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24 octobre 2014
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Super Stearman Great Planes - Electrifly

Présentation : Laurent Berlivet

Difficile au premier coup d’œil de déterminer l’échelle de ce Super Stearman semi-maquette lorsqu'on ne l’a vu qu'en photo. Il s’agit d’une des dernières productions de la gamme Electrifly du fabricant Great Planes proposée à une échelle voisine du dixième, soit 0,91 m d'envergure. Malgré des dimensions plutôt réduites, l’avion a fière allure et se comporte comme un grand.

Prêt à embarquer Roulage
En piste
L'auteur donne l'échelle

Le Super Stearman Great Planes est une jolie semi-maquette construite en structure. La motorisation est prévue uniquement en électrique.


Caractéristiques techniques
Envergure : 915 mm
Longueur : 750 mm
Corde : 142 mm
Profil : Biconvexe symétrique à 13%
Surface : 23,5 dm²
Masse : 1030 g
Charge alaire : 44 g/dm²

Equipements
Servos : 4 servos 7455 MG-D Pro-Tronik
Contrôleur : Pro-Tronik BF 30A
Moteur : Rimfire .10 35-30-1250
Hélice : APCe 10''x7''
Pack prop : Lipo 3S 2200 mAh
Radio : 4 voies

Prix TTC indicatif : 155 €


Petit vol avec une caméra Mobius placée sur le capot moteur. Un fumigène à poudre a été utilisé pour la fumée.


Passage Vol dos
On dirait un grand Joli biplan

Trajectoires tendues, figures amples et variées, le Super Stearman est un véritable appareil d'entraînement et de voltige, comme son aîné.


Une jolie petite maquette

La boîte colorée n'est pas très grande mais elle est remplie comme un œuf. La longueur de l’emballage est dictée par l'envergure de l'aile haute, la plus grande des deux, toute plate et livrée d’un seul tenant. L’aile basse est légèrement plus courte et comporte quelques degrés de dièdre. Le profil choisi est un symétrique de 13% d’épaisseur relative, coffré sur le premier quart de la corde, ce qui procure une bonne rigidité même sans les haubans. En effet, la cellule est entièrement construite de façon traditionnelle, en balsa et contre-plaqué très ajouré.

La boïte colorée Pleine à craquer
La petite boîte colorée (17x17x95 cm...) est pleine comme un œuf et contient tous les accessoires hormis les équipements électrique et électronique.
Contenu du kit
Quelques collages, des éléments à visser et l'avion aura très rapidement pris forme.

Des trappes sont présentes sous l'aile basse pour recevoir les servos. On y trouve un fil qui permettra de tirer le câblage électrique jusqu'à l'emplanture.
Les ailerons existent sur les deux ailes, ceux de l'aile basse actionnant ceux de l'aile haute via des commandes rigides.
Le fuselage est assez volumineux. La partie avant forme un solide caisson rectangulaire habillé par de nombreuses baguettes lui donnant une belle forme ovoïde. Le support moteur est une boîte rapportée sur le couple avant. Les inserts pour le support en croix du moteur sont en place.

Aération devant les pilotes Postes de pilotage aménagés
Entre les pilotes et les tableaux de bord, des ouvertures discrètes servent à l'évacuation des calories de la propulsion.

Le poste de pilotage en plastique thermoformé est amovible, tenu à l'avant par deux tourillons et à l'arrière par des aimants. Les pilotes et tableaux de bord sont en place. Entre les deux, des ouvertures finalement discrètes permettent l'évacuation des calories de la chaîne de propulsion. Les vitrages transparents sont également collés, sans bavure. Un « dos de tortue » en plastique viendra se placer sur le fuselage, entre le pilote et la pointe de la dérive.

Intérieur du capot Capot moulé
Support moteur
Capot en place

Le faux moteur est collé au fond du capot. Un coup de peinture sur les cylindres accentuerait le réalisme mais l'accès est réduit.
Le capot moteur est simplement immobilisé par des aimants. C'est simple et efficace.

Le grand capot rond est moulé en fibre de verre et peint avec les mêmes teintes que l'entoilage. Le décor se raccorde parfaitement avec celui du fuselage. La fixation se fait avec des aimants immobilisés sur un anneau interne en contre-plaqué, c'est simple et efficace. Le faux moteur est déjà collé en place. Il n'est donc pas très facile d'aller donner un coup de pinceau qui ferait davantage ressortir les cylindres.
Les empennages sont plats mais cependant en structure évidée.
Les collages sont très propres, on ne trouve pas une goutte de colle excédentaire... mais les essais en vol démontreront qu'il en manque cependant parfois un peu...

Entoilage détendu Plis sur l'entoilage
Au déballage, on découvre que le film d'entoilage s'est un peu détendu. Il faudra passer un coup de fer à entoiler avec délicatesse pour ne pas altérer la déco.

L'entoilage est réalisé au Monokote qu'il faut retendre au fer car il présente quelques plis un peu partout. Attention à ne pas trop chauffer afin de ne pas déformer le joli décor qui est en place, constitué de lignes de 3 couleurs et de damiers à l'intrados.
Les montants de cabane sont en aluminium plié tandis que les haubans sont en contre-plaqué. Le tout est peint en blanc.
Le train plié et percé est en alu sablé. Les roues en mousse de 50 mm se montent sur des axes métalliques partiellement filetés, plaqués contre les jambes de train avec des écrous Nylstop.
Les carénages moulés en fibre de verre comportent des inserts filetés solidement fixés sur un renfort en bois intégré lors du moulage. Ils se montent donc très facilement et efficacement avec deux vis métal.
On trouve encore quelques pièces thermoformées en plastique blanc, comme les raccords trains-fuselage ou le dessous de l'aile basse.
Toute la visserie est livrée, mais n'est pas repérée. Il faudra bien suivre les indications pour ne pas se tromper.
Deux notices sont fournies... en anglais et en allemand ! Heureusement, chaque étape est illustrée et suffit pour s'y retrouver.

Bref historique

Conçu au milieu des années 30 par Stearman Aircraft, une filiale de Boeing, le modèle 75 a servi à former de très nombreux pilotes qui ont participé à la 2e Guerre mondiale. A la fin du conflit, plus de 9 700 exemplaires du fameux biplan étaient sortis des chaînes de montage. L’avion aurait pu finir sa carrière juste après mais, réputé pour sa cellule robuste, fiable et tolérante, il en fut tout autrement. De nombreux appareils ont été convertis en machines agricoles comme avions épandeurs puisque la maniabilité à basse vitesse était excellente. On se souvient tous de la fameuse scène d’Hitchcock au cinéma, dans son film « La mort aux trousses » où le héros joué par Cary Grant est poursuivi par le biplan pulvérisateur…

Breitling Wingwalkers et Jetman Stearman Dave Dacy et Tony Kazian
Le Super Stearman est l'avion des shows aériens. Il est souvent utilisé par les acrobates comme les Breitling Wingwalkers, ici accompagnés par Jetman (photo Ernoult-Breitling SA) ou encore Dave Dacy et Tony Kazian dont les couleurs ont sans doute inspiré Great Planes pour cette semi-maquette.

De nos jours, de nombreux Stearman octogénaires font encore le show dans les meetings aériens aux mains de collectionneurs.
Remotorisé, équipé d'un capot moteur profilé, de carénages de roues, le Super Stearman est souvent utilisé par les Wingwalkers. Le pilote reste sanglé dans l’habitacle arrière tandis que le passager, véritable acrobate, quitte le siège avant pour aller marcher sur l’aile ou se suspendre dans les haubans, l’avion enchaînant les figures de voltige dans un panache de fumée. Le décor du modèle reproduit par Great Planes est d’ailleurs inspiré de l’avion de Dave Dacy sur lequel Tony Kazian se promène…

Equipements

Le moteur recommandé pour cet avion est un Rimfire .10 35-30-250. Ne parvenant pas à le dénicher chez un détaillant français, il a été commandé sur E-Bay contre environ 70 $. On doit pouvoir trouver un équivalent moins cher mais vu la qualité de réalisation et les performances, je ne regrette pas mon achat. Ce moteur est prévu pour entraîner une hélice APCe 10''x7'' qui dépasse largement du grand capot. L'écartement des inserts filetés correspond tout à fait à la croix métallique servant à fixer le moteur. Cependant, j'ai ajouté quelques rondelles entre la cloison et la croix afin d'avancer le moteur car l'hélice passe vraiment très près du capot.
Un robuste porte-hélice qui se fixe sur la cage tournante avec 4 vis est livré avec le moteur. A l'opposé, l'axe du moteur dépasse à l'arrière et débouche dans le fuselage à travers le bâti en bois. Il est impératif d'intégrer une cale à ce niveau afin que le pack de propulsion ne vienne pas frotter dessus. Comme il faut l'avancer au maximum pour obtenir le centrage, le risque existe vraiment.
Une batterie 3S de 2200 mAh se glisse dans le compartiment prévu. Des anneaux de velcro sont utiles pour bien la maintenir en place. Le contrôleur 35A est glissé en dessous.

Emballage moteur Le moteur et sa boîte
Petite mécanique
Moteur vu de l'arrière
Le moteur Rimfire .10 est parfaitement adapté à cette cellule, entraînant une grande hélice avec une consommation raisonnable.

4 mini-servos de 22 mm sont nécessaires. J'ai utilisé des Pro-Tronik 7455 MG-D un peu plus longs. Pas de problème pour loger ceux des ailerons contre les trappes amovibles dans l'aile basse. En revanche, j'ai dû donner quelques coups de lime dans la platine située dans le fuselage pour qu'ils entrent dans le compartiment prévu.

Servos A2Pro 7455 MG-D Toute l'électronique
L'équipement installé : 4 mini-servos Pro-Tronik 7455 MG-D et un contrôleur BF-30A de la même marque pour accompagner le moteur Rimfire .10.

Montage rapide

Le plus long consiste à installer l'équipement radio et les commandes, c'est dire si le temps de montage est réduit. On suit les étapes en s'appliquant à utiliser la bonne visserie qui pourrait être mieux repérée. Le contrôle de l'équerrage de l'empennage lors la mise en croix doit être soigné même si la marge de manœuvre est réduite. Les charnières sont en fibre, à coller précautionneusement à la cyano.
Tout est prévu et s'encastre parfaitement, même l'étambot en balsa entoilé qui masque l'articulation de la roulette de queue.
Le train est tenu par 2 vis puis 2 carénages en plastique thermoformé sont ajoutés à la jonction du fuselage. Le collage peut se faire à la cyano. Pour le « turtle deck » qui se pose sur l'entoilage tendu situé derrière le pilote, j'ai préféré la colle universelle Tesa. Des rubans d'adhésif papier le maintiennent durant toute la durée du séchage.
Les montants de la cabane doivent également être bien repérés car il est possible de les inverser, ce qui modifierait fortement l'incidence de l'aile. Les plus courts se placent vers l'avant. Il est recommandé d'utiliser du frein-filet pour toutes les vis métalliques afin d'éviter tout desserrage intempestif.

Entoilage à retendre Guignols d'ailerons
Après avoir retendu l'entoilage, on colle les guignols. La base au niveau du collage peut être dépolie au papier de verre pour améliorer l'accroche.
Collage époxy Collage du guignol
Collage à l'époxy 5 minutes. Les fentes sont déjà faites.
Raccord d'aileron Raccord d'aileron collé
Même chose au niveau des ailerons avec les petites pièces permettant de raccorder les haubans.
Mise en place des tétons Téton de centrage de l'aile
Au bord d'attaque de l'aile basse, on colle les 2 tétons de centrage dans les trous prévus.

Un profilé en plastique se colle sous l'aile basse, une fois que celle-ci est installée sous le fuselage. Là encore, la colle Tesa convient pour le collage direct sur l'entoilage. Deux trous permettent l'accès aux vis qui plaquent l'aile contre le fuselage.
Les haubans se fixent chacun avec 4 vis à bois dans des renforts intégrés aux ailes. On préférera donc garder le modèle assemblé pour le transport et le stockage. Il n'est pas très grand et tient tout monté dans un coffre de voiture.

Raccord de tringlerie métallique Raccord et guignol
Des raccords métalliques sont livrés pour les commandes d'ailerons.
Raccord de tringlerie Servo et supports
Le petit plot en caoutchouc est enfoncé à l'aide d'une pince.
Adhésif double face Collage au double face
Les servos d'ailerons ne sont pas fixés dans l'aile mais sur les trappes. En plus de tasseaux de bois, de l'adhésif double-face a été ajouté.
Montage servo d'aileron Vissage du servo sur la trappe
Les tasseaux sont percés puis les vis serrées en place. Le servo ne bougera pas.
Fil pour tirer les prises servos Prise servo attachée
Fil pour tirer les prises Passage des fils servos
Des fils permettant de tirer les câbles de servos jusqu'à l'emplanture existent dans l'aile. Il suffit d'y accrocher les prises et de tirer délicatement.
Servo sur sa trappe Servo en place
Les trappes supportant les servos sont immobilisées avec 4 vis à bois.
Renfort au passage des vis Fixation aile basse
Deux rondelles en bois sont collées au niveau du passage des vis pour la fixation de l'aile basse.
Dépolissage de la corde à piano Raccord de volets en U
Un U en corde à piano raccorde les deux volets de profondeur. Les branches sont dépolies pour permettre une bonne accroche de la colle. On glisse ce U avant de mettre le stab. Ca ne peut plus être fait après.
Empennage prêt à coller Le stab est glissé dans le fuselage
Ca, c'est bien : le fabricant n'a pas entoilé les surfaces au niveau des collages. Ca évite les coups de cutter malheureux qui pourraient blesser le balsa et créer un point de faiblesse.
Vérification stab Vérifications empennage
Le stab et la dérive sont mis en place, à blanc, afin de s'assurer que tout se monte correctement.
Mise en croix Collage du stab
Après triangulation, si toutes les mesures sont correctes, le stabilisateur est collé par infiltration de cyano.
Collage des charnières à la cyano Charnière collées
Les charnières en toile sont collées à la cyano dans les gouvernes.
Raccord de volets de prof Dérive et roulette
Collage du U en corde à piano dans les volets, à l'époxy. La roulette de queue est bien sûr directrice. L'étambot rapporté en balsa entoilé vient masquer la charnière.
Collage charnière Charnière collée
La charnière supportant la roulette de queue est collé à l'époxy dans l'arrière du fuselage.
Etambot Roulette de queue
Collage de l'étambot en s'assurant que la corde à piano reste libre. La roulette est alors maintenue par sa bague d'arrêt.
Dépolissage de la surface Mise en place des guignols
Bien dépolir les guignols avant de les coller dans les gouvernes. Ils sont enfilés sur les tringleries avant collage. Après, le montage serait impossible.
Fixation du train principal Profilés thermoformés
Collage du profilé Mise en place du profilé
Des petits profilés thermoformés forment la jonction entre le train d'atterrissage et le fuselage. Ils sont hélas fragiles.
Axe de roue et visserie Montage axe de roue
Les axes de roues sont partiellement filetés. Un écrou nylstop permet de les plaquer contre la jambe de train.
Axe de roue monté Roue fixée
Les rondelles permettent à la roue de tourner librement.
Carénage et visserie Inserts filetés
Fixation des carénages de roue Carénage de roue
Des inserts filetés sont intégrés à l'intérieur des carénages moulés en fibre. La fixation sur la jambe de train est assurée par 2 vis métal.
Moteur et support d'hélice Contrôleur Pro-Tronik
Le monteur Rimfire .10 accompagné d'un contrôleur BF-30A Pro-Tronik.
Support d'hélice Support moteur
Le porte-hélice est solidement fixé d'un côté, la croix pour le bâtis moteur à l'opposé. Comme on le voit, l'axe dépasse de chaque côté.
Moteur en place Faux moteur
Le porte-hélice est solidement fixé d'un côté, la croix pour le bâti moteur à l'opposé.
Montants de cabane Mise en place de la cabane
Les montants de la cabane sont percés et pliés. Ils se glissent dans des fentes découpées sur le fuselage.
Frein-filet Montants de cabane
Fixation de la cabane Cabane en place
L'avion est très bien conçu. Ici, ce sont les montants métalliques de la cabane qui sont vissés sur le fuselage, par l'intérieur.
Retouche platine Mise en place des servos
Servos Installation radio
La platine a été légèrement retaillée pour y faire entrer les servos choisis. Les commandes sont en corde à piano coulissant dans des gaines en plastique.
Carénage inférieur Carénage inférieur

Une longue pièce en plastique se colle sous l'aile basse dans le prolongement du fuselage. Elle est déjà découpée à la forme exacte.

Carénage inférieur Carénage inférieur
Les trous pour le passage des vis sont percés d'usine. Dommage qu'ils ne soient pas bien alignés.
Profilé thermoformé Colle universelle
Turtle deck Profilé
Le dos de tortue est rapporté. Il s'agit d'une pièce thermoformée en plastique. La colle Tesa universelle et du ruban adhésif en papier sont utilisés pour le mettre en place.

Mise en croix finale

Fixation cabane Hauban
Les ailes sont tenues par de nombreuses vis. L'avion sera donc stocké et transporté tout monté de préférence.
Supports de haubans Supports de haubans
Supports de haubans Supports de haubans
Des inserts en bois s'intègrent dans les ailes. Attention à bien les repérer car ils n'ont pas tous la même forme.
Haubans Haubans et fixations
Fixation haubans Fixation haubans
Les haubans sont maintenus entre les ailes par des vis à bois. On évitera les démontages pour ne pas détériorer le pas de vis.
Raccords d'ailerons Raccords d'ailerons
Raccords d'ailerons Raccords d'ailerons
Raccords d'ailerons Raccords d'ailerons
Une tringle rigide raccorde les ailerons de l'aile basse à ceux de l'aile haute. Une chape plastique permet le réglage et le démontage.
Autocollants Finition
Ultime étape : la finition, qui consiste à coller l'immatriculation et quelques autocollants.
Moteur Le lipo peut frotter
La batterie est logée très en avant. Elle pourrait appuyer contre l'axe du moteur qui dépasse à l'intérieur, donc il ne faut pas trop l'enfoncer.

Petit bricolage indispensable pour éviter les surprises

Cloison Cloison
Ca ne fait pas partie du kit mais le fabricant s'en inspirera peut-être : Un morceau de contre-plaqué et deux baguettes servent à confectionner une cloison qui empêchera la batterie d'avancer.
Mousse adhésive Pare-choc
Cloison en contre-plaqué Cloison terminée
Un morceau de mousse adhésive sert d'amortisseur.
Protection batterie Protection batterie
La batterie peut-être enfoncée au maximum, elle ne viendra pas appuyer sur l'axe du moteur.

Réglages

Avec l’équipement recommandé, la consommation au sol avec une hélice 10''x7'' APCe est de 33 A soit environ 4 minutes d'autonomie plein pot. Heureusement, les essais en vol montrent un large excédent de puissance, on évolue donc à régime réduit pratiquement tout le temps ce qui double ou même triple l'autonomie,
Pour obtenir le centrage préconisé, j'ai dû ajouter 20 g de plomb sous le support -moteur. Ce lest pourrait avantageusement être remplacé par un joli cône-écrou en métal poli.
Les petits débattements mentionnés dans la notice sont suffisants dans la plupart des cas pour évoluer de façon réaliste, même pour ceux qui aiment les modèles vifs. Les plus grands permettent des figures violentes qui sortent du domaine de vol de l'avion grandeur. Même si la cellule encaisse, il n'est à mon avis pas utile de les programmer.

Réglages
Centrage : 67 mm du bord d'attaque de l'aile haute

Petits débattements :
Tangage : + 6 mm, - 6 mm
Roulis : + 6 mm, - 6 mm
Lacet : 22 mm de chaque côté

Grands débattements
Tangage : + 13 mm, - 13 mm, 30% d’expo
Roulis : + 10 mm, - 10 mm, 30% d’expo
Lacet : 30 mm de chaque côté

Super Stearman

Plomb de centrage Fixation du capot
20 g de lest ont été ajoutés sous le bâti moteur pour obtenir le centrage préconisé. A droite, on voit les aimants qui servent à maintenir le capot.
Faux moteur en étoile Capot en fibre
L'hélice passe vraiment très près du capot. Une rondelle a été ajoutée afin qu'elle ne frotte pas dessus.
La verrière frotte Emplacement du lipo

La verrière du poste avant frotte sous l'aile haute quand on retire le baquet pour accéder à l'intérieur du fuselage. Attention à ne pas la décoller.

Pilotes Postes de pilotage
Les postes de pilotage sont aménagés. Devant les pilotes, les rectangles sont des trous d'aération.
Train principal Roulette de queue
Quelques détails du train d'atterrissage avec ses roues en mousse.

En vol, tout le charme du biplan

Surprise un peu désagréable mais pas insurmontable lorsque l'on retire le poste de pilotage pour accéder à la batterie : le verrière avant vient frotter contre l'aile haute. Ca passe mais il ne faut pas forcer afin d'éviter de la décoller.
A cause des petites roues et des carénages, une piste en dur est obligatoire.

Statique Prêt à décoller
Super Stearman sol Décollage
A cause des petites roues et des carénages, une piste en dur est indispensable pour décoller et atterrir.

Par temps calme, la roulage ne pose pas de difficulté, la roulette permet de faire demi-tour sur 3 à 4 mètres. Le décollage s'effectue manche au ventre, on met doucement les gaz en relâchant la profondeur. La dérive est très efficace et contre facilement le couple lors de la montée en puissance. L'avion prend rapidement sa vitesse et une petite sollicitation lui fait quitter le sol comme un grand.
Lorsque le vent se lève, au-dessus de 15 km/h, le taxiage devient vraiment délicat. L'avion fait girouette et il faut se battre pour le promener sur la piste. Si une aile se soulève, le saumon opposé frottera presque à coup sûr car la garde au sol à cause de sa petite taille est réduite. Et si on insiste encore, il risque de passer sur le nez. Dans ce cas, la fond du capot et l'avant des carénages de roues touchent le sol. Gare si l'avion se met à reculer dans cette position, le frottement aura tôt fait d'enlever la peinture, ou pire, d'user la fibre.

Ca grimpe Passage bas
Les dimensions sont réduites mais l'avion bénéficie cependant d'une bonne présence en vol grâce au volume qu'il occupe.

Pour éviter de se faire piéger, la solution est de mettre toute la puissance. L'avion quitte alors le sol en une petite dizaine de mètres et se retrouve dans son élément. Tant pis pour le réalisme, il est plus en sécurité en l'air...
Les gouvernes sont donc très mordantes sur les 3 axes malgré les petits débattements. La vitesse est bien trop élevée si on reste plein pot. Même à mi-puissance, il vole déjà trop vite pour être réaliste. Mais le charme du biplan opère de suite grâce au volume occupé par la cellule.
La motorisation est si puissante que l'avion grimpe à la verticale pendu par l'hélice !
Les renversements sont très efficaces, la dérive étant bien soufflée.
Les boucles peuvent être de grand diamètre et tournent à vitesse assez constante grâce à la forte traînée de la cellule dans la descente.
Une faible action en roulis permet de passer des tonneaux réalistes qui doivent être le plus lent possible.
A l'opposé, les déclenchés sont violents, et encore davantage si on ajoute les ailerons. La cellule encaisse mais on sort complètement du domaine de vol de l'appareil.
Le vol dos s'effectue en poussant modérément. En virage dans cette position, il faut soigner le pilotage 3 axes car le lacet inverse se fait sentir, l'action à la direction étant bien sûr inversée par rapport au vol à plat.
Le vol en glissade est magnifique et peut être prolongé sur toute la longueur de la piste, dans un sens comme dans l'autre sans être pénalisé par le couple moteur. Ailerons dans une position, dérive à contre, il suffit d'un filet de gaz pour maintenir le palier.
En vol tranche, c'est par contre bien plus compliqué. Dans cette position, l'action à la dérive entraîne un fort couple piqueur qu'il faut contrer en cabrant complètement, la traînée devient énorme et oblige à mettre pratiquement toute la puissance.
Les vrilles sont consommatrices d'altitude. Elles passent avec la profondeur et la direction mais les ailerons aident bien pour accélérer la rotation.

Super Stearman Super Stearman dessous
Super Stearman tranche Super Stearman profil
La visualisation est bonne grâce au joli décor contrasté ; des damiers sont présents à l'intrados. Seule l'immatriculation reste à poser.

La plage de vitesse n’est pas très étendue. Pleins gaz, on sent que la cellule traîne beaucoup à cause du volumineux capot rond et des haubans. La traction dans le plan vertical est par contre excellente avec la grande hélice qui dépasse largement. A l’inverse, le décrochage arrive sans tarder si on freine trop l'avion, les petites cordes d’ailes ne favorisant pas le vol lent. Il part sur une aile et peut même entamer une vrille si on ne rend pas la main.

L'atterrissage s'effectue en venant d'assez loin pour effectuer un beau posé sur le train principal. L'avion n'a pas trop tendance à rebondir, il perd sa vitesse rapidement. Par vent calme, on peut arriver plus lentement et poser 3 points.
Lors d'une sortie de piste après un atterrissage vent de travers, l'avion a fini sa course dans l'herbe pourtant bien rase. Il est aussitôt passé sur le nez. En allant le chercher, mauvaise surprise : bâti moteur décollé, train partiellement arraché. Le choc n'a pourtant pas été violent, en attestent l'hélice encore intacte et la capot même pas marqué. En fait, côté moteur, le collage de la tranche du bâti est insuffisant. Il a été recollé à l'époxy lente. L'anneau en contre-plaqué situé dans le capot est lui aussi à peine collé, on ne sent même pas de sur-épaisseur au toucher avec le doigt. De la cyano a été ajoutée tout autour, de chaque côté, en effectuant un congé avec du filler (micro-ballon).
Le support de train est fixé sur une platine qui tient par mortaises et tenons mais ces derniers sont un peu courts et la colle fait là encore défaut. Il arrive à se déboîter partiellement par déformation. C'est vite recollé et invisible après pose d'un morceau d'entoilage. Par contre, les carénages qui font la jonction entre le train et le fuselage, en plastique très fin sont fragiles et portent de nombreux marquages. Un petit renfort dès le début du montage sera donc bienvenu à cet endroit mais c'est peu accessible.
L'autonomie avec un pack 3S de 2200 mAh dépasse à chaque fois les 10 minutes, en effectuant pourtant de nombreuses figures, tout en gardant dans le pack de quoi effectuer un nouveau tour de piste si nécessaire. Largement de quoi se faire plaisir.

Super Stearman vol dos Super Stearman inverted
Pas besoin de grands débattements pour secouer l'avion, les gouvernes sont très efficaces. On pousse à peine pour maintenir le vol dos.

Votre premier biplan

Great Planes propose une jolie petite semi-maquette avec un peu de tempérament mais qui s'avère accessible après un avion à aile basse. La taille relativement réduite permet un transport facile et évite de perdre du temps au montage sur le terrain. Cependant, malgré ses faibles dimensions, le Super Stearman vole de façon tendue et précise, on se plaît à survoler la piste dans toutes les positions.

Super Stearman sol Super Stearman passage

A cause de sa hauteur et de son train classique, l'appareil est assez sensible au vent de travers. Le guidage au sol est facile, l'action sur la direction très efficace.

Super Stearman Super Stearman
Inutile de voler plein pot, la vitesse est bien trop élevée pour être réaliste. Le manche à mi-gaz suffit pour évoluer en sécurité.
Fumigène Fumigène à poudre
Petit vol démonstratif avec un fumigène à poudre placé sous l'aile et une caméra Mobius fixée sur le capot.
On a aimé
On a moins aimé
  • Réalisation soignée
  • Matériaux de qualité
  • Décor et finition soignés
  • Allure générale
  • Trajectoires tendues
  • Le cockpit frotte sur l’aile à l'ouverture
  • La batterie risque d’appuyer sur l’axe du moteur
  • Sensible au vent de travers
  • Le support de train assez fragile

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