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3 juillet 2018
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Wilco 1.3 Punkair

Wilco 1.3 - Punkair - AirC2Fly - Hacker models

Enfin une aile différente !

Présentation : Laurent Berlivet

C’est en tombant par hasard sur une vidéo du Net que j’ai découvert ce deltaplane : deux gars s’amusaient à se l’envoyer dans une allée lors du dernier salon de Nuremberg. J’ai aussitôt cherché et fini par dénicher l’oiseau convoité, nommé Wilco. C’est la société Punkair qui le commercialise, il est produit en partenariat par Hacker Models en Tchéquie, bien connu pour la qualité de ses avions et planeurs en mousse et le fabricant allemand AirC2Fly qui propose des modèles originaux.

Deltaplane RC Joli décor en trompe-l'oeil
Passage   Vue d'en dessous
La Wilco est très différente de toutes les autres ailes volantes. L’allure en vol est géniale.

L'aile volante Wilco 1.3 est un appareil très agréable à piloter.
(Désolé pour la tache sur l'objectif du quadricoptère en poursuite.)

Caractéristiques techniques
Fabricant : Punkair
Modèle : Wilco 1.3
Prix TTC indicatif : 99,95 €
Caractéristiques
Envergure : 130 cm
Longueur : 63 cm
Cordes : 31,5 et 16 cm
Profil : Autostable
Surface : 30,8 dm²
Masse : 545 g
Charge alaire : 18 g/dm²
 

Equipements
Moteur : Hacker M Force 2826ca-15R 1200 kV
Contrôleur : Hacker MC22A
Hélice : 8''x6'' repliable
Pack prop : Lipo 3S 1300 mAh
Servos : 2x 9 g PTK 7452 MG-D
Radio : 3 voies

Réglages
Centrage : 185 mm du bord d’attaque
Débattements :
Tangage : + 20 mm, - 20 mm
Roulis : + 20 mm, - 25 mm

Après coup, je me suis vte rendu compte que ce n’est pas un pur deltaplane qui se dirige en modifiant la position du pilote et donc le centre de gravité. Contrairement aux appareils de vol libre grandeur, la Wilco possède des gouvernes et est commandée comme toutes les ailes volantes modèles réduits. Peu importe, l’allure est très séduisante, différente et le vol très agréable ; je n’ai pas regretté mon achat.
Le kit est livré complet, pas le moindre accessoire ne manque. Les noyaux sont en EPP de densité moyenne, sérigraphiés en imitant les lattes qui rigidifient la toile des appareils grandeurs. 4 couleurs sont disponibles avec le pilote assorti à la voilure : vert, bleu, rouge ou orange comme pour cette présentation. Le fabricant annonçait deux tailles : la version 1.3 (1,30 m d’envergure) et une autre nettement plus grande, la 1.8 (donc de 1,80 m d'envergure...).

4 couleurs au choix La boîte en longueur
4 couleurs sont disponibles : vert, bleu, rouge ou orange comme ici.
Couvercle ouvert Le contenu du kit
Le kit fraîchement déballé. Tout y est. L’option combo comporte le moteur, le contrôleur et l’hélice repliable.

Les noyaux sont fraisés au niveau des élevons pour leur permettre de débattre, la charnière étant assurée par la souplesse du matériau, c’est classique. Les puits de servos sont également creusés mais ce n’est pas tout car les conduits permettant de glisser les fils jusqu’à l’emplanture sont également creusés : pas besoin de fendre la mousse pour les tirer jusqu’à l’emplanture.
Divers sachets contiennent l’accastillage, telle la nervure centrale en plastique évidé, le couple support moteur, les dérives transparentes, ou plus rares, les pièces de raccord du trapèze supportant la figurine réalisées par impression 3D en frittage de poudre noire. On trouve encore le haubanage en cordelette solide et les morceaux constituant le pilote simplifié.
J’ai choisi la version Combo qui comporte le moteur Hacker Model de 28 mm et 1200 kV, le contrôleur 22 A et l’hélice 8’’x6’’ repliable.

Evidements Noyaux évidés
Les noyaux d'aile sont bien préparés, avec les emplacements pour la radio mais également le conduit percé pour passer les fils servos.
Articulation souple Accessoires
Les charnières sont réalisées par par amincissement du matériau. Tous les accessoires sont livrés, bien emballés.
Eléments du pilote Pièces thermoformées
La tête et les bras sont en plastique injecté. Le corps du pilote et le carénage moteur sont thermoformés.
Moteur et contrôleur L'hélice repliable
L'option combo comporte le moteur et l'hélice repliable avec son cône qui profile parfaitement le nez.

Montage

Assouplissement Fente au cutter
Les gouvernes sont repliées sur l'extrados pendant quelques heures pour assouplir les articulation. Une saignée est découpée dessus-dessous pour recevoir les longerons en jonc carbone.
Insertion des longerons Mise en place des longerons
Les ailes en mousse sont rigidifiées dessus et dessous avec des longerons en jonc carbone.
Longerons en jonc carbone Collage des longerons
Les longerons sont enfoncés de 2 à 3 mm puis la fente est encollée à la cyano. Les longerons ne doivent pas être visibles.

Bien s’imprégner de la notice illustrée de nombreuses photos pour éviter toute erreur. Il y a une chronologie à suivre. La première étape consiste à poser les demi-ailes sur le chantier en repliant par-dessus les gouvernes pendant plusieurs heures, de façon a assouplir le matériau qui fait office de charnière.
On attaque avec les longerons en carbone. Une saignée est réalisée au cutter sur quelques millimètres de profondeur dans les noyaux, dessus et dessous, en s’alignant sur le décor pour que le résultat soit quasiment invisible après coup. Les longerons y sont enfoncés avec l’ongle puis immobilisés définitivement avec de la cyano déposée à l’aide d’un flacon à bec fin en essuyant sans tarder l’excédent éventuel, suivi d’un petit coup d’accélérateur en bombe.

Puits de servo Ajustage
L'aile est fraisée pour les servos mais il faut ajuster le passage du palonnier et fendre l'emplacement des pattes.
Passage des câbles Colle au pistolet
Après mise au neutre, les câbles de servos sont glissés dans la gorge jusqu'à l'emplanture. Les servos sont immobilisés avec de la colle au pistolet.
Servo installé Guignols
Le servo installé affleure la surface. Les guignols et d'autres pièces sont découpés au laser dans une plaque de plastique transparent.
Dépolissage Mise en place du guignol
Dépolissage de la surface pour favoriser l'accroche de la colle.
Guignol en place Baïonnette
Collage à la cyano dans la gouverne. Côté guignol, la commande se termine par une baïonnette.

Les servos sont fixés à la colle chaude au pistolet, après avoir vérifié qu’ils soient bien au neutre. La prise et le cordon se glissent sans problème dans les conduits débouchant au centre. J’ai installé des servos Pro-Tronik 7452 MG-D qui entrent après une petite retouche des puits au niveau des pates de fixation. Les commandes et les serres-câbles sont livrés mais je n’aime pas le système de blocage par clip sous le palonnier, casse-pied à mettre et à retirer. Je les ai remplacés par d’autres avec un pas de vis et un écrou.
En vol, les gouvernes ne sont pas alignées sur l’emplanture, elles doivent être braquées vers le haut d’environ 8 mm, soit un peu plus que l’épaisseur du bord de fuite. C’est curieux que le fabricant n’ait pas choisi un profil plus autostable.

Plaque plastique Ebavurage
Certaines pièces sont découpées au laser dans une plaque de plastique.
Nervure centrale Support moteur
La nervure d'emplanture est très ajourée. Le couple moteur se colle à l'avant. Des détrompeurs évitent toute erreur.
Cyano et activateur Surface dépolie
Collage de la cloison moteur. La surface est dépolie pour accroître l'adhérence de la colle.
Collage de la nervure d'emplanture
La nervure centrale est en plastique très ajouré. Son rôle est multiple puisque tout se fixe dessus.

La nervure centrale en plastique aura de multiples fonctions. Le support moteur se colle à l’avant, un détrompeur évite toute erreur. Je l’ai collé en suivant la notice mais il est préférable de fixer d’abord le moteur dessus et de raccorder les câbles du contrôleur.
J’ai dû utiliser des portions de tube plastique scotchés au bout des câbles venant du contrôleur pour les tirer jusqu’à l’extérieur car l’accès est très limité. Par la suite, les connecteurs ne seront plus accessibles, masqués dans la mousse donc il faut bien s’assurer du sens de rotation du moteur dès ce moment-là.

Emplacement contrôleur Gaine plastique
Pas facile de glisser les câbles du variateur dans l'aile. J'ai utilisé des bouts de gaine pour pouvoir les tirer.
Pour tirer les câbles Emplacement contrôleur
3 tubes sont glissés par l'avant et débouchent dans le compartiment du contrôleur.
Prises moteur Ruban adhésif
Les prises du contrôleur sont scotchées sur chaque tube.
Câbles du contrôleur Raccordement moteur
Il ne reste plus qu'à tirer le tout par l'avant et à y raccorder les prises du moteur.
Croix de fixation Moteur vissé
Le support est fixé sur le moteur puis l'ensemble est vissé sur la cloison.
Prise du contrôleur Passage des fils
Mise en place du contrôleur. Le connecteur est passé dans l'épaisseur de l'aile pour déboucher du côté récepteur. Les câbles d'alimentation sont glissés entre la nervure centrale et l'emplanture du noyau.
Collage à l'emplanture Activateur
La nervure est soigneusement collée pour que les câbles sortent proprement.
Pièces imprimées en 3D
Plusieurs pièces sont imprimées en 3D par frittage de poudre. C'est le cas pour tous les éléments qui permettent l'assemblage du trapèze.
Raccords de la partie haute Partie haute du trapèze
Mise en place des pièces de la partie haute.
Raccord de barre transversale Trapèze
Le trapèze viendra se fixer sur la nervure centrale.

Le support du trapèze composé de tubes carbone et de raccords imprimés ainsi que le pilote sont montés sur glissière. Cela permettra de modifier légèrement le centre de gravité, du moins tant que les haubans n’auront pas été tendus.
Le pilote est constitué de pièces moulées et thermoformées, avec la tête et les bras de la même couleur que la voilure. Le volume à l’intérieur du corps permet d’y glisser une batterie 3S 1350 mAh dans notre cas mais on peut y caser des 1500 voire encore un peu plus gros.

Casque du pilote Encollage
La tête casquée du pilote est en deux morceaux à assembler à la cyano.
Collage sous presse Visière
Plaquer fermement durant le séchage. Les deux morceaux s'emboîtent.
Vinyle pour la visière Découpe au scalpel
La visière peut être colorée au feutre indélébile ou bien recouverte de vynile adhésif comme ici.
Visière noire Bras et corps du pilote
Les bras viennent se coller dans des renfoncements.
Bras collés Corps et bras
Il faut bien les maintenir plaqués durant toute la durée du séchage.
Découpe passage câbles Collage de la tête
Petite découpe pour passer les câbles de la batterie. La tête peut être collée en place.
Mât inférieur Collage du mât dans le pilote
Le mât qui joint le pilote à la voilure est rentré par l'intérieur.
Collage renforcé Trappe amovible
La trappe sous le bonhomme est maintenue plaquée par un jonc carbone.
Support pilote Support coulisssant
Assemblage du raccord trapèze-aile, qui peut coulisser sur la nervure d'emplanture.
Fixation du support Serrage du support
Les éléments constituant le support sont fixés autour de la glissière. Serrer modérément pour le moment.
Position maxi avant Position maxi arrière
Cet ensemble de pièces glisse sur la nervure centrale et permet d’ajuster le centre de gravité.
Support de poutre et d'empennage Raccord imprimé en 3D
Deux équerres en plastique permettront de coller les demi-stabs au bon angle. La fixation de la poutre se fait avec 3 pièces imprimées en 3D.
Collage du raccord Découpe en biseau
Attention à coller cette pièce à la bonne distance sur la poutre. Pour que les demi-stabs soient bien jointifs, ils ont été coupés en léger biseau à l'emplanture.
Clés de stab Collage des clés
Collage des équerres dans les demi-stab.
Stab en V Raccord de poutre
Des petites clés en plastique transparent permettent de caler le stab en V à la bonne ouverture.
Raccord clippable Installation de la poutre
La poutre supportant le stab est fixée sur la nervure à l’aide de 3 clips imprimés.
Clic Poutre fixée
La poutre reste démontable et les clips font fusible en cas de choc.
Triangulation Collage poutre-stab
Quand tout est bien calé, la poutre est collée sur les équerres.

Le petit stabilisateur en V en feuille d’EPP, collé sur sa poutre, est facultatif mais participe tellement au charme de ce modèle qu’il serait dommage de s’en passer. Il est monté sur un tube carbone qui se fixe avec 3 clips imprimés sur la partie arrière de la nervure centrale.
Un joli capot thermoformé vient englober tout le moteur, se raccordant parfaitement à l’intrados et à l’extrados. Un couple transparent se colle contre la façade de ce capot. Il forme une pointe sur la partie haute, et une portion de cercle sur la partie basse, toutes deux destinées à déployer l’hélice repliable sans qu’elle ne vienne trop taper sur les haubans. Les bords d’attaque sont également protégés à ce niveau par des languettes de plastique souple collées.

Retrait du film de protection Encollage
En bout d’aile sont collées des petites dérives très discrètes puisque transparentes.
Dérives transparentes
Elles sont placées avec un fort pincement par rapport à l’axe de vol, c’est voulu.

Les petites dérives en bout d’aile sont transparentes et quasi invisibles. Ce qui est étonnant, c’est qu’elles forment un pincement non négligeable avec l’axe de vol, environ 25°. Il n’y a pas d’erreur, ça vole parfaitement ainsi.
A ce stade, il faut installer la batterie et verrouiller le support du pilote après l’avoir avancé ou reculé de façon à respecter la position du centre de gravité. Quand cette position est déterminée, les écrous autofreinés peuvent être resserrés puis le haubanage en cordelette fine est tendu dessus et dessous. Ces câbles sont noués dans les différents anneaux, le modèle ne sera donc plus démontable à partir de ce moment-là.
Le fabricant a pensé à tout et livre deux couvercles en plastique thermoformé masquant les compartiments du contrôleur et du récepteur. Il faut juste les pointer à la cyano si on veut y accéder à l’avenir. Les câbles allant à la batterie sont sécurisés sur la poutre en carbone à l’aide d’un collier nylon et rentrés dans le corps du pilote.
La notice indique une masse finale de 500 g. Notre modèle pèse 550 g avec sa batterie dans la fourchette de capacité indiquée sur la notice. La charge alaire reste très raisonnable.

Moteur installé Carénage moteur
Le moteur est bien intégré dans la pointe de l'aile.
Installation du carénage Carénage installé
Très belle pièce de thermoformage qui vient englober le moteur et profiler l’avant.
Moteur profilé Mains du pilote
Une fois que le moteur est en place, il n’y a plus accès aux câbles qui le relient au contrôleur.
Pilote prêt à être collé Pilote centré sur le trapèze
Les mains du pilote se glissent sur la barre transversale. Attention à bien les aligner.
Le pilote doit être parfaitement centré par rapport au trapèze.
Collage des mains Collage de la poutre

Le support du pilote est soigneusement serré de chaque côté de la nervure centrale.

Pièces pour passage des haubans Collage à travers l'aile
Ces pièces en plastique transparent traversent les ailes et servent à accrocher les haubans.
Fil pour haubans Fil durci à la cyano
Un bobineau de ficelle est livré pour le haubannage. Afin de le faire passer plus facilement dans les petits trous, l'extrémité est imbibée de cyano.
Fil solidifié Découpe en pointe
Quand la colle est sèche, on coupe en biseau. Le fil passe alors aussi facilement qu'avec une aiguille.
Support du pied de mât Pied de mât collé
Côté extrados, on colle le support du pied de mât.
Tête de mât Tête de mât pour haubanage
Un passe-câble est fixé au sommet du mât.
Support haubanage Câblage
Le câble est fixé sur les pièces qui traversent l'aile de chaque côté.
Noeud Tour mort
Les fils sont noués aux extrémités. Une goutte de cyano viendra les immobiliser.
Passage au niveau du moteur Tour mort sur l'avant
En haut du mât et au niveau du moteur, un tour mort fera fusible en cas de choc, permettant au câble de coulisser.
Noeud côté trapèze Deltaplane Wilco 1.3
Les haubans en fil solide sont fixés en 3 points sur le trapèze.
Couple avant Retrait du film de protection
Cette pièce en plastique transparent est destinée à déployer l’hélice sans que cette dernière ne coupe les haubans.
Couple transparent Couple collé devant le carénage
On devine le couple transparent collé contre l’avant du capot.
Protection au niveau de l'hélice Collage des protections
De petites bandes de plastique sont placées à cheval sur le bord d’attaque pour le protéger des coups d’hélice.
Couvercle radio Marquage
Des couvercles en plastique thermoformé sont livrés pour masquer la radio.
Découpe aux ciseaux Couvercles radio
Une paire de ciseaux courbés (pour couper les ongles de bébé...) sont pratiques pour réaliser ces découpes.
Fermeture du couvercle Couvercle fermé
Quelques gouttes de cyano immobilisent les couvercles qui recouvrent le contrôleur et le récepteur.
Velcro autocollant Collage du velcro
Du velcro autocollant est placé à l'intérieur du corps du pilote pour fixer la batterie.
Intérieur du pilote Batterie installée

La batterie est accessible en ouvrant la trappe, sous la figurine.

Hélice repliable Installation de l'hélice
L'hélice repliable est installée avec son cône qui profile parfaitement la pointe de l'aile.

Un vol onctueux

Lignes originales
Ce sont les coudes et l’arrière du pilote qui touchent le sol donc on évitera de se poser ainsi.
Illusion avec la déco Wilco 1.3 Punkair
Vu de dessus, les charnières sont invisibles. La peinture en trompe-l’œil est réussie. Sous certains angles, on a l’impression de voir une voile tendue sur des lattes.
La batterie installée Le pilote
On accède à la batterie en retirant la trappe située sous le pilote.   Le pilote assorti à la voilure est caricaturé mais en vol, ça fait illusion.
Trappes fermées sur la radio Pied de mât coulissant
Des couvercles thermoformés viennent masquer le contrôleur d’un côté et le récepteur de l’autre.
Cône d'hélice Commande d'élevon
L’hélice repliable n’est pas très grande mais suffit pour un vol réaliste.   Détail d’un servo d’élevon et de la charnière réalisée par l’amincissement du matériau.
Stab vu d'en dessous Dessus du stab
La poutre de queue avec le stabilisateur est amovible. Il suffit de tirer dessus pour la désolidariser.
Mât supérieur Haubannage
Le mât à l’extrados, qui supporte la triangulation des haubans, n’est pas démontable.   Fixation de la poutre sur la nervure centrale, au moyen de 3 clips.

La Wilco voyage toute montée, elle prend beaucoup plus de volume en hauteur que les ailes en mousse habituelles.
Le lancé est un peu particulier. En la tenant par le bonhomme, ce n’est pas très pratique ni très sûr car le bras de levier fait plonger le nez vers le bas. Il faut tenir l’aile par le bord d’attaque à mi-envergure et la lancer plein moteur d’un mouvement large, très légèrement vers le haut.
La petite hélice accroche et l’aile monte gentiment. Elle n’est pas survitaminée et ne vole pas non plus très vite.
Les trajectoires sont amples, très propres. Bien souvent, les ailes volantes en flèche se dandinent très légèrement sur l’axe de lacet. Ca n’est pas très visible sauf lorsque l’on y installe une petite caméra pour du vol en immersion par exemple. En visionnant le film sur un écran, ça remue tout le temps et c’est très désagréable. Avec la Wilco, c’est rectiligne, elle est très agréable à regarder, tout se fait en douceur. Le pilote lesté de sa batterie en position très basse et le pincement des nervures contribuent à la stabilité.
Les figures simples comme la boucle et le tonneau sont sans histoire. Elle peut même voler sur le dos en poussant cependant assez fort.
En tirant doucement la profondeur jusqu’en butée, l’aile ne décroche pas, elle reste le nez en l’air en parachutant. On arrive toujours à la guider en roulis, c’est très sécurisant.

Vue de face En vol
Passage   Au sol
La traînée est quand même importante avec tous ces câbles.
Spirale Passage rapide
Peinture en trompe  l'oeil   En vol
Le moteur intégré dans la pointe avant reste très discret.

Pour permettre à l’hélice de se replier, il faut freiner l’aile par un petit décrochage. Il doit exister une fonction frein moteur sur le contrôleur. Je vais regarder ça… Sinon, l’hélice continue de tourner en roue libre, c’est moins bon pour le vol plané. On se rend compte moteur coupé que la traînée produite par tous ces câbles et le bonhomme ne favorisent pas le plané.
La poutre supportant le petit stabilisateur en V peut être déboitée très facilement. Le comportement en vol change à peine. L’aile est un peu plus vive sans cet accessoire et elle s’écroule davantage en virage. L’allure est tellement plus jolie avec que je ne m’en passe pas.
Après une dizaine de minutes, on prévoit l’atterrissage qui n’en est pas tout à fait un… En effet, si l’aile se pose au sol, c’est d’abord le pilote qui encaisse puis le nez qui bascule. Avec trop de vitesse il peut arriver que le pilote avance et que les câbles soient un peu détendus. En forçant sur le support dans le sens opposé, tout revient en place. La poutre est parfois éjectée, les clips font fusibles.
Le mieux est quand même de bien négocier son approche pour la rattraper à la main, soit par le trapèze, soit par le bord d’attaque. Attention à bien couper complètement le moteur à l’avance.
La charge alaire très raisonnable et la traînée des haubans permettent d’arriver suffisamment lentement.
Si vous disposez d’une piste en dur, il est très facile d’y ajouter des roues, cela se fait également en grandeur. Pour cela, il suffit de glisser un jonc de fibre de verre comme axe dans la barre horizontale du trapèze et d’immobiliser deux roues avec des bagues d’arrêt. Il devient possible de décoller du sol très rapidement, d’effectuer des touch&go et des atterrissages en douceur. Penser simplement à renforcer la partie arrière du pilote pour ne pas l’user contre le sol.

Wilco 10 minutes de vol
L’autonomie est d’environ une dizaine de minutes avec une batterie 1350 mAh. La place est disponible pour embarquer plus gros.
Sans empennage Stab retiré
Il est tout à fait possible de voler sans l’empennage. C’est un peu plus vif mais moins joli.
Course aux nuages Rattrapé main
Le petit stabilisateur est en feuille d’EPP. Il reste fixe et n’a pas pour fonction de diriger le modèle.   Pour éviter une culbute à l’atterrissage, il vaut mieux rattraper le modèle, soit par le bord d’attaque, soit par le pilote.

Atypique, au sol comme en vol

J’adore l’allure de cette aile volante avec son vol précis et ample. Il faut compter une ou deux soirées pour le montage, il n’y a rien à ajouter hormis la radio, tout est livré. Le combo motorisation proposé en option est parfaitement adapté.
Je n’avais jamais monté de kits de ce fabricant. Je trouve celui-ci très abouti. Même si le pilote est symbolisé, on a vraiment l’impression de voir évoluer un véritable deltaplane. Tant pis si le pilotage ne se fait pas par déplacement du centre de gravité comme en grandeur, les élevons sont plus efficaces.
Le fabricant a très bien fait de proposer des couleurs différentes car les copains en veulent une aussi !

On aime

  • L’originalité
  • La conception bien pensée
  • La qualité de fabrication
  • L’onctuosité du vol
  • 4 couleurs disponibles

On aime moins

  • Volumineuse une fois montée
  • Câblage qui se détend lors des chocs

Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org

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