TRITON
Une bonne bête...
Texte : Franck Aguerre
Photos : Pascale Constantin
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Le
Triton
de Great Planes est un chargeur de terrain programmable de milieu
de gamme, d’origine américaine, très intéressant. |
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Batterie en charge : les valeurs
affichées sur le chargeur sont très justes.
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Caractéristiques techniques
:
Alimentation : 10,5 à 15,0 V CC
Masse : 466 g
Sortie : connecteurs pour fiche banane Ø 4 mm
Charge Ni-Cd / Ni-MH :
1 à 24 éléments. 0,1 à 5,0 A. Fin de
charge par zéro delta V (détection du moment où
la tension de l’accu ne monte plus et n’à pas
commencé à descendre )
Charge Lipo/Lion : 1 à 4 éléments. 0,1 à
2,5 A. Charge à tension constante / intensité constante
Charge plomb : 3, 6, 12, 24 V. 0,1 à 5,0 A. Charge à
tension constante / intensité constante.
Détection de température : 16 à 55° C
Charge d’entretien Ni-Cd/ Ni-MH : 0 à 250 mA, suivant
l’intensité de charge
Décharge Ni-Cd / Ni-MH : 0,1 – 3,0 A, coupure à
0,5 – 1,2 V par élément.
Décharge Li-Po/Li-Ion : 0,1 – 2,5 A, coupure à
3,0 V par élément.
Décharge plomb : 0,1 – 3,0 A, coupure à 1,8
V par élément.
Nombre de cycle : 1 à 10
Nombre d’accus mémorissables : 10 |
Bien entendu, le premier
intérêt que l’on puisse porter à ce chargeur
est son prix extrêmement attractif, bien en dessous de nos standards
européens. A se demander si les performances seront de la même
veine… Et pourtant, il suffit de lire le résumé
de ses caractéristiques pour se convaincre que l’on a affaire
à du matériel de premier plan. La charge des Ni-Cd, Ni-MH
est bien sûr de la partie mais il charge aussi les accus au plomb
et surtout les maintenant très populaires accus Lithium Ion et
Lithium Polymère. Et sur le papier les performances sont plutôt
alléchantes : batterie au plomb jusqu’à 24 V, 1
à 24 éléments standard et 1 à 4 éléments
Li-Ion ou Li-Po, charge à 5 A et décharge à 3 A.
Voilà de quoi couvrir la très grande majorité des
besoins !
Le Triton est un chargeur compact
économique, adapté à toutes les batteries principalement
utilisées en modélisme, y copris les plus récentes.
La sonde de température est livrée en option.
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Premier
contact
Dès l’ouverture de la boîte, la première impression
est de bon augure pour la suite des essais. Si l’emballage est
classique, quoique bien décoré, l’aspect du contenu
qui nous intéresse davantage inspire confiance.
Le boîtier est tiré d’un profilé en aluminium
anodisé incolore de très belle qualité, incluant
des ailettes de refroidissement de dimensions généreuses.
De part et d’autre, il est fermé par des joues en plastique
fixées sur des bossages du profilé par 4 vis. Une des
joues permet le passage du câble d’alimentation, l’autre
reçoit deux douilles de 4 mm pour la connexion de l’accu,
ainsi qu’un connecteur type Futaba dédié au branchement
de la sonde de température. Et oui, ce chargeur peut recevoir,
pour un tarif très raisonnable, une sonde thermique montée
sur un ingénieux système de fixation sur l’accu
à surveiller. La façade appelle elle aussi pas mal de
commentaires positifs. Elle se compose d’une pièce en plastique
rouge incrustée dans le boîtier, d’une qualité
correcte. Cette façade supporte un afficheur 2 lignes très
lisible, un ventilateur et les boutons de contrôle. Ces derniers
au nombre de 3, sont agrémentés d’un petit texte
ou d’un sigle, tous très parlants :
- Le premier, nommé « Menu » sert à accéder
au paramétrage propre à chaque type d’accumulateur.
- Le second bouton, « Batt Type », sert à sélectionner
le type de chimie de l’accumulateur à charger.
- Le troisième bouton est quelque chose d’unique dans le
monde des chargeurs, et pourtant cela est franchement génial
à l’usage. Il s’agit d’un bouton 3 fonctions.
La première fonction, assurée par la rotation du bouton,
permet de passer d’une page de menu à l’autre ou
de régler une valeur. La seconde fonction, permet d’entrer
ou de valider un réglage par une pression brève sur ce
bouton. La troisième fonction sert à démarrer la
charge par une pression longue sur ce même bouton. Pour les amateurs
de radio Multiplex, c’est exactement le même principe de
navigation que le système de souris de cette marque.
A l’intérieur de ce boîtier, on trouve une électronique
très propre, presque entièrement réalisée
en CMS hormis les composants de puissance : la self de pompage, les
transistors, quelques condensateurs et diodes. L’organisation
des composants est très « germanique », très
carrée. C’est du beau matériel. Un petit reproche
: j’ai trouvé que le vernis de protection était
un peu léger. Les câbles d’alimentation sont aussi
d’une section calculée au plus juste, et sont de surcroît
un peu rigide. Cela est cependant sans conséquence sur la durée
de vie ou les performances du chargeur (on ne peut pas non plus mettre
du 4 mm² ultra-souple sous gainage silicone à chaque produit,
surtout dans ce cas où le prix est très compétitif...).
Sur
le côté, les fiches pour brancher l’accu et la
sonde. Aucun cordon de charge n’est livré.
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La notice, en anglais
malheureusement pour ceux qui ne maîtrisent pas cette langue,
est très complète, et est un modèle du genre. En
effet, elle fourmille d’informations pratiques sur le fonctionnement
du chargeur et aussi sur les précautions qu’il est toujours
utile de rappeler.
Voici, en vrac, quelques éléments qui m’ont vraiment
beaucoup séduit :
Le synoptique des menus déroulants est très clairement
détaillé sur plusieurs feuilles, avec à chaque
étape le rappel du bouton à appuyer pour y arriver, et
aussi les bornes des valeurs qui peuvent être saisies. Chaque
feuille détaille le menu déroulant propre à chaque
étape de navigation : réglage du type de batterie, réglage
du type de charge ou décharge, paramétrage des fonctions
de surveillance et de sécurité, navigation pendant l’opération
de charge et décharge, messages d’erreurs.
Un tableau de performance est fourni, donnant les intensités
maxi que peut délivrer le Triton en charge, ou absorber en décharge,
en fonction de la tension de la batterie. Vraiment très bien,
d’autant plus que les essais confirmeront la justesse de ces valeurs
!
De nombreux conseils sont donnés en fonction des batteries à
charger. Par exemple, quels sont les réglages (intensité
de charge et valeur du delta-peak, intensité de décharge
et valeur du seuil de coupure…) à adopter en fonction du
type d’accu (composition chimique et capacité).
Il y a même un schéma donnant les polarités à
respecter pour brancher un cordon de charge d’émetteur
ou d’accu de réception pour la majorité des marques
de radio-commandes.
Charge d’un accu Li-Ion de 3
éléments de 1,5 A. Ici, l’accu a emmagasiné
971 mA en 42 minutes. |
La navigation
dans les menus
Comme vous l’avez lu ci-avant, elle se résume à
l’utilisation de 3 boutons, là où beaucoup de ses
concurrents utilisent 4 à 6 boutons. Honnêtement, il m’a
fallu moins de 5 minutes sans la notice pour maîtriser le logiciel
de ce chargeur, c’est dire s’il est bien conçu et
simple d’emploi. Et pourtant les menus s’avèrent
être très complets.
Voici le parcours d’une
utilisation type pour une charge :
Appui sur « Batt Type », autant de fois que nécessaire
pour choisir la chimie de son accu. On déroule ainsi une boucle
de 5 étapes. Les 4 premières correspondent aux 4 types
d’accu à charger, la cinquième permet d’enregistrer
ses paramètres de charge sur 10 mémoires (désignation
de l’accu, chimie, nombre d’éléments, courant
de charge, courant de décharge, tension de décharge par
élément).
Utilisation du bouton rotatif pour choisir l’action à réaliser :
charge, décharge, charge puis décharge, décharge
puis charge. A noter que les 2 dernières actions ne sont pas
proposées pour les accus au plomb ou les accu à base de
Lithium.
Validation de l’action d’une pression sur le bouton rotatif.
Si nécessaire, appui sur « Menu ». On peut y régler
tous les paramètres de fonctionnement et de sécurité
du chargeur (sonnerie du buzzer, timer de sécurité, température
maxi de l’accu, durée de désactivation du delta-peak
au départ de la charge, nombre de cycles, temporisation entre
chaque cycle, sensibilité du delta-peak, capacité maxi
de l’accu à charger, charge supplémentaire de maintien
à injecter après la coupure delta-peak). Suivant les accus,
certaines fonctions ne sont pas disponibles. Par exemple, le delta-peak
n’est pas utilisé dans le cas d’une charge d’accu
Lipo.
Re-appui sur « Menu » pour sortir du paramétrage
et revenir au menu de l’action à réaliser.
Pression courte sur le bouton rotatif pour entrer dans le réglage
de l’intensité de charge. Elle peut aller de 0.1 à
5A, ou alors être mise en mode « Auto ». Dans ce cas,
c’est le chargeur qui va analyser la batterie pour trouver le
courant de charge optimal.
Pression courte sur le bouton rotatif pour valider ce réglage.
S’il une seconde valeur d’intensité est à
régler (pour la décharge par ex), ou une tension de décharge,
un second appui court sur le bouton rotatif permet de la régler.
Appui long sur le bouton rotatif, la charge commence
A tout moment, on peut interrompre la
charge en appuyant le bouton « Menu ».
Pendant la charge, les informations suivantes
sont affichées, réparties sur deux écrans, et accessibles
en tournant le bouton rotatif :
Type de chimie de l’accu, capacité chargée, tension
de l’accu, intensité de charge (on peut la régler
en charge avec le bouton rotatif) et durée de charge en minute.
Durée de charge complète : heure – minute –seconde
Toujours pendant la charge, en appuyant
sur « Batt Type », on peut avoir des informations complémentaires,
réparties sur 4 écrans. Le passage d’un écran
à l’autre se fait en tournant le bouton rotatif, et le
retour aux informations de charge se fait avec le bouton « Menu
». Ces écrans donnent les informations suivantes :
- tension d’alimentation du chargeur et tension de l’accu
- tension maxi et tension moyenne de l’accu au court du processus
- capacités enregistrées lors des cycles de charge et/ou
décharge précédents
- température du capteur
Comme on le voit, cette
navigation est très intuitive, et aussi très complète.
J’ai particulièrement apprécié d’avoir
des menus à « géométrie » variable,
qui n’affichent que les paramètres utilisables suivant
la chimie sélectionnée pour l’accu à charger.
Autre point sécurisant au niveau de la charge et la décharge
des accus Li-Po ou Li-Ion : le chargeur demande la tension nominale
des accus à charge, chose qui est toujours indiquée sur
l’emballage de l’accu, plutôt que la tension maxi
en fin de décharge que l’utilisateur ne connaît pas
forcément. Dans le même registre de sécurisation,
le choix de cette tension n’est pas linéaire, le chargeur
proposant déjà les valeurs typiques des accus : 3,6 V,
3,7 V, 7,2 V, 7,4 V … De même lors de la décharge
des Li-Po, il propose des valeurs de coupure garantissant une bonne
santé de l’accu, à savoir 3V par élément.
Seul petit bémol : la température
du capteur est en degré Fahrenheit et non en degré Celcius,
cela peut dérouter les utilisateurs européens. Cependant,
la conversion est très simple :
°F = °C x 1,8 +32.
Donc si on fixe 45°C comme limite, ce qui est très courant,
cela correspond donc à 113°F.
On
navigue dans les différents menus avec les boutons poussoirs
et dans les sous-menus avec le rotatif. Validation par une pression.
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Les essais
Comme pour le comparatif de chargeur à moins de 100 € paru
dans le n°1 de Passion’Ailes, j’ai essayé ce
chargeur avec un grand nombre d’accumulateurs, de 4 éléments
100 mA jusqu’à 16 éléments 1000 SCR pour
les Ni-Cd, de 4 éléments de 700 mA à 10 éléments
1400 mA pour les Ni-MH, de 2 éléments 1200 E-TEC à
un pack de 3S2P de 1500 Kokam pour les Li-Po. J’avoue ne
pas avoir testé la charge d’accu au plomb, cela fait bien
des années que je n’en ai plus dans ma caisse de terrain…
Pour information, l’alimentation utilisée est issue d’un
PC, et délivre du 12 V stabilisé, avec une intensité
admissible de 12 A. Cette dernière valeur peu paraître
largement suffisante, mais il faut bien comprendre qu’elle devra
débiter, par exemple, au moins 10 A pour la charge d’un
accu de 16 éléments à 4 A. Et oui, cela consomme
finalement pas mal quand il faut élever la tension !
Bien entendu, et heureusement d’ailleurs,
tous les essais de charge et décharge ont été passés
avec succès, quelle que soit l’intensité de charge
ou de décharge, choisies quand même dans des limites acceptables
pour les accus essayés.
Ceci dit, j’ai relevé des
points assez intéressants :
- L’intensité
réelle est très fidèle à celle affichée
: l’optimisme de l’affichage ne dépasse jamais la
réalité de plus de 0,05 A à l’intensité
maximale (5A), soit un écart de 1%, ce qui est très bien.
De même, la tension affichée ne dépasse jamais la
tension réelle (attention, mesurée à la sortie
du chargeur, donc ne tenant pas compte des pertes du cordon reliant
l’accu au chargeur) de plus de 0,05 V. Par contre, il y a un cas
de figure particulièrement étrange : uniquement avec un
accu Lipo de 3 éléments, le chargeur surévalue
systématiquement la tension réelle de presque 0,1 V pendant
toute la charge. Cela est sans aucune conséquence pour l’accu,
et le manque de capacité à charger est très faible,
mais c’est quand même très surprenant.
La plage de réglage de la sensibilité du delta-peak (5
à 20 mV par élément pour les Ni-Cd et 3 à
15 mV les Ni-MH) est très étendue, et bien pratique pour
avoir une montée en température minimale de l’accu
en fin de charge. Il faut juste faire quelques essais pour trouver le
bon compromis température / capacité, sachant qu’il
vaux mieux quelques mA de moins et avoir un accu presque froid à
la fin de la charge ! La notice du Triton suggère 10 mV pour
la majorité des Ni-Cd et 5 mV pour les Ni-MH, ce sont des valeurs
qui donnent un bon compromis. A retenir donc pour les premières
charges.
- En charge automatique, malgré les mises en garde de la notice
(normal, on ne sait jamais en cas de pépin), le Triton se comporte
très bien. En moyenne, il finit par choisir un courant de charge
de l’ordre de 2C pour les accus Ni-MH et Ni-Cd. Pas de charge
automatique avec les Lipo : il faut choisir soi-même le courant
de charge, en veillant à ne jamais dépasser 1C.
Le chargeur se révèle très prudent avec les accus
Lipo : au début de la charge, il ne faut pas moins de 5 minutes
pour que le courant de charge arrive à la valeur désirée,
par palier successifs. J’imagine qu’il vérifie pas
mal de paramètres indispensables à la survie de ces accus
très performants, mais peu tolérants envers les erreurs
pendant la charge.
Cette impression de prudence vis à vis des accus Lipo a été
confortée par un test bien involontaire mais qui aurait pu être
lourd de conséquences : j’ai chargé un accu Lipo
2 éléments avec le réglage de tension calé
sur 11,1 V nominal. Le chargeur a commencé à charger tout
doucement l’accu, puis il s’est arrêté avec
un petit message indiquant que l’accu n’était pas
adapté à ces réglages. Ouf !
- Le ventilateur est asservi à la puissance de charge ou de décharge.
Il ne tourne donc pas en permanence, et plus ou moins vite suivant le
besoin.
- La sonde de température s’est révélée
être très pratique à fixer sur les accus traditionnels
(à condition de pouvoir passer la sonde sous la gaine thermo),
et se montre extrêmement réactive. Il suffit de la prendre
avec les doigts sur la zone ou se trouve le capteur pour voir immédiatement
l’afficheur indiquer un réchauffement. Et quand la température
atteint la limite réglée, la coupure de la charge est
immédiate.
- Le test de la charge au travers d’une diode (émetteur
RC) passe sans encombre, de même que la détection d’un
accu défectueux.
Globalement, ce chargeur chauffe peu en charge, ce qui renseigne sur
le bon rendement du système d’élévation de
tension. En décharge, il chauffe bien entendu plus, rien de plus
normal vu que son rôle est de dissiper en chaleur l’énergie
contenue dans l’accu à décharger.
En plus d’un radiateur, le Triton
est équipé d’un petit ventilateur pour dissiper
la chaleur, notamment lors d’une phase de décharge.
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Il y a aussi quelques
légers inconvénients à souligner :
- L’écran n’est pas rétro-éclairé,
ce qui est un peu dommage dans des conditions d’éclairage
un peu faible. Ceci dit, le contraste de l’affichage étant
excellent, rares seront les occasions où ce manque se fera sentir.
- Contrairement à d’autres chargeurs, celui-ci n’affiche
les tensions de l’accu et de l’alimentation que pendant
et à la fin des phases de charge ou de décharge. Certaines
personnes aiment bien connaître la tension de la batterie de leur
voiture avant la charge, ou la tension de l’accu à charger
pour avoir une idée de son état. Pour les autres qui ont
toujours dans leur caisse un multimètre de poche, le manque se
fera moins sentir.
Question performance pure,
comme le montre le graphique, le Triton est capable de charger à
5 A jusqu’à 18 V. Cela veut donc dire que l’on pourra
charger un accu 12 éléments Ni-cd ou Ni-MH à cette
intensité pendant tout le processus de charge. Avec des gros
accus de 14 ou 16 élements, par exemple de 3000 Ni-MH, l’intensité
de charge ne faiblit que vers la fin, donc l’intensité
moyenne reste très correcte. Au-delà, c’est-à-dire
jusqu’à 24 éléments, il ne faudra pas espérer
charger cette capacité d’accu en moins de 1 H 00 à
1 H 30 suivant le nombre d’éléments, ce qui n’est
pas mal tout de même. Avec les accus à base de Lithium,
l’intensité est limitée à 2,5 A et le nombre
d’éléments à 4, ce qui rend possible la charge
d’accus de 14,8 V - 4000 mA dans un temps acceptable (environ
2 H 00).
Au final, quelle que soit la technologie de l’accu à charger,
les capacités de charge du Triton me semblent largement suffisantes
pour un bon nombre de modélistes, dont la majorité des
modèles embarquent des accus de moins de 14,8 V et 3000 mA.
Pour la décharge, le Triton étant conçu pour dissiper
20 W maximum, il ne faudra pas être trop pressé si l’objectif
est de cycler de gros accus. Dans ce cas, il vaut mieux l’utiliser
uniquement comme appoint pour terminer une décharge avant de
réaliser une charge. Par contre, pour des accus jusqu’à
1000 à 2000 mA suivant le nombre d’éléments,
dont l’intensité de décharge peut être de
2 C, il devient tout à fait envisageable de réaliser des
décharges complètes ou des cycles.
La sonde de température optionnelle. Il faut retirer la gaine
pour que la mesure soit efficace. Celle-ci apparaît malheureusement
en °F et non en °C donc il faut faire la conversion. |
Conclusion
Au final, le jugement que je peux porter à ce chargeur est assez
lapidaire : très bien ! En effet, pour un prix plus attractif
que la majorité de ses concurrents, on dispose d’un chargeur
suffisamment puissant pour couvrir la majorité des besoins des
modélistes et surtout très abouti au niveau de sa conception
et de son fonctionnement. Dans l’ensemble, le Triton est tout
simplement un très bon chargeur.
On
aime
- les performances jusqu’à
14 à 16 éléments standard
- la sécurité par
sonde thermique
- la sécurité en
cas d’erreur sur la tension des accus au Lithium
- la protection totale du chargeur
(inversion de polarité en entrée et en sortie,
sécurité thermique interne)
- la bonne gestion de la charge,
en manuel ou en automatique, tous types d’accu confondus
- l’interface utilisateur
avec son bouton rotatif
- la programmation intuitive
et complète
- l’affichage très
clair et lisible
- la réalisation sérieuse
- la notice très complète
- le prix
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On
aime moins
- l’absence de rétro-éclairage
- le câble d’alimentation
de qualité moyenne
- l’affichage de la température
en °F et non °C
- l’absence d’affichage
des tensions avant de démarrer le processus de charge
ou de décharge
- le courant de décharge
un peu faible à partir de 10 éléments
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