Chacun de nous a un avion qui lui tient à cœur,
soit pour son palmarès, soit à cause de ses lignes ou
tout simplement pour des raisons sentimentales.
Le Jodel D-112 n’est pas particulièrement élégant
mais c’est sur cette machine que j’ai reçu mes premières
leçons de pilotage, à l’époque où
je rêvais d’obtenir mon brevet de pilote.
Mon budget loisir étant plutôt réduit, il me fallait
donc réviser à la baisse mes envies et c’est ainsi
que je vole maintenant avec mon Jodel mais à l’échelle
réduite !
Séance de vol
sur un terrain en herbe, avec poursuite par un quadricoptère.
Le Jodel D-112 compte
parmi les appareils les plus fréquents dans les aéro-clubs.
L’avion grandeur
Tout le monde a déjà entendu parler de
ces avions un peu patauds mais qui sont d’excellentes machines,
aussi bien pour l’apprentissage au pilotage, voire pour
la construction amateur, que pour le tourisme et la détente.
Créés par deux inventeurs géniaux, Joly et
Delmotez, les Jodel et leurs dérivés volent depuis
près de 80 ans.
Parfois construits par des amateurs, il est possible que certains
détails diffèrent du modèle présenté
ici, telle la bulle qui est parfois développable, le forme
du capot, les carénages de roues…
J’ai choisi de reproduire un appareil
basé à l’aéro-club de la Flèche
dans la Sarthe. Cet avion vole depuis de nombreuses années
et mon ami Jérôme m’a fait tenir les manches
plusieurs fois.
Il avait été réentoilé et repeint après
avoir reçu une averse, c’est ce décor qui a
été repris sur la maquette présentée.
Il a été endommagé depuis après avoir
été embarqué dans une ascendance au roulage
mais a été remis en état par les membres du
club qui se chargent de l’entretien.
La
maquette
Caractéristiques
techniques
La maquette
Echelle : 1/7,2
Envergure : 114 cm
Longueur : 85 cm
Surface : 23,8 dm²
Poids : 1,330 kg
Charge alaire : 55,9 g/dm²
Profil : Naca 23012
Moteur thermique : 2,5
cc
Hélice : Aero-Naut 8''x4''
Le plan de ce Jodel est disponible uniquement
en VPC. Il est dessinée sur 2 feuilles de 55 x 80 cm. Le
prix est de 15 € frais de port compris (pour un envoi en France).
Contact : Laurent
Si vous souhaitez réaliser des concours en partant du modèle
présenté ici, vous faites erreur, ce n’est pas une
reproduction exacte. Les proportions sont à peu près justes
et j’ai essayé de m’inspirer de l’avion grandeur
pour la construction. Cependant, plus je compare mon modèle à
son grand frère, plus je relève de petites différences.
La maquette est un art et j’imagine tout à fait la tête
d’un compétiteur devant un juge qui se fait un plaisir
de relever ce qui ne va pas. Enfin, que cela ne vous empêche pas
d’y mettre un maximum de détails, cela fait toujours plaisir
de voir un simple assemblage en structure prendre vie peu à peu.
Pour parler un peu technique, le profil de l’aile est un Naca
23012 semblable à l’original. Les empennages sont en structure
avec profil symétrique, c’est plus réaliste et plus
efficace. La dérive monobloc demande un peu de soin au niveau
de son articulation. Pour me faire plaisir, j’ai également
réalisé un train suspendu.
La maquette reprend
à peu près la structure de l’avion échelle
1.
Il n’y a cependant pas de difficulté pour la construction.
Construction
des empennages
Le stabilisateur a la particularité de ne pas être complètement
plat. Son épaisseur se réduit aux extrémités.
Il faudra donc caler les nervures pour le construire à l’horizontale
mais également rehausser le longeron inférieur vers le
saumon avec une cale de 1 mm. Pas de difficulté particulière,
la partie fixe sera coffrée de chaque côté avec
du balsa plume, puis profilée avec soin. Les volets de stab sont
en structure simple profilée après assemblage. Les nervures
sont découpées dans des lattes de balsa puis biseautées
à l’avant pour appuyer contre le longeron et fendues dur
l’arrière pour un glisser le bord de fuite. Voyez les détails
sur le plan. Un U en corde à piano sur lequel sera soudé
un guignol en plaque époxy permettra d’intégrer
la commande discrètement dans le fuselage. La dérive est
construite de manière identique mais possède un coffrage
dégressif qu’il faudra mettre en forme à la cale
à poncer. Là aussi, il faudra découper un guignol
double dans la plaque époxy pour une commande en câble
aller-retour.
Il ne reste plus qu’à profiler et attaquer la suite.
Le
fuselage en baguettes
Il est construit en baguettes façon
« Tour Eiffel », sur le dos, puis coffré
en balsa fin. Pas de difficulté particulière, prévoyez
juste des longerons en balsa de même qualité pour éviter
que le fuselage se déforme lors de l’assemblage. Les
flancs prennent place sur cette structure. La commande de profondeur
devra être installée avant de refermer complètement
le fuselage.
Le dos est roulé en balsa tendre. Pour ce travail, le plus simple
est de coller chaque moitié de coffrage à cheval sur la
baguette centrale. Quand la colle est sèche, roulez le coffrage,
coupez-le au ras du flanc et collez-le au fur et à mesure. Un
ponçage de l’angle fera disparaître le raccord. Le
fond de la partie avant reste amovible car l’accès est
difficile, surtout si vous prévoyez un aménagement cabine.
Dans ce cas, ajoutez le couple support du tableau de bord, celui formant
le dossier du pilote et coffrez le fond du fuselage. Si vous construisez
léger, il est possible de détailler encore plus la cabine
et de mettre un pilote entier car la radio n’est pas logée
à cet endroit et le centrage s’obtient facilement.
Le couple pare-feu et celui qui supporte l’avant de l’aile
pourront être renforcés à l’aide d’un
fin tissu de verre collé par l’intérieur.
Dans le doublage du couple
placé devant l'aile, on voit les passages pour les tourillons
de fixation. Pour plaquer l'aile à l'arrière sur
le fuselage, il y a 2 équerres en bois dur qui supportent
des écrous prisonniers.
L’aile
demande du soin
Le premier travail à faire consiste à fabriquer le longeron.
Il s’agit d’un tube rectangulaire formant caisson, construit
en balsa et contre-plaqué au centre. Il faut s’appliquer
pour le fabriquer car les nervures viennent s’enfiler autour.
Prévoyez, dès que les nervures seront découpées,
le passage pour la commande d’ailerons. Le grand possède
des aérofreins d’intrados que je n’ai pas pu réaliser
par manque de documentation. La partie centrale de l’aile est
découpée jusqu’au longeron au niveau du fuselage.
Cette partie sera fermée avec un morceau de contre-plaqué
après coffrage. Les parties externes peuvent être construites
« en l’air », en s’alignant sur le
longeron ou à part puis raboutées avec les clés
en contre-plaqué. Un support placé entre deux nervures
permettra de maintenir la gaine de commande des ailerons. Ces derniers
sont construits à part, de la même façon que les
volets de profondeur. Leur épaisseur est dégressive en
partant vers le saumon, comme les extrémités des ailes.
Le bord d’attaque est coffré dessus-dessous ainsi que la
partie centrale. Plutôt qu'un unique servo central, il est tout
à fait possible de placer 2 micro-servos en bout d'aile en attaque
directe.
L'aile est tenue par 2 tourillons de hêtre qui
traversent le longeron de part en part. La face avant de l'aile,
au niveau où elle s'encastre dans le fuselage est doublée
à ce niveau avec la pièce "plaque de fermeture
de l'aile".
La pièce "couple avant de l'aile" se fixe sur
le fuselage, en face de la "plaque de fermeture de l'aile"
quand cette dernière est en place.
Le
train d’atterrissage
Vous avez le choix : soit vous le préférez fixe,
soit vous faites comme moi en le rendant suspendu, pour le plaisir.
Dans le premier cas, il suffira de plier la corde à piano et
de l’immobiliser à l’aide de pontets vissés
sur le longeron. Dans l’autre cas, c’est beaucoup plus difficile
puisqu’il faut percer la corde à piano. Utilisez une perceuse
à colonne qui tourne lentement et huilez bien. J’y ai laissé
quelques forets... Une goupille sert à la fois de blocage au
ressort et en même temps évite à la jambe de pivoter.
Inspirez-vous du schéma. Un habillage en tube alu permettra d’épaissir
le diamètre de la jambe. Les ressorts ont été récupérés
dans un jouet usagé.
Le support de la jambe est en tube laiton fraisé pour passer
la goupille. La fixation de ce tube sur le longeron se fait par l’intermédiaire
de 2 plaques époxy cuivrées, collées de part et
d’autre du longeron (dessus et dessous). Un congé de soudure
immobilise le tout.
L’habillage est réalisé dans un premier temps
avec du balsa mis en forme puis recouvert d’une tôle fine
soudée découpée dans une boîte de soda dépolie
(celle avec un aimant imprimé dessus, en fer blanc).
La
roulette de queue
Je n’ai pas réussi à me procurer de tôle
suffisamment fine et rigide pour réaliser une béquille
multi lames. J’ai découpé la mienne dans du dural
de 8/10.
La roulette de queue conjuguée
est confectionnée dans du Dural.
La roulette mesure 20 mm de diamètre.
Deux ressorts permettent de la coupler au volet de direction tout en
gardant de la souplesse.
La dérive est commandée
par câbles aller-retour. Les ressorts de la roulettes sont
raccordés sur le guignol. Les chocs subits lors de roulage
sont absorbés par les ressorts et ne sont donc pas transmis
au servo.
Le
capot
Un bloc de Roofmat mis en forme puis enveloppé
de scotch de déménageur a été recouvert
de 3 couches de tissu de verre de 100 g/dm² posées
à 45° puis enduites de résine. Démoulage,
ponçage et masticage pour reboucher les éventuels
trous.
Les ouvertures sont découpées à l’aide
d’une fraise montée sur une mini perceuse. Le capot
a ensuite reçu une couche de peinture polyuréthane
automobile. Il est fixé sur la cellule par des vis à
bois prenant appui dans des blocs collés sur le couple
pare-feu.
La
verrière
La verrière est thermoformée
(et peut-être encore disponible chez Aviation Design ?). Sur
le flanc, du côté du pilote, est accrochée une
petite plaque métallique gravée avec l'immatriculation
de l'appareil.
Sur certains appareils, elle est développable. Allez observer
celui que vous souhaitez reproduire pour voir si c’est aussi le
cas. Sinon, c’est une pièce difficile à former si
l’on n’est pas équipé. Je vous recommande
d’utiliser du rhodoïd de 1 mm, ce qui vous permettra de la
faire ouvrante comme sur l’avion grandeur. Si vous choisissez
cette option, prenez toutes les mesures nécessaires pour que
les portes arrivent au bon endroit le long du capot quand elles sont
ouvertes. Pour ma part, je l’ai simplement collée après
avoir aménagé la cabine de pilotage. Les arceaux en gaine
plastique de 2 mm de diamètre sont collés à l’intérieur,
puis rivetés par l’extérieur à l’aide
de têtes d’épingles.
Fausse carte Michelin, carnet de vol et
crayon, appareil photo... Des accessoires reproduits pour le plaisir
de la maquette.
Finition
Par simplicité j’ai entoilé mon avion avec du
film thermorétractable. Les immatriculations sont découpées
dans du film autocollant. L’avant est peint en noir mat avec de
la peinture pour maquettes plastique. Pour la décoration, vous
avez le choix : en vous rendant sur le premier terrain d’aviation
que vous trouverez, vous serez quasiment sûr de tomber sur un
Jodel.
Détails
supplémentaires
Sur le stab, 2 boulons car celui du grand
est démontable.
Un détail à ne pas oublier : le
tab de profondeur et sa commande.
Le karman est moulé
en plastique. A côté de la fausse trappe d'accès
au train d'atterrissage, le bord d'attaque possède un bec
de décrochage qui existe sur l'avion grandeur.
Sur un appareil aussi simple, il y a de nombreux détails à
ajouter même s’ils passent presque inaperçus. Le
tab de profondeur est en balsa. Pour éviter qu’il ne casse
trop facilement, il est monté avec une charnière souple
en toile. La commande factice est réalisée en câble
électrique.
Le bouchon du réservoir est issu d’un tube de cyano et
la jauge est en câble acier fin. Les bandes anti-dérapantes
sont en papier de verre n°600.
Les karmans indispensables sont moulés en plastique avec un produit
très intéressant. Il s’agit au départ de
billes de plastique que l’on fait fondre dans de l’eau chaude.
On obtient une sorte de pâte facile à modeler à
la main. Cette matière peut être poncée et puis
peinte. Il s’agit d’Utile Plast fabriquée par GPI
mais on trouve des équivalents. Sur certains appareils, il existe
également un karman au pied de dérive. Ne pas oublier
les tambours de frein en contre-plaqué fin et les câbles
sur le train principal.
Avec une verrière aussi importante, il est impératif d’installer
un pilote et de réaliser un aménagement cabine (cartes,
carnet de vol, etc.). Tous les maquettistes ont de quoi faire les instruments
et les manettes en cherchant dans la « boîte à
bricoles ».
Installation
radio
Les servos trouvent largement leur place
derrière le dossier des sièges de la cabine. Pour
la direction, une commande part vers l'avant : elle fait bouger
la tête du pilote dans le sens du virage.
Sortie
des commandes d'ailerons, avec guignol très court.
Le servo d’ailerons
est monté à plat dans l’aile tandis que le restant
de l’équipent prend place dans le spacieux fuselage.
J’ai utilisé des mini-servos pour équiper mon avion
puisque j’en avais de disponibles mais un ensemble standard entre
également. La charge alaire pourra sans problème être
augmentée. Le récepteur est un 8 voies et le pack d’accus
de 800 mAh Ni-Cd est logé dans le compartiment réservoir.
Le volet de direction est commandé par câble aller-retour.
Pour un peu plus de fantaisie, j’ai placé une biellette
sur ce servo qui fait également pivoter la tête du pilote
dans le sens du virage. La commande de profondeur est faite avec un
tube carbone de diamètre 4 mm. Le servo d’ailerons est
monté à plat dans l’aile. Il actionne une corde
à piano fine qui glisse dans une gaine de 2 mm. Ne prévoyez
pas un palonnier trop long, les ailerons sont assez vifs. Avec le matériel
actuel, deux mini-servos en attaque directe seront préférables.
Motorisation
thermique
J’ai utilisé dans un premier temps
un fidèle OS 15 qui se glisse sous le capot, tête
en bas, avec une hélice 7''x5''.
Par contre, le pot d’échappement est plus difficile
à caser. J’ai monté un pot de Magnum GP10
pour gagner un peu de place mais il m’a tout de même
fallu ouvrir le capot.
Si vous avez quelqu’un qui puisse vous braser un pot sur
mesure, montez le moteur sur le côté et prévoyez
deux sorties d’échappement qui débouchent
sous l’avion.
Le réservoir placé dans le compartiment avant fait
120 cc.
Motorisation
électrique
Le Jodel a par la suite été équipé en électrique,
avec un moteur brushless Booster 20 accompagné d'un contrôleur
30 A et d'une hélice Aero-Naut 9,5''x6'' . Le support moteur
d'origine a été remplacé par des tiges filetées
de 3 mm gainées par des tubes carbone pour que ce moteur beaucoup
moins encombrant atteigne l'avant du capot. Une batterie Lipo 3S 2200
mAh trouve sa place à l'avant, plaquée juste derrière
la cloison pare-feu afin d'obtenir un centrage sans plomb.
Des morceaux de tige filetée de
3 mm sont utilisés pour former le support moteur.
Ils traversent la cloison
pare-feu de part en part. Ils sont ensuite gainés par des
tubes carbone pour plus de rigidité.
Le moteur en place. Le contrôleur
vient se placer en dessous tandis que la batterie est plaquée
à l'intérieur contre le couple pare-feu, pour des
raisons de centrage.
La trappe
tenait avec 4 vis à l'époque où il n'était
pas nécessaire d'intervenir trop souvent dans le compartiment
réservoir. Après avoir électrifié
l'avion, j'ai mis une languette de retenue sous la trappe, qui
prend appui contre la baguette collée au bas du couple
pare-feu. A l'arrière, c'est un verrou à ressort
du commerce qui la maintient fermée. Ainsi, on accède
très facilement à la batterie.
Réglages
Le centre de gravité est obtenu sans plomb, juste en déplaçant
la batterie. Il se trouve à 62 mm du bord d’attaque. C’est
un centrage un peu avant (27%) sécurisant à cause du faible
bras de levier arrière. Voici les débattements que j’ai
apportés :
Profondeur : 12 mm de chaque côté
Direction : 35 mm de chaque côté
Ailerons : 15 mm vers le haut, 12 mm vers le bas
Motorisation thermique ou électrique, les deux
sont possibles. Mais il est inutile de surmotoriser ce genre d'appareil.
Les
vols : de bonnes surprises
Le décollage depuis une piste en
herbe est possible, il faut qu'elle soit bien tondue.
Un pilotage 3 axes est préférable
pour garder de belles trajectoires.
J’avais quelques craintes pour les premiers vols à cause
du vent fort qui soufflait ce jour-là. Pourtant, l’avion
est facile à garder face au vent grâce à sa roulette
de queue conjuguée. Le décollage fut un peu écourté
à cause d’un volet de profondeur légèrement
braqué et de débattements trop importants sur cette gouverne.
Après avoir basculé l’inter des dual-rate et trimé
l’appareil, le vol devenait un réel plaisir malgré
Eole. Les gouvernes sont très efficaces et permettent de placer
l’avion où on le souhaite. La vitesse de vol pleins gaz
est un peu trop élevée et je pense qu’une hélice
8''x4'' serait plus adaptée que la 7''x5'' utilisée, pour
voler de façon plus réaliste. En virage serré,
il faut absolument piloter 3 axes sinon l’avion semble s’enfoncer
sur la queue. Côté motorisation, le 2,5 cc est amplement
suffisant pour voler réaliste.
Passage lent ou en glissade, on se fait
plaisir à passer à hauteur des yeux avec une machine
réaliste.
En fait, les plus beaux passages se font au tiers de gaz. La glissade
demande un peu de travail pour doser suffisamment les gouvernes. C’est
une des seules figures que j’ai réalisées. L'avion
grandeur ne passe pas la voltige, alors pourquoi ne pas respecter le
domaine de vol avec la maquette ?
Le décrochage n’arrive que très tardivement. L’avion
se met à parachuter sans comportement vicieux.
Pour le retour au sol, pas de problème. S’il n’y
a pas de vent, les atterrissages 3 points sont faciles à réaliser
avec un filet de moteur, l’avion se freine sans décrocher
jusqu’au toucher des roues. Par vent fort, il est préférable
de venir un peu plus vite et de poser sur le train principal.
Attention au roulage vent de travers, l’avion est léger
et le vent fort arrive parfois à lui soulever une aile, même
à l’arrêt.
Pour
finir
Cette petite maquette possède véritablement de bonnes qualités
de vol et la construction est relativement simple. Le profil du grandeur
n’a pas souffert à être réduit. Alors pour changer
des warbirds, pourquoi ne pas construire ce Jodel, vous trouverez toute
la documentation que vous souhaitez sans trop de difficulté. Si
vous avez un moteur plus gros, changez d’échelle en agrandissant
le plan. Il serait vraiment dommage de sur-motoriser cette maquette. Le
vol est assez réaliste alors ne le transformez pas en fusée…