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Palombe 600P'tite plume toniquePrésentation : Julien Watier Entièrement imprimée en 3D, la Palombe est une aile volante électrique compacte au vol plutôt sportif, de 60 cm d'envergure. Elle s'adresse à des pilotes avec une bonne vue, habitués aux modèles rapides.
Je l'ai dessinée en reprenant les caractéristiques de l'excellent Flight Board de 3d Printz.at. J'ai voulu conserver les qualités de vol, profil et aile identiques (MH 63), je voulais la rendre plus légère (80 g de moins finalement), plus simple à lancer grâce à des prises pour les doigts sur l'intrados de l'aile, et plus logeable pour utiliser tous types d'accu. Le vol est très amusant, l'aile est très stable et très neutre à grande vitesse. Pour autant, elle vole très tranquillement en toute sécurité à basse vitesse. Les boucles peuvent être immenses, même si une voltige plus compacte est possible, le vol dos est une formalité et toutes les acrobaties positives ou inversées sont possibles. Les passages à très grande vitesse sont particulièrement démonstratifs pour un si petit modèle. Avec les débattements indiqués, l’aile ne décroche pas et, manche au ventre, elle parachute en oscillant légèrement sur l’axe de tangage. La motorisation est confiée à un tout petit moteur issu des multicopters de course : 20 à 30 g, 20 à 25 mm de diamètre, autour de 2800 kV, et surtout fixation par l'arrière et arbre de sortie en 5 mm fileté (M5 donc). J'utilise un T-motor F30 qui malheureusement ne se fait plus. L'hélice est elle aussi un hélice de multicopter, 4'x5'. Le choix est immense dans cette gamme de moteur (boutique Studio Sport par exemple).
Les hélices APC 4.4/4.1 par exemple sont très performantes mais très fragiles à moins d'atterrir systématiquement dans l’herbe épaisse. Plus solides , les hélices bipales bullnose (hobbyking par exemple) fonctionnent aussi très bien.
Je propose aussi un nez pour faire une aile volante pure. Un très bon modèle de pente sans aucun doute. Il sera possible d’améliorer le plané en augmentant l’envergure de l’aile : il suffit d’augmenter l’échelle en Z seulement, quitte à recouper l’aile en plusieurs parties selon la hauteur de votre imprimante. C’est un des gros avantages de Prusa Slicer, l’outil de recoupe des STL est hyper simple et efficace. Il doit être possible de faire une aile de 80 cm voire 100 cm d’envergure.
Bien vérifier avant d’imprimer que le fuselage est bien ouvert sur toutes les jonctions et au niveau du nez. En effet les fichiers 3MF fournis contiennent non seulement les fichiers 3D mais aussi les paramètres d'impression : par exemple, l'arrière du fuselage a 2 épaisseurs de paroi sur 40 mm puis une seule. Sur un même plateau toutes les pièces n'ont pas les mêmes paramètres d'impression. Si vous ouvrez les 3mf avec Cura, toutes ces informations auront disparu et je ne suis pas sûr que Cura soit capable de ce genre de choses. Donc IMPOSSIBLE DE l'IMPRIMER AVEC CURA.
Avec Prusa, l'impression sera très simple puisqu'il suffit de faire Fichiers/ Ouvrir projet (et non pas importer les STL/3MF) et de lancer l'impression. Toutes les pièces sont réparties sur 2 plateaux d'impression, rassemblés par couleur. C'est le schéma de couleur que je conseille mais il est très simple de modifier la répartition des pièces.
Toute l'aile est imprimée en PLA. Le PETG doit probablement fonctionner. Par contre inutile d'envisager de l'imprimer avec cet horrible matériau qu'est le LW PLA. Trop fragile, trop sensible au soleil, trop compliqué à imprimer et inutilement léger pour cette aile volante. L’impression du plateau Color1 (fuselage) prendra environ 9h30 et Color2 (aile) 5h30. Le coût total en PLA se situe autour de 4€40 !
Tous les assemblages se font a la cyano avec accélerateur en bombe.
Coller les 2 parties puis la dérive. Avec un fer à souder, ouvrir le baquet de verrière. Ne pas utiliser de cutter ou de fraise. Le fer à souder en chauffant le PLA va renforcer la structure. A l’avant du baquet, ne pas enlever trop de matière pour que le crochet de la dérive puisse passer sous le fuselage. Pour faciliter le verrouillage de la verrière on peut profiter que le plastique soit chaud pour très légèrement relever le "tableau de bord". Ouvrir les sorties de palonnier sur le dessus des karmans. Le cutter est bien adapté pour cette découpe. Coller la dérive après avoir arasé les pattes d’éléphant avec un couteau. Coller les 2 parties de la verrière. Ne pas oublier le verrou arrière de la verrière maintenu avec une petite vis.
Assembler les 2 parties de l’aile. L’articulation de l’élevon est réalisée avec 2 morceaux de PLA soft (TPU) collés à la cyano dans les logements prévus. Coller les 2 ailes au fuselage puis réaliser les commandes en corde à piano.
Après avoir réglé le neutre des servos, ils seront collés à la colle chaude (très peu pour ne pas déformer le servo à cause de la chaleur). Vérifier le libre débattement du palonnier à travers le fuselage. Pour la version motorisée, coller le couple moteur en vérifiant bien son orientation : le plus simple est de coller le couple avec le moteur vissé en place. Cela facilite les manipulations et le contrôle de l’axe du moteur. Une fois le couple bien bloqué mécaniquement dans le fuselage dans la bonne position, il suffit d’infiltrer un peu de cyano liquide. Le cône pour la version planeur pur est percé afin de le remplir de plomb de centrage. Un triangle marque l’orientation du nez pour le coller correctement (triangle vers le haut). Le cône de la version motorisé se réduit à la forme la plus simple et légère : c’est un cône qui s’emboite sur l’écrou de l’hélice, en chauffant un peu le cône si besoin pour l’enfoncer en force.
Il faut impérativement utiliser des couleurs plutôt claires. Le PLA noir exposé au soleil, même en hiver, va se ratatiner comme un morceau de raclette en quelques minutes. Il faut aussi des couleurs voyantes, surtout pour le plateau couleur 2. Enfin je fournis des lettrages à imprimer sur le plateau puis à reporter délicatement sur le modèle avec un support en scotch de masquage par exemple. Les lettrages sont collés avec un tout petit peu de cyano.
Les débattements doivent être assez faibles : +8 -8 mm
et prévoir 20% d’expo pour commencer.
Pour le lancer, il faut mettre suffisamment de moteur, lancer l’aile légèrement vers le haut et ne pas hésiter à la trimer un peu à cabré par sécurité. Vérifiez les mises à jour sur printables.com N’hésitez pas à m’envoyer des retours sur vos réalisations, directement sur le site printables.com ou par mail. Contact : Julien Watier |
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