Il y a maintenant 1 an, je suis tombé sur un page qui
contenait une vue du dessus d’un modèle assez original
! Son concepteur, un certain Marco, l’a nommé « Le
Quetzal ».
Après quelques recherches infructueuses pour obtenir le plan
détaillé de cette machine, je me suis décidé
à refaire un modèle similaire. Après quelques heures
devant l’ordinateur et un peu de poussières de balsa, voici
le résultat : le Piaf !
Vidéo de groupe
au-dessus du terrain.
Ce Piaf est piloté
par incidence intégrale : ce sont les ailes mobiles qui
gèrent le roulis et le tangage.
Caractéristiques
techniques
Envergure : 100 cm
Longueur : 49 cm
Surface : 10,5 dm²
Masse : 200 g
Charge alaire : 17,2 g/dm²
Le plan du Piaf est téléchargeable
au format PDF (770 ko).
Voici les fichiers DWG
pour les heureux possesseurs de machines de découpe numériques
(160 ko).
Pour rappel, commercialisation du plan, des fichiers, des pièces...
interdite, sans accord de l'auteur.
Montage
Après un passage sous la fraise
de la C.N.C., voici les planches de bois usinées.
Les points d’accroches
sont découpés d’un coup de scalpels et poncés.
La profondeur et la dérive sont très
simples à construire. Il faudra seulement faire attention
de coller toutes les pièces bien à plat sur le chantier.
Pour le fuselage, on commence par préparer
les deux flancs du fuselage. Pour ce faire, des baguettes de balsa
de 4x4mm sont découpées et collées sur les
bords des flancs. Attention de ne pas faire deux flancs identiques
mais bien symétriques ! Les baguettes sont ajustées
à bonne longueur par la suite.
Pour l’étape suivante, une des fixations
de clé d’aile est collée sur un des côtés.
Les couples 2 et 3 sont collés perpendiculairement au flanc.
Ces trois pièces sont collées en même temps
pour assurer à la fois l’alignement des orifices permettant
le passage de la clé et la perpendicularité des deux
couples concernés.
Une fois sec, la seconde fixation de clé
d’aile est collée sur les couples et le deuxième
flanc vient se loger entre les encoches des couples. Il faudra bien
s’assuré du parallélisme des deux flancs.
Les couples 1 et 4 sont ensuite collés
chacun leur tour pour cintrer le fuselage et lui donner sa forme.
Le fourreau en laiton est collé dans le fuselage.
A ce stade, il est préférable
de placer, dans un souci de facilité, les deux servos dans
leurs logements. Si tout a bien été aligné
au montage, les palonniers de servo passent juste dans la fente
prévue dans les flancs du fuselage.
Le coffrage du fuselage est ensuite placé
pour refermer celui-ci. Attention de ne pas le déformer et
de bien garder les deux flancs parallèles. Prévoir
également une trappe pour venir placer l’accu à
l’avant du fuselage.
Pour les ailes, il faudra d’abord placer
le bord de fuite et le coffrage de l’intrados sur le chantier.
Le longeron du milieu est en 2 parties. Chaque encoche devra être
limée dans l’axe de la nervure pour que longerons et
nervures s’emboitent parfaitement. Toutes les nervures sont
ensuite collées.
Le bord d’attaque est ensuite placé
dans les encoches des nervures. Ne pas oublier de mettre de la colle
sur le coffrage inférieur !
Le coffrage supérieur est collé
et maintenu en place par des bottins de téléphone
qui épousent la forme de l’aile. Pour finir les ailes,
les saumons sont collés.
Après un petit
coup de papier de verre, cela devrait ressembler à ça…
Deux morceaux de laiton sont coupés
à égale distance. Une extrémité des
fourreaux est bouchée avec un peu de balsa et de colle pour
ne pas que la clé puisse s’enfuir. Ceux-ci sont ensuite
collés dans les ailes.
Finition
Après un dernier
petit ponçage, toutes les pièces sont entoilées.
Pour assembler la queue de notre oiseau, il
faut retirer l'entoilage, pour que la colle adhère bien au
balsa. La dérive est collée en faisant attention de
bienla placer perpendiculaire à la profondeur.
Le tout est ensuite collé au fuselage.
Pour cette étape, il faut placer le fuselage sur le dos et
venir incérer la dérive dans son logement. Un angle
de 3 degrés est respecté de cette façon entre
l'axe du fuselage et le plan de la profondeur. Attention de bien
garder l'axe de la dérive dans l'axe du fuselage.
L'incidence
intégrale
Pour fixer les commandes sur les ailes, celle-ci
sont présentées sur le fuselage et un repère
est placé à l'endroit de la fente du fuselage. A ce
repère, un trou est fait pour laisser passer une corde à
piano de 0,8mm pliée en "Z" puis logée dans
son emplacement.
La longueur de la corde à piano est
ensuite ajustée pour se connecter au palonnier de servo.
Pour avoir un bon préréglage, le bord de fuite doit
être au milieu du fuselage.
Les
réglages
Le centre de gravité : Il se trouve à 40mm en partant
du bord d'attaque à l'emplanture de l'aile.
L'incidence de l'aile: L'incidence est de +3°. Mais pour minimiser
les modifications de trajectoire lors de la mise en route et la prise
de puissance du moteur, j'ai réalisé un petit mixage sur
le manche de gaz qui diminue cette incidence lorsque les gaz augmentent.
Les débattements: Ils sont égaux pour la profondeur et
les ailerons +10/-4 degrés avec une valeur d’expo de 20%
(à changer à votre convenance bien sûr.)
Le
vol
J'ai choisi une journée sans vent pour tester le Piaf pour la
première fois. Après quelques lancés-main sans
moteur dans les hautes herbes pour juger de son comportement, je décide
de le faire voler avec un accu 450 mAh 2S.
A mi-gaz, je lance le modèle qui monte péniblement à
une dizaine de mètres. Après quelques tours de terrain
et quelques approches, je décide de passer en 3S.
Et là, je me retrouve avec un tout autre modèle ! Il
monte très rapidement à une trentaine de mètres.
Les loopings sont très vite testés, suivis par les tonneaux.
Cette dernière figure est une peu spéciale car le réglage
du différentiel est à peaufiner.
Une fois bien réglé, ce petit oiseau devient très
docile. Je décide très vite de l'emmener à la pente
ou là aussi il fait ses preuves.