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  Tu trouveras ici 
        une réponse aux questions que se posent généralement 
        les débutants. 
 Présentation : Laurent Schmitz  
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                | Ca 
                    dépend de ton budget et de tes préférences. 
                    Compte entre 250 € pour un modèle électrique 
                    de base et 600 € pour un avion-école à moteur 
                    thermique. L'inscription dans un club et l'assurance obligatoire 
                    coûtent entre 60 et 100 € par an. En principe, les cours 
                    de pilotage sont gratuits.Pour 
                    te donner une idée pour les années à 
                    venir, une bonne radiocommande programmable coûte 300 
                    €, un moteur 10cc se vend 200 € et un microréacteur 
                    vaut plus de 2.000 €... Pour un Spitfire de deux mètres 
                    tout équipé prêt à décoller, 
                    il faudra débourser la coquette somme de 1.250 €, à 
                    peu près. |  | 
 
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              | Contrairement 
                  à ce que l'on croit, un grand modèle est plus 
                  facile à piloter qu'un petit. Les petits sont plus sensibles 
                  au vent et surtout plus difficiles à voir dès 
                  qu'ils s'éloignent. La bonne envergure (taille des ailes) 
                  d'un avion de début est de ±1m50. Pour un planeur 
                  il faut un peu plus car on vole plus haut: deux mètres 
                  à peu près. Au-delà de deux mètres, 
                  les avions ne sont pas plus difficiles à piloter, mais 
                  leur masse et l'espace nécessaire aux évolutions 
                  les réservent à des pilotes plus expérimentés. 
                  En 
                  salle ('indoor'), la taille de l'espace de vol limite aussi 
                  la taille du modèle. Les avions dépassent rarement 
                  un mètre d'envergure. Ce n'est pas un problème 
                  car on ne vole pas bien loin et il n'y a pas de vent. | 
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                | Les 
                    modèles réduits sont vendus prêts à 
                    voler ('RTF'), presque prêts à voler ('ARF') 
                    ou en boîte de construction ('kit').En 
                    général, il est moins coûteux d'acheter 
                    un avion RTF ou ARF. Le montage des différents éléments 
                    ne dure que quelques heures et il faut peu d'outils. C'est 
                    le choix idéal des jeunes et de ceux qui n'ont pas 
                    le temps ou qui ne sont pas bricoleurs. Cela dit, construire 
                    son avion soi-même peut procurer beaucoup de plaisir. 
                    Cela facilite les réparations ultérieures et 
                    donne une meilleure compréhension de la façon 
                    dont le modèle vole. Certains modélistes préfèrent 
                    même construire que voler. |  | 
 
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                | Depuis 
                    quelques années, il existe des modèles réduits 
                    qui peuvent voler à l'intérieur ('indoor'): 
                    dans un hangar ou une salle de sports. Bien sûr, leur 
                    taille est limitée et on ne peut utiliser que des moteurs 
                    électriques. Les avantages sont qu'on n'est pas dépendant 
                    de la météo ou de la tombée du jour, 
                    qu'il est possible de voler en ville, près de chez 
                    soi et que les budgets sont souvent plus réduits. Par 
                    contre il faut payer la location de la salle et beaucoup d'évolutions 
                    sont impossibles par manque de place. L'indoor est en plein 
                    développement et permet aujourd'hui à de nombreux 
                    modélistes d'assouvir leur passion, parfois en complément 
                    de l'outdoor.La 
                    pratique à l'extérieur autorise par contre l'évolution 
                    de modèles plus variés, plus grands et plus 
                    'pointus': modèles thermiques, planeurs, jets, etc. 
                    C'est aussi beaucoup plus réaliste. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Même 
                    un petit planeur peut causer de gros dégâts s'il 
                    échappe à ton contrôle. Une collision 
                    avec une voiture peut provoquer un accident de la route, par 
                    exemple. Par ailleurs, les modélistes manipulent des 
                    produits dangereux: carburants, colles spéciales, batteries, 
                    etc. Sans parler des hélices qui peuvent facilement 
                    couper un doigt. C'est pourquoi une assurance est obligatoire 
                    et qu'il est recommandé de se faire membre d'un club. 
                    Dans ces circonstances, l'aéromodélisme n'est 
                    pas plus dangereux qu'un autre loisir. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Il n'y a pas 
                    vraiment d'âge minimum. Un enfant de ±10 ans peut piloter 
                    un modèle à distance, mais cela demande pas 
                    mal d'écolage avec un pilote qualifié. 14 ans 
                    est un âge plus courant. Les plus petits (et parfois 
                    les adultes) peuvent déjà très bien s'amuser 
                    avec des modèles de vol libre, c'est à dire 
                    qui ne sont pas pilotés. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Il 
                    existe pas mal de boutiques sur Internet mais les frais d'envoi, 
                    les délais et la difficulté de faire valoir 
                    la garantie sont de gros problèmes.Si 
                    tu débutes, rends-toi plutôt dans un vrai magasin 
                    de modélisme car tu y recevras des conseils en plus 
                    de pouvoir ramener facilement le matériel pour un réglage 
                    ou une réparation. Par ailleurs, les commerçants 
                    peuvent te renseigner sur les clubs de ta région. De 
                    même, les membres des clubs te renseigneront les meilleurs 
                    vendeurs et les 'bonnes adresses', ce qui t'aidera beaucoup. |  |  |   
         
          
             
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                | Tu 
                    as certainement rêvé d'un avion de chasse ou 
                    d'un 'jet' à réaction. Les pilotes de 'vrais' 
                    avions aussi, pourtant ils commencent tous par des appareils 
                    simples, un Cessna par exemple. En modélisme c'est 
                    pareil. Il faut commencer par un modèle simple avant 
                    de passer à plus compliqué. De même, presque 
                    tous les pilotes d'hélicoptères commencent d'abord 
                    par piloter un avion. L'hélico est une machine complexe 
                    au pilotage très délicat. Il est quasi impossible 
                    de débuter seul en hélicoptère. En 
                    gros, deux possibilités s'offrent donc à toi 
                    : un motoplaneur ou un avion-école. Le premier est 
                    un planeur muni d'un petit moteur électrique. Le moteur 
                    sert à prendre de l'altitude, puis on redescend en 
                    planant. Le vol est très lent et très stable. 
                    L'appareil n'a pas de train d'atterrissage et se pose simplement 
                    sur le ventre. Il ne faut pas vraiment de piste, une prairie 
                    suffit. C'est le plus facile pour apprendre à piloter. 
                    Il en existe un grand nombre dans le commerce, certains sont 
                    en mousse synthétique très solide et facile 
                    à réparer, comme l'EasyGlider de Multiplex.Les 
                    avions-écoles classiques sont appelés 'trainers'. 
                    Ils sont en général propulsés par un 
                    vrai moteur thermique de ±6,5cc de cylindrée (en mesures 
                    anglaises '.40') qui brûle un mélange de méthanol, 
                    d'huile et de nitrométhane.Ils 
                    sont construits en bois et possèdent un train d'atterrissage. 
                    Ils ressemblent souvent à un Cessna, mais avec des 
                    formes simplifiées. On dit que ce sont des 'caisses 
                    à voler' car il ne sont pas très élégants... 
                    Par contre, ils volent très bien et sont faciles à 
                    réparer. Débuter avec un trainer thermique est 
                    un peu plus difficile. Pour commencer, il faut apprendre à 
                    démarrer et à régler le moteur. Ensuite, 
                    il faut une vraie grande piste correctement alignée 
                    par rapport au vent. Enfin, les trainers volent plus vite 
                    que les motoplaneurs et s'abîment donc plus en cas d'accident. 
                    S'il est possible de se débrouiller seul avec un motoplaneur, 
                    piloter un trainer demande l'aide d'un moniteur. L'idéal 
                    est bien sûr de commencer par un motoplaneur électrique 
                    et d'acheter un trainer comme second appareil.Attention 
                    aux 'jouets' volants vendus en grandes surfaces qui sont souvent 
                    difficiles à piloter, fragiles et ne volent pas très 
                    bien. Leurs composants ne peuvent pas être réutilisés 
                    et leur pilotage est très différent de celui 
                    des 'vrais' modèles réduits. Ils ne conviennent 
                    donc pas pour débuter.Après 
                    avoir maîtrisé un motoplaneur, puis un trainer, 
                    tu pourras continuer ton écolage avec un trainer 'aile 
                    basse' à ailerons, ce qui te donnera des rudiments 
                    de voltige. Tu seras alors prêt à piloter le 
                    Spitfire de tes rêves ou le F-16 tant convoité... 
                    et pourquoi pas un planeur de 4 mètres ou un hélicoptère?Caractéristiques 
                    d'un bon avion-école : aile haute, train d'atterrissage 
                    tricycle (avec une roue devant), aile plate en dessous, aile 
                    légèrement en 'V' vue de devant, couleurs bien 
                    visibles et différentes au-dessus et en dessous. Taille 
                    entre 140 et 180cm. Poids entre 2 et 3kg. Moteur 6,5 à 
                    10 cc. Construction de type 'caisse' en bois. |  |  
 
 
 
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                | Piloter 
                    un avion est certainement plus difficile que de conduire une 
                    auto. Il est possible d'apprendre tout seul à conduire 
                    une auto, mais ce n'est pas évident sans faire d'accident...Un 
                    moniteur est indispensable pour débuter sans (trop 
                    de) casse. Il est possible de se débrouiller seul avec 
                    un motoplaneur électrique comme l'EasyGlider de Multiplex, 
                    mais c'est au prix de beaucoup de frustrations. De toutes 
                    façons tu auras besoin d'un moniteur pour apprendre 
                    à piloter proprement des avions plus 'sérieux'. 
                    Le plus simple est d'aller dans un club. Tu y recevras plein 
                    de conseils et un écolage adéquat. En quelques 
                    semaines tu seras capable de piloter seul et sans risques 
                    pour les autres... et pour ton modèle. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Les 
                    clubs t'offrent une mine de conseils, depuis l'achat de ton 
                    avion, son assemblage, son réglage et son pilotage 
                    jusqu'à sa réparation éventuelle. Ils 
                    te donnent accès à une vraie piste autorisée 
                    légalement et à des installations pratiques 
                    : local, manche à air, zone protégée, 
                    contrôle des fréquences, etc. La cotisation comprend 
                    aussi une assurance spéciale pour l'aéromodélisme. 
                    Enfin, il faut faire partie d'un club ou d'une fédération 
                    pour participer à des concours. La fédération 
                    encadre d'ailleurs ses membres sélectionnés 
                    pour les rencontres internationales.Mais 
                    avant tout, faire partie d'un club permet de se faire des 
                    amis et de partager sa passion. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | La zone du 
                    contrôle aérien des aéroports couvre toutes 
                    les grandes agglomérations. Le vol de modèles 
                    réduits à l'extérieur y est strictement 
                    interdit. Par ailleurs, les évolutions en ville présentent 
                    trop de dangers en cas de perte de contrôle du modèle. 
                    Il y a par contre des clubs d'indoor. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Il existe des 
                    compétitions passionnantes dans plusieurs disciplines: 
                    planeurs, voltige, maquettes, etc. Cela va de la rencontre 
                    amicale au sein du club au championnat du monde en Australie 
                    ! Le tout sous la tutelle de la Fédération qui 
                    représente le pays auprès de la Fédération 
                    Aéronautique Internationale (FAI), la même que 
                    pour les compétitions d'avions réels! |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Certains 
                    avions 'indoor' volent tellement lentement qu'on les suit 
                    en marchant. Les 'jets' à réaction par contre 
                    dépassent allègrement les 300 km/h ! Les avions 
                    plus modestes atteignent en général 60 km/h 
                    et se posent à 25 km/h. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Les fréquences 
                    autorisées sont différentes d'un pays à 
                    l'autre. En principe, les commerçants ne vendent pas 
                    de radios émettant en-dehors des canaux autorisés. 
                    Avant d'acheter ton matériel, renseigne-toi au sein 
                    de ton club afin de choisir une fréquence libre. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Les radiocommandes 
                    portent aussi loin qu'on peut voir l'avion mais dans la pratique 
                    on dépasse rarement quelques centaines de mètres. 
                    En effet, les modèles deviennent vite très petits 
                    et il est impossible de piloter si on ne voit pas dans quelle 
                    position se trouve l'appareil. Pour l'altitude, c'est pareil. 
                    Par exemple, il n'est pas possible de traverser un nuage. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Certains ont 
                    essayé, en équipant leurs avions de balises 
                    lumineuses mais c'est très difficile d'estimer la position 
                    de l'appareil dans l'obscurité et les accidents sont 
                    fréquents. Cela dit, aucun terrain de modélisme 
                    n'est agrée pour les vols de nuit. C'est donc théoriquement 
                    interdit. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Un 
                    avion a besoin de vitesse pour voler. Si le moteur cale, il 
                    est possible de conserver assez de vitesse en faisant descendre 
                    l'avion. Avec un peu de chance, on peut alors rejoindre le 
                    terrain et se poser en vol plané. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | C'est rare, 
                    mais ça peut arriver. Dans ce cas, l'avion finit tôt 
                    ou tard par s'écraser. Souvent, il tombe dans les environs 
                    du terrain mais parfois, il part droit devant et disparaît 
                    à l'horizon. C'est alors que l'assurance prend toute 
                    son importance. Un modèle de 3kg lancé à 
                    60km/h peut faire de gros dégâts... |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Un léger 
                    vent régulier aide au décollage et à 
                    l'atterrissage des modèles réduits mais il est 
                    tout à fait possible de voler sans vent. Par contre, 
                    nos modèles n'apprécient vraiment pas les bourrasques 
                    et les rafales de vent. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Ca dépend 
                    bien sûr de la taille de l'avion, de sa vitesse et des 
                    compétences du pilote. Les débutants ont besoin 
                    de plus d'espace pour évoluer et d'une piste plus longue. 
                    La majorité des terrains officiels (en extérieur) 
                    font une centaine de mètres de long et sont dégagés 
                    dans un rayon d'au moins 400m. Un terrain de foot ne suffit 
                    donc pas pour la plupart des avions et motoplaneurs de début. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Cela 
                    va de quelques minutes pour les avions de course électriques 
                    à une demi-heure pour des appareils plus traditionnels. 
                    En général, les vols durent ±un quart d'heure 
                    mais un bon pilote peut tenir un planeur en l'air pendant 
                    plusieurs heures en profitant des courants d'air chaud. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Une 
                    radiocommande (on ne dit pas une 'télécommande', 
                    ni une 'boîte') FM bon marché suffit si tu n'es 
                    pas certain que ça te plaira. Mais si tu veux pouvoir 
                    évoluer, une radio à au moins quatre voies (quatre 
                    canaux) est nécessaire. Elle permet de contrôler 
                    par exemple le gouvernail, la commande de profondeur, les 
                    ailerons et le moteur. L'idéal étant une radio 
                    programmable avec plusieurs mémoires de modèles 
                    qui te suivra pendant toute ta carrière de modéliste, 
                    que tu fasses du planeur, de l'hélico, de l'avion ou 
                    même du bateau.Quoi 
                    qu'il en soit, c'est une bonne idée d'acheter une radio 
                    compatible avec celle de ton moniteur. Tu pourras connecter 
                    ton émetteur à sa radio à l'aide d'un 
                    câble et ainsi voler en double-commande. Ce n'est pas 
                    obligatoire, mais c'est plus pratique que de passer l'émetteur 
                    en cas de situation scabreuse. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Les 
                    moteurs de modélisme brûlent en général 
                    un carburant (toxique) fait d'un mélange de méthanol, 
                    d'huile et de nitrométhane. Seuls les tout gros avions 
                    volent à l'essence. On parle en général 
                    de moteurs 'thermiques'. Il en existe de nombreux modèles, 
                    à deux et quatre temps, le plus souvent monocylindres. 
                    Ils ont le désavantage du bruit et de la complexité 
                    de mise en oeuvre, mais ont le charme d'une 'vraie' mécanique, 
                    comme les vrais avions.Les 
                    moteurs électriques sont silencieux et faciles à 
                    utiliser, mais demandent quand même de bonnes compétences, 
                    ne serait-ce que pour charger les batteries ou souder les 
                    câbles. |  |  |   
         
           
           
            
               
                | Certainement, 
                    le simulateur est un excellent outil d'initiation et de perfectionnement. 
                    Mais il ne simule pas le débattement incorrect des 
                    commandes, le centrage trop arrière, le moteur qui 
                    serre, la mouchette dans les yeux et les doigts engourdis 
                    pas le vent froid. Et dans la réalité, il n'y 
                    a pas de 'zoom' pour t'aider a voir l'avion qui s'éloigne... |  |  |  |  |