoup de plaisir à le faire évoluer partout.

Le Wingo 2 en version hydravion sur un lac de montagne.

 
Le Wingo 2 est la version modernisée d'un modèle sorti il y a plus de 25 ans. Mousse EPO, moteur brushless et batterie Li-Po lui apportent robustesse et vitamines. Il reste aussi amusant qu'à l'époque, avec toujours des accessoires en option comme le kit de flotteurs. Il existe même des skis.

Caractéristiques techniques

Marque : Robbe
Modèle : Wingo 2
Type de kit : Mousse EPO
Prix indicatif : 169,99 € pour la version terrestre
199,99 € pour la Summer Edition (avec roues, flotteurs, baquet et coiffe)
Envergure : 110 cm
Longueur : 90 cm
Profil : Naca 4408 modifié
Surface : 26 dm²
Masse : 670 g en terrestre / 772 g en hydravion
Charge alaire : 28 g/dm² en terrestre / 29,6 g/dm² en hydravion
 

Equipements

Moteur : Ro-Power 2822-23
Contrôleur : Ro-Control 25A BEC
Hélice : 5''x4'' ou 6,7''x3,5''
Accu propulsion : Li-Po 3S 1100 à 2400 mAh
Servos : x2 S0009

Les anciens se souviennent peut-être du Wingo de Conzelman/Kavan, premier du nom. Son allure particulière ne plaisait pas toujours mais elle a marqué les esprits. Le kit était produit à la fin des années '90, intégralement moulé en polystyrène avec juste la poutre de son fuselage en bois dur. Il pouvait déjà voler en terrestre avec son train classique très près du sol mais aussi en hydravion en ajoutant les flotteurs optionnels. Un « gros » appareil photo jetable maintenu sur son fuselage par des élastiques, dont le déclencheur était actionné par un servo supplémentaire, permettait des prises de vue aériennes... à condition d'atterrir à chaque fois pour recharger la pellicule ! C’était avant l’ère du numérique et de la miniaturisation extrême des équipements photos et vidéos.
Cette version 2020 produite par Robbe a exactement la même allure qu'à l'époque, avec son fuselage façon têtard prolongé par une poutre supportant l'empennage, son aile haut perchée, de surface énorme et donc gage de stabilité et de charge alaire modérée, dotée d'un dièdre elliptique prononcé - deux axes oblige - et d’un moteur propulsif.
Elle bénéficie cependant d'un certain nombre d'améliorations. Tout d'abord, le polystyrène expansé a laissé place à la mousse EPO nettement plus résistante aux chocs et à l'écrasement. L’état de surface est bien plus propre, très doux au toucher, même si on devine encore les billes lorsqu’on regarde de près. La poutre en bois du fuselage est désormais un profilé en aluminium anodisé bleu du plus bel effet, qui ne bougera donc pas avec l'humidité.

Ouvrons le carton


Le carton est très coloré. A l'intérieur, tous les morceaux sont imbriqués les uns contre les autres, sans place perdue.

Le carton très coloré est assez volumineux. Pourtant, tous les éléments sont calés sans place perdue dans un bloc de polystyrène très travaillé. Tout est donc parfaitement protégé pour le transport sur cette version Plug&Play. Le fuselage est composé de deux demi-coquilles déjà assemblées qui emprisonnent dans la partie basse la poutre en alu et le support de train en plastique prolongé pour recevoir les haubans. La poutre est en deux parties qui s'emboîtent sur un manchon en plastique, pouvant éventuellement rester démontable si on se contente de la solidariser avec un morceau de ruban adhésif.
Au sommet, l’assise de l’aile comporte deux renflements qui viendront se placer dans des saignées à l’intrados, l’empêcheront de tourner même si elle n’est maintenue plaquée que par une seule vis. L’ouverture à l’avant est très large et on pourra y glisser n’importe quelle batterie. Un baquet thermoformé à découper et à peindre servira de couvercle, maintenu par 2 petits aimants.
Le contrôleur de promène à l’intérieur, avec une prise détrompée qui sort pour connecter le moteur. Le récepteur sera installé au même endroit, avec un morceau de Velcro adhésif ou de ruban double-face.
Deux servos de 9 g à pignons plastique dépassent des flancs. Ils auraient pu être mieux intégrés vu la place disponible, à l’intérieur ou éventuellement avec seulement les palonniers qui sortent. Les commandes sont en corde à piano glissant dans des gaines souples qui suivent les flancs et la poutre.
Le stab est creusé d’un côté et reçoit la poutre prolongée par une béquille en plastique qui peut sembler fragile mais qui finalement résiste bien. De l’autre, une encoche permet d’y glisser la dérive. L’articulation des gouvernes est réalisée par amincissement du matériau.

C’est la version PNP qui est présentée. Le plus gros de l’assemblage est fait, l’équipement est installé. Le plus long sera de découper et de coller les très nombreux autocollants.
L'équipement radio est installé. Les servos dépassent des flancs. A l'intérieur du fuselage, il n'y a que le contrôleur.
 
Le moteur brushless Ro-Power 2822-23 est fixé sur un support en plastique, percé à l'avant pour le passage de l'unique vis de fixation de l'aile.
L'aile est guidée par 2 rails qui la maintiennent pour éviter la rotation.
La poutre en aluminium est en deux parties assemblées autour d’un manchon en plastique.

L’aile est en trois tronçons, dotée d’un profil fin très creux. Les oreilles elliptiques viendront se coller bord à bord contre la partie centrale via 3 minuscules clés d’ailes en plastique, une côté extrados et deux à l’intrados. Au centre du côté bord d’attaque se trouve la platine rainurée et le passage de l’unique vis de fixation. Au-dessus, un profilé ajouré fait office de support moteur. L’ouverture à l’avant ne sert strictement à rien vu que la cloison où est fixé le moteur n’est pas évidée... Celui-ci est un brushless monté à l’air libre donc bien ventilé quand même.
A l’intrados, on trouve encore deux inserts permettant de fixer les haubans en corde à piano qui seront fonctionnels car il n’y a aucun longeron.
Une paire de roues en plastique est livrée avec la quincaillerie : bagues d’arrêts, chapes et serres-câbles. Il ne manque rien.
4 immenses planches d’autocollants complètent l’inventaire. Elles permettront de décorer le modèle tout en renforçant l’aile au niveau de la jonction des tronçons. Les autocollants à découper sont très nombreux et la pose du décor prendra plus de temps que le montage du modèle, mais ça vaut le coup, surtout qu’il est très différent dessus-dessous pour favoriser la visualisation.
Sur cette version PNP, le moteur à balais de l’époque a laissé place à un puissant brushless alimenté avec un pack Li-Po classique en 3S.
2 hélices sont fournies. La plus petite est une 5''x4'' pour un vol tranquille plutôt destiné à l'initiation tandis que la 6,7''x3,5'' procure un supplément de poussée d'environ 15%. Cette dernière sera préférable en hydravion ou lorsque le vent est présent.
Une notice multilingue illustrée et très complète détaille toutes les étapes du montage et même davantage car elle décrit le modèle en kit entièrement à construire alors qu’une très grande partie est déjà réalisée sur la version PNP.

L'articulation des gouvernes est réalisée par amincissement du matériau.
Les assises renforcées de la poutre et de la dérive dans le stab.
La plupart des pièces en plastique sont déjà collées dans les ailes, comme les clés d'ailes et ou les supports des haubans.
Tous les accessoires sont fournis, même du plomb pour le centrage. Les 2 hélices servent pour la version terrestre et la version hydravion.

Décoration

4 très grandes planches d'autocollants sont livrées, à découper et à coller suivant les indications. Cela prendra plus de temps que le montage lui-même mais ça vaut la peine de s’y attarder. Ces stickers sont de bonne qualité, avec des couleurs bien couvrantes et opaques, une belle transparence sur les bords et une adhérence optimale sur l'EPO. Pour faciliter leur placement, le support papier est d'abord retiré sur la moitié de la surface afin de pouvoir les manipuler et les appliquer précisément. Une fois plaqué, on retire l’autre partie du support et on lisse l’ensemble.

4 planches d'autocollants, bien remplies, serviront à la déco, peut-être un peu chargée.
Les autocollants doivent être découpées aux ciseaux. Ils sont de belle qualité avec des couleurs soutenues et une bonne adhérence sur la mousse.

Montage express

Inutile de réécrire la notice. En fait, le montage est très rapide. La poutre est assemblée, la dérive collée bien verticalement sur le stab puis les commandes sont ajustées en appliquant les débattements conseillés. Les roues sont immobilisées sur leur axe avec les baguettes d’arrêt, en choisissant les entretoises adaptées (les longueurs sont différentes pour la version terrestre et la marine).
Les panneaux externes de l’aile sont fixés sur la partie centrale avec de la colle néoprène transparente. La batterie conseillée est un pack Li-Po 3S 1100 mAh. Cependant, le centrage ne pourra être obtenu avec ce type de batterie qu'en ajoutant un lest important. Même si une barrette de plombs autocollants est livrée (40 grammes par blocs de 5 g), j'ai préféré lester utile en mettant une batterie bien plus grosse, en l'occurrence un 3S 2400 mAh EPS qui procure une très grande autonomie quasiment avec la même masse finale. Un nez plus long aurait été préférable mais finalement la charge alaire reste très faible donc on s’en contente.
L’hélice sera installée au dernier moment, en la mettant dans le bon sens, c’est-à-dire avec le bord d’attaque (légèrement arrondi) dirigé vers l’avant. On voit souvent cette erreur commise par des débutants.

 
Pour bien placer les autocollants, on retire le support papier sur la moitié de leur surface, ce qui permet de les tenir et de les positionner précisément. Une fois placé, on retire le reste du support.
Collage de la poutre dans le stabilisateur. N'importe quelle cyano convient, la mousse EPO n'est pas attaquée.
Les autocollants sont fendus au niveau des charnières pour permettre le débattement. Les guignols doivent être collés sur la mousse, pas sur l'autocollant.
Collage de la dérive à la cyano, dans l'encastrement prévu, bien perpendiculaire.
Pose des autocollants sur le fuselage, en suivant les illustrations de la notice.
Même pour recouvrir les roues, des autocollants sont prévus. Ils sont prédécoupés.
 
L'axe de roues est glissé dans le support au fond du fuselage. Les entretoises en tube rouge ont un longueur différentes quand on installe les flotteurs.
Les deux tronçons de la poutre sont réunis autour de l'entretoise en plastique. Collage à la cyano ou simplement avec du ruban adhésif. Les commandes sont fixées de la même manière.
Les bords de fuites peuvent être ébavurés. Ce n'est pas indispensable mais c'est plus joli.
 
Les tronçons d’ailes sont réunis pas 3 toutes petites clés.
L'aile est plaquée contre le fuselage avec une seule vis. Des rails en plastique limitent les mouvements en rotation, c'est très efficace.
Le connecteur 3 points pour raccorder le moteur au contrôleur est doté d'un détrompeur.
 
Les haubans sont fonctionnels. Il est donc impératif de ne pas les oublier. Sous l'aile, c'est une chape réglable qui permet d'ajuster la longueur tandis que c'est une baïonnette côté train.
Découpes des nombreux autocollants. Il y en a même pour l'intrados, avec un décor plus simple qu'à l'extrados.
Il faut s'appliquer pour ceux de l'aile, ce sont les plus grands. Un peu d'ajustage est nécessaire au niveau du support moteur.
Découpe pour le passage de la vis de fixation. A l'intrados, un grand autocollant recouvre la jonction des tronçons d'aile.
Le baquet thermoformé en lexan doit être découpé avec une paire de ciseaux, de préférence à extrémités courbées pour suivre les arrondis.
Le siège est ensuite peint par l’intérieur avec une peinture pour lexan ou maquette plastique.
Le baquet est fixé au moyen de petits aimants adhésifs de forme cylindrique.

Du plaisir en option


Le kit « flotteurs », incontournables pour étendre la plage de vol. Ils s’installent en un instant, avec 1 élastique et des bagues d’arrêt de roue.
La coiffe en plastique thermoformée profile bien le modèle en réduisant la traînée. Elle protège aussi des projections d’eau.

Les flotteurs sont bien évidemment en mousse. Ils sont livrés avec tous les accessoires pour les fixer et bien sur encore des autocollants pour les décorer.
4 pièces en plastiques sont à coller sur les flotteurs. Elles accueilleront les jambes en corde à piano. Ils sont nervurés pour offrir une grande zone de collage.
Des feuilles de plastique viennent se coller à l'arrière du redan et à l'arrière du flotteur. Pour favoriser le collage, la surface est dépolie.
Les feuilles dépassent de quelques millimètres, c'est voulu et il ne faut surtout pas les aligner avec les arêtes du polystyrène. Elle faciliteront le déjaugeage.
Découpe et pose des autocollants sur les flotteurs.
Les entretoises pour les flotteurs sont plus courtes que celles pour les roues.
La coiffe en plastique tient avec un petit aimant et une pastille métallique autocollante.
Un trou est déjà fait dans la coque. Il servira de guide pour percer la mousse.
L'aimant est collé dans la mousse. Un foret permet de le glisser dans le trou sans se mettre de colle sur les doigts.
La pastille est collée dans la coiffe.
L'autocollant pour la couvrir doit être découpé en plusieurs morceaux car il ne pourrait pas recouvrir la forme arrondie sans faire de plis.

Le modèle de base permet déjà de bien s’amuser mais c’est encore mieux en y ajoutant le kit de flotteurs disponible séparément. Ceux-ci sont également moulés en EPO. Ils pèsent 120 g. Deux raccords de trains sont à coller sur le dessus, permettant d’y glisser la jambe de train ainsi qu’une autre à l’arrière qui s’attache sur la poutre au moyen d’un élastique. Ca peut sembler un peu juste comme fixation mais ça fonctionne sans histoire.
Le montage s’effectue avec des bagues d’arrêt et il est donc très rapide de passer de la version terrestre à la version marine.
Des autocollants viendront se coller sur les flancs des flotteurs pour conserver le style de l’avion.
Côté cabine, le baquet avec le siège sera avantageusement remplacé par la coiffe en plastique bien plus aérodynamique qui englobe tout l’avant du fuselage, protégeant donc très efficacement l’électronique des éventuelles projections d’eau. Cette coiffe est simplement tenue en place avec un aimant, c’est suffisant et très pratique.
Pour voler vraiment en toutes saisons, il existe également un kit de skis à semelles bien larges, à installer à la place des roues tandis qu'un patin se place à l'arrière pour masquer la béquille. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’essayer cette variante. C’est pourtant un vrai bonheur d’enchaîner les décollages et atterrissages sur un tapis de neige fraîche formant un véritable amortisseur moelleux.

Réglages

  • Centrage à 100 mm du bord d'attaque à l'emplanture
  • Débattements profondeur : 8 mm de chaque côté
  • Débattements direction : 20 mm de chaque côté
Le moteur est fixé à l’air libre. Deux hélices sont livrées avec des diamètres et pas différents, afin d’obtenir plus de couple en version hydravion.
Une béquille en plastique solide est collée à l’arrière de la poutre.
Le haut du fuselage est équipé d’une pièce en plastique qui centre l’aile en l’empêchant de tourner. Une seule vis suffit pour la fixer.
Il suffit de retirer les 2 bagues d'arrêt pour enlever les roues et installer les flotteurs.
Les feuilles de plastique dépassent du redan et à l'arrière pour faciliter le déjeaugeage.
Ne pas oublier les haubans, ils sont indispensable pour rigidifier l'aile.
Le baquet d’origine peut recevoir une peluche. Il recouvre la batterie plaquée sur un lit de Velcro. A droite, le baquet ou la coiffe, au choix, pour couvrir l'avant du fuselage.

Sur le terrain


Le décor est vraiment très coloré et différent dessus-dessous pour une bonne visualisation. Les autocollants sont de belle qualité, avec une adhérence parfaite sur la mousse et des couleurs bien opaques.

L’aile se fixe par une unique vis. Le rainurage en haut du pylône et à l’intrados est parfait pour bien aligner l’ensemble et empêcher le pivotement. Il ne faut surtout pas oublier de raccorder les haubans fonctionnels entre le fuselage et l’aile. Les chapes permettent un montage rapide, en ajustant si nécessaire la longueur pour une bonne triangulation. Ne pas omettre non plus de connecter la prise 3 broches alimentant le moteur. Elle est pourvue d’un détrompeur donc aucun risque de la brancher dans le mauvais sens, ce qui ferait tourner le moteur à l’envers.
La batterie se glisse sous le baquet thermoformé, sous le siège, en la mettant en butée à l’avant pour respecter le centrage. Un lit de Velcro permet de l’immobiliser. Par la suite, il sera possible de la reculer car le Wingo vole encore mieux centré à 100 mm (au lieu des 95 mm indiqués).
Si le terrain n’est pas très carrossable, le Wingo 2 peut facilement être lancé à la main, le fuselage s’amincissant à l’endroit où on le saisit. Une bonne poussée suffit sans même courir pour l’envoyer dans son élément.
Sur piste en dur ou en herbe rase, ou un chemin de terre, le modèle roule sur quelques mètres, lève très légèrement la queue et s’élève dès qu’on le sollicite. Il faut cependant décoller bien face au vent, sinon l’aile se soulève assez vite, les roues dérapent et la trajectoire devient aléatoire. L’aile est cependant très haute et il y a de la marge avant de frotter les saumons.
A pleine puissance, la vitesse reste modérée mais ça grimpe assez fort. Malgré le moteur propulsif, le bruit de l’hélice n’est heureusement pas très strident. Le palier tient correctement à mi-gaz, l’appareil peut alors évoluer dans un volume restreint comme celui d’un terrain de basket. Le Wingo 2 pourra donc voler ailleurs que sur la piste du club, pas toujours à portée d’un modéliste non véhiculé souhaitant voler souvent.

La version terrestre décolle de n’importe quelle surface, piste en dur ou herbe rase.
La puissance disponible permet de grimper rapidement et en sécurité.
Avec son dièdre elliptique prononcé, le pilotage en deux axes profondeur/direction est très efficace.

Le décrochage est inexistant. Quand on tire sur la profondeur, la vitesse chute, la pente de descente s’accentue mais le modèle ne bascule pas sur l’aile. En ajoutant la dérive à fond dans le coin, la vrille ne passe même pas. On obtient une large spirale descendante qui s’arrête d’elle-même en remettant les commandes au neutre.
Il est possible de secouer l’avion même s’il n’est pas fait pour ça. La cellule ne cassera pas en vol. Lors d’un piqué prononcé, la traînée devient importante et la vitesse n’augmente plus. En tirant d’un coup, on obtient une boucle assez serrée, l’aile prend du dièdre et c’est tout. Les quelques figures acrobatiques consistent donc à quelques boucles, des tonneaux qui passent doucement, en poussant fortement sur le dos. Le vol inversé ne peut être prolongé que quelques instants, les ordres à la dérive sont inversés et l’avion veut se remettre à plat donc ce n’est pas agréable. Les déclenchés sont mous en positifs et impossibles en négatif.

Li-Po qui partent en fumée ? Non, juste un fumigène accroché sous l'avion, pour le fun.

Les renversements s’effectuent sur une faible hauteur, il faut botter tôt et ils ne ressortent pas bien dans l’axe. Mais toutes ces figures fantaisistes sortent du domaine de vol du Wingo 2 qui est plutôt fait pour voler lentement, virer serré ou effectuer des touch&go.
Côté résistance, il est arrivé que le modèle se fasse retourner au décollage ou à l’atterrissage, à cause d’un vent traversier ou d’un obstacle accrochant une aile. Malgré quelques soleils, la cellule résiste sans broncher.
Avec le pack 2400 mAh, on dispose de 15 minutes d’autonomie à pleine puissance, c’est énorme. A part au décollage et lors des figures serrées ou verticales, le régime nécessaire est moitié moindre ce qui fait que les vols tournent autour d’1/2 heure… et qu’il reste bien souvent encore plus de 1/3 dans la batterie après tout ce temps. Vraiment pratique pour les vacances !

Avec le gros accu Li-Po installé pour éviter du lest inutile, les vols durent 1/2 heure !

Sur un plan d'eau


Modèle passe-partout, le Wingo 2 est équipé ici de deux options : le kit « flotteurs » qui permet de le convertir en hydravion et le « nez aéro » qui profile bien l’avant.
La version « Summer Edition » du Wingo 2 est livrée avec les roues, le baquet, les flotteurs et la coiffe. Il existera peut-être une version « Winter » car des skis sont disponibles en option.
Sur l’eau, l’avion fait girouette s’il y a du vent. Des petits coups de moteur permettent de souffler la dérive pour le remettre dans l’axe.
La puissance est encore bien suffisante pour emmener les 100 g de flotteurs et combattre la traînée supplémentaire.
Le fond des flotteurs est plat. La pièce rapportée en plastique qui dépasse évite que la semelle reste collée à la surface de l’eau.
Les flotteurs ont une géométrie très efficace. Ils ne soulèvent que très peu d’embruns et ne font pas du tout ventouse sur l’eau.
Le Wingo 2 est très facile sur l’eau. Si vous n’avez jamais essayé la formule, c’est une valeur sure.
Retour sur l’eau, avec un filet de moteur pour arrondir proprement et éviter les rebonds.

Après avoir installé la plus grande des deux hélices fournies pour avoir un supplément de puissance, le décollage de l'eau est un régal. Il faut bien sûr un vent léger car l'avion fait la girouette bien plus facilement que sur le sol. Des petits coups de gaz permettre de souffler très efficacement le volet de direction et de ramener l'avion face au vent. Si vraiment il faut lutter, on peut ruser en effectuant ¾ de tour dans l’autre sens, ça passe sur la lancée.
Montée en puissance progressive, le Wingo 2 accélère, glisse sur l'eau, grimpe sur ses redans et déjauge sans même qu'on s'en rendre compte, suivant une tangente parfaite. C'est vraiment une étape facile et rassurante. La montée est un peu moins prononcée qu’en version terrestre car avec les flotteurs, on ressent la masse de la centaine de grammes qui s’ajoute à la traînée supplémentaire. Le Wingo semble encore plus stable dans cette configuration. Les gouvernes restent efficaces et il est toujours possible d'effectuer quelques figures simples mais le plus agréable est peut-être d'enchaîner les glissades et les passages à hauteur des yeux. L'approche s'effectue avec un filet de moteur pour bien arrondir avant le toucher des flotteurs afin d'éviter les rebonds. L'avion glisse sur quelques mètres avant de stopper franchement dès que les flotteurs s'enfoncent. Si la pente est trop rapide, le modèle rebondit et ricoche tant qu’il n’est pas arrêté.

Prêt pour la 2e dose

Robbe a eu une bonne idée en ressortant ce kit. Le Wingo 2 est un vrai modèle de détente, une machine anti-stress aux multiples facettes. Sa faible charge alaire lui permet de voler sur des petits terrains et plans d’eau. Il est simple à piloter, solide, dispose d’une grande autonomie et d’un large domaine de vol grâce à ses options.
A noter que toutes les pièces sont disponibles séparément en cas de casse. Le Wingo 2 n’est donc pas près de finir aux oubliettes.

Les vols en fin de journée, quand le vent est totalement tombé, sont un régal.   Le pilote, visiblement très inspiré par le décor de l’avion, fourni avec la coiffe optionnelle.

On aime

  • L’assise rainurée sous l’aile
  • Les options flotteurs et skis
  • Le vol paisible
  • La durée des vols

On aime moins

  • Nez court donc lest indispensable
  • Aile en un seul morceau

Contact : laurent@jivaro-models.org

 
 
 
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