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Micro semi-maquette
Texte et photos : Laurent Berlivet
On ne présente plus le DH-82 Tiger Moth,
surtout lorsqu’il porte cette célèbre livrée
jaune de la RAF. Ce fameux biplan des années 30 a été
utilisé pendant une trentaine d’années pour former
les pilotes militaires avant de passer dans le domaine civil. De nombreux
avions volent encore de nos jours et sillonnent le ciel lors des meetings
d’ailes anciennes. La reproduction de ce bois et toile proposée
par Art-Tech est une version micro intégralement moulée
en polystyrène. La mise en œuvre est rapide, une ou deux soirées
suffisent pour terminer l’assemblage.
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Les lignes de ce Tiger Moth sont très
réussies, si bien qu’il est difficile d’en estimer
l’échelle. Cette petite maquette mesure pourtant moins
de 60 cm d’envergure. |
Caractéristiques
techniques |
Nom : Tiger Moth 200 Class
Marque : Art-Tech
Envergure : 56,5 cm
Longueur : 49,5 cm
Corde : 9,5 cm
Profil : Plan convexe 10% d’épaisseur
Surface : 9,8 dm²
Masse : 298 g
Charge alaire : 30 g/dm²
Prix TTC indicatif : 119 €
(version sans émetteur ni récepteur) |
Equipements
Servos : 3 servos de 3,6 g
Contrôleur : Art-Tech 10A
Moteur : D2211 kV2300
Hélice : Diamètre 135 mm
Pack prop : Lipo 2S 420 mAh ou 2S2P 320 mAh
Radio : 4 voies |
Réglages
Centrage : 49 mm du bord d'attaque
Débattements :
Tangage : + 8 mm, - 8 mm, 30% d’expo
Roulis : + 5 mm, - 5 mm
Lacet : 20 mm de chaque côté |
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Le Tiger Moth est livré dans une boîte
colorée assez volumineuse, d’autant plus lorsqu’on
a soulevé le couvercle pour découvrir la taille lilliputienne
de l’avion. Il faut noter que ce carton avec sa poignée ne
resservira pas puisque l’avion non démontable ne pourra plus
y rentrer. A l’intérieur donc, tous les composants sont soigneusement
emballés dans du film plastique et bien calés dans les alvéoles
du fond de la boîte en polystyrène. Ils sont parfaitement
protégés et ne peuvent pas souffrir durant le transport.
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Le couvercle de la boîte soulevé
permet de comprendre qu’une soirée suffira pour assembler
les différents éléments. Il existe une version
complète qui comprend l’émetteur, le récepteur,
la batterie et son chargeur. |
D’un côté de notre grande boîte,
un grand compartiment vide destiné à l’émetteur
4 voies en 2,4 GHz lorsque l’avion est livré en « prêt
à voler », avec son chargeur et sa batterie de propulsion
2 éléments de 420 mAh. La version présentée
dans cet article est celle « prête à équiper
», c’est-à-dire qu’il faut y ajouter un récepteur
et une batterie adaptée. Nous reviendrons sur cette dernière
un peu plus loin...
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Les deux postes de pilotage sont peints
en noir et aménagés avec un petit tableau de bord imprimé.
Dommage qu’un pilote en mousse ne soit pas fourni. |
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Les détails
qui donnent fière allure à cette petite maquette sont
nombreux, comme on le voit avec la petite hélice spécifique
ou encore le cône en aluminium. |
Le fuselage est moulé avec du polystyrène
blanc à billes fines en deux demi-coquilles réunies suivant
un plan de joint longitudinal. Son aspect extérieur est très
convaincant, l’état de surface est brillant et très
lisse. Le fabricant a baptisé ce matériau « polystyrène
SSS » (Smooth, Strong, Shining, soit Doux, Solide et Brillant).
Le poids de ce fuselage est par contre assez élevé, ce qui
est un peu surprenant. On se demande si c’est le moteur qui pèse
aussi lourd…
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L’accès au compartiment batterie se fait par
cette petite trappe de 22x25 mm sous le fuselage. Les batteries classiques
n’ont pas ces dimensions. |
Le servo de profondeur est encore accessible quand l'aile
n'est pas fixée. Ca n'est pas le cas pour celui de direction,
placé plus en arrière. |
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Le contrôleur 10 A est énorme
vu la taille du modèle. Il en existe pourtant de bien plus
petits. On se console en se disant qu’il participe au centrage. |
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Gros plan sur les gouvernes.
Le polystyrène SSS (Smooth, Strong, Shining, soit Doux, Solide
et Brillant…) est pincé au niveau des gouvernes pour
servir de charnière. |
De nombreuses pièces en plastique dur sont ajoutées
pour accentuer l’aspect maquette, au détriment du poids pourtant
compté sur un modèle de petite taille.
A l’arrière, une pièce triangulaire forme le fond
du fuselage et supporte la roulette. Elle est prolongée pour faire
office de support de stab et emprisonne la base de la dérive. Astucieuse
mais certainement très lourde. Les charnières sont réalisées
par l’amincissement du matériau. Elles devront être
manipulées plusieurs fois à la main pour assouplir l’articulation.
Deux haubans en plastique sont collés sous le stab.
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Le relief matérialisant la structure
est très bien réalisé, juste ce qu’il faut
pour oublier que l’avion est en mousse. Il faudra plier les
gouvernes à plusieurs reprises afin d'assouplir les charnières
formées par l'amincissement du matériau. |
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Les accessoires livrés seront vissés
à l’aide du tournevis fourni. On a même droit à
une hélice de rechange. Par contre, les câbles acier
surdimensionnés donnés pour les haubans ne seront pas
utilisés… |
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Le train en corde à
piano pliée est habillé de plastique. Il est très
légèrement amorti avec un joint torique qui fait ressort. |
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Le petit moteur brushless de 22 mm est installé.
Une des deux vis pointeau qui le maintiennent sur son support était
manquante. Elle a été ajoutée afin d’éviter
toute mauvaise surprise... |
A l’avant, une trappe donne accès au compartiment
batterie. Le capot thermoformé est superbe. Il renferme un petit
moteur brushless de 22 mm de diamètre équipé d’une
magnifique hélice et d’un cône en alu, tous deux très
réalistes. Dans le fuselage se trouve le contrôleur 10A de
belle taille. Il en existe pourtant de beaucoup moins gros et nettement
moins lourds. Le servo de profondeur coincé dans la mousse est
accessible, il attaque la gouverne au moyen d’une corde à
piano rigide. Celui de direction est placé plus en arrière
et ne peut pas être atteint sans bricoler le fuselage. Il actionne
le volet de dérive avec des câbles aller-retour.
Deux pare-brise transparents surplombent les tableaux de bord imprimés.
Les postes de pilotage sont peints en noir, ce qui donne une impression
de profondeur, c’est bien.
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Le petit capot thermoformé est superbe,
mais malheureusement assez fragile. |
Les ailes sont équipées d’un «
vrai » profil. L’état de surface du matériau
est comme celui des empennages : plus lisse que celui du fuselage. Les
côtes de cheval reproduisant la structure et les nervures sont réussies,
elles ne sont pas du tout exagérées. Au centre de l’aile
basse se trouve le servo d’ailerons. Il actionne ces derniers avec
des barres de torsion en corde à piano qui courent à l’intrados
sur la moitié de l’envergure. Vu la petite taille du modèle,
le système qui reste très souple fonctionne cependant correctement.
La cabane et les montants sont moulés en plastique jaune, tout
comme le train d’atterrissage qui est renforcé par une corde
à piano. Sa partie centrale est retenue par un joint torique qui
fait office d’amortisseur. Les petites roues en mousse sont déjà
montées sur le train.
Du câble acier est livré pour réaliser le haubanage,
sa résistance est démesurée pour cette petite cellule.
Il a été mis de côté et remplacé par
du fil de lin.
Le modèle essayé est entièrement jaune mais il existe
un autre décor avec le fuselage rouge et les ailes gris argenté.
Etant donné l’état d’avancement,
l’assemblage ne prendra qu’une soirée en utilisant
le petit tournevis cruciforme livré, en suivant la notice illustrée
en couleurs. Dommage cependant que les quelques vis à serrer ne
soient pas identifiées, il y en a 5 modèles différents.
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La cabane en plastique est vissée
sous l’aile avec les vis fournies mais non repérées
dans la notice. Ce sont les plus larges qui ont été
placées ici. Vissage de la cabane sur le fuselage puisqu’il
n’y a aucun collage à effectuer. Des inserts en plastique
percés sont inclus, on ne peut pas se tromper. |
La cabane est vissée sur l’aile haute puis
l’ensemble est monté sur le fuselage. Vient le tour de l’aile
basse qui est tenue par des tétons en plastique à l’avant
et par une vis nylon à l’arrière. Avant de l’installer,
il faut glisser un récepteur (Corona 4 voies à synthèse
pour nous) et vérifier que tout fonctionne correctement.
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Le récepteur 4 voies
se place au-dessus de l'aile basse. Il ne doit pas être trop
volumineux car la place est comptée à cause du servo
d'ailerons. |
Une fois en place, on peut fixer les montants d’entre-plans
puis le train d’atterrissage. Il reste quelques détails à
poser comme les autocollants et le haubanage en fil. La notice indique
par où commencer pour trianguler ça proprement en une seule
fois. Cependant, avant cette étape qui rendra le modèle
quasi indémontable, j’ai voulu vérifier le centrage
et là, horreur ! Avec une batterie 2S de 360 mAh que j’avais
en stock, le centre de gravité est situé en arrière
du bord de fuite de l’aile haute alors qu’il devrait se trouver
entre 49 et 51 mm du bord d’attaque d’après la notice.
Il faudrait ajouter une masse très importante à l’avant
pour respecter cette valeur, ce qui augmenterait la charge alaire de façon
catastrophique. Mais ça n’est de toute façon même
pas réalisable puisqu’il n’y a pas de place pour glisser
un bloc de plomb.
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Au centre de l’aile basse, le servo qui
actionne les ailerons avec des barres de torsion. A cette échelle,
les chapes sont énormes. A l’intrados de l’aile
basse, les barres de torsion des ailerons restent visibles. Ces petits
ailerons présents uniquement sur l’aile inférieure
– comme c’est le cas sur l’avion grandeur –
n’offrent pas un taux de roulis phénoménal… |
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L’aile basse est tenue par deux tétons
à l’avant et une grosse vis nylon à l’arrière.
Mieux vaut ne pas taper car elle ne fera jamais fusible. |
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Les ailes ne seront plus démontées...
ni démontables ! Elles sont retenues par 5 vis et le haubanage
comdamne le tout. |
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La corde à piano du train plié en U se
glisse dans un réceptacle en plastique. Deux montants vissés
le maintiennent à sa place. |
La roulette de queue en plastique est associée
au volet de dérive. Une touche de marqueur permettra de simuler
le pneu. On voit aussi les nombreuses pièces en plastique jaune,
trop lourdes… |
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La batterie spécifique 2S 420 mAh
est très difficile à trouver. Ce sont finalement deux
packs 2S 360 mAh montés en parallèle qui ont été
utilisés et qui participent au centrage. Difficile de glisser
plus gros par la minuscule trappe placée sous le fuselage. |
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Le décor partiel en décalcomanies
est posé mais il reste quelques autocollants à mettre
en place.
Le décor RAF est le plus connu mais le Tiger Moth Art-Tech
existe aussi dans une livrée rouge et gris argenté. |
Il faut absolument gagner du poids sur l’arrière
pour tenter d’obtenir le centrage préconisé en chassant
chaque gramme de façon draconienne. Pour commencer, les raccords
de tringlerie à vis qui serrent les câbles aller-retour de
la dérive sont supprimés et remplacés par deux petits
morceaux de tube alu écrasés. Seulement 1,3 g de gagné,
mais il aurait fallu 3 ou 4 fois plus à l’avant pour compenser
le long bras de levier. Pas moyen de remplacer les câbles vu que
le servo de direction n’est pas accessible. Tant pis aussi pour
les gros guignols qui sont collés. Par contre, la commande de profondeur
en corde à piano et sa chape en plastique pèsent 2,5 g.
Elles sont remplacées par un jonc de carbone de 0,8 mm et un anneau
en corde à piano côté guignol, l’ensemble affiche
0,8 g. Pas de baïonnette côté servo à cause du
matériau mais un serre-câble placé à l’envers
pour ne pas qu’il vienne buter sur le servo d’ailerons.
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Afin de gagner quelques grammes sur l’arrière,
les serre-câbles de la commande aller-retour pour la dérive
ont été remplacés par de petits tubes en aluminium
sertis. Comme le servo de direction n'est pas accessible, les câbles
aller-retour ont été conservés. |
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La commande de profondeur a également
été refaite avec un jonc carbone pour gagner quelques
grammes à l’arrière dans le but de faciliter le
centrage. Un U en corde à piano est ligaturé à
l'extrémité. Pour rattraper le diamètre de perçage
du guignol, la base du U a été manchonnée avec
un petit morceau de gaine thermorétractable. |
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Le serre-câble a été placé tête
en bas pour prendre le moins de place possible, sinon il vient taper
contre les barres de torsion des ailerons. |
Surpise : Un bloc de lest représentant quasiment
10% du poids du modèle fini était déjà
collé à l'avant du fuselage. Il faut cependant l'y laisser. |
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Ce bloc de lest a été avancé
de 1 ou 2 cm, jusqu'à toucher le capot, afin de mettre le moins
de plomb possible. Il a quand même fallu en rajouter une dizaine
de grammes. |
Passons à l’avant pour découvrir
une surprise de taille : le curieux bloc noir peint avec le fuselage et
visible uniquement quand le capot est retiré est en fait un bloc
de lest ! Et pas des moindres puisqu’il fait 25 g, soit 10% de ce
que doit peser le modèle en ordre de vol ! C’est une hérésie
totale puisque chaque gramme est compté sur un micromodèle.
Je l’ai retiré… provisoirement. Après maintes
recherches sur Internet pour tenter de trouver le pack d’accus conseillé
par le fabricant – un Lipo 2S de 420 mAh aux dimensions bien spécifiques
qui lui permettent d’entrer par la trappe sous le fuselage -, j’ai
dû me résoudre à glisser deux packs Lipo 2S de 360
mAh montés en parallèle. Ils entrent tout juste dans le
compartiment batterie après l’avoir partiellement évidé
avec une lame de cutter. Mais malgré ça, toujours pas moyen
d’obtenir le centrage. J’ai donc remis à contrecœur
le bloc de lest, en l’avançant jusqu’à effleurer
le capot. Il a encore fallu ajouter un plomb de 10 g pour obtenir le centrage
limite arrière indiqué.
Les cordes d’ailes sont faibles et il vaut mieux être rigoureux
pour réaliser cet équilibrage. Un réglet métallique
placé sur la tranche et maintenu de chaque côté permet
de s’aligner précisément, ce qui ne peut pas être
obtenu avec de gros doigts glissés sous l’aile.
Le poids final de notre Tiger Moth s’élève à
300 g, soit plus de 20% de plus que ce qui est marqué sur l’emballage.
La question se pose : comment le modèle livré en version
RTF peut-il être centré. Le pack conseillé est censé
être bien plus léger que les 2 packs que j’ai dû
glisser, et le centrage ne pourrait être obtenu sans effectuer les
modifications indiquées.
La charge alaire reste cependant acceptable pour ce petit modèle
avec 30 g/dm².
C’est quand même avec un peu d’appréhension que
s’est faite l’attente du premier vol.
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300 g en ordre de vol, c'est nettement plus
que ce qui est indiqué par le fabricant, malgré une
cure d'allègement drastique... |
Avec ce genre de modèle compact, on ne perd pas
de temps à l’assemblage sur le terrain puisqu’il tient
tout monté sur la plage arrière du véhicule.
Les deux batteries sont branchées sur le cordon en Y confectionné
spécialement puis glissées avec délicatesse dans
l’étroit compartiment refermé par la trappe en plastique.
Pour le premier vol, l’avion est posé au milieu de la piste
face au vent léger. Quelques essais de roulage sur le bitume montrent
que la minuscule roulette rebondit et que la gouverne n’est pas
très efficace avec peu de gaz. Il faut donc cabrer à fond
et donner des coups de moteur pour souffler la dérive, ou rouler
assez rapidement. Le décollage face au vent se passe en douceur,
le Tiger Moth passe sur son train principal puis quitte le sol après
quelques dizaines de mètres. Avec un peu de vitesse, la dérive
devient efficace. Premier virage aux ailerons, ça répond
tranquillement. Nous voilà enfin rassurés, ça vole
malgré le supplément de poids. Le petit moteur permet de
grimper sous une pente réaliste, sans plus. L’allure en vol
est vraiment réussie, il ne manque qu’un petit pilote avec
une écharpe volant au vent.
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Avouez qu’on prendrait volontiers
place à bord… mais les guignols trahissent l’échelle. |
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Contrairement aux biplans qu’on
croise sur les terrains, celui-ci ne pose pas de problème de
montage puisqu’il voyage tout monté. C’est l’atout
des petites machines. D'ailleurs, avec ses mâts d'entreplan
vissés et ses haubans collés, il n'est pratiquement
plus démontable. |
La vitesse n’est pas très élevée
même si à l’échelle, l’avion vole beaucoup
trop vite. Il n’y a pas de supplément de puissance. Les commandes
sur les 3 axes sont douces, voire presque un peu molles mais c’est
ce qu’on peut attendre avec ce genre de modèle. En réduisant
la puissance, l’avion se freine assez vite et décroche facilement.
Il perd plusieurs mètres avant que les petites ailes ne raccrochent
les filets d’air. Il faut donc éviter de se retrouver dans
cette configuration trop près du sol.
L’atterrissage s’effectue avec un filet de gaz pour bien maintenir
l’assiette car l’appareil se freine assez vite.
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Décollage depuis une
piste en dur qui doit être parfaitement lisse à cause
du faible diamètre des roues. |
Pas question de décoller d’une piste en
herbe, les roues accrochent et empêchent tout roulage. On peut bien
sûr lancer l’avion en le tenant devant le train d’atterrissage,
avec l’index prenant appui derrière l’aile. Lancé
comme une fléchette, ça part sans problème. C’est
par contre lors du retour au sol qu’on peut craindre les mauvaises
surprises. Le train accroche l’herbe tout de suite et l’avion
passe sur le nez, risquant d’endommager le capot et peut-être
l’hélice, voire même de passer sur le dos.
Ce petit biplan est donc réservé aux pistes en dur bien
pavées.
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Les passages à hauteur des yeux sont
plaisants, tout comme ceux en légère glissade. |
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La vitesse de vol est
trop élevée pour être réaliste.
Le Tiger Moth est doux aux commandes. L’autonomie avec les
batteries installées est d’une douzaine de minutes.
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Côté voltige, notre petite maquette est
capable de faire bien mieux que l’avion grandeur qui n’est
pas certifié pour ça. Il faut une prise de badin pour passer
les boucles qui sont de petit diamètre à cause de la faible
puissance. Pour le tonneau, il est préférable de commencer
avec le nez un peu haut car ça prend plusieurs secondes. Le renversement
passe bien grâce au grand volet de dérive mais peut être
piégeant si on botte un peu tard car l’avion peut partir
en vrille. Il en sort en remettant les gaz à condition d’avoir
conservé une certaine altitude.
Le plus joli reste cependant les passages à vitesse moyenne à
hauteur des yeux, en vol à plat ou en légère glissade.
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C’est en vol à plat que le
Tiger Moth est le plus réaliste mais il est possible de passer
quelques figures de voltige simples, ce que ne fait pas son aîné,
plus paisible… |
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La charge alaire impose un certain volume
pour voler en sécurité, d’autant que la puissance
moteur n’est pas excédentaire. |
Les mauvaises surprises rencontrées pendant l’assemblage
ont été heureusement vite oubliées lorsque ce petit
Tiger Moth a pris l’air. Il est cependant étonnant de constater
qu’un fabricant ne fasse pas de différence entre un micro-modèle
et un modèle réduit de dimensions plus classiques. Sur une
petite cellule, chaque dizaine de grammes économisée améliore
sensiblement les qualités de vol. Malgré l’embonpoint
constaté, les performances en vol restent acceptables et l’allure
générale est très réaliste. Si on pouvait
obtenir la masse annoncée, ce petit biplan serait un bonheur à
piloter.
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Un petit support qui fait partie du kit
est livré pour exposer le modèle à la maison.
Bonne idée puisque les dimensions de cette petite maquette
s’y prêtent. |
Les
+
- Aspect du polystyrène très
propre
- Nombreux détails réalistes
- Formes réalistes
- Pilotage 3 axes
- Hélice et cône très
réussis
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Les
-
- Poids trop important
- Décalcomanies fragiles
- Trop lourd de l’arrière
- Batterie conseillée très
difficile à trouver
- Plus démontable
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Avec ses 56
cm d’envergure, ce n’est pas par sa taille que ce biplan
s’impose sur les terrains. Ca reste cependant un parkflyer,
il ne pourrait pas voler en indoor.
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