Les ailes volantes sans dérive ni fuselage ont toujours
des lignes très pures. La FVT3 Prandtl d'Angelwing Designs m'a
tapé dans l'œil dès que je l'ai vue sur le site du
fabricant, et je l'ai aussitôt classée dans la liste des
coups de cœur, en luttant pour ne pas la commander aussitôt,
afin de terminer d'abord les trop nombreux chantiers en cours. J'aime
beaucoup ce type de kit en bois à construire et à la conception
poussée. Cependant, au même moment, j'étais en chat
avec l'ami Greg Zietek qui l'avait repérée aussi et avait
capté mon engouement...
Quelques temps plus tard, j'ai reçu un surprenant colis arrivant
d'Angleterre. En l'ouvrant, je n'ai pas mis longtemps à comprendre
que je venais de découvrir un cadeau surprise de la part de Greg
! Waouh ! Merci !
Vidéo de la Prandtl en vol sur différentes
pentes. Campagne, montagne et bord de mer : toujours le même
plaisir.
La cellule n'est composée que de
quelques morceaux mais ils doivent être assemblés avec
précision pour respecter le dièdre et le vrillage
négatif très prononcé des bouts d'ailes.
L'envergure de l'aile est de 1,15
m. Sans dérive ni fuselage, elle peut facilement voyager.
Merci Manon pour avoir pris la pose avec la Prandtl.
Pour mieux identifier la position de l'aile
dans certains cas, il est préférable d'opter pour
une décor très contrasté. A l'extrados, c'est
l'un de ceux proposés par le fabricant.
Caractéristiques techniques
Nom : Prandtl
Fabricant : Angel
Wing Designs (UK)
Prix indicatif : 69.99 £
Envergure : 115 cm
Longueur : 29 cm
Masse : 332 g
Surface : 18,4 dm²
Charge alaire : 18 g/dm²
Profil : biconvexe évolutif
Radio : 2 voies avec mixage delta
C'est Marko Stamenovic, un ingénieur aéronautique serbe,
qui a conçu cette aile. Elle est destinée au vol de pente,
ou elle évolue par temps calme. Ce n'est pas un modèle
destiné à l'acrobatie mais plutôt fait pour gratter.
Elle est très fine.
Le kit
Le kit de la Prandtl contient toutes les pièces
en bois découpées au laser (balsa et contre-plaqué)
ainsi que les accessoires pour l'équiper. On voit que le
placement des pièces sur les planches est parfaitement optimisé :
il y aura très peu de chutes.
Le set d'autocollants est disponible en option. Plusieurs thèmes
sont proposés.
Assemblage du chantier de montage
La construction débute par... la fabrication du berceau indispensable
pour assembler la Prandtl, afin de respecter parfaitement sa géométrie
avec son évolution de profils complexe.
Le chantier de construction est assemblé
à partir de ces morceaux de contre-plaqué. Un coup
de cutter suffit à faire sauter les plots qui les retiennent
sur les planches.
Les morceaux doivent
être raboutés pour obtenir l'envergure. Ils sont
taillés en biseau.
Un réglet permet de raccorder les
longerons de façon rectiligne. Pour accroître la surface
de collage, j'ai ajouté des chutes de balsa sur les jonctions.
Tous les morceaux s'assemblent façon
"peigne", avec des emboîtements qui ne nécessitent
aucune retouche car ils se font à 90°.
Le montage se fait bien à plat
sur le plan de travail. Bien vérifier que les pièces
sont correctement alignées.
Des traverses sont
disposées pour soutenir les longerons et les nervures.
Il est indispensable
de bien fixer le berceau de montage sur le plan de travail.
Pour éviter de coller l'aile sur
le berceau, du ruban adhésif a été collé
à cheval sur la tranche de tous les morceaux pouvant être
en contact.
Construction... de l'aile !
Bien identifier les
morceaux qui vont constituer les longerons.
Les longerons sont
taillés en sifflet pour accroitre les surfaces de collage.
Ils sont réunis avec de la colle blanche. Noter le ruban
adhésif sur le chantier pour pouvoir "démouler".
Le séchage
se fait à plat sur le chantier, protégé par
des bandes de ruban adhésif.
On comprend que le profil va être
évolutif avec de pareils longerons.
Les longerons sont
immobilisés sur leur support avec des morceaux de ruban
adhésif.
Mise en place des nervures
Les nervures sont glissées
une à une sur les longerons, en commençant par celles
de l'emplanture. Celles-ci sont en contre-plaqué.
Le petit longeron situé
à l'avant est glissé après avoir placé
les nervures, en s'assurant qu'elles ne puissent pas bouger.
Chaque jonction est
renforcée avec un petit congé de colle blanche déposée
au pinceau.
Les autres nervures
de l'aile sont en balsa. Elles sont épinglées au
fur et à mesure pour rester bien plaquées. Certaines
sont très fines.
Le bord d'attaque en jonc carbone est
rectiligne. C'est lui qui détermine l'inclinaison des nervures
aux extrémités.
Le bord d'attaque cale
la dernière nervure. La géométrie est étonnante,
avec le vrillage négatif en bout d'aile qui semble monstrueux.
La base de la cellule est terminée.
Elle est encore très frêle avant coffrage donc il n'est
pas encore question de la séparer de son support.
Coffrage de l'intrados
La partie avant de l'aile est soulevée
de quelques millimètres du chantier, juste histoire de glisser
le coffrage, en balsa de 0,8 mm. C'est très fin.
Le coffrage est glissé jusqu'à
mi-épaisseur du longeron puis l'emplacement du bord d'attaque
est tracé. Il est ensuite coupé bien droit.
Une pointe est rajoutée à
l'avant. Attention à ne pas faire de chutes. La quantité
de bois fourni est juste suffisante.
Le coffrage est alors collé à
la cyano sur le longeron, en s'assurant qu'il est bien plaqué
sur toute la longueur. La même chose est faite au bord d'attaque.
Maintenir le coffrage avec soin durant
le séchage. Pour l'autre moitié de l'aile, il faut
ajuster avec précision les coffrages au niveau de l'emplanture
car il y a du dièdre et la nervure forme une courbe..
Une fois les coffrages pointés
à la cyano, un congé de colle blanche vinylique a
été déposé sur tous les raccords.
Coffrage de l'extrados
Avant de passer au coffrage d'extrados,
il ne faut pas oublier de passer les rallonges des servos, ou comme
ici, un fil qui permettra de les glisser à travers les nervures.
Le coffrage supérieur est positionné
provisoirement afin de déterminer sa position, celles des
nervures et longerons également. Il est aussi recoupé
pour recouvrir les longerons à mi-épaisseur.
Il est ensuite collé
à la néoprène, en encollant les 2 surfaces
puis en laissant sécher le temps que les solvants s'évaporent.
Afin de renforcer le coffrage au bord d'attaque qui est simplement
appuyé contre le jonc carbone, j'ai déposé
un filet de colle polyuréthane expansive.
Bien presser partout durant le positionnement
qui doit être précis car on ne pourra pas faire glisser
le coffrage. Une bande d'adhésif papier plaque bien le tout
sur la longueur et évitera les éventuels débordement
de colle.
Même procédé
pour l'autre demi-aile. Tous les moyens sont bons pour plaquer
le coffrage.
On passe ensuite au coffrage de la partie
arrière, en collant 2 bandes de balsa, de l'emplanture jusqu'aux
élevons.
Le coffrage déborde
sur le support de l'élevon afin que la courbe soit régulière.
La même bande
est collée sur la première, bien plaquée
durant le séchage.
Suite du coffrage,
avec les morceaux évidés pour le passage du palonnier
qui débouche à l'extrados.
Les autres morceaux
de coffrage sont ajoutés au niveau des élevons et
au centre de l'aile.
Il reste à placer les chapeaux
de nervures sur celles qui ne sont pas coffrées par des planches.
L'aile est alors retirée du chantier puis la même chose
est faite à l'intrados.
Les coffrages en arrondi sont découpés
d'après le gabarit fourni dans les chutes de bois, en s'assurant
que les fibres sont bien dans la longueur, de façon à
ce que le bois épouse parfaitement les courbes.
Coffrage de la queue,
dessus/dessous, en pinçant bien le bord de fuite.
Passage du câble
servo et mise en place du coffrage d'intrados.
Collage des saumons constitués
de 2 épaisseurs. Les coffrages ont été poncés
dans le plan vertical jusqu'au contact du jonc puis une lamelle
de balsa a été collée comme bord d'attaque.
Après ponçage, il n'en reste quasiment rien mais ça
a permis d'avoir une belle forme arrondie.
Les élevons
Les élevons sont constitués
de nervures triangulaires très fines qu'il faut identifier.
Les baguettes au niveau de la charnière sont courbes.
Les coffrages d'intrados sont plaqués
sur le chantier de montage, avec les baguettes placées côté
articulation puis les nervures sont glissées dessus.
Les guignols en plastique font partie
des accessoires fournis. Ils sont collés par l'intérieur
dans les coffrages d'extrados.
L'emplacement des
nervures est déterminé puis de la néoprène
est étalée sur ces repères.
Le coffrage est plaqué
sur le chantier. On voit bien la forme très courbe de la
gouverne.
Le bord d'attaque
de la gouverne et les saumons sont alors ajoutés.
Comme les gouvernes ne reposent que sur
la tranche du contre-plaqué 3 mm, elles peuvent glisser facilement,
ce qui ne facilite pas leur mise en forme par ponçage.
J'ai donc élargi l'assise en fixant
de chaque côté du support des bandes de Depron. Ainsi,
il est bien plus simple de les maintenir en place.
Les saumons sont alors profilés.
La bande de ruban de papier évite d'attaquer trop fort, afin
de ne pas endommager le coffrage.
Ensuite, l'axe d'articulation est marqué
à chaque extrémité puis tracé de façon
bien visible sur toute la longueur.
La mise en forme s'effectue par ponçage
sur une longue cale, en s'assurant que la ligne d'articulation demeure
rectiligne.
Après profilage, les coffrages
ont été humectés de façon très
légère puis les gouvernes ont été
mise à sécher durant 24 heures sur leur berceau,
afin de conserver la forme souhaitée.
Pour découper les trappes à
l'intrados, on dirige l'aile vers une source de lumière ce
qui permet de bien distinguer la structure.
Les petites charnières en plastique
sont glissées dans des fentes pratiquées sur mesure.
Elles seront collées après entoilage.
A ce stade, la cellule nue pèse
110 g. Il reste à l'équiper, l'entoiler... et la
lester !
Entoilage
L'entoilage est réalisé
à l'Oracover light chrome. Blanc cassé pour l'extrados,
rouge à l'intrados. Les charnières sont glissées
à ce moment-là.
On les colle à mi-longueur dans
les gouvernes, puis dans l'aile, en s'assurant que les débattements
restent amples.
Décoration
Plusieurs décors sont disponibles
en option. Ils sont découpés dans du vinyle, prêts
à poser avec leur film transfert.
A niveau des saumons, ils peuvent être
déformés pour enrouler les courbes avec un fer à
entoiler, à condition de laisser le film transfert.
P'tite touche personnelle
Même si j'adore construire, l'étape que je préfère
sur un modèle, c'est la mise en couleur, la personnalisation
du décor.
J'ai utilisé un petit plotter pour découper
dans du vinyle cette raie manta tracée précédemment
avec un logiciel de dessin vectoriel.
Le décor perso est découpé
dans du vinyle de couleur or miroir. Un peu "bling-bling"
mais j'aime bien les reflets en vol, et c'était bien adapté
à l'Oracover rouge chrome posé à l'intrados.
Et la forme de la raie manta, beaucoup étirée ici
et traitée "tribale" s'adapte bien à la
géométrie.
Le décor est placé avec
son support sous l'aile, maintenu avec du ruban adhésif.
Ensuite, une partie du support est retirée.
Le support est coupé aux ciseaux
puis retiré. L'autocollant peut alors être appliqué
avec son film transfert, sans faire de bulles.
Même étape pour l'autre côté.
Cette façon de pratiquer permet d'éviter les bulles
tout en plaçant le décor exactement à l'endroit
souhaité.
La forme du poisson, même
très étirée, va bien avec la forme de l'aile.
La manta rouge... Heureusement qu'elle n'est pas bleue !
Puits de servos
L'entoilage est percé à
l'intrados au niveau des puits de servos. En procédant avec
la panne d'un fer à souder, le film est "soudé"
sur le bois au moment de la découpe.
Comme le coffrage n'est qu'en balsa de 0,8 mm, j'ai tapissé
le fond du puits avec un tissu de verre 80 g/m² collé
à la résine époxy.
Il faut très peu de résine.
Ici, il y en a 10 fois trop mais j'en avais besoin pour autre chose...
Les abords du puits sont protégés avec du ruban adhésif
de masquage.
Le fond reçoit une fine couche de résine
puis le coupon de fibre est placé par dessus.
Avec le pinceau, on tamponne
pour bien imbiber le tissu, et remettant de la résine si
nécessaire, le moins possible. On voit que l'aile est particulièrement
fine et que des servos de 8,5 mm passent tout juste.
Equipement électronique
Quoi qu'on fasse, il faudra dans tous les cas ajouter une certaine
quantité de lest dans la pointe afin d'obtenir le centrage. Pour
lester utile, j'ai installé un batterie avec une capacité
importante dans l'épaisseur disponible. Elle est composée
de 4 éléments Ni-MH 1100 mAh séparés en
deux afin de se placer dans les ouvertures des nervures. Entre les deux,
il faudra encore placer beaucoup de plomb.
Vidéo détaillant l'assemblage du pack
batterie adaptée à la Prandtl.
Le pack scindé en deux se glisser
le long des bords d'attaque, dans les nervures évidées,
libérant un peu de place au centre pour ajouter le lest indispensable.
Etant donné la très faible
épaisseur de l'aile au niveau du puits de servo, il est impératif
d'en installer de très fins. La notice suggère des
Gening D531BB. J'ai installé des Emax ES 9051 de 8,8 mm d'épaisseur
qui pèsent 4,8 g.
Quelques baguettes judicieusement placées
permettent de bien caler le servo. Le palonnier débouche
à l'extrados. L'ouverture est refermée par un morceau
d'entoilage. Je n'ai pas utilisé les trappes en plastique
livrées qui auraient fait une sur-épaisseur... et
qui sont blanches.
A ce stade, l'aile équipée
et entoilée pèse 210 g. Il va falloir maintenant ajouter
du lest pour l'équilibrer.
Equilibrage
Pas évident de centrer ma dernière aile volante pure
afin de l’équilibrer avec le plus de précision possible.
Il n’y avait même pas un embryon de fuselage pour s’appuyer
dessus.
L’idée a été de découper une contre-dépouille
suivant la nervure d’emplanture afin de glisser l’aile dedans.
Un morceau de calendrier en carton est idéal, il se découpe
facilement au cutter et est relativement résistant. Le centre
de gravité mentionné sur le plan est reporté sur
le carton puis un trou y est percé de part en part afin d’y
glisser une cordelette nouée. Avant d’y mettre l’aile,
il peut être nécessaire de plomber le gabarit afin qu’il
soit suspendu bien à l’horizontale.
L’aile est alors mise en place, du lest est
ajouté en le maintenant provisoirement avec du ruban adhésif.
Quand la masse adéquate est déterminée, il n’y
a plus qu’à l’intégrer dans la cellule.
A défaut de billes de plomb, j'ai
utilisé des billes d'acier. Le longeron avant est ajouré
d'origine car il est évident qu'il ajouter une certaine quantité
de lest.
Afin que les billes
restent bien en place, elles sont noyées dans de la colle
néoprène.
Le longeron est percé pour laisser
passer la prise batterie car le récepteur sera glissé
juste derrière.
Malgré le poids de la batterie
et les billes d'acier, il a fallu encore ajouter du plomb pour obtenir
le centrage. Au total, environ 110 g, soit 1/3 du poids total de
l'aile équipée.. Le récepteur, plus léger
a été placé dans le compartiment juste derrière.
Les bords d'attaque rectilignes sont en flèche
tandis que le bord de fuite très travaillé forme une
vague élégante.
Direction... la pente !
A peine
le montage achevé, premiers lancers sur une petite butte,
sans vent afin de se faire une idée :
une glisse prometteuse !
Le lancer est délicat. Plus que la Prandtl le laisse paraître.
En fait, c'est un coup à prendre. Le meilleur résultat
est obtenu en maintenant l'aile par la pointe avant, les doigts au-dessous,
le pouce dessous. Un mouvement doux légèrement vers le
bas donne à la Prandtl une trajectoire rectiligne. Si on essaie
de la lancer plus fort, c'est souvent le retour au sol prématuré
quasiment impossible à contrer. Elle part d'un côté
ou de l'autre, peut glisser sur le dos, et même parfois en feuille
morte ! Pas très encourageant au début... mais on constate
à ce moment que l'aile est vraiment très robuste !
Une fois partie, elle file comme n'importe quel modèle.
C'est avant tout un modèle fait pour gratter, pour parcourir
de grandes lignes non saccadées. On arrive à passer quelques
figures simples tels tonneaux, boucles... ou virgules si la vitesse
est insuffisante. Mais on ne se lasse pas de la piloter pour cette raison.
Elle a son caractère et l'allure fantastique en vol entretient
son charme.
Tenue par le bord d'attaque, un mouvement
doux bien à plat ou légèrement vers le bas
et la Prandtl prend son envol.
Le décor très contrasté
permet une bonne visualisation. C'est très utile sur une
aile si fine sans surface verticale.
Phénomène parfois déroutant : elle entre en roulis
hollandais, c'est-à-dire qu'elle se dandine d'une aile sur l'autre,
avec parfois énormément d'amplitude, ce qui fait peu à
peu perdre de la hauteur.
En essayant de contrer, le mouvement s'accentue, comme s'il y avait
une latence dans les ordres donnés aux manches et la réponse
des gouvernes. En fait, il faut soit la laisser faire pour qu'elle se
stabilise à nouveau d'elle-même, soit piquer très
légèrement. Elle reprend alors sa trajectoire comme sur
un rail.
L'aile est très fine. Elle accélère
fort et sa taille modeste accentue l'impression de vitesse.
Prêt pour l'envol, face au glacier
du Grand Combin, sur une pente de Verbier, en Suisse.
L'aile prend la pause devant les Dents
du Midi, toujours en Suisse, en attendant un petit souffle montant
de la vallée.
L'appareil photo ayant rendu
l'âme peu avant cette séance, les images sont prises
avec un téléphone portable, d'où l'absence
de photos en vol dans ce cadre grandiose... mais une vidéo
viendra, si je trouve le temps de la monter..
Dans le petit temps, la Prandtl
sur une pente du Contetin, accompagnée par le lancé-main
de Benoit Paysant-Le Roux.
Pour finir
La construction de cette aile est un peu délicate, elle n'est
pas adaptée pour débuter. Mais pour celui qui a déjà
un peu d'expérience, il n'y aura pas de surprise, à condition
de ne pas se précipiter, c'est un vrai plaisir.
L'équipement se limite au strict minimum : 2 petits servos, un
récepteur et un pack d'accu. Ce n'est pas ça qui grève
le budget.
En vol, l'allure est fantastique, l'aile est fine, elle accélère
bien. Le phénomène de roulis hollandais peut surprendre
mais c'est aussi intéressant d'apprendre à le maitriser.
C'est finalement un beau cadeau qui va m'accompagner longtemps sur les
pentes, très facile à caser dans la voiture et facile
à transporter en randonnée.
Bravo à Angel Wing Designs qui ose produire ce genre de modèle
à la géométrie très originale. Et vive les
kits à construire !
On
aime
Le kit bois à assembler
Les découpes précises
Le berceau de montage
L'allure fantastique
On
aime moins
La quantité importante
de lest (mais la charge alaire reste faible)