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Virgul'E Un modèle... au point ! Présentation : Grégory Zietek Il existe des avions qui restent indémodables quel
que soit le temps qui passe… La Virgule en fait partie !
1992, Looping N°19. A l'époque de la publication du plan dans le magazine, la Virgule était motorisée par un moteur thermique de 4 cc et il aurait été impensable l'électrifier ! Aujourd'hui, c'est bien différent !
Il existe 2 versions, à préciser à la commande : soit la Virgul'E qui est la version électrique, soit la Virgule 25 en thermique. A vous de choisir ! Le kit complet est livré sous blister. Toutes les pièces sont découpées au laser, gage de précision à l'assemblage. Le balsa et le contre-plaqué utilisés sont de bonne qualité.Tout l'accastillage est fourni : les chapes, charnières de marque (Kavan) et pour la version thermique le réservoir et le cône d'hélice. Le plan est de grande taille, très détaillé
et joliment décoré. Celui-ci a été modifié
à partir de l'original par Sébastien Gaume. Tous les collages sont faits à la colle blanche et de la cyano, un minimum d'outillage est nécessaire pour l'assemblage.
La construction commence par la partie centrale. Celle-ci est constituée de nervures et de la boîte-moteur et accus et de la platine servos. Cette dernière sert aussi bien pour la version électrique micro-servos et pour la version thermique avec servos standard. Attaquer par le collage du longeron inférieur sur lequel sont collées les nervures. Utiliser une cale de bois dur sous les queues de nervures puis coller les bords de fuite. Retourner l'aile, coller le longeron supérieur et le bord de
fuite. La platine peut recevoir 2 servos standard pour la version thermique ou deux minis pour l'électrique. La dérive est constituée de 5 pièces de balsa, elles sont collées à la cyano. Un petit coup de ponçage après séchage et c'est tout ! Collage des demi-nervures qui prenne en sandwich la dérive. Celle-ci n'est pas collée, elle le sera après entoilage. Les coffrages du bord de fuite sont en deux parties à assembler avant mise en place sur l'aile. Coffrage supérieur échancré pour le passage de la dérive. Il y avait une petite découpe à ajuster. Le fabricant l'a modifiée sur les kits de série. Doublage de la platine servo au niveau des vis de fixation. Vue de dessous après coffrage. Le fuselage n'est pas démontable. La trappe d'accès à la batterie est située sur le dessus. En bout d'aile, on voit le profil symétrique et très épais. Les élevons sont biesautés au bord d'attaque, dessus et dessous, pour permettre l'articulation avec des charnières à axe métallique. Les élevons sont renforcés par du contre-plaqué collé au niveau des guignols. Découpes soignée des fentes qui reçoivent les charnières en plastique livrées. Pas de crainte de ce côté, c'est du matériel de qualité. Il reste à ajuster et à coller les chapeaux de nervures. Ca se fait rapidement. Les saumons sont constitués de deux planches de balsa épais. La longueur du saumon était insuffisante de quelques millimètres. Là encore, ce détail a été corrigé. Mise en forme du saumon, d'abord avec un coup de cutter. Pour finir, il va falloir jouer un peu de la cale à poncer pour arrondir les bords d’attaques et les saumons. Le fuselage reste anguleux. Fixation du moteur sur la cloison avant. Le trou pour le passage des câbles est prévu, tout comme les petites aérations. Confenction de la trappe supérieure avec quelques morceaux de contre-plaqué en renfort. La cellule est réduite au plus simple, à la fois très légère et très rigide grâce à l'épaisseur du profil. Coller le patin atterrissage en contre-plaqué sous le fuselage.
CD Design propose aussi tout le combo pour la version électrique
à la vente, pour ceux qui n'auraient pas le brushless et le contrôleur
appropriés.
L'aile volante a été entoilée à l'Oracover. Il existe plusieurs nuances de noir, j'ai choisi la nouvelle référence « design noir brillant » très facile à poser et léger. CD Design propose plusieurs sets de décoration en vinyle autocollant
de très belle qualité, pour finaliser votre virgule.
Si aucune de ces décos ne vous satisfait, il est tout à fait possible d'en demander à CD Design une entièrement personnalisée ! Attention pour la pose des stickers, prenez votre temps, elle doit être faite correctement, sans plis ni bulles… La surface est recouverte de produit à vitre ou de liquide vaisselle pour que le film vinyle puisse glisser légèrement. Le produit sera retiré après la pose par essuyage et raclage. La protection en papier est retirée très progressivement, depuis le centre vers le bord, en plaquant le film sans emprisonner de bulles. Ne pas se précipiter. Une fois le vinyle appliqué, le film transfert qui le recouvrait peut être retiré délicatement. Le décor Duffy Duck recouvre une très grand surface. Ce n'est donc pas le plus facile à poser. Une fois le film tranfert retiré, on râcle l'autocollant en essuyant le liquide avec un morceau d'essui-tout. Une raclette est utilisée pour bien lisser le film, en chassant les bulles vers les bords. Au niveau des charnières et du passage de la dérive, le bord du film est assoupli et collé en utilisant un fer à entoiler à température moyenne. Le vinyle n'est pas thermorétractable. Pour chasser les plis, on peut l'assouplir avec un fer à entoiler puis on plaque le film avec les doigts. On y arrive très bien en progressant doucement. Pour l'intrados, des damiers courbes ont été découpés pour bien visualiser l'aile en vol. Ce petit autocollant a été découpé à part. Cette déco est vraiment superbe, bien contrastée et bien visible. Bravo à CD Design pour le coup de patte.
Un petit patin trouve sa place sous le fuselage. A droite, détail des renforts au niveau des guignols. (NDLR : Qui pourraient être entoilés aussi...) Les servos sont placés au pied de la dérive. Les commandes en corde à piano sont très courtes. Une batterie Li-Po 3S 2200 mAh trouve largement sa place dans le fuselage. Le moteur reste à l'air libre. Au moins, il est bien ventilé. La trappe est ici maintenue avec du ruban adhésif mais le kit de série contient désormais un jeu d'aimants. Voici les réglages préconisés par le constructeur
: Débattements : La Virgul’E sur la balance pèse 860 g. CD Design annonce
son site Internet une fourchette de 950 g à 1100 g. D'autres
montent jusqu’à 1350 g !
J'ai choisi une belle matinée pour effectuer les premiers vols. La prise en main pour le lancer n'est pas des plus simples. Il est possible de positionner la main sous le fuselage. Attention quand même à l'hélice ! Une autre technique consiste à lancer la Virgule
par la dérive, nez en l'air, moteur à fond et ça
part tout droit ! Facile non ? Une fois les chevaux lancés, c'est l'adrénaline
qui monte au servo… Euh, non ! Au cerveau ! Les montées verticales, les passages en radada sont du pur délire. On se prend vite au jeu ! Pour la voltige, la Virgule se débrouille très bien,
rien ne lui fait peur : tonneaux, vol dos, loopings et autres combinaisons… J'ai eu l'occasion de la faire voler sur un terrain de foot, elle s'en est sorti très bien, le vol à basse vitesse est un régal, un véritable park flyer ! Pour l'atterrissage, la laisser venir gentiment à basse vitesse et arrondir pour le toucher au sol.
Pour terminer cette présentation, je suis très content
d'avoir pu vous proposer cette aile volante, qui pour moi est une réussite
!
Contacter l'auteur : greg@jivaro-models.org |
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