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GeeBee "Slim"
Une tranche de 3D...
Présentation : Laurent Berlivet
Quelle drôle d'idée chez Dancing
Wings Hobby d'avoir choisi le GeeBee, surnommé le «tonneau
volant» à cause de son énorme fuselage pour en faire
un, plat comme une galette ! L’aile basse à l’origine
se retrouve médiane. Le fameux racer des années 30 se
voit en plus greffé d'un épais profil symétrique
qui ne lui permettra jamais de battre des records de vitesse…
mais ces adaptations lui ouvrent les portes du vol 3D.
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Ce petit GeeBee silhouette est issu d'un
kit à construire, vendu par Arkaï
avec son combo électronique, l'ensemble pour un tarif très
abordable. |
Caractéristiques
techniques |
Fabricant
: Dancing Wings Hobby
Distributeur : Arkaï
Modèle :
GeeBee
kit seul (Kit + équipement)
GeeBee
(Kit + équipement)
Type de kit : Structure bois
à assembler
Prix TTC indicatif : 35,90 € (55,90 € pour la version
équipée)
Envergure : 600 mm
Longueur : 580 mm
Corde : 215 mm
Profil : Biconvexe symétrique
Surface : 12,6 dm²
Masse : 280 g (210 g annoncés)
Charge alaire : 22 g/dm² |
Equipements
Moteur : Brushless 2808 2300 kV
Contrôleur : Budget 18A
Hélice : 8''x4''
Pack prop : Lipo 3S 500 mAh
Servos : 3x 5,5 g
Radio : 4 voies |
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Le petite boîte en carton
voyage aisément par la Poste. Elle peut même contenir
l'équipement adapté. |
L’avion n’est pas bien gros et la boîte voyage aisément
par la Poste. Le mien vient de chez Arkaï, distributeur allemand,
qui expédie partout. Tout y est à l’intérieur :
du balsa propre et bien régulier en densité, très
soigneusement découpé au laser. Aucune trace de brûlure,
la puissance de coupe est parfaitement maîtrisée. Toutes
les pièces sont finement gravées, même celles qui
forment de fines baguettes et longerons donc impossible de se tromper.
Tous les accessoires sont livrés : charnières, tringleries,
guignols et même les petits raccords réglables à
fixer sur les palonniers. Il ne manquera que la colle et l’entoilage.
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Le contenu du kit. Tout y est : balsa
découpé au laser, accessoires et même une notice
illustrée en couleurs (en anglais). Le bois est de belle
qualité et les découpes au laser sont très
propres. |
L’ensemble est accompagné d’une notice illustrée
par de nombreuses photos en couleurs, avec explications en chinois et
en anglais mais on se passe du texte car les photos parlent d’elles-mêmes.
Un combo électronique adapté, comportant le moteur brushless
2808 2300 KV, l’hélice, le contrôleur 18 A (assez
volumineux) et les servos de 5,5 g peut être commandé au
même moment. Avec l’avion, cela revient à 56 €
(35,90 € pour le kit seul), c’est tout à fait raisonnable.
Il suffit d’une planche de 20x60 cm pour servir de chantier donc
l’avion peut être monté sur n’importe quel
coin de table. Et question outillage, il n’en faut guère
plus : un cutter, une pince coupante ou une petite scie, un porte-foret
avec une mèche de 2 mm et une cale avec du papier abrasif suffisent.
Pour les assemblages, de la colle blanche convient. De la cyano permettra
d’aller plus vite pour les plus pressés. Il faudra une
pointe d’époxy pour coller le support moteur.
L’aile est composée d’une âme verticale sur
laquelle viennent se glisser 6 nervures (seulement !) et 4 demi-nervures
à l’avant, prises en sandwich par 2 longerons. Le bord
d’attaque est constitué d’une planche de balsa roulée
enveloppant les longerons et une baguette de renfort à la pointe
avant des nervures. Des chapeaux de nervures permettront à l’entoilage
de ne pas faire trop de côtes de cheval. Cette cellule minimaliste
est cependant assez rigide vu l’épaisseur du profil et
la conception du longeron formant un IPN.
Les ailerons sont énormes, mais issus de simples planches fines
ajourées, donc très souples. J’ai hésité
à les recouper pour y mettre un morceau de balsa transversal.
Finalement, l’entoilage les raidit suffisamment et il n’y
a pas de risque de flutter étant donné que la vitesse
de vol reste peu élevée.
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Le longeron est constitué d'une
âme verticale et de baguettes issues d'une planche, parfaitement
repérées par gravure. |
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Le coffrage est enroulé sur le
bord d'attaque depuis le longeron. On travaille en appui sur le
chantier pour ne pas vriller l'aile. |
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Les nouveaux triangles ainsi que les anciens
placés à l'arrière sont ajustés dans
le prolongement des nervures et des saumons. |
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Petits morceaux rajoutés autour
du puits de servo. Les ailerons sont de simples planchettes très
ajourées et très souples avant entoilage. |
Le fuselage est une simple planche ajourée à peine rigidifiée
par 3 longerons placés dans la hauteur. Si ça aide un
peu en torsion, il n'y a rien pour empêcher la flexion. J'ai hésité
à ajouter 2 longerons en plat de carbone lors du montage, et
j'ai rapidement regretté de ne pas l'avoir fait. Je trouvais
le fuselage vraiment trop souple en l’air. Dans certaines figures,
le comportement devenait un peu chaotique. C'était sans doute
dû au fuselage qui se vrillait ou se tordait. Après quelques
séances, l'entoilage laissait deviner des craquelures à
plusieurs endroits sur le fuselage : devant le bord d'attaque et à
l'aplomb de la cabine. En effet, sans train d’atterrissage, le
retour au sol se fait de façon un peu sèche dans l’herbe
et le fuselage peut fouetter.
J'ai donc retiré l'entoilage sur des parties haute et basse sur
un côté du fuselage, sur environ 8 mm. A 5 mm des bords,
j'ai calé une règle avec des morceaux de ruban adhésif
pour qu’elle ne glisse pas et fendu le bois au cutter, partant
du « capot » jusqu'à 5 mm avant l'articulation
de la dérive. Des plats en carbone de 0,5x3 mm y ont été
glissés délicatement en haut et en bas, en prenant appui
sur le chantier afin que le fuselage reste bien rectiligne. Ils ont
été immobilisés à la cyano très fluide.
On les devine à travers l'entoilage, c'est pourquoi je conseille
d'effectuer cette modification lors de l'assemblage.
Les essais suivants ont montré que l'avion était devenu
plus précis.
Modification : Renforts ajoutés
(après coup)
Je trouvais le
fuselage vraiment trop souple en vol, et même fragile
à l'atterrissage car l'arrière pouvait fouetter.
En effet, comme il n'y a pas de train, on se pose dans l'herbe
et l'arrêt peu se faire d'un coup. En vol, dans certaines
figures, le comportement devenait cahotique. C'était
sans doute dû au fuselage qui se vrillait ou se tordait.
Après coup, j'ai donc retiré l'entoilage dans
les parties hautes et basse, et j'ai créé 2 saignées,
bien centrés dans la planche de balsa, pour y glisser
du plat carbone de 3x0,5 mm. Entré en force, il est ensuite
collé à la cyano.
Les essais suivants ont montré que l'avion était
devenu plus précis. Je vous recommande donc de faire
cette adaptation dès la construction.
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Le haut
et le bas du fuselage sont désentoilées sur
une face. Une fente est réalisée pratiquement
sur toute la longueur, elle s'arrête à 1 cm
des extrémités. |
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Un jonc
de carbone est glissé en force dans la fente, puis
collé à la cyano fluide. |
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Découpe des baguettes dans le prolongement
du fuselage pour permettre de débattement du volet de profondeur. |
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Le volet de direction ne mesure que 3
mm d'épaisseur alors que le fuselage en fait 5. L'étambot
a donc été aminci. |
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Ponçage en léger biseau
à l'arrière puis tous les contours sont arrondis. |
Rien de particulier pour les empennages, ce sont également de
simples planches ajourées, cependant plus épaisses et
plus raides que les ailerons.
Le ponçage final se limite à arrondir la tranche des gouvernes,
du fuselage et des saumons.
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Les empennages sont simplement découpés
dans de la planche de balsa, sans le moindre renfort. |
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Ils sont très ajourés. La
pointe d'un scalpel permet de détacher les parties inutiles. |
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Il faut biseauter le bord d'attaque des
charnières, en V, pour permettre les débattements
de chaque côté. |
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En quelques courtes soirées,
la cellule est terminée. Dans cet état, elle pèse
76 g. |
Les éléments doivent être entoilés individuellement
avant la mise en croix. J’ai essayé l’entoilage thermorétractable
disponible chez le même distributeur, moins cher que l’Oracover.
Il se pose de façon classique après avoir réussi
à retirer le film de protection. Il est bien opaque et semble
tenir dans le temps. Seul petit désagrément par rapport
au film habituel : il dégage une petite odeur pas très
agréable lors de la pose, qui disparaît rapidement.
Il ne faut surtout pas recouvrir les zones au centre de l’aile
et du stabilisateur afin d’effectuer des collages efficaces contre
le fuselage sur du bois nu.
Le décor visible sur le site de vente est franchement moche.
J’en ai retracé un en m’inspirant du GeeBee R1, en
remplaçant le blanc par du gris argent. Des tracés faits
à l’informatique ont servi pour imprimer des gabarits échelle
1 sur papier afin de découper le film au scalpel. Comme le décor
est symétrique, deux épaisseurs de film sont placées
face à face côté colle et découpées
simultanément.
Les chiffres et dés ont été découpés
dans du vinyle autocollant avec une petite machine Silhouette SD très
pratique.
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Le passage de l'aile doit être évidé.
On laisse environ 1 mm pour rabattre le film à l'intérieur.
Pas plus afin que l'aile soit tout de même collée sur
du bois, et surtout pas sur le film. |
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Pour le décor, je me suis inspiré de
l'avion grandeur... et surtout pas de ce que propose le fabricant
: c'est horrible ! |
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Gabarits papier tracés à
l'informatique et imprimé échelle 1 sur papier afin
de découper le film au scalpel. Comme le décor est
symétrique, deux épaisseurs de film sont placées
face à face côté colle et découpées
simultanément. |
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L'entoilage de ce type de saumon ajouré
est toujours un peu délicat. Il faut bien tendre le film
et le coller sans faire de plis. |
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Les charnières livrées sont
en fibre souple. Il faut donc biseauter les gouvernes en V et les
placer bien au centre. |
Equipements électroniques
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Le servo d’ailerons ne sera plus atteignable une fois l’aile
collée dans le fuselage. Il est donc nécessaire de régler
le neutre dès maintenant, d’y fixer le palonnier et de
le visser en place. Les servos de profondeur et direction restent plus
accessibles mais il est plus facile de les installer également
avant de rentrer l’aile.
La mise en croix doit être effectuée avec soin. Les surfaces
de collage ne sont pas très larges. On vérifiera bien
que tout est aligné dans les différents axes avec une
équerre et de visu.
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La surface est dépolie pour que
la colle adhère bien sur le fuselage. Des rondelles placées
entre le couple et le support permettront d'ajuster les angles de
piqueur et d'anticouple. |
Les commandes sont toutes réalisées en corde à
piano. Celles allant aux empennages sont assez longues et pourraient
flamber facilement, ou donner une certaine imprécision sur les
ordres donnés. J’ai préféré intercaler
à mi-longueur un morceau de palonnier repercé, inséré
à un endroit où il y a bien sûr du balsa derrière,
dans ce fuselage très ajouré.
Le moteur est fixé sur sa croix dépolie puis celle-ci
est glissée dans l’encastrement prévu, fermement
collée à l’époxy.
Le récepteur, le contrôleur et la batterie sont immobilisés
contre les flancs avec du Velcro autocollant, de manière à
respecter le centrage. Le centre de gravité mentionné
est à 50 mm mais on se demande si le fabricant a essayé
le modèle équilibré ainsi, à environ 23%
du bord d’attaque. Le premier vol a prouvé que c’était
bien trop avant. Quant aux débattements, leur sens est indiqué
mais pas leur valeur… A noter que le poids obtenu de 280 g est
nettement plus élevé que les 210 g annoncés. Je
ne pense pas que ce surpoids soit lié aux deux fins profilés
de carbone et aux quelques autocollants ajoutés. La charge alaire
reste correcte pour un appareil de cette taille, avec 22 g/dm².
Dernière chose : Puisque tout est à l’air libre,
le câblage électrique se balade en vrac. Le fuselage a
donc été percé à certains endroits afin
de glisser au travers de petits colliers nylon qui guident l’ensemble
de façon plus propre et surtout plus fiable.
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Mise en place du servo d'ailerons au centre
de l'aile, avant collage de celle-ci dans le fuselage. Après
mise en croix, il ne sera plus accessible. |
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Les vis qui dépassent sont tronçonnées,
tout comme l'excédent des tringleries (maintenues par des
serres-câbles côté gouverne). |
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Ca n'est pas prévu dans la notice
mais si on ne fait rien, les commandes flambentL Il faut donc les
maintenir au moins une fois à mi-longueur. |
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C'est l'extrémité
d'un palonnier qui a été utilisée, repercée
pour que la corde à piano coulisse librement. |
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Pour que le câblage ne se balade
pas trop; le fuselage est percé à plusieurs endroits
de part en part pour y glisser de petits colliers nylon. |
Réglages adoptés après essai
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Centrage : 72 mm du bord d’attaque
Débattements :
Tangage : Petits +- 12 mm. Grands +-20
Roulis : Petits +- 12 mm, Grands +- 25 mm
Lacet : Petits +- 20 mm. Grands +-40 mm
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Sans le décor, les lignes
fantaisistes permettent difficilement d’identifier l’avion
grandeur. |
L’avion n’est pas démontable mais avec ses 60 cm
d’envergure, il reste facile à transporter sur un siège
ou sur la plage arrière de la voiture. La batterie est immobilisée
sur un flanc avec du Velcro, côté opposé au contrôleur
et au récepteur pour conserver l’équilibrage latéral.
Le terrain de jeu n’a pas besoin d’être très
grand. La surface d’un stade de football suffit, avec bien sûr
un sol accueillant comme de l’herbe. Sinon le dessous du fuselage
ne vivra pas longtemps…
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Deux façons de lancer le GeeBee
: à plat tenu par dessous ou le nez vers le haut en le pinçant
par le dessus du fuselage. |
Le lancer peut se faire en tenant l’avion sous l’aile,
bien à plat, ou par-dessus, le nez vers le haut. La réponse
aux ordres s’avère être assez vive donc on programmera
un peu d’expo ou des doubles débattements, au moins pour
les ailerons et la profondeur.
Au début, l’avion s’enfonçait dans les virages,
nécessitait de pousser fortement sur le dos, était très
mou pour redresser, ne tenait pas suspendu le nez en l’air et
planait comme un pavé. L’atterrissage ne pouvait même
pas être arrondi correctement. Il était clair que le centrage
était bien trop avant. Les essais suivants ont été
faits en reculant la batterie, qui trouve maintenant sa place contre
le flanc juste derrière le bord d’attaque. Le centrage
a reculé de 22 mm (!) par rapport à celui du fabricant
et l’avion est devenu ce à quoi il ressemble : un
fun flyer avec des trajectoires plus fluide.
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Sur un modèle de cette taille,
surtout lorsqu’il est conçu pour être remué,
il est préférable de réaliser un décor
bien contrasté entre le dessus et le dessous. |
L’angle de montée est important et la puissance permet
de maintenir le nez en l’air. Un zeste de puissance en plus et
ce serait top.
Le décrochage n’en est pas un. L’avion parachute,
se contrôle aux ailerons et pourrait atterrir ainsi dans l’herbe
haute donc on ne se fait pas surprendre, même en virage à
faible vitesse.
Avec l’importante surface latérale et la dimension de la
gouverne de direction, le vol tranche ne demande qu’un faible
débattement.
Avec le bon centrage, le vol dos tient sans pousser, ou à peine,
à la profondeur. C’est bien plus agréable pour effectuer
les figures dans l’axe.
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Avec sa petite taille et de
grandes surfaces sur tous les plans, l'avion est assez sensible
au vent. |
La vrille ne passe pas à la profondeur et direction seules,
c’est une grande spirale descendante. Avec les ailerons, ça
tourne mieux mais ça descend assez vite. En vol dos, elle est
quand même un peu plus plate et plus jolie.
On regrette un peu l’absence de snap-flaps pour des figures serrées
mais vu qu’il n’y a qu’un seul servo aux ailerons,
pas moyen de mixer des volets. Les boucles serrées tournent quand
même sur un diamètre réduit.
Avec sa faible masse, son importante surface latérale, on comprendra
que l’avion n’apprécie pas trop le vent et encore
moins les bourrasques.
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L'avion ne vole pas très vite.
Il voltige dans un petit volume. |
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Le décor réalisé
reprend celui de l’original. Il donne du relief à l’avion…
mais pas de volume ! |
Moteur coupé, la finesse est ridicule et pour le vol plané,
le GeeGee s'enfonce en suivant une pente proche de 45°. C'est normal
vu l'épaisseur et le type de profil. Il est donc préférable
de réaliser l'approche avec un filet de moteur. Pas d'inquiétude
concernant le décrochage, le GeeBee peut arriver queue basse
en restant contrôlable.
La surface pour l'accueillir doit être lisse. Un tapis d'herbe
est idéal, l'avion s'arrête d'un coup, sans glisser.
L’autonomie n’est pas très importante, de l’ordre
de 6 à 7 minutes. Avec un pack 3S 500 mAh ou 2S 800 mAh, le poids
est le même, le temps de vol également. Il n’y a
qu’en vertical que le 2S s’essouffle plus rapidement.
Voici un petit modèle bon marché, qui conviendra à
celui qui n’a qu’un budget réduit, pas d’atelier
ni d’outillage mais qui souhaite quand même se faire plaisir
à assembler son kit en structure traditionnelle. Pour qui sait
piloter un appareil à ailerons, c’est peut-être l’idéal
pour une première construction qui n’offre pas de difficulté.
Une fois réglé, le vol est intéressant et permet
bien des figures osées dans un tout petit volume.
On
aime
- Tarif attrayant
- Qualité du bois et des
découpes
- Assemblage rapide et sans retouche
- Allure « cartoon »
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On
aime moins
- Centre de gravité erroné
- Souplesse du fuselage
- 1 seul servo aux ailerons
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Contact : laurent@jivaro-models.org
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