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Cher licencié,
Vous avez certainement dû être informés
par les présidents de vos clubs : les arrêtés
relatifs à l'enregistrement et à la formation dans
le cadre de la loi de 2016 ont été publiés
la semaine dernière.
Ces deux textes s'appliquent à l'ensemble des aéromodélistes
quel que soit leur lieu de pratique. il concerne l'utilisation
de tous les aéromodèles (avions, planeurs, hélicoptères,
etc. ) de plus de 800 g.
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Contrairement à ce que certains laissent entendre, l'impact
de la loi de 2016 a été largement atténué
par le travail effectué par la FFAM. Ne pas dissocier les
aéromodèles "classiques" de ce que certains
appellent "drones" était un élément
non négociable de l'État, dès les premiers
travaux sur cette loi.
Il est purement démagogique de laisser penser aux pratiquants
que cela aurait pu être traité différemment
et que la réglementation française soit contraire
à celle de l'Europe, notamment sur l'unicité du
terme "aéronef sans pilote".
Nous vous donnons ci-dessous quelques informations pratiques sur
les démarches à réaliser. Vous devrez, pour
voler en règle, les avoir faites avant le 26 décembre
prochain, date à laquelle entreront en vigueur les textes
publiés le 26 octobre.
Laurent HENRY
Président FFAM
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Arrêtés
enregistrement et formation loi 2016 |
Les arrêtés de mise en application de la loi de 2016,
relatifs à l'enregistrement et à la formation, ont été
publiés au journal officiel vendredi 26 octobre 2018.
Les dispositions prévues dans ces textes concernent l'ensemble
des télépilotes d'aéromodèles de plus 800
g, que ce soit des avions, planeurs, hélicoptères, multirotors,
qu'ils soient utilisés sur, ou en dehors des terrains de clubs
identifiés.
Formation
télépilotes aéromodèles |
Chaque télépilote de plus de 14 ans doit être en
mesure de présenter une attestation de suivi d'une formation
de télépilotes relative à la sécurité
et aux conditions d'emploi des aéromodèles.
La FFAM, Fédération sportive délégataire
de l'État, a obtenu, le vendredi 26 octobre, la validation de
son module de formation comme équivalent à celui proposé
par la DGAC.
Une première version a été mise en ligne vendredi
dernier. Suite à diverses remarques concernant l’ergonomie
de ce module, des adaptations ont été réalisées
et ont été mises en place mercredi.
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Vous devez donc suivre ce module de formation, soit via votre espace
licencié, soit sur le site de la DGAC. Une attestation vous sera
remise, dans les 2 cas. Vous devrez, ensuite, être en mesure de
la présenter aux autorités.
Si vous avez suivi la formation DGAC, l'information ne sera pas accessible
sur votre espace licencié mais cela n'est pas un problème.
La FFAM n'impose pas de suivre la formation FFAM.
Un tutoriel, accessible par
ce lien, vous guide dans la démarche à effectuer.
Vous pouvez télécharger la formation FFAM en version pdf
en
cliquant sur ce lien. Vous devrez la visionner sous format video
en 4 modules avant de remplir le questionnaire.
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A noter que les mineurs de moins de 14 ans ne sont pas soumis à
l'obligation de formation à condition :
- de pratiquer au sein d'un club affilié à la FFAM ou
à l'UFOLEP sur un terrain déclaré
ou
- d'être sous la supervision d'un adulte ayant suivi la formation.
Pour les personnes, de plus de 14 ans, faisant des vols d'initiation,
il conviendra :
- d'être sous la supervision d'un adulte ayant suivi la formation
et
- de pratiquer au sein d'un club affilié à la FFAM ou
à l'UFOLEP sur un terrain déclaré.
L'enregistrement s'effectue sur le site officiel
de la DGAC :
alphatango.aviation-civile.gouv.fr
Il convient de créer un compte avec une adresse email
unique et d'enregistrer chaque aéromodèle de plus
de 800 g.
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Un tutoriel accessible par
ce lien vous guide dans la démarche à effectuer.
Une fois l'enregistrement d'un modèle effectué, un
numéro est donné, qu'il convient d'apposer sur le
modèle. Une étiquette, lisible à 30 cm, suffit. |
Nota concernant les
informations d'équipements demandées sur AlphaTango
A l'origine, les informations
requises par les services de l'État pour l'enregistrement
étaient succintes. Elles se limitaient à un type
de modèle et une plage de masse. Un numéro de
série était ajouté pour les modèles
du commerce qui en possèdent. Les aéromodèles
classiques n'étaient pas concernés par ce numéro
de série.
Pour l'État, l'enregistrement concernant l'ensemble des
modèles étant non négociable, la FFAM avait
demandé à ce que le nombre d'informations soit
réduit au strict minimum pour limiter l'impact sur la
population aéromodéliste.
Lors d'une intervention par des membres d'une association se
disant défenseurs du vol de pente auprès de la
DGAC, ces derniers ont proposé d’ajouter une liste
d’équipements installés sur l’aéromodèle
(caméra, dispositif de vol automatique). Cette interpellation
a totalement pollué la négociation et ajouté
de la complexité à la déclaration d'enregistrement.
En effet, les services du Ministère de l'Intérieur
ont alors estimé que cette proposition était de
nature à intéresser les autorités et, en
particulier la gendarmerie, et l'ont donc ajoutée au
texte final.
Même si la DGAC a confirmé que ces informations
n'auraient aucun impact sur une quelconque différentiation
des aéromodèles classiques avec les "drones"
et que ces informations ne serviraient qu'aux forces de l'ordre,
le mal était fait.
La FFAM a fait valoir que ces informations n'étaient
pas nécessaires, mais la décision était
irréversible.
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Désormais, il est
important de bien garder à l'esprit que, si des modifications
d'une certaine importance sont effectuées sur un aéromodèle,
l'enregistrement de ce dernier doit être mis à
jour.
Concrètement, à
cause de cette intervention intempestive auprès des services
de l'État, et en opposition avec les dispositions qu'avaient
obtenues la FFAM, chaque aéromodéliste qui équipera
momentanément son aéromodèle (planeur ou
autre) d'une caméra pour faire un film, devra, avant
de procéder au vol, mettre à jour l'enregistrement,
et récupérer l'extrait du registre pour ce modèle.
Il est désolant de
constater que des prises de position individuelles soient venues
interférer dans une négociation qui aurait pu
être plus simple et acceptable pour tous les pratiquants.
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L’assurance
FFAM et la loi de 2016 |
Notre assurance couvre tous nos licenciés
en tout lieu et en tout temps. Elle couvre également, notamment,
les licenciés qui, par ignorance ou méconnaissance des
textes ne respecteraient pas les règlementations en vigueur.
C’est une disposition ancienne de notre contrat d’assurance,
au temps de la multiplicités de fréquences utilisables
qui pouvait engendrer des erreurs d’utilisation.
Précisons, toutefois, qu’elle ne couvre que la Responsabilité
Civile du pilote. Elle permet d’indemniser tous les dommages causés
à un tiers, dans la limite des conditions fixées par le
contrat.
Les assureurs ne sont pas autorisés à couvrir les conséquences
pénales (amendes, voire peine de prison) auxquelles le pilote
peut être condamné en cas de non-respect des textes en
vigueur (responsabilité pénale).
De ce fait, un pilote qui volerait en infraction aux textes en vigueur
et en toute connaissance de la réglementation, pourrait se voir
condamner au pénal.
D'autre part, il ne pourrait voir l’assurance se retourner contre
lui, en remboursement des indemnités qu’elle aurait versées
à la victime que s’il s’est rendu coupable de dommages
causés volontairement.
Notons également que les incitations à ne pas enregistrer
les modèles, à ne pas suivre la formation, sont tout aussi
condamnables et constituent une circonstance aggravante à la
fois pour celui qui y répond favorablement et pour celui qui
incite à ne pas appliquer la loi.
La FFAM se réserve le droit d'agir à l'encontre de licenciés
ou de dirigeants qui lanceraient des incitations à ne pas respecter
la règlementation.
Le conseil de la FFAM reste inchangé auprès de tous les
aéromodélistes : suivez votre formation, enregistrez
vos modèles. C’est simple, gratuit et ne vous prendra
que quelques minutes, pour être en règle.
FFAM - Fédération
Française d'Aéromodélisme
108 rue Saint-Maur
75011 PARIS
ffam@ffam.asso.fr
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