Une
bonne tranche de fun...
Présentation : Laurent Berlivet
Semblant s’être échappé d’une
bande dessinée des années 50, l’Acro Magnum Reloaded
possède des lignes simples et pourtant assez originales, dues
au coup de patte de l’Allemand Martin Müller (qui a d’ailleurs
diffusé les plans de sa version slow flyer en téléchargement
sur le Net depuis quelques années). C’est un petit modèle
découpé au fil chaud dans de l’EPP, piloté
en trois axes et évolutif puisqu’il peut être transformé
en hydravion en quelques secondes grâce au kit de flotteurs optionnel,
l’ensemble étant proposé par Miniprop.
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Compact, voltigeur, résistant,
rigolo... L'Acro Magnum Reloaded possède pleins de bons arguments,
y compris celui d'être converti en hydravion en moins d'une
minute !
L’avion est livré en deux couleurs. Deux autres combinaisons
existent pour faire la différence lorsqu’on vole à
plusieurs. |
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Pascal Roux a profité des inondations de l'hiver
pour faire voler sa version 2 axes. On voit qu'il ne faut pas beaucoup
d'eau pour s'envoler et amerrir... |
Caractéristiques |
Marque : Miniprop
Nom : Acro Magnum Reloaded
Prix TTC indicatif : 47,90 €
Kit flotteurs : 11,90 €
Envergure : 82 cm
Longueur : 74 cm
Corde : 23 cm
Profil : Symétrique 13%
Surface : 17,25 dm²
Masse : 340 g en avion et 385 g en hydravion
Charge alaire : 20 g/dm² (avion)
22 g/dm² (hydravion) |
Equipements
Servos : 4 servos Pro-Tronik 7360 MG-D
Contrôleur : Pro-Tronik 20 A
Moteur : Pro-Tronik DM2210 1400 kV
Hélice : 7"x4"
Pack prop : Lipo 3S 800 mAh
Radio : 4 voies |
Miniprop est un petit fabricant allemand qui produit une gamme de modèles
sans autre prétention que le divertissement. Ne cherchez pas
une semi-maquette malgré les noms parfois pompeux qu’ils
portent, tous ont des fuselages de section rectangulaire constante sur
toute leur longueur puisqu’ils sont découpés dans
des plaques de mousse de 3 cm. Seules les ailes possèdent un
profil avec un bord de fuite plutôt épais.
Il existe deux versions du Magnum Reloaded. La première pilotée
en 2 axes profondeur-direction se distingue par ses deux winglets assez
importants et un profil creux pour voler tranquillement et très
lentement, en intérieur ou en extérieur par vent faible.
Le modèle présenté ici est la version Acro, équipée
en trois axes avec une aile aux larges ailerons et dotée d’un
profil symétrique de 13% pour voltiger. Les winglets sont toujours
présents mais de dimensions plus modestes.
Le kit de l’Acro Magnum est proposé en 3 versions de couleurs
différentes : jaune et bleu, jaune et rouge, ou encore rouge
et bleu comme pour cette présentation.
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Les différents morceaux qui composent l’avion
sont découpés dans du polypropylène expansé
(EPP) teinté dans la masse. D’autres couleurs sont
disponibles. |
Le kit de flotteurs optionnel -
mais indispensables pour se faire plaisir - est disponible dans
les mêmes couleurs que l’avion.
Pour une dizaine d'euros, il ne faut pas hésiter. |
L’EPP compact qui compose les quelques pièces de chaque
kit est teinté dans la masse. Il sera donc inutile d’y
poser une peinture qui ajouterait du poids supplémentaire et
qui pourrait s’érafler. Le matériau reste donc poreux
puisqu’il ne reçoit pas de finition.
La notice de montage est succincte : une feuille avec quelques explications
en anglais et une autre montrant le fuselage de côté et
la voilure de dessus pour indiquer le placement des charnières
et des équipements radio.
On
fait chauffer la colle... |
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Quelques petites découpes doivent
être effectuées sur l'aile pour permettre aux ailerons
de débattre et pour qu'elle puisse s'ajuster sous le fuselage
à l'aide d'une pièce intermédiaire. |
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Les servos d'ailerons se placent dans
l'échancrure prévue sur les pantalons de train. Avant
de fixer l'ensemble à la colle chaude au pistolet, il faut
réaliser une fente au cutter qui permettra de passer les
cordons servos dans l'épaisseur de l'aile pour les faire
déboucher au centre côté extrados. |
Les empennages étant de simples feuilles d’EPP de 6 mm,
il est indispensable de les renforcer. Le kit contient des baguettes
plates en carbone qu’ils faut coller verticalement dans l’épaisseur
après avoir pratiqué une fente au cutter. J’ai préféré
utiliser de la cyano pour ces étapes plutôt que de la colle
chaude au pistolet comme la notice le recommande.
Les charnières en toile sont collées après avoir
fendu le matériau à l’aide d’une lame de cutter.
Pour l’aile, l’articulation des ailerons vient de la découpe
du profil aminci sur toute l’envergure. La souplesse du matériau
suffit.
Il faut réaliser une encoche au centre du bord d’attaque
dans laquelle le fuselage viendra se glisser lors de la mise en croix.
Côté ailerons, on retire la partie placée vers l’emplanture
afin qu’ils ne viennent pas s’y frotter au cas où
l’aile se retrouverait décalée par rapport au fuselage.
Une pièce en mousse, sorte d’anneau aplati, se glisse autour
du centre de l’aile et permet de bien la maintenir plaquée
contre le fuselage.
Les empennages sont collés avec l’aile en place afin de
bien vérifier la triangulation pour que tout soit d’équerre.
Le longeron de la dérive dépasse de sa base et se glisse
dans le fuselage, renforçant le montage. Là, la colle
chaude au pistolet convient tout à fait.
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Le guignol est collé bien dans
l'alignement du palonnier. Les commandes en jonc carbone de 2 mm
sont soigneusement ajustées avant d'y coller à la
cyano les chapes en plastique. |
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Les winglets viennent se coller sur les
extrémités biseautées de l'aile. L'échancrure
évite que les ailerons ne frottent dessus. |
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Les empennages sont renforcés à
l'aide d'un plat en carbone. Une découpe est réalisée
dans l'épaisseur des parties fixes puis le profilé
est enduit de cyano et glissé dans la fente. L'ensemble doit
être bien plaqué durant le séchage pour éviter
toute déformation. |
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Les charnières souples sont en
fibre. Des fentes sont réalisées à mi-hauteur
sur la tranche des gouvernes et des parties fixes, puis les charnières
sont collées à la cyano. |
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Les servos 7360 MG-D sont placés
tête-bêche. Les pattes prennent appui sur les flancs
tandis que les fonds sont accolés. |
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Assemblage du stabilisateur à la
colle au pistolet. Bien vérifier la triangulation avant séchage
définitif. |
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Le longeron de la dérive rentre
dans le fuselage pour solidifier le montage. |
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La longueur des guignol doit être
ajustée à l'épaisseur des empennages avant
de les coller. |
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Côté bord de fuite, un jonc
de carbone est inserré pour assurer le maintien de l'aile
sur le fuselage avec un élastique. |
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Le petit pare-brise participe à
l'aspect "cartoon" du modèle. |
Les servos ne doivent pas être trop gros pour se glisser dans
les logements existants. Dans le cas contraire, il faudra jouer du cutter,
ce qui n’est pas insurmontable... Les petits servos numériques
à pignon métal 7360 MG-D Pro-Tronik pèsent un peu
plus de 6 g et sont donc tout à fait adaptés, en plus
d’être fiables et robustes.
Ceux des ailerons se montent dans le haut des pantalons de train, avant
de coller ces derniers sous l’aile. Des saignées pratiquées
avec une lame tranchante sur 5 mm de profondeur permettent de faire
courir les fils jusqu’au centre de l’aile.
Ceux de profondeur et direction sont placés dos à dos
et dépassent des flancs.
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La commande de direction appuie contre
l’angle du fuselage, il est donc nécessaire de creuser
une saignée sur son passage avec une corde à piano
chauffée au briquet par exemple. |
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Le récepteur et le contrôleur
ont été intégrés dans le fuselage après
l’avoir creusé. C’est plus discret qu’en
les passant à travers les flancs. |
Les commandes sont en jonc carbone de 2 mm avec des chapes plastique
collées à chaque extrémité. Il faut donc
bien ajuster les longueurs en mettant servos et gouvernes au neutre
avant de finaliser le collage à la cyano. La commande de la dérive
vient buter contre l’arrière du fuselage si on respecte
le montage préconisé. Il faut donc réaliser une
fente sur son passage. Une corde à piano chauffée au briquet
convient parfaitement pour cette étape.
J’ai préféré creuser l’intérieur
du fuselage afin d’y glisser de façon discrète le
récepteur et le contrôleur Xetronic 12A. C’est bien
plus joli que de les passer à travers les flancs avec tous les
fils qui dépassent. En revanche, la batterie ne laisse guère
de choix puisqu’elle est aussi large que le fuselage.
Le moteur Pro-Tronik DM2210 1400 kV est fixé sur un couple en
contre-plaqué collé à l’époxy en le
glissant dans les encoches prévues à l’avant.
La batterie 3S de 800 mAh se place en dernier, après la mise
en croix et l’installation de tous les éléments
afin d’obtenir un centrage sans plomb. Une fois l’emplacement
choisi, on pratique une ouverture de part en part du fuselage, un peu
étroite afin qu’elle reste maintenue bien en place. Jugeant
le fuselage trop souple après l’avoir évidé
ainsi, j’ai rajouté deux plats de carbone horizontalement
dans les flancs, au-dessus de l’échancrure pour l’aile.
En ordre de vol, notre modèle pèse 340 g, ce qui donne
une charge alaire inférieure à 20 g/dm². Notre Acro
Magnum devrait donc être tranquille aux manches.
La consommation est de 9,2 A avec l’hélice 7"x4"
conseillée. Comme il n’est pas utile de voler plein pot
à part au décollage, les vols durent entre 10 et 15 minutes
en alternant les passages tranquilles et la voltige de base.
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Le couple supportant le moteur est en
contre-plaqué. Il se glisse à l'avant du fuselage.
Le collage se fait à l'époxy. |
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Le variateur étant
intégré dans le fuselage, le flanc est percé
passer les fils électriques allant au moteur. |
Les jambes de train ne sont pas mieux profilées
que le fuselage. |
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Le récepteur a été
intégré côté aile, dans la pièce
rapportée. Il pourrait également être intégré
dans le fuselage. |
Les commandes sont réalisées avec du
jonc carbone terminé à chaque extrémité
par une chape en plastique. |
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La batterie traverse le fuselage de part en part.
Le trou doit être fraisé plus étroit afin qu’elle
y entre en force. |
Le fuselage devenu un peu souple à cause des évidements
a été renforcé par deux plats de carbone intégrés
dans les flancs, au-dessus de l'aile, sous la batterie. |
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Des élastiques maintiennent
l’aile plaquée contre le fuselage et font fusibles
quand l’avion rencontre un obstacle. |
Arrivé sur le terrain, on connecte les prises sur le récepteur
et on maintient l’aile plaquée avec deux élastiques.
La batterie est glissée à travers le flanc, avec ses connecteurs
qui dépassent. A défaut d’être esthétique,
c’est facile d’accès…
Le décollage du sol ne peut être effectué que depuis
le sable mouillé lissé par les vagues, ou de l’herbe
artificielle (gazon synthétique)... Sur du bitume ou du béton,
la mousse s’abîme très vite même si le décollage
s’effectue en quelques mètres. Une paire de roues, voire
de simples disques en contre-plaqué ou en époxy auraient
changé les choses. Peu importe, l’avion est petit et destiné
à voler, on le lance donc à la main en le tenant sous
l’aile par le bout des doigts.
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Les décollages du sol restent possibles
mais la mousse du train d'atterrissage s'use très vite. |
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En l’absence de roues, on lance
l’avion à la main, ce qui se fait facilement malgré
l’aile basse puisqu’une partie du fuselage dépasse
en dessous. |
La motorisation permet une montée franche. Il en manque peu
pour que l’avion soit pendu à l’hélice. En
fait, l’avion se contente de beaucoup moins pour voler comme un
paisible parkflyer. Le profil épais ne permet jamais d’aller
vite, même lors de prises de badin, la cellule n’est pas
non plus très profilée. Par contre, pour passer la voltige
en douceur dans un petit volume, on peut s’amuser. La faible charge
alaire permet de freiner jusqu’à l’arrêt sans
décrocher brusquement, d’enchaîner les virages sur
l’aile, ou de voler aux grands angles en jouant du moteur. A cause
de la largeur des gouvernes, il ne faut pas trop de débattements.
Sinon l’avion se freine lorsque les ordres sont trop brusques
et peut même se déformer, ce qui rend la suite de la figure
imprécise. Boucles, tonneaux, renversements, vol dos, ça
passe tranquillement mais il faut parfois corriger durant les figures
car les pantalons de roues et les extrémités inclinées
de l’aile sont sensibles au vent latéral. Mais l’Acro
Magnum n’est pas un avion de voltige, simplement un modèle
à remuer sans prise de tête.
Pour l’atterrissage, on prévoit un peu de vitesse afin
d’arrondir franchement au dernier moment. Ça permet de
poser trois points sans finir la course sur le dos car le train fixe
freine assez vite. La vitesse tout à fait raisonnable permet
aussi d’attraper l’avion par l’aile juste après
avoir coupé totalement les gaz.
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Avec sa charge alaire réduite et
sa maniabilité, l’avion peut évoluer dans un
volume très restreint. |
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L’allure de ce parkflyer découpé
dans de l’EPP est vraiment sympa, et ses qualités de
vol permettent bien des folies sans grosse prise de risque car la
cellule est robuste. |
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Il est tout à fait possible d'embarquer
une caméra fixée sous le fuselage ou posée
sur l'aile. C'est ce qu'on peu voir sur la vidéo visible
en début d'article. |
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L’Acro Magnum dispose de larges gouvernes pour
voltiger en douceur ou de façon plus musclée avec
de grands débattements. |
L’Acro Magnum porte bien son nom, il se laisse
secouer dans tous les sens, les passages dos au ras du sol sont
un régal. |
Réglages
Centrage : 78 mm du bord d'attaque
Petits débattements :
Tangage : + 15 mm, - 15 mm
Roulis : + 10 mm, - 10 mm
Lacet : 30 mm de chaque côté
Grands débattements
Tangage : + 25 mm, - 25 mm
Roulis : + 20 mm, - 20 mm, 20% d’expo
Lacet : 50 mm de chaque côté
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Puisque c’est si facile de transformer le Magnum en hydravion,
les flotteurs sont toujours du voyage… Pour le montage, ce n’est
pas plus long à faire qu’à décrire. On glisse
le flotteur sur l’avant du pantalon de roue, on accroche un élastique
qui passe par-dessus à l’arrière et… c’est
déjà prêt ! Le supplément de poids est négligeable
: 45 g et ne suffit même pas à perturber le centrage. L’avion
flotte à l’horizontale sur l’eau. Il se dirige assez
facilement car la dérive est bien soufflée. Attention
cependant au vent de travers qui peut facilement soulever une aile.
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Le domaine de vol est encore étendu
avec les flotteurs parfaitement adaptés. Tout fonctionne
très bien sans nécessiter la moindre mise au point. |
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Le poids et la traînée supplémentaires
se ressentent faiblement. Il n’y a qu’au niveau de l’autonomie
qu’on voit la différence car il faut voler avec un
peu plus de moteur qu’en version terrestre. |
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L’Acro Magnum reste très
manœuvrant malgré sa volumineuse paire de flotteurs. |
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L’avion grimpe très vite
sur son redan et quitte l’eau en une quinzaine de mètres,
sur sollicitation de la profondeur. Il se freine rapidement lors
de l’amerrissage. |
La montée sur le redan se fait très vite mais il faut
une sollicitation à cabrer pour quitter l’eau. On sent
la traînée supplémentaire mais le comportement général
a très peu changé. Les figures sont toujours possibles,
celles dans le plan vertical de moindre amplitude.
Pour revenir sur l’eau, même chose qu’en version terrestre
en tirant franchement au moment de poser. Vue la faible inertie, la
glissade s’arrête très vite. Il faut juste faire
attention à la consommation plus importante, les vols durent
moins longtemps que sur terre.
C’est presque inévitable en hydravion : A un moment ou
un autre, une vaguelette, un petit coup de vent traître ou une
approche mal contrôlée et le vol se termine par une gerbe
d’eau, le ventre en l’air... Le Magnum très léger
flotte en s’enfonçant très peu. Le moteur baigne
dans l’eau mais ça n’est pas très grave, il
suffit de bien le faire sécher après l’avoir rincé
à l’eau douce, et de glisser éventuellement quelques
gouttes d’huile de machine à coudre au niveau des roulements.
Les servos placés sous l’aile, tout comme ceux du fuselage
ainsi que le récepteur n’ont que peu de chance de se retrouver
immergés ou éclaboussés. Il n’y a qu’au
niveau du contrôleur que ça craint vraiment car il est
placé très en avant. Il serait utile de l’étanchéifier
avec quelques morceaux de Blenderm par exemple pour fermer le passage
des fils aux extrémités de la gaine thermo qui l’enveloppe.
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En cas d’incident sur l’eau,
l’avion ne risque pas de couler et la radio reste relativement
bien protégée. |
Avec des roues...
La mousse du train
d’atterrissage s’usant assez vite, l’idée
restait à creuser, la matière aussi... Pour y remédier,
il suffit de réaliser une fente au centre de chaque jambe
et d’y glisser une roue étroite de 35 mm de diamètre.
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Ca n’est
pas prévu par le fabricant mais une paire de roues
est bien utile afin de décoller et d’atterrir
sur piste en dur. |
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La mousse
est évidée au cutter pour y faire entrer la
roue. Celles choisies mesurent 35 mm de diamètre. |
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L'intérieur
des flancs est renforcés par deux morceaux de contre-plaqué
de 0,6 mm d'épaisseurs. Deux fentes sont pratiquées
pour les glisser dedans. |
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Un bloc de
bois un peu plus large que la roue est glissé entre
les supports en contre-plaqué le temps du séchage
de la colle époxy. Pour qu'il ne soit pas collé
en même temps, il est recouvert d'adhésif. |
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Un gabarit
en carton permet de percer précisément l'axe
de la roue. Celui-ci est tiré d'un jonc de carbone
de 2 mm. Il est collé à la cyano. La roue doit
pouvoir tourner librement. |
De chaque côté
de l’ouverture découpée, par l’intérieur,
on colle des flancs en contre-plaqué 6/10. Le verrouillage
de la roue est effectué par un jonc carbone de 2 mm. Ce
raffinement augmente la masse de seulement 10 g, il serait dommage
de s’en passer. A l’arrière, un morceau de
jonc ou une chute de plaque époxy peut servir de béquille
mais ça n’est pas indispensable. Le décollage
du sol s’effectue alors sans difficulté depuis une
piste en bitume, après seulement quelques mètres
de roulage. A l’atterrissage, les jambes semblent un peu
raides et il vaut mieux effectuer un joli kiss landing en jouant
avec les gaz ou bien poser 3 points à vitesse réduite. |
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Original, l’Acro Magnum Reloaded l’est assurément.
Ce petit avion en EPP est solide, facile à mettre en œuvre
et vous permettra de voler presque partout. Dans un parc, sur un petit
étang, sur la neige… c’est à vous de voir
!
Les
+
- Look
- Robustesse
- Maniabilité
- Flotteurs optionnels
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Les
-
- Absence de roues
- Souplesse de la cellule dans certaines
figures et déformations possibles lors du stockage
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Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org