C’est en tombant par hasard sur une vidéo du Net
que j’ai découvert ce deltaplane : deux gars s’amusaient
à se l’envoyer dans une allée lors du dernier salon
de Nuremberg. J’ai aussitôt cherché et fini par dénicher
l’oiseau convoité, nommé Wilco. C’est la société
Punkair qui le commercialise, il est produit en partenariat par Hacker
Models en Tchéquie, bien connu pour la qualité de ses
avions et planeurs en mousse et le fabricant allemand AirC2Fly qui propose
des modèles originaux.
La Wilco est très différente
de toutes les autres ailes volantes. L’allure en vol est géniale.
L'aile volante Wilco 1.3 est un appareil très
agréable à piloter.
(Désolé pour la tache sur l'objectif du quadricoptère
en poursuite.)
Caractéristiques
techniques
Fabricant : Punkair
Modèle : Wilco
1.3
Prix TTC indicatif : 99,95 €
Caractéristiques
Envergure : 130 cm
Longueur : 63 cm
Cordes : 31,5 et 16 cm
Profil : Autostable
Surface : 30,8 dm²
Masse : 545 g
Charge alaire : 18 g/dm²
Réglages
Centrage : 185 mm du bord d’attaque
Débattements :
Tangage : + 20 mm, - 20 mm
Roulis : + 20 mm, - 25 mm
Après coup, je me suis vte rendu compte que ce n’est pas
un pur deltaplane qui se dirige en modifiant la position du pilote et
donc le centre de gravité. Contrairement aux appareils de vol
libre grandeur, la Wilco possède des gouvernes et est commandée
comme toutes les ailes volantes modèles réduits. Peu importe,
l’allure est très séduisante, différente
et le vol très agréable ; je n’ai pas regretté
mon achat.
Le kit est livré complet, pas le moindre accessoire ne manque.
Les noyaux sont en EPP de densité moyenne, sérigraphiés
en imitant les lattes qui rigidifient la toile des appareils grandeurs.
4 couleurs sont disponibles avec le pilote assorti à la voilure
: vert, bleu, rouge ou orange comme pour cette présentation.
Le fabricant annonçait deux tailles : la version 1.3 (1,30 m
d’envergure) et une autre nettement plus grande, la 1.8 (donc
de 1,80 m d'envergure...).
4 couleurs sont disponibles
: vert, bleu, rouge ou orange comme ici.
Le kit fraîchement déballé.
Tout y est. L’option combo comporte le moteur, le contrôleur
et l’hélice repliable.
Les noyaux sont fraisés au niveau des élevons pour leur
permettre de débattre, la charnière étant assurée
par la souplesse du matériau, c’est classique. Les puits
de servos sont également creusés mais ce n’est pas
tout car les conduits permettant de glisser les fils jusqu’à
l’emplanture sont également creusés : pas besoin
de fendre la mousse pour les tirer jusqu’à l’emplanture.
Divers sachets contiennent l’accastillage, telle la nervure centrale
en plastique évidé, le couple support moteur, les dérives
transparentes, ou plus rares, les pièces de raccord du trapèze
supportant la figurine réalisées par impression 3D en
frittage de poudre noire. On trouve encore le haubanage en cordelette
solide et les morceaux constituant le pilote simplifié.
J’ai choisi la version Combo qui comporte le moteur Hacker Model
de 28 mm et 1200 kV, le contrôleur 22 A et l’hélice
8’’x6’’ repliable.
Les noyaux d'aile sont bien préparés,
avec les emplacements pour la radio mais également le conduit
percé pour passer les fils servos.
Les charnières sont
réalisées par par amincissement du matériau.
Tous les accessoires sont livrés, bien emballés.
La tête et les bras
sont en plastique injecté. Le corps du pilote et le carénage
moteur sont thermoformés.
L'option combo comporte le moteur et l'hélice
repliable avec son cône qui profile parfaitement le nez.
Montage
Les gouvernes sont repliées sur
l'extrados pendant quelques heures pour assouplir les articulation.
Une saignée est découpée dessus-dessous pour
recevoir les longerons en jonc carbone.
Les ailes en mousse sont rigidifiées
dessus et dessous avec des longerons en jonc carbone.
Les longerons sont enfoncés de
2 à 3 mm puis la fente est encollée à la cyano.
Les longerons ne doivent pas être visibles.
Bien s’imprégner de la notice illustrée de nombreuses
photos pour éviter toute erreur. Il y a une chronologie à
suivre. La première étape consiste à poser les
demi-ailes sur le chantier en repliant par-dessus les gouvernes pendant
plusieurs heures, de façon a assouplir le matériau qui
fait office de charnière.
On attaque avec les longerons en carbone. Une saignée est réalisée
au cutter sur quelques millimètres de profondeur dans les noyaux,
dessus et dessous, en s’alignant sur le décor pour que
le résultat soit quasiment invisible après coup. Les longerons
y sont enfoncés avec l’ongle puis immobilisés définitivement
avec de la cyano déposée à l’aide d’un
flacon à bec fin en essuyant sans tarder l’excédent
éventuel, suivi d’un petit coup d’accélérateur
en bombe.
L'aile est fraisée
pour les servos mais il faut ajuster le passage du palonnier et
fendre l'emplacement des pattes.
Après mise au neutre, les câbles
de servos sont glissés dans la gorge jusqu'à l'emplanture.
Les servos sont immobilisés avec de la colle au pistolet.
Le servo installé affleure la surface.
Les guignols et d'autres pièces sont découpés
au laser dans une plaque de plastique transparent.
Dépolissage de la surface pour
favoriser l'accroche de la colle.
Collage à la cyano dans la gouverne.
Côté guignol, la commande se termine par une baïonnette.
Les servos sont fixés à la colle chaude au pistolet,
après avoir vérifié qu’ils soient bien au
neutre. La prise et le cordon se glissent sans problème dans
les conduits débouchant au centre. J’ai installé
des servos Pro-Tronik 7452 MG-D qui entrent après une petite
retouche des puits au niveau des pates de fixation. Les commandes et
les serres-câbles sont livrés mais je n’aime pas
le système de blocage par clip sous le palonnier, casse-pied
à mettre et à retirer. Je les ai remplacés par
d’autres avec un pas de vis et un écrou.
En vol, les gouvernes ne sont pas alignées sur l’emplanture,
elles doivent être braquées vers le haut d’environ
8 mm, soit un peu plus que l’épaisseur du bord de fuite.
C’est curieux que le fabricant n’ait pas choisi un profil
plus autostable.
Certaines pièces sont découpées
au laser dans une plaque de plastique.
La nervure d'emplanture est très
ajourée. Le couple moteur se colle à l'avant. Des
détrompeurs évitent toute erreur.
Collage de la cloison moteur. La surface
est dépolie pour accroître l'adhérence de la
colle.
La nervure centrale est en plastique très
ajouré. Son rôle est multiple puisque tout se fixe
dessus.
La nervure centrale en plastique aura de multiples fonctions. Le support
moteur se colle à l’avant, un détrompeur évite
toute erreur. Je l’ai collé en suivant la notice mais il
est préférable de fixer d’abord le moteur dessus
et de raccorder les câbles du contrôleur.
J’ai dû utiliser des portions de tube plastique scotchés
au bout des câbles venant du contrôleur pour les tirer jusqu’à
l’extérieur car l’accès est très limité.
Par la suite, les connecteurs ne seront plus accessibles, masqués
dans la mousse donc il faut bien s’assurer du sens de rotation
du moteur dès ce moment-là.
Pas facile de glisser les câbles
du variateur dans l'aile. J'ai utilisé des bouts de gaine
pour pouvoir les tirer.
3 tubes sont glissés par l'avant
et débouchent dans le compartiment du contrôleur.
Les prises du contrôleur sont scotchées
sur chaque tube.
Il ne reste plus qu'à tirer le
tout par l'avant et à y raccorder les prises du moteur.
Le support est fixé sur le moteur
puis l'ensemble est vissé sur la cloison.
Mise en place du contrôleur. Le
connecteur est passé dans l'épaisseur de l'aile pour
déboucher du côté récepteur. Les câbles
d'alimentation sont glissés entre la nervure centrale et
l'emplanture du noyau.
La nervure est soigneusement collée
pour que les câbles sortent proprement.
Plusieurs pièces sont imprimées en 3D
par frittage de poudre. C'est le cas pour tous les éléments
qui permettent l'assemblage du trapèze.
Mise en place des pièces de la
partie haute.
Le trapèze viendra se fixer sur
la nervure centrale.
Le support du trapèze composé de tubes carbone et de
raccords imprimés ainsi que le pilote sont montés sur
glissière. Cela permettra de modifier légèrement
le centre de gravité, du moins tant que les haubans n’auront
pas été tendus.
Le pilote est constitué de pièces moulées et thermoformées,
avec la tête et les bras de la même couleur que la voilure.
Le volume à l’intérieur du corps permet d’y
glisser une batterie 3S 1350 mAh dans notre cas mais on peut y caser
des 1500 voire encore un peu plus gros.
La tête casquée du pilote
est en deux morceaux à assembler à la cyano.
Plaquer fermement durant le séchage.
Les deux morceaux s'emboîtent.
La visière peut être colorée
au feutre indélébile ou bien recouverte de vynile
adhésif comme ici.
Les bras viennent se coller dans des renfoncements.
Il faut bien les maintenir plaqués
durant toute la durée du séchage.
Petite découpe pour passer les
câbles de la batterie. La tête peut être collée
en place.
Le mât qui joint le pilote à
la voilure est rentré par l'intérieur.
La trappe sous le bonhomme
est maintenue plaquée par un jonc carbone.
Assemblage du raccord trapèze-aile,
qui peut coulisser sur la nervure d'emplanture.
Les éléments constituant
le support sont fixés autour de la glissière. Serrer
modérément pour le moment.
Cet ensemble de pièces
glisse sur la nervure centrale et permet d’ajuster le centre
de gravité.
Deux équerres en plastique
permettront de coller les demi-stabs au bon angle. La fixation de
la poutre se fait avec 3 pièces imprimées en 3D.
Attention à coller cette pièce
à la bonne distance sur la poutre. Pour que les demi-stabs
soient bien jointifs, ils ont été coupés en
léger biseau à l'emplanture.
Collage des équerres dans les demi-stab.
Des petites clés en plastique transparent
permettent de caler le stab en V à la bonne ouverture.
La poutre supportant le stab est fixée
sur la nervure à l’aide de 3 clips imprimés.
La poutre reste démontable et les
clips font fusible en cas de choc.
Quand tout est bien calé, la poutre
est collée sur les équerres.
Le petit stabilisateur en V en feuille d’EPP, collé sur
sa poutre, est facultatif mais participe tellement au charme de ce modèle
qu’il serait dommage de s’en passer. Il est monté
sur un tube carbone qui se fixe avec 3 clips imprimés sur la
partie arrière de la nervure centrale.
Un joli capot thermoformé vient englober tout le moteur, se raccordant
parfaitement à l’intrados et à l’extrados.
Un couple transparent se colle contre la façade de ce capot.
Il forme une pointe sur la partie haute, et une portion de cercle sur
la partie basse, toutes deux destinées à déployer
l’hélice repliable sans qu’elle ne vienne trop taper
sur les haubans. Les bords d’attaque sont également protégés
à ce niveau par des languettes de plastique souple collées.
En bout d’aile sont collées
des petites dérives très discrètes puisque
transparentes.
Elles sont placées avec un fort pincement
par rapport à l’axe de vol, c’est voulu.
Les petites dérives en bout d’aile sont transparentes
et quasi invisibles. Ce qui est étonnant, c’est qu’elles
forment un pincement non négligeable avec l’axe de vol,
environ 25°. Il n’y a pas d’erreur, ça vole parfaitement
ainsi.
A ce stade, il faut installer la batterie et verrouiller le support
du pilote après l’avoir avancé ou reculé
de façon à respecter la position du centre de gravité.
Quand cette position est déterminée, les écrous
autofreinés peuvent être resserrés puis le haubanage
en cordelette fine est tendu dessus et dessous. Ces câbles sont
noués dans les différents anneaux, le modèle ne
sera donc plus démontable à partir de ce moment-là.
Le fabricant a pensé à tout et livre deux couvercles en
plastique thermoformé masquant les compartiments du contrôleur
et du récepteur. Il faut juste les pointer à la cyano
si on veut y accéder à l’avenir. Les câbles
allant à la batterie sont sécurisés sur la poutre
en carbone à l’aide d’un collier nylon et rentrés
dans le corps du pilote.
La notice indique une masse finale de 500 g. Notre modèle pèse
550 g avec sa batterie dans la fourchette de capacité indiquée
sur la notice. La charge alaire reste très raisonnable.
Le moteur est bien intégré
dans la pointe de l'aile.
Très belle pièce de thermoformage
qui vient englober le moteur et profiler l’avant.
Une fois que le moteur est en place,
il n’y a plus accès aux câbles qui le relient
au contrôleur.
Les mains du pilote se glissent
sur la barre transversale. Attention à bien les aligner. Le pilote doit être parfaitement centré par
rapport au trapèze.
Le support du pilote est
soigneusement serré de chaque côté de la nervure
centrale.
Ces pièces en plastique transparent
traversent les ailes et servent à accrocher les haubans.
Un bobineau de ficelle est
livré pour le haubannage. Afin de le faire passer plus facilement
dans les petits trous, l'extrémité est imbibée
de cyano.
Quand la colle est sèche,
on coupe en biseau. Le fil passe alors aussi facilement qu'avec
une aiguille.
Côté extrados, on colle le
support du pied de mât.
Un passe-câble est fixé au
sommet du mât.
Le câble est fixé sur les
pièces qui traversent l'aile de chaque côté.
Les fils sont noués
aux extrémités. Une goutte de cyano viendra les immobiliser.
En haut du mât et au niveau du moteur,
un tour mort fera fusible en cas de choc, permettant au câble
de coulisser.
Les haubans en fil solide sont fixés
en 3 points sur le trapèze.
Cette pièce en plastique transparent
est destinée à déployer l’hélice
sans que cette dernière ne coupe les haubans.
On devine le couple transparent collé
contre l’avant du capot.
De petites bandes de plastique sont placées
à cheval sur le bord d’attaque pour le protéger
des coups d’hélice.
Des couvercles en plastique thermoformé
sont livrés pour masquer la radio.
Une paire de ciseaux courbés (pour
couper les ongles de bébé...) sont pratiques pour
réaliser ces découpes.
Quelques gouttes de cyano
immobilisent les couvercles qui recouvrent le contrôleur et
le récepteur.
Du velcro autocollant est
placé à l'intérieur du corps du pilote pour
fixer la batterie.
La batterie est accessible en ouvrant
la trappe, sous la figurine.
L'hélice repliable est installée
avec son cône qui profile parfaitement la pointe de l'aile.
Un
vol onctueux
Ce sont les coudes et l’arrière du pilote
qui touchent le sol donc on évitera de se poser ainsi.
Vu de dessus, les charnières sont
invisibles. La peinture en trompe-l’œil est réussie.
Sous certains angles, on a l’impression de voir une voile
tendue sur des lattes.
On accède à la batterie en retirant
la trappe située sous le pilote.
Le pilote assorti à la voilure est caricaturé
mais en vol, ça fait illusion.
Des couvercles thermoformés viennent
masquer le contrôleur d’un côté et le récepteur
de l’autre.
L’hélice repliable n’est pas très
grande mais suffit pour un vol réaliste.
Détail d’un servo d’élevon
et de la charnière réalisée par l’amincissement
du matériau.
La poutre de queue avec le stabilisateur
est amovible. Il suffit de tirer dessus pour la désolidariser.
Le mât à l’extrados, qui supporte
la triangulation des haubans, n’est pas démontable.
Fixation de la poutre sur la nervure centrale, au
moyen de 3 clips.
La Wilco voyage toute montée, elle prend beaucoup plus de volume
en hauteur que les ailes en mousse habituelles.
Le lancé est un peu particulier. En la tenant par le bonhomme,
ce n’est pas très pratique ni très sûr car
le bras de levier fait plonger le nez vers le bas. Il faut tenir l’aile
par le bord d’attaque à mi-envergure et la lancer plein
moteur d’un mouvement large, très légèrement
vers le haut.
La petite hélice accroche et l’aile monte gentiment. Elle
n’est pas survitaminée et ne vole pas non plus très
vite.
Les trajectoires sont amples, très propres. Bien souvent, les
ailes volantes en flèche se dandinent très légèrement
sur l’axe de lacet. Ca n’est pas très visible sauf
lorsque l’on y installe une petite caméra pour du vol en
immersion par exemple. En visionnant le film sur un écran, ça
remue tout le temps et c’est très désagréable.
Avec la Wilco, c’est rectiligne, elle est très agréable
à regarder, tout se fait en douceur. Le pilote lesté de
sa batterie en position très basse et le pincement des nervures
contribuent à la stabilité.
Les figures simples comme la boucle et le tonneau sont sans histoire.
Elle peut même voler sur le dos en poussant cependant assez fort.
En tirant doucement la profondeur jusqu’en butée, l’aile
ne décroche pas, elle reste le nez en l’air en parachutant.
On arrive toujours à la guider en roulis, c’est très
sécurisant.
La traînée est quand même
importante avec tous ces câbles.
Le moteur intégré dans la
pointe avant reste très discret.
Pour permettre à l’hélice de se replier, il faut
freiner l’aile par un petit décrochage. Il doit exister
une fonction frein moteur sur le contrôleur. Je vais regarder
ça… Sinon, l’hélice continue de tourner en
roue libre, c’est moins bon pour le vol plané. On se rend
compte moteur coupé que la traînée produite par
tous ces câbles et le bonhomme ne favorisent pas le plané.
La poutre supportant le petit stabilisateur en V peut être déboitée
très facilement. Le comportement en vol change à peine.
L’aile est un peu plus vive sans cet accessoire et elle s’écroule
davantage en virage. L’allure est tellement plus jolie avec que
je ne m’en passe pas.
Après une dizaine de minutes, on prévoit l’atterrissage
qui n’en est pas tout à fait un… En effet, si l’aile
se pose au sol, c’est d’abord le pilote qui encaisse puis
le nez qui bascule. Avec trop de vitesse il peut arriver que le pilote
avance et que les câbles soient un peu détendus. En forçant
sur le support dans le sens opposé, tout revient en place. La
poutre est parfois éjectée, les clips font fusibles.
Le mieux est quand même de bien négocier son approche pour
la rattraper à la main, soit par le trapèze, soit par
le bord d’attaque. Attention à bien couper complètement
le moteur à l’avance.
La charge alaire très raisonnable et la traînée
des haubans permettent d’arriver suffisamment lentement.
Si vous disposez d’une piste en dur, il est très facile
d’y ajouter des roues, cela se fait également en grandeur.
Pour cela, il suffit de glisser un jonc de fibre de verre comme axe
dans la barre horizontale du trapèze et d’immobiliser deux
roues avec des bagues d’arrêt. Il devient possible de décoller
du sol très rapidement, d’effectuer des touch&go et
des atterrissages en douceur. Penser simplement à renforcer la
partie arrière du pilote pour ne pas l’user contre le sol.
L’autonomie est d’environ
une dizaine de minutes avec une batterie 1350 mAh. La place est
disponible pour embarquer plus gros.
Il est tout à fait possible de
voler sans l’empennage. C’est un peu plus vif mais moins
joli.
Le petit stabilisateur est en feuille
d’EPP. Il reste fixe et n’a pas pour fonction de diriger
le modèle.
Pour éviter une culbute à l’atterrissage,
il vaut mieux rattraper le modèle, soit par le bord d’attaque,
soit par le pilote.
Atypique,
au sol comme en vol
J’adore l’allure de cette aile volante avec son vol précis
et ample. Il faut compter une ou deux soirées pour le montage,
il n’y a rien à ajouter hormis la radio, tout est livré.
Le combo motorisation proposé en option est parfaitement adapté.
Je n’avais jamais monté de kits de ce fabricant. Je trouve
celui-ci très abouti. Même si le pilote est symbolisé,
on a vraiment l’impression de voir évoluer un véritable
deltaplane. Tant pis si le pilotage ne se fait pas par déplacement
du centre de gravité comme en grandeur, les élevons sont
plus efficaces.
Le fabricant a très bien fait de proposer des couleurs différentes
car les copains en veulent une aussi !