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Nemesis NXT de Roc-Hobby
Un bolide placide
Texte : Laurent Berlivet
Photos : Romain et Laurent Berlivet
Quel look ! Les racers ne sont jamais dénués
de charme, que ce soit les fins Caudron ou les monstreux GeeBee, pour
ne citer que les plus reproduits chez les modélistes. Ces appareils
des années 30 laissent place à des descendants d'une élégance
rare, aux lignes très pures, optimisées sous toutes les
coutures grâce aux outils numériques. C'est le cas du Nemesis
NXT dont Roc Hobby propose une réplique intéressante équipée
d'un train rentrant et de flaps.
Caractéristiques
techniques |
Marque : FMS / Roc Hobby
Nom : Nemesis NXT
Envergure : 1110 mm
Longueur : 1060 mm
Corde : 190 / 130 mm
Profil : Biconvexe
Surface : 18 dm²
Masse : 1570 g (1530 g annoncés)
Charge alaire : 87 g/dm²
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Equipements
Moteur : Brushless 3648-KV870
Contrôleur : 70A
Hélice : 10''x10''
Pack prop : Lipo 4S 2500 mAh 35C
Servos : 6 g digitaux à pignons métal
Train rentrant : éléctrique
Radio : 6 voies
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Un racer
ultramoderne |
C’est en 1990 que Jon et Patricia Sharp ont créé
la société d’aviation Sharps, produisant le
Nemesis, un racer ultramoderne au design épuré et
à l’aérodynamique très étudiée,
optimisée par de nombreux essais en soufflerie. La cellule
est construite intégralement en matériaux composites.
Le succès a été très réapidement
au rendez-vous et l’avion s’est imposé dans
de nombreuses courses durant 9 ans, battant 16 records du monde
de vitesse et acquérant de nombreuses récompenses
internationales. Il est désormais exposé au Smithsonian,
le Musée national de l'air et de l'espace américain
aux côtés d'autres prestigieuses machines volantes
de toutes les époques.
En l’an 2000, la Sharps entourée d’une équipe
d’experts a entrepris la conception du descendant, la version
baptisée NXT (Neoteric experimental Technology). Le prototype
a effectué son premier vol en 2004. L’originalité
de cette version est d’être un biplace côte
à côte, ce qui n’est vraiment pas fréquent
dans cette catégorie.
La verrière panoramique sans la moindre armature offre
une vue fantastique au pilote et à son heureux passager.
Cependant, les pilotes de racers et de warbirds savent qu'avec
ces machines, il est impossible de voir ce qui se passe devant
durant le roulage car la vue est masquée par l'énorme
moteur englobé dans un interminable capot. Il faut donc
zigzaguer pour atteindre la piste ou rejoindre le hangar. Sur
le Nemesis NXT, la solution a été trouvée
en installant une caméra sous l'avion qui diffuse ses images
en temps réel sur un grand écran intégré
au tableau de bord.
Si le cœur vous en dit, et que le portefeuille suit, l’appareil
est désormais produit en kit tout composite, optimisé
pour un montage rapide et facile, dixit le fabricant.
A l’heure actuelle, 10 exemplaires ont été
livrés dont la moitié seulement a déjà
pris l’air.
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Livrés dans un gros carton coloré, les éléments
moulés en EPO sont soigneusement calés dans des compartiments
cloisonnés en polystyrène. Le premier morceau, c’est
l’aile, moulée d’un seul tenant. L'état de surface
est très doux. En passant la main dessus, on devine quelques minuscules
picots de démoulage à peine visibles. La forme en lame de
cimeterre est superbe, avec les saumons qui s'étirent vers l'arrière.
Elle peut sembler un peu lourde au premier abord mais c'est parce qu'elle
est tout équipée. En effet, si rien ne dépasse à
l'extrados, l'autre face est pour sa part bien encombrée, avec
2 servos numériques format 9 g à pignons métal pour
les ailerons, 2 autres à pignons plastique pour les flaps qui ne
dépassent qu'à l'intrados et le train d'atterrissage rétractable
électrique partiellement caréné. Si des trappes en
plastique masquent le mécanisme et les jambes de train, les trous
au niveau des roues restent béants. Ces trappes sont actionnées
en même temps que le train et sont plaquées par des cordes
à piano faisant ressort.
Les guignols et commandes avec chapes à boule sont installés.
Les saignées des câbles d'alimentation sont masquées
par du ruban adhésif de couleur approchant celle de la peinture.
Deux pièces moulées en plastique servent de renfort et de
guidage pour les 4 longues vis métalliques qui maintiendront l'aile
plaquée contre le fuselage.
Pour finir, quelques saignées laissent deviner le longeron en fibre
intégré qui court sur pratiquement toute l'envergure.
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Les volets de profondeur possèdent
un détrompeur qui permet de les raccorder solidement. Les demi-stabs
se glissent dans un logement moulé en plastique, autour d'une
clé en carbone.. |
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L'axe moteur n'est pas tordu, c'est l'angle d'anti-couple
qui est très important. |
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L'aile est équipée de volets d'intrados
actionnés chacun par un mini-servo. |
Le fuselage déjà imposant paraît énorme quand
on le place à côté de l'aile. Il est lui aussi en
mousse avec quelques pièces en plastique intégrées
aux endroits stratégiques, tels les supports de stab, les fixations
d'aile ou autour du moteur. Ce dernier est fixé par l'arrière
sur une croix métallique avec un très fort anti-couple.
Il est peu accessible, refroidi simplement par de petites entrées
d'air latérales. Plus bas, une écope donne directement sur
le contrôleur, installé sous une platine en contre-plaqué
destinée à recevoir le pack d'accus. Ce dernier ne doit
pas être trop épais car la place est limitée en hauteur,
entre la platine collée dans le fuselage et la trappe. Des anneaux
de Velcro ainsi qu'une bande collée sur la platine le maintiendront
en place en toute sécurité. Une large trappe sur le dessus
permet un accès aisé pour le remplacer. Elle est plaquée
sur l'arrière avec de puissants aimants et un petit morceau de
scotch posé d'usine permet de l'ouvrir sans outil.
La verrière est superbe, mais malheureusement habitée par
une seule figurine. C'est vraiment une erreur du fabricant car l'avion
grandeur est un biplace. Pas moyen de bricoler, elle est soigneusement
collée. Dommage.
Les flancs sont zébrés par des fentes destinées à
ventiler la cellule.
Les servos de profondeur et de direction – les mêmes que ceux
des ailerons – sont placés sous l'empennage horizontal et
dépassent très largement. S'ils restent facilement accessibles,
c'est un mauvais point pour l'esthétique. C'est malheureusement
classique sur les RTF.
Le stabilisateur en deux parties viendra se glisser dans les éléments
moulés rapportés sur la cellule autour d'une clé
en carbone. Pas de problème de calage à craindre, tout s'emboîte
parfaitement.
Les volets de profondeur possèdent un détrompeur qui permet
de les aligner de façon précise et sûre.
La gouverne de direction est renforcée à sa base par une
pièce qui intègre le guignol et englobe la roulette de queue.
Le décor est réalisé à la peinture. Les contours
ne sont pas tous absolument nets à cause des masquages utilisés
mais ça reste du détail. Les quelques marquages sont réalisés
avec des autocollants.
Attention, cette peinture à tendance à accrocher faiblement,
même après des mois. C’est surtout problématique
au niveau des flaps qui restent collés sur toute leur surface.
Si on n’y prend pas garde, il peut même être possible
de griller les servos qui forcent sans pouvoir débloquer les gouvernes.
Pour éviter ce désagrément, il faut penser à
stocker le modèle avec les flaps légèrement baissés,
de 2 ou 3 mm.
On trouve encore dans le fond de la boîte l'hélice « carrée »
10’’x10’’ qu'il vaut mieux ne pas endommager et
le cône spécifique long et pointu, perforé de 2 trous
qui participeront à la ventilation de la motorisation.
Une notice de montage en anglais accompagne le tout. Pas d'inquiétude
si elle n'est pas traduite, les dessins qui l'illustrent suffisent pour
le peu qu'il reste à faire.
Pas besoin de colle, il ne faut que 2 tournevis et quelques dizaines
de minutes pour assembler l’avion. Je l’ai fait sur une table
de jardin pendant les vacances.
Il suffit de glisser les demi-stabs dans les évidements moulés
à l’arrière du fuselage autour de la clé tubulaire.
Les volets de profondeur se connectent automatiquement grâce à
une pièce moulée à l’emplanture. Le tout est
maintenu par 2 vis métalliques. Le démontage peut donc se
faire à tout moment. La tringlerie est livrée, elle devra
être ajustée. Une chape à boule est prévue
côté guignol, plaquée par une minuscule vis. J’avais
quelques craintes quant à la solidité de l’ensemble
mais après de nombreux vols, ça n’a pas bougé.
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Les demi-stabs se glissent autour d'une
clé en carbone. Des détrompeurs permettent de raccorder
les volets efficacement. |
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Le stab est en principe démontable
en retirant les 2 vis. Sur notre modèle, la peinture poissait
très légèrement mais elle a fini par sécher
complètement, soudant par la même occasion la jointure... |
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Le servo de profondeur est inséré
sous le stab. La commande est ultra-courte. |
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Le cône d'hélice est moulé pour
s'adapter parfaitement à l'avant du moteur (mais pas au capot !). |
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Le Nemesis est bien un racer : l'hélice est une
10''x10''. |
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L'écrou se serre solidement en pinçant
l'hélice et le flasque du cône. |
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A cause de l'angle d'anti-couple très
prononcé, le cône frotte légèrement. Un
rodage moteur en marche solutionnera le problème... |
A l’avant, le flasque du cône d’hélice n’est
pas aligné sur la rondelle en plastique formant la lèvre
du capot. C’est moche, et surtout, ça frotte ! Pas moyen
d’intercaler une rondelle pour avancer le cône, le flasque
est moulé avec un insert hexagonal qui s’adapte sur l’avant
du moteur. Seule solution envisageable : roder l’ensemble…
Pour cela, il faut d’abord saisir le cône et s’assurer
que le moteur parvient à tourner sans trop forcer, puis il suffit
de mettre en route le moteur quelques instants, à faible régime,
sans hélice bien sûr. Ne surtout pas arrêter tant que
le bruit persiste car les deux pièces en plastique pourraient rester
soudées. Les quelques copeaux qui peuvent subsister en périphérie
seront retirés facilement avec les doigts. Un peu brutal comme
procédé mais efficace quand on n'a pas d'outil sous la main
pour enlever ces quelques dixièmes de millimètres qui gênaient...
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L'aile est maintenue par 4 vis métalliques.
Attention à ne pas pincer les fils lors de sa mise en place. |
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Les vis métalliques sont très longues.
Attention à ne pas les égarer. |
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Le train rétractable électrique s'avère
très robuste. |
L’aile est maintenue par 4 vis métalliques. Pour les mettre
en place, il faut un long tournevis de faible diamètre qui permettra
d’atteindre le fond des cavités. Celui qui est adéquat
ne se trouve pas dans toutes les mallettes, soyez prévoyant avant
l'arrivée au terrain.
Auparavant, on aura pris soin de bien connecter toutes les prises sur
la barrette qui s'intercale entre l'aile et le récepteur en prenant
garde à ne pas pincer les câbles.
Lors de la première mise en marche de la radio, bien s'assurer
que les servos de flaps ne sont pas en train de forcer en tirant sur les
gouvernes collées par la peinture.
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Les flaps sont séquencés et mettent environ
2 secondes pour sortir totalement. |
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Le cône d'hélice est très pointu.
Le capot possède 3 petites entrée d'air. |
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C'est vraiment dommage qu'une seule figurine
soit présente dans l'habitacle car le Nemesis NXT est un des
rares racers biplace côte à côte. |
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Le montage se fait sans le moindre collage sur une table
de jardin puisqu'il suffit de serrer quelques vis. |
Le fabricant indique un centre de gravité situé entre
40 et 45 mm du bord d'attaque. En plaçant le pack utilisé
en 4S 2500 mAh – peut-être légèrement plus léger
que le 2600 mAh conseillé – le plus en avant possible, quasiment
au contact du moteur, l'appareil est centré à 55 mm. Les
essais se sont donc déroulés dans cette configuration, et
c'est tout à fait satisfaisant en vol, l'avion est stable, précis
et jamais malsain.
Les valeurs de débattements sont indiquées dans la notice.
Un peu d'exponentiel a été ajouté en configuration
grands débattements.
Les flaps mettent environ 2 secondes pour s'abaisser totalement, sans
avoir eu besoin de programmer la radio.
L’une des trappes de train n’était pas parfaitement
plaquée. J’ai dû replier le coude en corde à
piano de la commande à l’aide d’une pince.
Réglages
Centrage : 40 à 55 mm du bord d'attaque
Petits débattements :
Tangage : + 12 mm, - 12 mm,
Roulis : + 10 mm, - 10 mm,
Lacet : 12 mm
Flaps : 40 mm
Grands débattements :
Tangage : + 18 mm, - 18 mm, 20% d’expo
Roulis : + 15 mm, - 15 mm, 20% d’expo
Lacet : 20 mm
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L'avion mesure seulement 1,10 m d'envergure mais en
impose avec son volumineux fuselage. |
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Une large trappe donne accès à la batterie
Lipo 4S 2500 mAh bien sanglée sur sa platine. |
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Mise des watts progressive, l'avion monte
sur son train principal avec de quitter le sol puis grimpe sous très
forte montée si on le souhaite. |
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Passage dos plein badin, l'avion est aussi à
l'aise qu'à l'endroit. |
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La vitesse est étonnamment faible tout réduit
et flaps sortis en totalité. L'avion n'a aucune tendance à
décrocher. |
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Passage plein pot tout rentré, ça
file. Le fabricant annonce une vitesse de pointe de 160 km/h. Le vol
lent reste cependant très sain, volets sortis. |
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Les flaps permettent de casser efficacement la vitesse
et de réduire les distances d'atterrissage. |
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Malgré la vitesse grisante, l'autonomie est tout
de même d'une bonne dizaine de minutes. |
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Sous cet angle, on voit que le fuselage
est vraiment trapu. |
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L'aile semble vraiment toute petite par rapport au fuselage.
La charge alaire est élevée mais n'altère pas
les performances. |
Connexion des prises, mise en place de l'aile. Point positif : Si
les trains sont rentrés comme c'est généralement
le cas pour le transport, ils ne peuvent pas sortir tout seuls lors du
branchement de la batterie. Il faudra d'abord actionner l'interrupteur
pour un cycle reploiement, déploiement.
Quelle allure une fois assemblé ! Les lignes sont tellement étirées
que même à l’arrêt, on dirait qu’il fonce
déjà !
Le rayon de virage au roulage pourrait être plus faible. Ne pas
hésiter à donner un coup de moteur pour souffler la dérive.
Le décollage demande une trentaine de mètres en augmentant
la puissance progressivement. Il faut contrer le couple dans les premières
secondes, le temps que l'appareil monte sur son train principal. Une petite
sollicitation à la profondeur le décolle du sol s'il n'a
pas déjà pris son envol de lui-même.
Une autre possibilité est de mettre plein pot dès le départ
en maintenant la profondeur un peu à cabrer. Là, il suffit
d'une vingtaine de mètres pour s'arracher du sol et grimper sous
forte pente, mais c'est beaucoup moins réaliste.
La vitesse est importante et l'appareil s'éloigne rapidement. Le
décor dissymétrique et contrasté, très visible,
apparaît idéal pour bien identifier la position de l'avion.
Passage plein badin près du sol, ça file !
Un interrupteur est basculé sur l'émetteur et le train se
replie ; pas besoin de toucher aux trims, la trajectoire reste rectiligne.
La vitesse augmente aussitôt et on se retrouve aux commandes d'un
vrai bolide, neutre et précis. Un pur régal. Le fabricant
annonce 160 km/h. Pas mal pour un RTF en mousse.
Les boucles sont immenses. Après un passage rapide, la puissance
permet des montées presque interminables. En grands débattements,
il est possible de passer 2 tonneaux à la seconde mais les figures
amples, les virages larges sont plus réalistes. Il est cependant
possible de virer en tête d'épingle sans que l'appareil ne
devienne méchant.
A plein régime, quand l’appareil atteint sa vitesse de croisière,
un bruit de vibration dont l’origine n’a pas encore été
identifiée se fait entendre. On pense d’abord à du
flutter mais ça n’en est pas puisque l’avion aurait
explosé depuis longtemps. Ca ne vient pas des gouvernes qui ont
été vérifiées après les vols. Elles
n’ont pris aucun jeu, les guignols pas davantage. Ce n’est
pas non plus le petit morceau de scotch qui dépasse de la trappe
pour la soulever, le bruit est présent même quand il est
glissé à l’intérieur.
Ca vient peut-être des pantalons de train puisque de l’air
pourrait éventuellement s’engouffrer en dessous, mais les
petits ressorts qui permettent de les plaquer sous l’aile ont été
repincés, sans résultat.
Passons aux vitesses lentes afin de vérifier si le comportement
devient moins agréable à cause de la charge alaire relativement
élevée. La vitesse est étonnamment faible tout réduit
et le Nemesis n'a jamais tendance à décrocher méchamment.
C'est dû à la généreuse surface de stab associée
au long bras de levier arrière.
Les flaps sont actionnés par un curseur linéaire, ce qui
permet de les sortir plus ou moins selon l'envie. La sortie est cependant
très souple grâce au déploiement très lent.
Ils on tendance à faire lever légèrement le nez donc
il faudra appliquer une petite compensation à piquer.
Virages serrés, il faut vraiment insister très lourdement
pour que l'avion décroche. La plupart du temps, il s'enfonce et
il suffit de le remettre à plat pour reprendre la ligne de vol.
Il faut vraiment persister, et même ajouter de la dérive
pour obtenir un départ en vrille. Celle-ci tourne assez vite, surtout
sur le dos, mais s'arrête en relâchant les manches.
Après une dizaine de minutes et jusqu'à 12 en volant très
tranquille, tout en gardant encore une réserve pour effectuer une
approche supplémentaire, il est temps d'atterrir.
Sortie du train, des flaps, la vitesse décroit fortement et l'avion
se pose sur son train principal en roulant queue haute. Il n'a pas tendance
à rebondir, ni à passer sur le nez sur la piste en dur.
C'est sans doute différent sur l'herbe qui freine davantage.
Toujours
dans la course ! |
Malgré une charge alaire assez importante, les qualités
de vol du Nemesis NXT sont exceptionnelles. C'est à la fois un
appareil abordable à tout pilote maîtrisant un trainer 3
axes à aile basse mais aussi un vrai bolide, l'allure ne trompe
pas. Malgré la débauche de puissance, l'autonomie reste
tout à fait raisonnable et permet de s'offrir de belles sensations
à chaque vol. Les flaps et le train rentrant sont deux atouts supplémentaires
qui participent à l'agrément de pilotage.
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Quelles lignes ! Ce long et volumineux
capot renferme un puissant moteur électrique. |
On
aime
- Lignes
magnifiques
- Vaste
plage de vitesse
- Flaps
- Train
rentrant
- Autonomie
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On
aime moins
- Peinture
qui colle
Pilote solitaire et trop petit
- Cône
mal aligné et qui frotte
- Surface
qui se marque facilement
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Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org
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