Présentation de Pascal Bourguignon
Si la plupart de nos gentils petits hélicos
sont affublés d’une simple bulle leurs donnant un air
assez commun, il n’en est pas de même pour les récents
modèles bi-rotor coaxiaux. Mais, ce qui est le plus étonnant,
c’est que la majorité d’entre eux soit la réplique
du Lama. Dès lors que l’on veut s’amuser avec les
copains à la salle, on croirait que mère Hirobo a enfanté
des sextuplés.
Je n’ose pas croire que la concurrence a perdu tout sens de
sa créativité. Certes, un même modèle peut
être décliné sous plusieurs marques, mais quand
même. Serais-ce tout simplement qu’en utilisant ce modèle
en particulier, on ne se risque pas à des contraintes de poids,
c’est possible. Pourtant, en se tournant vers l’est et
en fouillant un peu dans la récente histoire de l’URSS,
j’ai découvert que les bi-rotors coaxiaux sont légion
et qu’ils sont pour l’essentiel, le concept phare d’une
firme russe qui n’est autre que la société Kamov.
Elle a à son catalogue une multitude d’engins de ce type,
dans l’ensemble pas très beaux mais qui ne laissent pas
indifférents. J’ai choisi de transformer mon pacifique
Bell 47G acidulé en petit hélico de poche pour agent
du KGB pressé. Ce sera le Kamov Ka-18, non de code OTAN « Hog ».
Son aspect rondouillard et ses formes qui ne sont pas sans rappeler
la non moins célèbre Aerocar m’ont tout de suite
séduit.
Faites chauffer le four, préparez vos poncettes et en un tour
de main, vous pourrez réaliser vous aussi, votre maquette birotor.
Le plan 3 vues agrandi à 350% donne la taille
du modèle à l’échelle.
La vue de gauche est suffisante pour les plus aguerris de la
sculpture en volume.
Pour les autres, la découpe avec repères vues
de gauche / vue de dessus s’impose, les gabarits en carton
fort feront le reste. |
Le Kamov est construit sur la base d'un Bell 47-G Graupner. |
La forme du fuselage est séparée
en deux parties distinctes. |
Un poncage fin s’impose. Ensuite, on résine
en deux couches pour obtenir plus de rigidité au moulage. |
On termine les formes au mastic mono composant Syntofer
pour améliorer l’état de surface. |
La pièce de moulage a été surélevée
pour obtenir une marge au découpage. |
Thermoformage du rodhoïd 3/10
dans le four de la cuisine. |
Les têtons de fixation s’imposent
mais ça ne solutionne pas tout. |
Premier essai de mise en place de la mécanique
dans son fuselage, les côtes doivent être extrêmement
précises pour ne pas avoir à rentrer l’accu
au chausse-pied et pouvoir le dissimuler sans maltraiter la
coque qui demeure fragile.
Les courageux n’hésiteront pas à garder
une accessibilité totale à la mécanique.
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C’est quand même plus beau avec des roues.
Le train est confectionné
en corde à piano de 1 mm habillée. |
L es
roues avant doivent rester folles
pour pouvoir manœuvrer au sol. |
Pour la finition, une couche d’apprêt. |
Masquage pour les différentes nuances.
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L'empennage est en balsa et carte plastique.
La peinture à l’aérographe limite le surpoids
et la déco est superbe. |
Un voile de vernis satin vient fixer
les différents marquages réalisés
sur du transparent jet d’encre auto-collant.
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Une petite vidéo est visible ici (4 Mo, .wmv)
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Un lien vers les hélicoptères Kamov :
http://www.aeronautics.ru/kamov/gallery-index.htm
Contacter l'auteur : pascal.bourguignon@jivaro-models.org