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Planeur LIDL équipé en 3 axes
Lidl... des jeunes ! (Mais pas seulement...)
Texte et photos : Gilles
Lecoq
Ce planeur vendu dans les supermachés
de la marque allemande connait un franc succès chez les modélistes.
Pour quelle raison ? Peut-être parce que ces simples morceaux
de mousse vendus quelques euros permettent de s'amuser et d'expérimenter
à peu de frais, sans risque de casse grâce au matériau
en mousse genre EPO. Il en existe sur les terrains et les pentes de
nombreuses versions 2 ou 3 axes, à moteur, à turbine,
en planeur pur ou tronçonné pour en faire une aile volante.
Pour ma part, je suis resté classique puisque
j'en ai fait un planeur que l'on peut choisir de configurer en 2 ou
3 axes, au choix.
J'ai présenté le sujet en photos et images qui, je pense,
seront suffisamment explicites pour effectuer les modifications.
Quelques explications sont tout de même nécessaires sur
ma manière de procéder, mais chacun pourra faire en fonction
de son expérience.
J'ai tout d'abord repéré le centre de
gravité. Ce dernier semble se situer à 57 mm du bord d'attaque
à l'emplanture.
L'essentiel est présenté en photo.
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Les accessoires necessaires, dont une partie peut être
imprimée en 3D. |
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L'équipement radio (!) d'origine...
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J'ai joint les fichiers 3D mais aussi DXF car ces pièces peuvent
être reproduites facilement en petit contre-plaqué léger.
Il reste à prévoir :
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Environ 50 cm de jonc de carbone de 2 ou 3 mm
de diamètre avec un bout de tube plastique pouvant coulisser
dessus.
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De la corde à piano de 0,8 mm avec tube
guide pour les commandes d'empennages.
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Quelques charnières plastique ou fibre
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Un récepteur, un accu pas trop lourd et
des servos de type 9 grammes
Les premiers essais ayant montré une trop grande souplesse
du fuselage, j'ai inséré un jonc de carbone de l'étambot
jusqu'à l'aplomb de la cabine pour le rigidifier.
Ensuite on décolle la verrière en tirant doucement dessus.
Ne surtout pas passer de cutter sous peine de trancher les plots de
centrage de celle-ci ( je parle d'expérience hélas ...).
Et on retire "l'électronique d'origine" qui se présente
sous la forme d'une grosse bille en "cochonium durci" pesant
la bagatelle de 60 grammes...
On peut alors creuser le fuselage et la verrière pour pouvoir
placer l'accu et le récepteur, la place est plus que suffisante.
J'avais envisagé d'utiliser du matériel léger (type
indoor) mais pour rattraper le poids du lest, un matériel plus
classique convient parfaitement.
Reste à placer les servos d'empennage. Une découpe au
cutter suffit à les intégrer, il suffit de les coller
en place à la colle chaude.
Si le crochet de largage doit être placé. Il doit être
conçu pour enserrer le jonc de carbone, ceci afin que ce soit
tout le fuselage qui soutienne l'effort et pas seulement la partie avant
(elle risquerait de partir toute seule ...).
Une petite saignée pour placer et coller les tubes guides et
c'est fini pour le fuselage.
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Le fuselage est creusé sous
la cabine. |
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Mise en place de l'accu. |
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Mise en place du récepteur. |
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Cabine fermée. |
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Fuselage rigidifié. |
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Position des servos d'empennages. |
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Peut de choses à dire, les dimensions
choisies figurent sur la photo. Les découpes se font au cutter.
On assemble l'articulation comme indiqué, les extrémités
sont collées à la cyano, le tube doit rester libre.
On colle cet ensemble sur la partie mobile puis on assemble à
la partie fixe avec des charnières. |
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Quand tout est sec, on peut glisser l'empennage
à l'arrière du fuselage... Attention de ne pas se
tromper de sens, le mode looping serait désastreux (tout
est indiqué sur la boîte).
Il ne reste qu'à coller en place les guignols et brancher
la commande. |
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Détail de la commande de direction. |
Un longeron est alors nécessaire, il court d'un bout à
l'autre du plan central de l'aile. Faire une saignée et le placer,
j'ai utilisé un jonc de carbone de 3 mm mais un bois dur de même
dimension peut aussi faire l'affaire.
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Incruster les servos à la naissance
du dièdre (que j'ai choisi de laisser). l'épaisseur
relative est suffisante mais tout juste... il faut être doux
et ne pas traverser les 2 ou 3 mm restants. |
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Les fils courent le long du longeron se se
raccordent en "Y" au centre de l'aile en les soudant.
Il faudra alors faire passer la base de ce "Y", à
travers la mousse, jusque dans la cabine (prévoir un fil
assez long). C'est sportif mais très faisable, la mousse
étant très souple ! |
Le travail est terminé, il reste à raccorder tout ce
petit monde, centrer à 57 mm du bord d'attaque et faire les réglages.
J'ai mis ±10 mm aux ailerons et à la profondeur, ±
15 à la dérive.
D'aspect rudimentaire, ce petit planeur est trompeur. il plane parfaitement
et sans être un monstre de finesse... on traverse aisément
un terrain de foot sur un simple lancer !
Le vent ne l'effraie pas et on peut s'amuser longtemps en bord de mer...
Contacter le signataire : gilles.lecoq@jivaro-models.org
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