Des ailes volantes en flèche à moteur propulsif,
découpées dans de l'EPP… de nombreux fabricants
en proposent à leur catalogue. La Rapier produite par le Tchèque
Hacker regroupe un certain nombre d'avantages par rapport à ses
concurrentes, comme par exemple sa légèreté, son
profil autostable plus voilier qu'un symétrique, son semblant
de fuselage facilitant le lancer, son verrouillage pour l'accu fiable,
ou encore son décor qui existe en plusieurs coloris...
L'aile volante Rapier proposée par Hacker
est le parfait modèle pour se défouler sans stress
et voler partout..
Une rapière est une épée
à lame fine. Le logo de la Rapier rappelle plus un sabre...
sans doute parce qu'elle est aussi prête à trancher
dans le vif !
La Rapier remplit parfaitement son
rôle de modèle facile, compact, solide, bon marché…
et surtout passe partout. Ca a beau être une formule classique,
on prend toujours autant de plaisir à vider les batteries
du modèle… et recharger celles du pilote !
Caractéristiques
techniques
Fabricant
: Hacker
Modèle : Rapier
Type de kit : EPP découpé et imprimé
Prix TTC indicatif : 62,30 €
Envergure : 85 cm
Longueur : 47,5 cm
Corde : 25 cm
Profil : Autostable
Surface : 21 dm²
Masse : 265 g (255 g annoncés)
Charge alaire : 12,5 g/dm²
Equipements
Moteur : Brushless Hacker M Force
2822CA-24 1450 kV
Contrôleur : Hacker MC-12-Lite
Hélice : APC 7''x5''E
Pack prop : Li-Po 3S 800 mAh
Servos : 2x Hacker MF A-1109HB 9,5 g
Radio : 3 voies
Description
Une petit croix sur le couvercle précise la
couleur de l'aile, rouge, bleu ou verte, comme c'est le cas ici.
Bien rangés dans la petite boîte, les morceaux en mousse
ne risquent pas de mal voyager. Le couvercle soulevé annonce
la couleur : Notre Rapier est vert, blanc et noir mais il est possible
de se la procurer dans d’autres teintes : bleu, jaune et
noir, ou encore rouge, blanc et noir. Les deux demi-ailes sont découpées
au fil chaud dans de l'EPP blanc aux billes bien serrées mais
cependant léger. Les gouvernes énormes sont articulées
par le matériau aminci au niveau de la charnière. Plusieurs
fraisages sont effectués pour recevoir l’équipement
radio au centre de l’aile et les servos déportés
en face des gouvernes. Le décor est imprimé très
proprement, différent entre l’intrados et l’extrados
mais il aurait pu l’être davantage pour bien identifier
la position du modèle qui n’est pas très grand et
qui est destiné à être remué.
Les cloisons d’ailes et les dérives qui se plaquent aux
saumons sont en EPP noir teinté dans la masse, tout comme les
pièces formant le fuselage ainsi que le profilé à
l’extrados.
Les longerons sont en jonc carbone fin. Il sera nécessaire de
fendre les noyaux avec une lame de cutter pour les glisser et les coller.
La notice très détaillée avec des photos de la
construction pas à pas donne les emplacements précis où
ils doivent être placés. Elle est rédigée
uniquement en tchèque et en anglais mais c'est suffisant car
les illustrations parlent d'elles-mêmes.
La croix supportant le moteur est fraisée dans une plaque de
fibre de verre. Elle viendra se coller sur une surface assez large.
Tant mieux car c’est souvent un point faible à ce niveau.
A l’avant de l’aile, un trou est fraisé pour recevoir
une batterie Li-Po 3S de 750 à 900 mAh. Il ne sera pas possible
de mettre plus gros car une plaque articulée viendra l’immobiliser
sans qu'elle ne dépasse du profil. De toute façon, c’est
la taille qui convient pour obtenir le centrage.
Prévoir un cutter, un réglet, de la cyano, souple de préférence,
avec son activateur et éventuellement de la néoprène
ou de la colle au pistolet pour fixer l’électronique.
Vu le faible nombre de morceaux qui composent le
kit, on comprend que l’assemblage sera très vite terminé.
Equipements
L'équipement installé est celui conseillé
par le fabricant, et bien sûr parfaitement adapté.
C’est le matériel préconisé par le fabricant
qui a été installé, de marque Hacker. Le moteur
est un brushless M Force 2822CA-24 1450 kV de 30 g. Il est associé
à un contrôleur Hacker MC-12-Lite qui alimente bien sûr
le récepteur et les servos via un système BEC.
L’hélice APC 7''x5''E solidement fixée avec un écrou
et non pas des élastiques est parfaitement adaptée. Elle
procure une bonne poussée, une vitesse assez élevée
et une autonomie raisonnable.
Côté pack de propulsion, le Li-Po 3S 800 mAh trouve sa
place dans le compartiment. Il reste un tout petit peu de marge pour
mettre un poil plus gros, mais avec un 900 mAh, le centrage est déjà
un peu trop avant. Donc pas moyen de voler plus longtemps.
Les servos se glissent évidement dans les emplacements fraisés.
Ce sont des MF A-1109HB de 9,5 g.
Montage
Prévoir un coin de table et une ou deux soirées, c’est
suffisant. L'assemblage est à la portée de tous. Bien
respecter les zones où il faut mettre de la colle et celles où
il n'en faut pas, afin de ne pas se retrouver piégé par
la suite en voulant glisser les équipements.
Il faut tracer le milieu des joncs de carbone pour bien les centrer,
et fendre l'aile sur 2 mm de profondeur, précisément en
fonction de leur longueur. Ils doivent être enfoncés juste
sous la surface de façon à être à peine visibles,
et surtout sans dépasser pour ne pas détériorer
le profil. On commence par l'intrados, sans coller, puis par l'extrados,
en plaçant l'aile bien à plat sur le chantier donc sans
aucun dièdre. C'est à ce moment que la colle cyano peut
être insérée avec un bec verseur. Il s'agit d'infiltrer
juste ce qu'il faut pour solidariser les longerons, sans excédent.
Avant de coller les noyaux ensemble, il
est utile de les laisser reposer en repliant complètement
les élevons sur l'aile, dans le but d'assouplir les charnières.
Les noyaux sont collés l'un contre
l'autre avant d'être renforcés par les longerons en
jonc carbone.
Les noyaux sont fendus décilatement
au cutter sur une très faible profondeur.
Les longerons en jonc carbone sont collés
à fleur des noyaux.
Les servos sont installés sans tarder. Avant de les coller
dans les puits fraisés juste à la bonne taille, il faut
brancher la radio pour s'assurer que les palonniers sont perpendiculaires,
ou en tout cas calés de façon parfaitement symétrique.
Les commandes sont en jonc carbone rigide à ajuster en longueur.
Il ne faut surtout pas les couper avec une pince car ça écrase
le matériau en le délaminant. Il ne pourrait pas non plus
entrer dans les embouts de chape en laiton. Il vaut mieux les faire
rouler sous une lame de cutter en effectuant de nombreux va-et-vient,
ou les tronçonner avec un disque sur une mini-perceuse, et en
profiter pour tailler les extrémités en pointe afin qu'elles
rentrent plus aisément. La surface peut aussi être dépolie
pour favoriser l'accroche de la colle. Le fabricant a prévu des
chapes à rotules de chaque côté, c'est parfait pour
éviter tout jeu car les articulations ne tournent pas dans le
même axe que les commandes. Les guignols sont très robustes,
en plastique. Ils sont également très profonds pour bien
répartir les efforts sur les gouvernes. Il n'y a aucun risque
de les arracher.
A l'avant de l'aile, une cloison vient se coller dans le compartiment
de la batterie. Elle servira à tenir le couvercle. Bien dépolir
sa surface pour que le collage sur la mousse soit efficace. Attention,
seul le petit ergot doit dépasser.
Sur la partie arrière, c'est un crochet en époxy qui doit
être installé, en l'enroulant autour du longeron avant
de le coller. Une languette en plastique un peu souple se glisse dedans.
C'est solide, efficace et pratique car il ne faudra pas d'outil pour
immobiliser la batterie ou la ressortir. Une seconde languette est livrée
dans la boîte, au cas où la première serait égarée
ou détériorée. Sympa !
Le moteur se fixe sur une croix en époxy, qui doit elle aussi
être très bien collée. Si on utilise le moteur préconisé,
l'axe dépasse du côté du bâti moteur car on
installera le porte-hélice vissé sur l'autre face. Il
faut donc percer le noyau pour son passage. J'ai utilisé une
corde à piano de 2 mm chauffée au briquet pour faire fondre
la mousse en la glissant par le trou du support moteur. Il faut s'y
prendre à 2 ou 3 reprises pour être sûr que l'axe
pourra tourner librement.
Le dessous du fuselage ne doit pas être collé sur toute
la surface afin de permettre le passage du câblage électrique.
Là encore, la notice est très explicite.
Il reste à coller les dérives bien verticales ainsi que
les cloisons intermédiaires qui canalisent les filets d'air et
protègent également très efficacement les palonniers
de servos.
Les palonniers sont repercés pour
accueuillir les chapes à boules.
La surface des guignols est dépolie
au papier de verre pour favoriser l'accroche de la colle.
Les puits de servos sont déjà
fraisés. Il reste juste à fendre la mousse en face
des pattes de fixation.
Une saignée est pratiquée
au cutter afin de glisser le câblage électrique.
Les commandes sont en jonc carbone. Les
extrémités sont dépolies afin d'y coller les
embouts filetés en laiton
La longueur des commandes doit respecter
ce qui est mentionné dans la notice.
Les commandes sont solidement maintenues
par les chappes à rotules, qui autorisent un mouvement fluide
même si les charnières ne sont pas axées par
rapport aux tringleries.
Le logement du pack Li-Po est renforcé
à l’avant par une plaque en fibre.
Les zones de collages sont soigneusement
dépolies et nettoyées.
Collage du couple dans la pointe de l'aile.
L'ergot dépasse côté extrados.
Une languette en plastique se glisse sur
la partie du couple qui dépasse.
A l'arrière, c'est une pièce
en époxy qui retiendra la languette. Elle est glissée
en effectuant une rotation autour du longeron.
Un bloc d'EPP vient se coller sous l'aile,
et au-dessus juste devant le moteur, faisant office de fuselage.
La croix supportant le moteur est dépolie
puis collée à l'arrière de l'aile.
La partie haute peut être collée sur
sa totalité.
Mise en place du récepteur et du contrôleur.
Le dessous ne sera que partiellement encollé
afin de pouvoir glisser le câblage dans les saignées.
Le moteur est vissé sur son support
métallique. L'axe dépasse côté aile,
il est donc nécessaire de creuser la mousse.
Une corde à piano est chauffée
à la flamme puis enfoncée dans la mousse.
Quand on est certain que l'axe ne frottera
pas contre la mousse, le moteur peut être vissé sur
la croix en époxy.
Le porte-hélice est très
robuste. Attention à bien placer le bord d'attaque de l'hélice
vers l'avant.
Le câblage moteur est alors glissé
sous le bloc de mousse, en tirant doucement sur ses flancs.
Les cloisons intermédiaires et
les dérives sont alors collées sur l'aile.
La prise d'accu doit déboucher
à l'extrados. Un trou est donc percé délicatement
de part en part.
Réglages
Le neutre des gouvernes est facile à régler puisqu'il
suffit de les aligner à plat sur l'intrados. Les débattements
sont assez énormes. Si les gouvernes sont très efficaces
en profondeur, le roulis l'est un peu moins. Ca tourne cependant quand
même très vite.
30% d'expo sur les 2 axes sont les bienvenus pour obtenir des actions
plus précises autour du neutre et donc des trajectoires plus
fluides.
Le centrage se situe entre 165 et 175 mm de la pointe avant. Il s'obtient
sans ajouter de lest et heureusement sans devoir déplacer les
éléments radio qui de toute façon ont un emplacement
unique.
Centrage : 175 mm du bord d’attaque
Débattements :
Tangage : 25 mm de chaque côté
Roulis : 30 mm de chaque côté
Le moteur est fixé sur une croix
en fibre collée sur une surface importante.
Les servos collés à plat
dans l’épaisseur de l’aile traînent peu
et sont bien protégés. Les guignols robustes sont
raccordés aux commandes par des chapes à rotules.
Les cloisons placées au bord d’attaque
à mi-envergure sont censées rattraper les filets d’air.
Le compartiment pour le pack Li-Po est
bien pensé avec sa languette de verrouillage efficace et
pratique.
L’aile comporte un semblant de fuselage utile
pour le lancer, qui protège également bien la radio.
Le bord de fuite en dents de scie semble atténuer
le bruit de l’hélice propulsive.
Elle fend l'air...
forcément !
La Rapier présentée est
de couleur dominante verte mais elle existe aussi en rouge et en
bleu.
De par sa compacité, la Rapier sera de toutes les sorties. Elle
tient sur la plage arrière de la voiture, ou même dans
le coffre, glissée sur les bagages. Le risque de tordre les dérives
est faible car elles dépassent très peu. Et même
si c’était le cas, il suffit de les plier dans l’autre
sens pour qu’elles reprennent leur forme. Et pas de danger d'égarer
un morceau puisqu’elle est d’une seule pièce.
On peut donc se déplacer n’importe où avec, même
en excursion en la suspendant avec un collier sur un sac à dos.
Ce n’est pas son poids ni celui des packs d’accus qui vont
pénaliser le marcheur. Celui de l’émetteur, peut-être…
Avec la puissance disponible, l’aile
peut s’envoler de bien des façons, y compris verticalement,
appuyée contre la paume de la main.
La Rapier peut s'envoler de bien des façons. La plus classique
est de la tenir par dessous, le petit fuselage offre une prise en main
idéale. Le moteur à mi-puissance suffit largement dans
ce cas. L'aile ne part pas trop vite ce qui permet d'abaisser la main
juste après l'avoir lâchée sans risque de se faire
hacher les doigts par l'hélice. En effet, il faut toujours être
prudent avec un moteur propulsif.
Il est aussi possible de la lancer moteur coupé et de mettre
les watts juste après.
Voyons maintenant la méthode la plus sûre qui consiste
à la tenir à mi-envergure par le bord d'attaque. On effectue
un mouvement latéral en la jetant comme un frisbee. Là
encore, le moteur peut être allumé après coup.
Cependant, un engin pareil, surmotorisé, peut décoller
de façon bien plus originale, en le tenant dressé vers
le ciel par la pointe. Avec 3/4 de gaz, l'aile pousse déjà
suffisamment dans la paume ouverte, et tourne d'elle-même entraînée
par le couple de l'hélice. On estime alors le bon moment pour
retirer la main d'un coup afin qu'elle parte à la verticale.
On reprend aussitôt les manches pour rectifier la trajectoire
si besoin...
Maniable, précise, légère,
cette aile peut voler sur tous les terrains ou dans des lieux inhabituels.
Plein pot, on constate qu'elle est puissamment motorisée. Elle
grimpe à la verticale à l'infini. Les tonneaux ne la freinent
même pas !
Remise à plat, la vitesse n'est pas très élevée
ma déjà grisante, surtout en radada. Contrairement à
beaucoup d'autres ailes de configuration identique, le bruit de l'hélice
n'est pas trop strident même s’il reste assez bruyant. Le
bord de fuite en dents de scie n'est visiblement pas seulement là
pour pimenter le design, il doit former une sorte de turbulateur qui
semble réduire le bourdonnement souvent désagréable
des ailes à moteur propulsif.
Les gouvernes sont très mordantes, on apprécie d'avoir
programmé de l'expo pour atténuer les ardeurs autour du
neutre. Les boucles peuvent être très serrées, de
l'ordre de 4 ou 5 mètres de diamètre, impressionnantes
quand on les enchaîne à pleine puissance. Même chose
pour les inversées.
Le taux de roulis aurait pu être plus important. Là, même
avec des débattements monstrueux, il est encore possible de compter
les tonneaux ! Ca passe cependant de façon rapide et permet
de savoir à peu près quand s'arrêter... Inutile
d'augmenter encore les débattements sous peine de transformer
les élevons en aéro-freins.
La Rapier est faite pour être secouée,
elle est presque aussi à l’aise sur le dos qu'à
plat.
La maniabilité est excellente, associée à la
faible charge alaire ; le volume d'évolution peut être
celui d'un jardin. Il suffit d'un filet de moteur pour tenir à
plat. On se prend vite au jeu en slalomant autour des obstacles. Arbres,
poteaux, barrières, relief... deviennent un parcours improvisé
très ludique, qui forge les réflexes. On prend tous les
risques sans craindre de casse. Et même si ça touche parfois,
l'hélice et le moteur propulsifs sont bien protégés.
Le bord d'attaque souple encaisse bien les impacts et même s'il
s'épluche un peu, il retrouve sa forme avec une goutte de colle
dans la déchirure.
Légère, faiblement chargée,
la Rapier est très agréable à piloter.
Pour se calmer, le vol plané est correct. On apprécie
beaucoup le profil autostable bien plus performant qu'un symétrique.
Il ne faut quand même pas s'attendre à pouvoir gratter
ni doubler la durée d’un vol mais ça descend tranquillement
tout en permettant un bel arrondi pour l'atterrissage. C'est parfait
pour un retour précis dans la main du pilote. L'hélice
tourne encore, entraînée par le vent relatif. Dans certains
cas, ce n'est pas plus mal pour freiner encore davantage. Il est bien
sûr possible de programmer le frein moteur afin d’améliorer
un tout petit peu la glisse.
Le bon pack fait 800 mAh et pèse 70 grammes. Il permet de voler
6 minutes plein pot… mais ce n’est pas forcément
bon pour les nerfs du pilote ni pour les oreilles de tous ceux qui sont
présents sur le terrain… Un vol classique dure plus de
10 minutes en alternant prises de vitesse, figures acrobatiques et passages
plus tranquilles.
Un peu plus gros, jusqu’à 900 mAh, ça entre encore
dans le compartiment prévu mais le centrage devient un peu avant,
pénalisant la maniabilité, le plané, et empêchant
un bel arrondi.
Pour... trancher !
Même si on a le sentiment d’avoir vu et revu ce type d’aile
volante en EPP à voilure en flèche, on ne peut pas nier
qu’il s’agisse d’un concept idéal pour se défouler.
La Rapier remplit parfaitement son rôle de modèle facile,
compact, solide, bon marché… et surtout passe partout.
Ca a beau être un modèle classique, on prend toujours autant
de plaisir à vider les batteries du modèle… et recharger
celles du pilote !
On
aime
Dispo
en plusieurs couleurs
Compartiment
pour l'accu
Profil
autostable
Faible
masse
On
aime moins
Capacité
de l'accu limitée
Prix
un poil élevé
Peu encombrante, la Rapier pourra être emportée
partout. Y compris en randonnée, suspendue au sac à
dos.