Ce petit planeur est destiné avant tout à l’initiation
au pilotage, plus particulièrement pendant des séances
de vol d’intérieur. Son coût réduit, son vol
tranquille et sa robustesse permettent aux novices de débuter
sans trop de stress. Avec ses 72 g en ordre de vol, il n'évoluera
dehors que par temps calme.
Conçu
pour (en)durer...
Le Longtarin a été conçu pour encaisser les chocs
inévitables que lui fera subir un débutant. C’est
la raison pour laquelle il a le pif aussi long (inspiré par l’agent
du même nom qui cherche des poux à Gaston Lagaffe dans
les fameux albums dessinés de Franquin). En cas de choc, la mousse
s’écrase, se déforme, absorbe l’impact et
préserve le matériel. En insistant, on parvient quand
même à le casser mais les deux morceaux se recollent très
vite avec un peu de cyano.
Le moteur est placé sur un pylône, bien moins exposé
que s’il était placé dans le nez. L’hélice
est montée propulsive, impossible de la casser.
L’équipement radio est inséré profondément
dans la mousse et ne risque absolument rien.
L’aile est simplement coincée dans la mousse par ses bord
d’attaque et de fuite, elle pivote lors d’une collision
ou d’un retour au sol imprévu et se déboîte
simplement dans le pire des cas.
L’articulation des volets de profondeur et direction est issu
de la découpe et ne nécessite pas l’installation
de charnières, opération parfois fastidieuse quand on
débute.
Le Longtarin a été conçu
pour les débutants et pour ceux qui aiment voler sans stress.
Son long nez souple absobe en partie les chocs. Le moteur propulsif
monté sur pylône est bien protégé, tout
comme le reste de l'équipement. Le kit ne coûte que
18 €.
Conçu à la base pour le
vol en intérieur, il peut voler en extérieur par temps
très calme.
Toute cette simplification se solde par un temps de montage ultra-court
et vraiment à la portée de tous.
Les fichiers sont en téléchargement libre pour les heureux
possesseurs d’appareils de découpe numérique (Licence
CC-BY-NC-SA, dont pas d'utilisation commerciale sans accord du concepteur)
en effectuant un clic droit sur
ce lien pour télécharger le fichier au format ZIP.
Pour les autres, en dépannage et en attendant de finaliser
sa micro-entreprise, Jérôme propose un petit kit complet
pour la somme assez dérisoire de 18 €. Pour vous
le procurer, contactez-le à cette adresse : jerome@stampe-epp.eu
L’équipement simple qui doit y être ajouté
ne coûte pas beaucoup plus cher, environ 25 €. L’appareil
en ordre de vol revient à à peine plus de 40 € !
Caractéristiques
techniques
Nom : Longtarin
Marque : Stampe-EPP
Contact : jerome@stampe-epp.eu
Envergure : 76 cm
Longueur : 62 cm
Surface : 9,6 dm²
Poids : 72 g
Charge alaire : 7,5 g/dm²
Profil : Creux
Prix indicatif : 18 €
Voici
une bonne trentaine d’années, Jérôme
Roger et son père Michel m’aidaient à
concrétiser un rêve : piloter un modèle
réduit volant. Peu après,
ils m’offraient généreusement un incontournable
moteur Cox Babe Bee et le précieux bidon de carburant
additionné de nitrométhane permettant de le
faire tourner.
Ce petit moulin a par la suite été utilisé
à toutes les sauces : planeurs et avions bien
sûr mais également voitures et bateaux, ancrant
profondément le virus…
Pédagogue,
Jérôme n’a jamais cessé de transmettre
ses connaissances et a formé bon nombre de pilotes,
que ce soit en modèle réduit comme en aviation
grandeur, opérant durant une période comme
instructeur de voltige sur Stampe.
La
passion du modèle réduit ne l’a jamais
quitté, la technique l’a toujours intéressé.
Il a fabriqué sa machine
de découpe au fil chaud,
son imprimante 3D, et a notamment conçu avec ces
équipements un petit motoplaneur d’initiation
économique : le Longtarin ici présent. Avec
lui, des novices se retrouvent aux commandes d’un
appareil volant, dans un gymnase, bien à l’abri
du vent, sans avoir jamais tenu les manches d’une
radio auparavant. Et bien souvent, après quelques
cercles et parfois quelques collisions avec les murs, sans
conséquence, ces nouveaux venus sont capables d’enchaîner
les circuits sans faire de chute.
Le pied à l’étrier, ils sont rapidement
lâchés et peuvent alors s’orienter vers
d’autres machines plus exigeantes.
Un
kit pour tous
Le kit est composé de quelques morceaux d’EPP découpés
au fil chaud. Le fuselage est un simple profil d’épaisseur
dégressive sur sa partie arrière. Sans le moindre renfort,
il est suffisamment rigide pour absorber les faibles contraintes que
peu subir un tel appareil en vol.
L’aile est en 3 tronçons : une partie centrale plane
et rectangulaire prolongée par deux panneaux trapézoïdaux.
Le profil retenu est celui du fameux Polyclub réputé pour
ses qualités de vol lent. La partie centrale reçoit un
plat de carbone ajusté qui se glisse verticalement dans une fente
découpée à l’intrados. Il n’y a pas
d’autres renforts ni de clés d’ailes pour réunir
les panneaux, ce n'est pas utile vu la masse dérisoire du modèle
complet. Leurs extrémités sont biseautées pour
obtenir la bonne valeur de dièdre par simple collage.
Les empennages sont en plaques d’EPP de 6 mm, fendues sur pratiquement
toute leur épaisseur au fil chaud pour former l’articulation
des gouvernes.
Le kit est composé d'éléments
en EPP découpés au fil chaud, d'un longeron en carbone,
de 2 guignols en plastique, de 2 cordes à piano mais également
d'un pylône moteur et de guides pour les commandes imprimés
en 3D.
Le profil de l'aile
est très creux. C'est le même qui équipe le
Polyclub.
A l'intrados, une saignée est prévue
pour glisser le longeron plat en carbone.
Le fuselage est encoché pour recevoir l'aile
qui tient en force.
Les empennages sont découpés pour que
le matériau souple fasse l'articulation.
Le pylône moteur est fabriqué avec un
imprimante 3D.
Le pylône moteur est également livré, en matière
plastique PLA imprimé en 3D. A cause des vibrations de l’hélice
tenue par élastique, il pouvait paraître un peu trop souple
à certains régimes. Une nervure va être ajoutée
par la suite pour le rigidifier davantage.
Egalement imprimés dans le même matériau, on dispose
de petits supports à planter dans la mousse qui serviront à
guider les tringleries en corde à piano de 0,8 mm.
Deux petits guignols en plastique font également partie des accessoires.
On
commence par... la finition !
L’EPP brut de découpe est tout blanc, c’est triste
et salissant. On peut l’égailler facilement en le recouvrant
d’un peu de couleurs… Contrairement au polystyrène,
le polypropylène ne fond pas avec les solvants contenus dans
les bombes de peinture. On peut donc utiliser tout ce qu’on trouve,
en prenant garde cependant de ne pas surcharger pour des raisons de
prise de poids… Des masquages au ruban adhésif papier suffisent
à condition de recouvrir les éléments par de légers
voiles de peinture.
Une autre solution plus facile à mettre en œuvre consiste
à utiliser des marqueurs. Ainsi, plus besoin de masquages fastidieux
à poser, de local adapté et ventilé, d’odeurs
désagréables, de risques d’incompatibilité
entre les produits ou de temps de séchages plus ou moins longs.
La couleur bleue est
peinte à la bombe après avoir collé quelques
masquages en ruban adhésif papier.
Il faut passer plusieurs
voiles légers afin que la peinture ne coule pas dans les
interstices que présente le matériau.
Alternative à la peinture, le feutre
Posca présente bien des avantages : pas de masquage, séchage
presque instantané, pas d'odeur, de risque de coulures...
Parfait quand on vit en appartement et que l'atelier est un coin
de la table du salon...
Les classiques marqueurs indélébiles n’accrochent
pas bien sur l’EPP et on se retrouve rapidement avec un modèle
aux couleurs délavées et des doigts colorés. Les
marqueurs à peinture Posca sont plus appropriés. Il faut
parfois passer 2 couches pour obtenir une teinte uniforme. Il existe
plusieurs tailles, allant de la pointe ultra fine pour les délimitations
et les détails à celle large de quelques centimètres,
pratique pour couvrir rapidement de grandes surfaces.
Parmi les inconvénients, on peut regretter le nombre de teintes
assez limité et le prix relativement élevé. Mais
pour ce point, la surface pouvant être recouverte doit être
assez proche de celle d’une bombe.
Inspiré par la BD et le tacot bringuebalant de Gaston Lagaffe,
notre Longtarin a été décoré avec un mélange
des deux méthodes : peinture en bombe pour le bleu, marqueurs
pour le reste. Un gabarit en papier a été utilisé
pour tracer le nom sur l’aile.
La déco est terminée.
Le nom a été tracé avec un gabarit découpé
dans du papier.
Equipement
bridé...
Le matériel a été commandé chez Hobby King
mais vous pouvez trouver des équivalents ailleurs.
Le petit moteur Hextronic et son support pèsent
6,8 g... mais on n'aura pas besoin de ce support.
La petite batterie Lipo 2S de 120 mAh permet de voler
environ 8 minutes. Il est possible de mettre un peu plus gros si
on veut.
Les servos installés pèses 2,6 g.
Attention, la référence indiquée plus haut
envoie vers des servos équipés en prises JST-SH.
Assurez-vous que votre matériel est compatible.
Le récpteur Orange installé n'est plus
fabriqué mais il est remplacé par le R415X
DSMX/DSM2 équivalent, équipé de prises
JST-SH et fonctionnant avec un émetteur Spektrum.
La petite hélice GWS 4''x2.5''
est livré avec ses bagues d'adaptation de moyeu. C'est celle
du milieu de la grappe qui convient.
Elle s'adapte ainsi sur le porte-hélice
fourni. C'est une CW (Clock Wise) qui est utilisée ici mais
il est préférable de commander des CCW (Counter Clock
Wise) plus classiques, donc plus facile à remplacer. Le bord
d'attaque de la pale doit dans tous les cas être placé
vers l'avant du modèle. Pour le sens de rotation, il suffit
d'inverser 2 des 3 fils du moteur pour l'inverser. (Voir plus haut
dans la fiche technique pour les liens vers différents moteurs
utilisables.)
L'hélice fixée avec un petit
joint torique. Ca vibre un peu au final. La croix support-moteur
n'est pas utile et sera démontée.
Le minuscule servo H-King de moins de 3 g. Il en faut
2 bien sûr.
L'équipement radio complet sur la balance pèse
moins de 30 g.
Montage
express
Ne pas se fier au nombre de photos qui pourraient laisser penser que
le montage est fastidieux... On a la gâchette facile !
Toutes les étapes ont été volontairement détaillées
pour aider les futurs modélistes qui se lanceraient en restants
isolés.
Le support-moteur est réalisé
par impression en 3D dans du PLA. Le moteur est tenu par un petit
collier nylon. Si besoin, reprendre le diamètre du trou avec
un coup de lime.
Le collier vient serrer la partie fixe
du moteur. L'hélice est bien sûr placée vers
l'arrière.
Après serrage, l'excédent du collier
est recoupé.
Le longeron est un plat de carbone.
Il est encollé à la cyano
épaisse puis glissé dans la fente. L'aile doit reposer
bien à plat sur le chantier, sans vrillage.
Pour assouplir les charnières, on replie
la gouverne sur la partie fixe et on laisse reposer une nuit sous
contrainte.
La partie fixe de la dérive est
collée dans l'encastrement du stab. Une colle souple genre
Foam-Cure d'Hobby King ou néoprène peut être
utilisée.
Pour coller l'empennage sur le fuselage,
on s'aligne sur l'aile. Et pour cela, celle-ci doit être placée
parfaitement à l'équerre sur le fuselage.
Vus de face, aile et empennages
doivent être alignés. On vérifie également
la triangulation en mesurant les distances entre les pointes de
saumons qui doivent être identiques de chaque côté.
Un morceau d'adhésif est collé
sur toute la longueur du profil, de chaque côté de
la partie rectangulaire de l'aile, côté intrados.
Les panneaux extérieurs sont encollés
à l'époxy puis plaqués de chaque côté
du panneau central.
Il faut s'assurer que le dièdre est bien le
même de chaque côté avant séchage complet.
Le centre de gravité adopté est à
45 mm du bord d'attaque. On définit donc l'emplacement de
l'équipement en tenant le planeur en équilibre au
bout des doigts.
Le support moteur est fixé à
la colle au pistolet.
Il est simplement plaqué à
l'emplacement défini sur le fuselage. Sous le moteur, on
perce le fuselage pour y glisser le contrôleur.
Une chute de tube plastique permet de
guider les câbles à travers la mousse pour les faire
déboucher en face du moteur.
Le contrôleur est enfoncé
au maximum pour ne pas dépasser.
Il ne reste plus qu'à souder les
câbles du contrôleur à ceux du moteur, en s'assurant
que le sens de rotation est le bon. Sinon, on inverse 2 des 3 fils.
Les câbles sont plaqués contre le pylône
avec un collier ou un morceau d'adhésif un peu élastique
type Blenderm.
Les minuscules guignols en plastiques sont prévus
pour être piqués dans la mousse. On positionne provisoirement
les tringleries pour définir leur emplacement.
Les guignols sont collés dans les
gouvernes avec une goutte de cyano. Le guignol de direction est
placé sur le côté droit de la gouverne.
Celui de profondeur placé dessous est décalé
vers le flanc gauche.
Les petits servos ne peuvent être tenus dans
la mousse au moyen de leur vis.
Ils sont placés de chaque côté
du fuselage, légèrement décallés dans
la longueur l'un par rapport à l'autre. Les trous doivent
être nettement plus petits que les dimensions réelles
afin qu'ils entrent en force.
La mousse est retirée délicatement
afin que les trous soient bien rectangulaires. Une pince à
épiler tout à fait efficace pour cette opération.
On glisse ensuite les servos provisoirement afin de tracer les emplacements
des pattes, à déduire.
La mousse est recreusée au niveau
des pattes afin que le servo soit bien encastré. C'est plus
joli et il est mieux protégé.
Les commandes en corde à piano
sont pliées en forme de baïllonette côté
servo.
La tringlerie est glissée dans
le palonnier puis les petits supports imprimés en 3D sont
enfilés à l'autre extrémité.
La distance entre le palonnier et le guignol
est mesurée et divisée en 3 afin de répartir
les supports à distance à peu près égale,
afin que la tringlerie ne forme pas de coude.
Les emplacements sont marqués au
crayon puis percé avec une pointe d'outil.
Les supports sont enfoncés et collés
à la cyano. Il faut s'assurer que la commande reste parfaitement
rectiligne.
S'ils sont trop longs, ils peuvent être
recoupés avec une pince.
Taillé en pointe, ça rentre
mieux dans la mousse. La corde à piano doit être parfaitement
rectiligne.
Côté gouverne, un simple
coude suffit, du moment que la corde à piano fait ressort
pour entrer dans le guignol.
On peaufine le centrage en vérifiant
le meilleur endroit pour placer la batterie, placée sous
le fuselage.
Là encore, le trou est creusé
au plus juste de façon à ce que la batterie tienne
en force dans la mousse.
Le câblage peut être
intégré dans l'épaisseur du fuselage après
avoir effectué de fines saignées au cutter, en creusant
le moins profondément possible pour ne pas fragiliser.
Même chose pour le petit récepteur
qui reste accessible, au cas où...
La prise est également intégrée
complètement. Ca évitera de l'arracher lors des glissades.
Et voilà, c'est
déjà prêt. Le Longtarin pèse 72 g en
ordre de vol.
Un
Polyclub version planeur
Montage sur le terrain en quelques secondes
puisqu'il n'y a pas besoin d'outil. On déforme l'aile en
la courbant pour la glisser dans le fuselage. Ceux qui ont de la
place pourront la coller sur le fuselage.
Le décor choisi, inspiré
par le tacot de Gaston Lagaffe est très visible.
Si les premiers vols se déroulent en extérieur, il faudra
une absence totale de vent. Sinon, le Longtarin est chahuté comme
une feuille morte et le pilote débutant ne comprendra jamais
ce qu'il se passe.
Vérification du centrage, du sens des débattements et
on lance par une petite pichenette, sans forcément mettre plein
pot. La première chose à faire est d'affiner les trims
si nécessaire pour que le planeur vole droit. En mettant toute
la puissance, il prend de lui-même une pente ascendante. Quelques
degrés de piqueur pourraient réduire le phénomène
mais en augmentant la vitesse, ça n'est donc pas indispensable.
Le débutant devra apprendre à être doux aux commandes,
à optimiser les trajectoires pour que la vitesse d'évolution
reste à peu près constante, à virer de plus en
plus serré, dans un sens ou dans l'autre, jusqu'à vider
la batterie après une dizaine de minutes de vol.
En cas de collision contre un mur, le planeur rebondit, la mousse jouant sont rôle d'amortisseur. Il arrive parfois que l'aile se déboîte également lors de chocs plus violents. Là, rien à faire à part penser à couper les gaz.
Dans le pire des cas, la mousse arrive à se casser au niveau du nez. Ca repart après recollage, de préférence avec une colle un peu souple, comme de la néoprène.
La vitesse d'évolution est assez
faible, c'est ce qu'on attend pour le vol d'intérieur. On
arrve sans problème a effectuer des 8 dans la largeur d'un
gymnase. En extérieur, l'espace de vol n'a pas de limites,
excepté la vue du pilote car le planeur n'est pas bien grand.
On peut essayer de faire un peu le mariole,
mais il ne faut pas espérer tourner des figures de voltige.
La boucle s'essouffle très vite dans la montée à
cause du profil creux et de la traînée générale.
Le tonneau est interminable et se termine en général
par une demi-boucle à mi-chemin pour revenir à plat...
En fait, le pilote qui voudra essayer d'autres figures devra s'orienter
vers un autre modèle. Le concepteur a déjà
d'autres modèles dans son chapeau, et de nombreux amateurs
parmi les membres de son club qui volent avec des appareils qui
ont fait leurs preuves. A suivre, avec un biplan qui sera sans doute
bientôt un best-seller. Les plus perspicaces auront deviné
de quel appareil il s'agit...
Atterrissage en douceur. On ne risque
pas de casser l'hélice.
On
y colle des aimants
Le Longtarin n'est pas fait pour voler en extérieur car il est
très sensible au vent. On s'en doutait vu son poids plume et
sa charge alaire ridicule... mais on n'a pas toujours un gymnase pour
voler au chaud. Quand il se fait trop chahuter, il arrive que l'aile
se décale d'un côté, ce qui perturbe un peu le vol.
Pour éviter ce désagrément, nous avons rajouté
deux petits aimants au néodyme, un dans le fuselage, l'autre
dans l'aile. Depuis, plus rien ne bouge sauf lors d'un choc.
Deux petits aimants cubiques de 5 mm (Supermagnet.fr)
ont été noyés dans le fuselage et dans l'aile
pour éviter le glissement latéral.
On trace l'emplacement au feutre puis
on découpe un trou plus étroit que l'aimant. Une goutte
de la colle à chaud au pistolet est glissée dans le
trou.
L'aimant est aussitôt glissé
en place, en ayant pris soin de glisser entre le doigt et lui un
morceau d'adhésif transparent qui permet de le positionner
précisément sans se brûler les doigts. L'aimant
doit affleurer la surface.
Même chose pour l'aile. L'aimant
doit bien sûr être placé parfaitement en face
de celui qui se trouve dans le fuselage. Attention également
à respecter la polarité Nord-Sud pour que ça
colle...
On
ose l'immersion
Vraiment pas conçu pour ça à la base, le Longtarin
peut sans problème embarquer un peu de poids supplémentaire,
comme le minuscule ensemble émetteur-vidéo 5,8 GHz disponible
chez HobbyKing alimenté par un petit Lipo 1S 110 mAh.
Les quelques grammes supplémentaires ne modifient que très
peu le centrage et la vitesse de vol. La maniabilité reste suffisante
pour bien remuer la machine en vol de salle.
Un minuscule ensemble caméra-émetteur
vidéo Quanum Elite (TX Camera Combo - Micro Cam VTX)
en 5.8 GHz peut être embarqué sans problème
sur le Longtarin.
L'ensemble est alimenté par un
unique élément Lipo branché directement sur
le connecteur livré. Il n'y a aucune soudure à effectuer.
Pour les premiers essais, la caméra a été fixée
simplement avec un élastique et la batterie avec un morceau
de ruban adhésif.
Le terrain de vol n'est pas des plus propres...
mais on est bien content de voler en intérieur quand la pluie
tombe et que le vent souffle...
La maniablité
est suffisante pour bien s'amuser en salle.
Aux commandes, les sensations sont fantastiques, même si on croyait
depuis longtemps ne pas être impressionné par un modèle
piloté en 2 axes... On a bien une impression de vitesse, accentuée
par le fait que, contrairement à un "drone" multicopter,
on ne peut pas freiner face à un obstacle. Il faut donc anticiper
davantage. L'assiette varie peu entre le plein pot et le plané,
c'est en tout cas l'impression donnée par le très grand
angle de l'objectif.
C'était un premier essai avec ce petit matériel et ça
semble très concluant, puisqu'il n'y a pas de parasites malgré
l'environnement du terrain de vol choisi pour l'occasion, pas vraiment
favorable...
Motoplaneur Longtarin, 2 axes en
EPP produit par Stampe-EPP, équipé d'un minuscule
combo VTX Quanum Elite. Poids total en ordre de vol : 76 g.
L'image est en réalité bien meilleure - et sans
reflets - que celle visible. En effet, comme ce minuscule combo
ne permet pas d'enregistrer, c'est donc une caméra Turnigy
2K qui filme l'écran 5'' d'une paire de goggle FPV posé
au sol.
Ici, c'est un vol
en extérieur avec une petite caméra Mobius de 35
g embarquée sur l'aile.
Le Longtarin a beau être un planeur 2 axes, simple et facile à piloter, il a déjà comblé de nombreux débutants tout en permettant aussi de s'amuser quand on maîtrise tous les axes. Son côté crashproof, sa charge alaire de papillon, sa maniabilité permettent à tous de voler sans stress. Et côté tarif, difficile de faire mieux, que ce soit pour la cellule comme pour l'équipement à y installer.
On
aime
Temps
de montage réduit
Pilotage
facile
Maniabilité
Robustesse
Prix
réduit
Equipement
bon marché
On
aime moins
L'aile
qui peut glisser sur le côté quand on vole en extérieur
(sauf lorsqu'on a ajouté les aimants)
Le
pylône moteur qui vibre un peu mais qui va être
rigidifié