Fuzzy 3

Dans le carton se trouvent toutes les pièces en balsa et contreplaqué, découpées à la fraiseuse numérique.
Les nervures en contreplaqué sont très ajourées pour gagner en légèreté.
Tout l'accastillage est livré dans le kit :

Un petit livret est fournit, expliquant la construction et les réglages pour le vol mais malheureusement pas traduit en français.
Pas de plan échelle 1 mais seulement une vue à échelle réduite. Ce n’est pas trop grave car il n'y a pas beaucoup de pièces et elles s’assemblent d’elles-mêmes.

Tous les collages sont effectués à la colle aliphatique et à la colle cyano.
Une grosse partie de la structure est en contreplaqué, sauf la dérive, les gouvernes et les coffrages intrados et extrados.
Les pièces s’emboîtent parfaitement et vu la taille du modèle, pas besoin d'un grand plan de travail pour l'assemblage.

Pour commencer, détachez toutes les pièces à l'aide d'un cutter.
Passez un petit coup de cale à poncer pour retirer les éventuelles bavues.
Retirez les parties ajourées qui ont été fraisées dans les nervures, les longerons et les saumons.
On va d'abord s'occuper des 2 nervures centrales.
Attention, il y a un côté gauche et un côté droit. Veillez à bien les repérer, c’est facilement reconnaissable car le bâti moteur est fraisé différemment.

Collez les doublages internes puis insérez les longerons et le bâti moteur entre ces 2 nervures.
Les nervures centrales et en bout d'aile sont équipées de talons, ça évite tout risque de vrillage à la construction.
Enfilez les nervures les unes après les autres.

Encastrez le longeron arrière dans les encoches des queues de nervures puis collez. Veuillez respecter l'alignement à l'aide d'un réglet.
Insérez puis collez les 2 bords d'attaque.
Les nervures en bout d'aile seront collées en dernier avec les saumons.

Collez au centre les coffrages intrados et extrados, après avoir installé les servos dans leur logement.
Il n'y a pas de coffrage sur les nervures mais l'aile est déjà suffisamment rigide.
Faire la trappe d'accès pour la batterie, un petit verrou a été fabriqué avec un petit bout de corde à piano de 1 mm et une gaine de 2 mm.
Les élevons seront mis en formes à leurs extrémités.
Percez le logement des guignols, ils seront collés après entoilage.

Dérive

La dérive est constituée de pièces en balsa de 30/10.
Toutes les pièces qui la constituent s'emboîtent bien, le montage se fait sans plan.
Le collage est fait à la cyano pour la rapidité de montage, suivi d’un coup de ponçage.

Radio et motorisation

J'ai utilisé pour la première Fuzzy que j’ai assemblée 2 servos Hitec HS65 HB au format 10/12 g. Ils sont costauds. Pour la deuxième, des Savox Digital 0350 ont été utilisés.
Sur mon exemplaire, entoilé en jaune, les servos sont enfermés. Pas moyen d'y accéder. Par contre pour la violette, j'ai fais une petite modification : j'ai pratiqué une ouverture à l'intrados au niveau des servos, j’ai fabriqué une petite trappe d'accès qui sera scotchée par la suite.
Très pratique en cas de maintenance !

Pour la motorisation, bien entendu je n’ai pas utilisé un moteur format 400 !

J’ai installé :

• un moteur brushless Axi 2212/12,
• un récepteur 6 voies,
• un contrôleur de 30A A2 Pro,
• une hélice 6x5,5 APC,
• un accu Li-Po 3S 1300 mAh

Entoilage

Avant tout, je voulais une déco bien voyante, différentes des 2 cotés car vu la petite taille et la vitesse d'évolution, il va falloir bien la visualiser en vol !
Pour l'extrados, j'ai utilisé de l'Oracover jaune fluo avec une petite déco signée CD Design.
Pour l'intrados, j'ai utilisé de l'Oracover à damier noir et blanc.
Pour mon ami Christophe, j'ai décoré la sienne avec de l'Oracover royal violet, une déco façon engrenages découpés dans du vinyle et pour l'intrados j'ai aussi utilisé de l'Oracover à damier mais jaune et noir cette fois-ci !

Réglages et centrage

Pour les réglages des élevons, il est indiqué sur le schéma :
Tangage : 10 mm/mm
Roulis : 8 mm/mm
J'ai utilisé à peu près ces valeurs et mis aussi 30% d'expo partout.
Le centrage d'origine est correct, il se trouve à peu près au niveau du 2e longeron en partant du couple support moteur.

Vol

Le lancer ne pose pas trop de problème à part la petite taille du patin. Pas facile pour ceux qui ont de grosses paluches comme moi !
Moteur plein pot, l'aile volante prend direct la direction du ciel !
Il n'y a pas à dire, elle fuse cette Fuzzy !
Le vol est tonique, précis !

Pour la voltige, tout passe, la boucle, le vol dos, les tonneaux qui tournent bien dans l'axe, impossible de les compter tellement le taux de roulis peut être impressionnant !
Forcément, vous n'êtes pas obligés de mettre des débattements de folie, des petits font très bien l'affaire pour voler calmement !
Les passages plein badin au ras du sol sont comme je les aime !
Rien ne lui fait peur !

On se prend vite au jeu de la course aux pylônes, surtout avec plusieurs pilotes !
Le vol peut bien sûr être ralenti, la Fuzzy peut voler plus lentement, elle a une large plage de vitesse qui la rend polyvalente.

Pour l'atterrissage, coupez le moteur, arrondir juste avant le sol et faîtes attention à la position de l'hélice !

Conclusion

La Fussy 3 remplit parfaitement son rôle. Elle est rapide à construire, facile à mettre en œuvre et vole très bien. Bien sûr cette aile volante n'est pas faite pour les débutants, il faut déjà avoir de bons réflexes !
Elle vole souvent car elle ne prend pas de place dans le coffre de la voiture.

PS : Pour ceux qui se disent que la Fuzzy 3 est trop petite... HEPF a pensé à vous ! Il existe la grande sœur : la Fuzzy 4 d'une envergure de 85 cm prête à recevoir un moteur encore plus puissant pour les mordus de sensation fortes ! Il existe même au catalogue du fabricant une housse de protection couleur alu de très bonne qualité, permettant de protéger l’aile des petits dommages qui peuvent arriver durant le transport.

On aime Rapidité de construction Qualités de vol Tarif raisonnable

On aime moins Patin un peu trop étroit pour la prise en main Pas d'accès prévu pour les servos

Contacter l'auteur : greg@jivaro-models.org