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Sujet ajouté le
9 janvier 2011
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 Par Pierre ALBAN-KAL
(Un pigiste qu'à rien pigé)

Cela faisait quelques temps que Laurent me parlait d'un kit pas cher en polystyrène, dont il ne savait que faire. En effet, l'importateur avait tellement d'arguments à faire valoir à propos de son kit, que personne à la rédaction n'avait osé lui dire que cela ne suscitait pas vraiment l'enthousiasme.
 
Proposition inconsciente

Toujours est-il qu'à la rédaction personne ne voulait se fâcher avec un pigiste en envoyant "la chose". Certains étaient même beaucoup plus méchants avec ce qui devint "la caisse à poisson"...
Manque de chance pour moi, ou coup du destin, j'eu un peu plus tard l'occasion d'assister à une conversation entre le dit importateur et Laurent, toujours au sujet de "la chose" : l'un, vantant les mérites de sa petite merveille, l'autre disant en substance, bien qu'en terme très voilés, que ce "tout plastique" accessible à tous ne pouvait pas bien voler, ou alors en morceau...! (Libre traduction de ma part, je le précise...)
Pris de pitié, je m'entendis glisser à l'oreille de Laurent : "Bon, je vais te le faire cet essai..." tout en étant bien décidé à rester objectif (il faut dire que je n'avais encore jamais vu l'objet du délire). Mais allais-je pouvoir tenir mon engagement quand je verrais vraiment de quoi il s'agissait. Je n'avais pas envie de passer pour un rigolo en disant que le truc ne vole pas trop mal, pas plus que de faire de la peine à M. Krank (Sop...dra), qui est quelqu'un de très gentil et très compétent dans le domaine que je lui connais.
Bon, dans le fond, je n'ai qu'à dire que ce que je pense, comme d'habitude aux ELT d'ailleurs, où là, on me publie sans censure.
Je serais donc le juge impartial que personne ne voulait nommer, chargé de réconcilier Reynolds et caisse à poisson, polystyrène glauque et esthétisme...
Allais-je être à la hauteur de la tâche ?! Ce suspense insoutenable dura 15 jours...


Petite précision
J'avais commencé l'article en traitant le sujet comme un vrai modèle réduit. Le résultat était impubliable, car ce jouet, c'en est un, ne correspond pas aux critères modélistiques. Cependant, suite à une conversation avec la très sérieuse maison Sop...dra, il ressort que cet avion est plus un jouet destiné à une grande diffusion, et non pas un modèle réduit pour modéliste pur et dur. En ce qui concerne notre secteur d'activité, cet avion pourra très bien convenir à un jeune fils de modéliste qui voudra se faire la main sur un truc facile à réparer, avec la vielle radio de Papa. Vu comme cela, d'accord. Cela étant, je ne suis pas sûr que l'aspect ingrat de l'engin excite les mômes.
Toujours est-il que cet avion est quand même vu avec l'œil critique du modéliste, car jusqu'à présent, j'écris dans une revue de modélisme, et c'est bien à Looping que ce kit a été confié.
Cependant, puisque l'on m'a demandé de traiter le sujet avec caractère, j'ai choisi l'humour, à prendre bien sûr au second degré, car vous savez, moi, les jouets... Pour les débutants en modélisme qui veulent en savoir plus, je les renvoie à mes dossiers techniques consacrés aux débuts en planeur, ils comprendront mieux mon point de vue...

 
Avion en accusé de déception...

Le suspens est à son comble... Roulement de tambour, bruit de cutter assassin sur un pauvre carton innocent. Voyons voir...
Heu, hum, !!!!....?????...!!!!!... Holala ! Gasp ! Bon, heu...Bougez pas, je vais me prendre un bon verre d'acétone, je reviens...
Mais c'est quoi "ça" ?! Ca, vole ? Non ! Sérieux ? Combien ils vendent ça déjà ?... Bon, c'est pas trop cher ! Ouf, j'ai déjà trouvé un argument. Je vais en prendre soin, 'pas le lâcher celui-là...
...Bon c'est pas tout ça, mais quand faut y'aller, faut y'aller, hein ! Respirons un bon coup d'acétone et allons-y (Faites-moi penser à demander une prime de risque à Laurent...)

 
The Spatzy Horror Picture Show

Bon, en premier ce que l'on voit, c'est..., non ce n'est pas un emballage, c'est bien le contenu du kit ! C'est un ... un truc rouge ! Oui, oui, c'est bien cela ! Un truc, ou un machin si vous préférez ! Eventuellement, avec une bonne dose d'imagination (limite delirium tremens quand même...) on peut y voir, et parce que je m'y attendais, on peut y voir un lointain rapport avec une aile.
Et la couleur... beuark ! Ma femme : " C'est quoi cette merde rouge !... Et pourquoi c'est rouge ?" C'est vrai au fait , pourquoi c'est rouge ? Faut aimer, hein... L'expression "voir rouge" prend maintenant tout son sens !
Bon, détaillons ce panneau, soit disant d'aile : Sur le dessus (non je ne parlerais pas d'extrados), il y a dans le moulage, une sorte d'imitation d'entoilage qui ferait des côtes sur des nervures imaginaires (sans commentaire). Le bord de fuite... l'a pris depuis longtemps car il fait 6 mm d'épaisseur ! Ne comptez pas sur moi pour le poncer. Le profil est épais (14% d'épaisseur), très creux, avec une épaisseur maxi proche des 50% de la corde (C'est nouveau, ça vient de sortir !), l'ensemble doit générer une traînée phénoménale. Pauvre Speed 400, il va avoir du boulot pour tirer ça avec sa petite hélice en prise directe. Quand on retourne l'aile, il y a sur toute l'envergure une encoche pour recevoir un longeron à épaisseur dégressive. Et quel longeron ! Un monstre ce longeron : sur toute l'envergure courre une baguette en pin 6x8, c'est déjà trop, et en s'approchant de l'emplanture c'est doublé puis triplé avec du balsa (il serait temps) de dimension similaire... maousse costaud ! La clé d'aile est en corde à piano de 5 mm ! Pourquoi pas un fer à béton ? J'oubliais de vous dire que l'on trouve harmonieusement dispersé sous l'aile des trous façon logement de train, qui sont des empreintes de moulage, comme sur toute caisse à poissons qui se respecte...
Voyons le fuselage maintenant... Ah ! C'est c'là, oui...
Il est composé de deux demi-coquilles, toujours dans la même matière, avec des évidements pour recevoir les entrailles.
Pareil, cela veut imiter la structure du Spatz réel (Ha bon, y'a un rapport ?). Le résultat est... ce qu'il est. Surtout, je ne vois pas comment une petite hélice peut tirer un maître-couple pareil. Le "cadre" de verrière est... rouge, comme le reste donc. Le stab et le dérive, là, c'est carrément un scandale, une véritable insulte à l'aérodynamique, à la propulsion électrique, et à l'aéromodélisme en général. C'est moche, lourd et bien trop épais. Bonjour la traînée ! Le meilleur, c'est que la notice dit que l'on peut faire de ce dinosaure un planeur. Tout dépend de ce que l'on entend par là... (La navette spatial est bien un planeur !...) La notice à propos semble bien faite, avec des dessins explicites et tout (tiens, un second argument...), mais elle est dans la langue de Goethe (ah non, tant pis...). Je suppose que c'est un modèle d'essai, et que plus tard, comme il en a le devoir, l'importateur la traduira.

Construction : Jurassic Spatz !
Un avantage, c'est que cela se monte vite. Deux soirées devant la télé suffiront (Frankeinstein, puis Dracula).
Je ne vais pas faire l'inventaire étape par étape. Laissez les enfants s'amuser dans leur coin. Bon, soyez tolérant pour le résultat, car il est difficile de faire un travail propre. En effet, les différentes pièces fournies ne vont pas toujours bien ensemble sans un ajustage, parfois important, mais aisé à rattraper. Le contre-plaqué fourni est par contre assez bien découpé. Il est regrettable que ne soit fourni aucun schéma montrant comment respecter la bonne géométrie des empennages par rapport à l'aile. Il y a un tourillon de bois dur pour assurer la bonne incidence des ailes entre elles, mais ce téton de calage est collé directement dans le polystyrène, sans renfort, et vient s'emboîter dans un logement (de l'aile opposée) trop grand et sans plus de guide ou renfort. Autrement dit, cela ne sert à rien, et je n'ai rien mis. Plaquées par les élastiques au fuselage, les ailes trouveront bien leur place seules.
Le pauvre moteur, lui, ne devrait pas faire long feux, car il n'y a aucune ventilation de prévue, il est même complètement enfermé, et comme pour voler, il faut le solliciter à 100% en permanence, je ne vous fais pas de dessin... la notice prévoit un Speed 400 7,2 V en prise directe, ce qui sous-entend au mieux une hélice 6x3, bien trop petite par rapport au poids et au volume du pachyderme. Un moteur à réducteur s'imposerait, afin de tourner une hélice qui dépasse du nez et aussi pour améliorer le rendement. Sop...dra devait m'envoyer cette nouvelle motorisation, mais rien n'est venu. De toute façon, cela n'empêcherait pas de prévoir une ventilation, mais comment faire ?

Reynolds killer !
L'installation radio prévoit deux servos standard, dommage pour le poids. Mais c'est moins fragile que des minis, et surtout moins cher. L'accu de propulsion sera tenu sur sa platine avec du Velcro. On n'oubliera pas d'antiparasiter le moteur pour que la radio ne soit pas perturbée.
L'avion fini est assez lourd, et avec une telle traînée, une cure de slim-fast serait la bienvenue.
Il faut dire que les longerons en pins pourraient déjà être remplacés par du balsa, et le diamètre de la clé d'aile pourrait être ramené à 3 mm, que ce serait encore trop solide.
Les empennages pourraient être taillés dans une planche de 40/10, ce serait également plus léger, et la traînée serait réduite dans des proportions appréciables. Car ce stab et cette dérive, maintenu par une grosse vis servant à fixer les étagères, sont tellement épais, et s'y présentent tant d'aspérités, qu'ils doivent labourer l'air plus que d'y glisser. Enfin, bon...

Spatz planeur de Jérôme Guillois

 

Plus moyen de remettre la main sur des photos du modèle en question mais des lecteurs en ont encore...

"J'avais acheté mon Spatz en version planeur chez Modelavia à Paris en 1998... Ce modèle a volé pendant très longtemps car de modif en modif, j'avais réussi a en faire quelque chose d'acceptable. Il montait au sandow, tendu à mort, sans peur de tout péter. L'engin était particulièrement costaud !
Il a fini ses jours éclaté dans les barbelés de la pente sud de Domfrond en Champagne, à côté du Mans...
Même son polystyrène dur comme du bois a fini par rendre l'âme !"

Jérôme Guillois

Impact dans 1 seconde...
Le bourdon ne sait pas qu'il ne peut pas voler, alors il vole. Pareil pour ce Spatz..tiche, qui quand même ne semble pas bien convaincu, avec son ventilateur dans le nez. Moi, non plus d'ailleurs, et je me fais du soucis pour mes orteils, car je fais quand même du 45... En tout cas, hors de question de me pointer sur le terrain du club ainsi équipé, on va plutôt se trouver un champs tranquille, loin de tout témoin.
Je ne sais pas encore s'il vole, mais pour l'esthétisme on repassera, même les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir cette misère !
La prise en main est excellente et il est aisé de le jeter vigoureusement, ce qui était de tout façon mon intention de départ. Dont acte...
J'ai sauvé la vie d'une taupe en redressant de justesse car le calage excessivement piqueur du moteur fait que le modèle est vraiment tiré vers le bas. Peut-être est-ce prévu pour compenser la puissance phénoménale du Speed 400 Twin Cam 16V Evolution +... ? Bref, toute la course du trim de profondeur à cabré est nécessaire pour voler en palier... oui, vous avez bien lu, le vol en palier est possible ! Et même, petit à petit, le Spatz prend de l'altitude, contre toute attente je dois le dire. Bon il ne faut pas faire d'erreur et piloter finement, mais je considère cela comme un petit exploit au regard de la faible motorisation pour un tel camion. Finalement, avec un bon pilotage, on arrive à tenir le palier avec les 3/4 des gaz, mais c'est juste. Coupons le moteur pour voir : le navet spatzial allonge façon "rentrée dans l'atmoshère", la fumée mis à part, sauf si vous avez laissé tourner le moteur trop longtemps (On déplore 3 crises cardiaques parmi les taupes...).
De part cette recherche aérodynamique poussée (fort), la vitesse de vol est donc relativement importante pour un motoplaneur, même moteur arrêté. Bon, ce n'est pas une comète, mais pour sa destination, il parcours de la distance en peu de temps. En fait, le Spatz vole plutôt à la façon d'un avion, mais en version sous-motorisé et les commandes réagissent très bien et sans délais.
On peut espérer un temps de vol d'environ 6 mn avec des accus de 7x800 mAh mais je n'ai pas essayé aussi longtemps, n'ayant pas envie de cramer mon moteur qui fait merveille dans un de mes planeurs. Le pauvre moteur, sollicité à fond en permanence, et avec un tel confinement (aucun apport d'air) ne risque pas de faire vieux os. Chez son importateur, on considère que s'il supporte 10 vols , c'est déjà pas mal, car un tel moteur ne coûte que 35 F. Question de point de vue...

Sans sa propulsion, et à la pente, si le vent n'est pas trop fort, mais pas trop faible non plus, cela vole ; certes. Le mot "performance" est à bannir du vocabulaire, au bénéfice de "P.I.M."( point d'impact modifiable). La restitution, suite à une prise de vitesse n'est plus qu'un souvenir. Rien ne sera plus jamais comme avant, les Reynolds sont tous morts, occis par un concepteur céphalo-acétoné. Blagues à part, par vent moyen, ce Spatz est tout à fait utilisable à la pente, et comme il est quasiment indestructible, un gamin pourra s'en servir pour faire ses premières armes.

En conclusion
En version motorisée :
Cela vole ! Objectif atteint pour certains. Mais il serait malhonnête de ma part d'en rester là. Or, si le pilotage est à la portée d'un débutant dégrossi, il ne me semble pas à la portée d'un enfant, à moins qu'il soit vraiment doué. La solidité ne fait par contre aucun doute, mis à part qu'il faudra changer de moteur tous les quatre matins. D'un point de vue modéliste, ce Spatz ne présente pas les performances minimum requises pour être conseillé, et être considéré comme autre chose qu'un jouet. Il n'y a pas de miracle, en électrique, on ne peut pas faire n'importe quoi. D'après Sop...dra, il pourrait être livré complet avec radio, accu et chargeur aux environs de 1.000 F, je n'ai pas vérifié.

En version non-motorisée :
A la pente, un gamin pourra s'amuser avec ce Spatz, qui est solide et pas cher. Le pilotage s'en trouve facilité par le poids inférieur dû à l'absence de propulsion. Ceci dit, je n'aimerais pas me prendre ce truc dans le dos pendant que je pilote. Pour vous donner une idée, en pinçant l'aile de toute mes forces entre le pouce et l'index, je ne déforme qu'à peine le polystyrène... C'est "béton"! C'est donc la version que je conseille, pour les enfants de modélistes, qui pourront s'amuser avec cet animal à la pente. Attention quand même à ne blesser personne à l'atterro. Tiens, pour faire du combat, c'est la bête idéale (comme cible) : encore un créneau commercial à exploiter ! (Le pire, c'est que je suis sérieux !)
 
PS : Pour terminer, je dois dire que je ne fais pas le procès du tout polystyrène, il y a de bons kits qui arrivent à la rédaction pour prouver que ce n'est pas une question de philosophie, mais plus, dans le cas présent, d'un problème de conception et d'adéquation à sa destination.

PA

Version planeur à la pente
Le Spatz en version planeur de Jérôme Guillois au-dessus d'une pente sarthoise.

Retour au siècle dernier...
Je tenais à cette époque (1998) le rôle de rédac'chef de la revue Looping quand j'ai reçu l'article de ce Motorspatz. Je ne m'attendais pas à ce que le kit soit fortement mis en valeur... Je l'avais eu entre les mains, en le découvrant abandonné sur mon bureau au retour d'une séance photos à l'extérieur et je n'ai jamais compris qu'un fabricant ait pu produire un tel objet en prétendant qu'il s'agissait d'un modèle réduit volant. Si j'avais été sur place, le distributeur serait reparti avec son kit sous le bras...
Puis l'article est arrivé, rédigé par un pigiste soucieux de remplir au mieux la tâche qu'il avait acceptée...
J'ai dévoré les lignes en me tenant le ventre. Il faut dire que j'avais assisté aux derniers vols de cet OPVI (Objet Presque Volant Indentifiable) et que la séance photo fut mémorable (voir plus bas...) !
C'est après m'être essuyé le coin de l'œil que j'ai commis l'erreur : j'ai demandé au directeur de la rédaction s'il m'autorisait à le publier. Il l'a lu en se bidonnant, puis il l'a descendu d'un étage pour que le service publicitaire et le directeur de publication en prennent connaissance.
Ca n'est que le lendemain matin que j'ai eu des nouvelles du sujet... par tous les salariés des Editions, en passant par le rédac'chef de la revue Bateau, celui de la revue Auto, et j'ai même eu les commentaires des secrétaires qui n'avaient pourtant jamais le temps de relire les articles pour Looping, la priorité étant donnée aux « mensuels », davantage pris au sérieux !
A partir de ce moment, on m'a fait comprendre qu'il valait mieux ne pas le diffuser. J'ai eu beau insister, argumenter que le distributeur tenait absolument à ce qu'un article soit publié pour qu'il puisse écouler son produit..., que le pigiste ne pouvait pas avoir travaillé pour rien..., que le lecteur se devait d'être informé même lorsqu'un produit ne va pas...
On m'a répondu que si je publiais un tel article, l'annonceur ne passerait plus la moindre page de pub dans « mon » journal. Je n'avais rien à perdre puisqu'il n'en passait déjà pas...
Mais c'est la hiérarchie qui décide et l'article a fini au fond du disque dur d'un ordinateur perdu dans un château...

La seule photo du modèle qui fut publiée est celle où l'on voit deux énergumènes, culs à l'air en pleine nature, faisant semblant de se soulager sur... cette merde rouge !

C'est un miracle que Pierre ait remis la main sur son article après toutes ces années... Il avait été rédigé en 1998 ! Les modèles en polystyrène commençaient à être de plus en plus présents aux catalogues des fabricants. Ils n'avaient cependant pas la qualité de ce qui se fabrique à l'heure actuelle, loin de là, et si les méthodes de conceptions étaient restées les mêmes, le polystyrène n'aurait pas fait long feu...
Les performances des moteurs et batteries étaient très loin de celles des brushless - lipo d'aujourd'hui, et il fallait vraiment optimiser toute la chaîne pour obtenir des performances intéressantes. Cet engin allait exactement... dans la direction opposée !

Laurent Berlivet

Contacter l'auteur : pierre@jivaro-models.org

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