Le Baron à
aile basse...
Présentation : Christian
Stolz
Christian Chauzit, le créateur du célèbre
Baron, est également celui du Ferber. Commercialisé par
la marque Briot jusqu’à sa disparition, c’est à
partir de ce plan que je suis reparti pour le construire, en cherchant
à en optimiser le coût.
Caractéristiques
techniques
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Envergure : 1,53m
Longueur : 1,10 m
Poids : 1,580 kg
Pilotage 3 axes
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Le plan
Le plan de ce Ferber est diffusé
en téléchargement libre avec l'aimable autorisation
de son concepteur, Christian Chauzit. Ce "Baron" du
modélisme a su dessiner des appareils pérennes,
pour le plus grand bonheur de leurs constructeurs-pilotes, depuis
des générations.
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Ce fichier au
format PDF (870 ko) comporte 2 grandes feuilles à
faire imprimer chez un tireur de plans.
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Ce fichier PDF (1,2 Mo)
comporte 42 planches à imprimer sur feuilles A4
et à contre-coller, en alignant les repères.
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Pour commencer, il faut trouver un coin dans la maison pour pouvoir
s’y installer un petit mois avec un espace suffisant pour y étaler
le plan qui sera recouvert d’un film plastique du type de ceux
que l’on utilise pour couvrir les livres, pour éviter de
le ruiner avec les coulures de colle.
Puisqu’on parle de colle, avec un pot de colle à bois
blanche, un peu d’époxy et éventuellement de la
cyanoacrylate, vous aurez tout ce dont vous avez besoin.
L’outillage est également rudimentaire : un petit rabot
à bois à lame de rasoir, un petit et un gros cutter, un
réglet métallique, quelques pinces à linge, des
épingles, des limes et du calque.
Les longerons en balsa étant tous en 6x6, le plus économique
est de se munir d’un « Balsa Stipper » ou coupe-baguettes
et de les tailler dans une planche 60/10 en blasa "dur", de
bonne densité.
Reproduire le flanc avant sur du calque puis sur une planche de 6
mm d’épaisseur.
Faire de même pour les 2 renforts en contre-plaqué de 3
mm et 1 mm.
Le plan n’est pas limpide à ce niveau : il convient de
prévoir une découpe en haut de cette pièce pour
y coller un longeron balsa 6x6, de 62 cm de long.
Attention à prévoir un côté gauche et un
côté droit…
Poser l’avant du fuselage sur le plan et coupez longerons et entretoises
en balsa de 6x6 à la demande.
Le travail doit être fait soigneusement en veillant à respecter
les angles pour que chaque pièce s’ajuste parfaitement
et sans jeu.
Un gousset en balsa 60/10 viendra renforcer le fuselage.
La pièce qui viendra sur la partie arrière sera en bois
dur 6x10 et collée sur le morceau de balsa 30/10.
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Le couple A est prévu en
contre-plaqué aviation 50/10, le B en contre-plaqué
30/10 et le C en 50/10.
A défaut de contre-plaqué aviation, très
cher, vous pouvez transiger avec un contre-plaqué de bonne
qualité. Pour ma part, j’ai utilisé 2 morceaux
de contre-plaqué 30/10 que j’ai contrecollé
en inversant le sens des fibres du bois.
Leur mise en place se fait à l’équerre perpendiculairement
aux flancs, bloqués par exemple par des batteries, le temps
du séchage.
A noter : au moins pour la couple A, le collage se fait à
l’époxy.
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Une fois le premier côté bien sec, mettez en place le
second flanc en vérifiant bien que vous conservez un bon équerrage
également de ce côté.
Votre fuselage va maintenant retourner sur le plan en vue de dessus
pour la mise en place des entretoises transversales.
Pour terminer cette partie du fuselage, taillez les couples cintrés
n°8 dans une planche 30/10 en faisant bien attention lors de la
découpe des entailles : le couple à plat sur le chantier,
évitez de tirer le cutter vers vous lors de la coupe et préférez
une geste tranchant du haut vers le bas.
Le plan propose de réaliser les longerons en balsa 4x4, mais
tant qu’à devoir acheter des baguettes, j’ai préféré
partir sur du 3x3 bois dur, quitte à être un tout petit
peu plus lourd. Dans le transport, cette partie du fuselage est facilement
sollicitée et j’ai opté pour assurer la solidité.
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Pour la partie supérieure
avant du fuselage, le plan est basé sur un gros bloc de
balsa à tailler dans la masse pour y laisser l’empreinte
du cockpit.
Ne disposant pas d’un tel bloc de balsa, j’ai réalisé
cette partie en structure à l’aide de planche 60/10
dont j’ai ensuite renforcé les angles intérieurs
par de petites baguettes en balsa taillées en triangle.
Pour le cockpit, j’ai rajouté à cet endroit
un bout de 60/10 et j’ai ensuite taillé et poncé
le bloc jusqu’à obtenir la forme en creux pour le
pilote.
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Une fois le bloc terminé, vérifiez qu’il s’ajuste
parfaitement aux flancs du fuselage. A l’endroit du trait en pointillé,
coupez la partie avant, afin de lui permettre d’être mobile,
et coller la partie arrière avec le cockpit. La coupe se fera
à la scie à métaux dont la largeur de la lame prendra
en compte l’entoilage.
A l’aide du coupe-baguettes, les différentes pièces
et entretoises de la dérive et de la profondeur sont découpées
dans la planche de balsa 60/10. Souhaitant de pas avoir à haubaner
l’empennage, j’ai opté pour renforcer la rigidité
de la dérive par des entretoises supplémentaires et celle
de la profondeur par des goussets mais qui au final ne se sont pas montrés
très efficaces.
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Il y a un point un peu flou sur le
plan : c’est l’interaction entre ces baguettes, du
moins le longeron du centre, avec la dérive.
Je n’ai sans doute pas compris comment faire
passer l’extrémité de la dérive au
niveau du longeron central et ça m’ennuyait de le
couper.
C’est donc la petite languette de la dérive
que j’ai sacrifiée et qui viendra plus tard se coller
SUR le longeron.
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Le bord d’attaque de la dérive
est poncé en arrondi. Le bord de fuite est aminci au rabot
sur environ 3 cm jusqu’à ne plus faire que 3 mm d’épaisseur
à l’extrémité.
Privilégier cette technique au papier de
verre, même avec une cale, si vous voulez être certain
d’obtenir un résultat régulier, sans creux
ni bosse. |
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Le plan comporte un erreur entre les 2 feuilles. Sur le plan où
se trouve le détail du stabilisateur, celui-ci mesure 10,8 cm
de large alors que sur l’autre sa dimension est de 12,5 cm. Pour
corriger cette erreur, j’ai réalisé un second bord
d’attaque, poncé en arrondi.
Note : Le plan téléchargeable a été corrigé.
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Remarquez le renfort en bois dur + gousset
pour la mise en place des haubans futurs. |
La partie mobile de la profondeur est amincie au rabot comme l’a
été le bord de fuite de la dérive puis finie avec
un léger coup de papier de verre et une cale à poncer.
Une méthode rapide pour réaliser des nervures identiques
est de commencer par créer 2 nervures de base en contre-plaqué
50/10 (ou plus), voire en aluminium.
Une fois ces 2 nervures parfaitement exécutées, découpez
grossièrement les 26 nervures en balsa 20/10 + les 2 nervures
en balsa 30/10 et enfin les 2 dernières en balsa 60/10.
De préférence à l’aide d’une perceuse
à colonne, réalisez les trous de passage des 2 tiges filetées
et serrez le tout. Ensuite, à l’aide du rabot, effectuer
le dégrossissage pour n’avoir à finir qu’avec
une cale à poncer. Les entailles seront réalisées
au cutter et à la règle.
Il paraît complexe à réaliser au premier abord
et nécessite de bien décortiquer le plan.
En premier lieu, il convient de réaliser 4 nervures en contre-plaqué
20/10 en s’aidant des nervures de base. Ces 4 nervures seront
ensuite réduites au rabot pour prendre en compte les 15/10 de
balsa qui viendront coffrer la clé d’aile au-dessus et
en-dessous.
Contrairement aux nervures en balsa, il n’y a pas lieu de créer
les entailles pour le passage des 3 longerons n°58 en 4x4.
L’élément central a été pensé
à une époque où les servomoteurs étaient
beaucoup plus gros que ceux que nous utilisons aujourd’hui, à
puissance égale, et me paraissait un peu faiblard.
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Vert
Jaune
Gris
Bleu
Rouge
Brun
Rose
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Blocs de balsa dur
Nervures contre-plaqué 20/10
Clé d’aile contre-plaqué 20/10
Rallonge de clé d’aile
contre-plaqué 50/10 (n°19)
Bois dur 10x20 (n°16)
bois dur 10x4 (n°59) |
A noter : les 2 pièces rouges ont été renforcées
(50/10 au lieu de 20/10).
La pièce bleue vient compléter la clé d’aile,
de chaque côté.
Sur le schéma ci-dessous la pièce orange en contre-plaqué20/10
vient recouvrir les pièces bleues.
Sans vouloir rajouter trop de poids, j’ai préféré
cependant modifier la clé légèrement pour éviter
qu’elle s’interrompe comme prévu au plan en rajoutant
la partie en bleu que j’ai mis en correspondance avec un extrait
du plan du Ferber.
1 |
Bois dur 10x20 (n°16). Ces 2 pièces serviront
au train d’atterrissage.
Les raidisseurs (n°19) en contre-plaqué 50/10 sont collées
sur les pièces en bois durs. |
2 |
2 nervures latérales en contre-plaqué 20/10. Remarquez
l’absence d’encoches 4x4 en partie haute. |
3 |
2 nervures (n°55) en balsa 30/10 |
4 |
2 nervures (n°51) en balsa 60/10 |
5 |
4 clés d’aile en contre-plaqué 20/10 |
6 |
2 nervures centrales en contre-plaqué 20/10 avec les entailles
pour les pièces repérées 1 ci-dessus. |
A ce stade de la construction, la partie centrale est assemblée
ainsi. Remarquez les petits goussets en triangles, réalisés
en contre-plaqué 20/10, pour contribuer à la rigidité
de la cage et à son équerrage.
Fabrication d'une demi-aile |
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Chaque demi-aile va être réalisée
directement sur le chantier et sur le plan recouvert d’un
film plastique.
Attention à ne pas oublier de faire une demi-aile gauche
et une demi-aile droite. Vous pouvez utiliser de l’huile
de cuisine et un chiffon pour en enduire l’ensemble du plan,
qui ainsi deviendra transparent comme un calque et vous permettra
de voir le tracé du plan aussi bien à l’endroit
qu’à l’envers.
Le longeron en bois dur n°59 (10x4) et les
2 longerons en blasa n°60 (8x4) sont positionnés sur
le plan et maintenus par des poids.
Les 10 nervures n°60 en balsa 20/10 sont mises
en place sur le plan et leur équerrage vérifié
lors du collage.
Les nervures n°51 (balsa 60/10), n°55 (balsa
30/10) et les 2 nervures d’extrémités, proches
du saumon n°66, seront collées plus tard.
Le collage se fait à la colle blanche en
utilisant un petit pinceau pour bien en appliquer sur les encoches
des nervures sans en beurrer partout.
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Une fois les nervures 20/10 en place,
lestez-les avec quelques poids et des règles pour vous
garantir qu’aucun vrillage ne viendra déformer la
demi-aile le temps du séchage.
Une fois la colle sèche, positionnez la
nervure n°55 en balsa 30/10, puis les 2 clés d’ailes
en contre-plaqué 20/10.
Remarquez sur la photo ci-dessous les 2 cales au niveau des épingles
qui permettent de conserver le bon écartement des 2 clés.
Attention à bien vous assurez que les 2
pièces formant la clé sont parfaitement à
plat sur le chantier afin de ne pas induire d’angles parasites.
Collez ensuite la nervure latérale de la
clé d’aile en contre-plaqué 20/10 sur la nervure
n°51 en balsa 60/10 en veillant à laisser un espace
de 1,5 mm tout autour pour le coffrage.
Pour finir, glissez les 2 nervures dans l’encoche de la
clé d’aile qui leur est réservée.
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Les 2 dernières nervures
sont amincies comme représenté sur la coupe
DD, puis collées à leur place. |
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Pour éviter de casser
trop facilement l’extrémité des nervures,
j’ai attendu que la demi-aile soit pratiquement terminée
pour pratiquer les encoches en bouts de nervures qui permettront
au bord de fuite n°63 (balsa 15x6) de venir prendre
sa place.
Mettez ensuite en place les longerons supérieurs
4x4 n°58, pour lesquels j’ai préféré
du bois dur plutôt que le balsa, et le longeron n°59
en bois dur 10x4.
Le bord d’attaque sera réalisé
avec une baguette de balsa 6x6, puis arrondi au papier de
verre en respectant le profil de la nervure. |
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Pour le saumon n°66 à l’extrémité de
l’aile, collez trois morceaux de planche en balsa dur pour obtenir
les 1,5 cm d’épaisseur nécessaires. Profilez le
saumon au rabot puis au papier de verre avant de le coller.
Assemblage des demi-ailes |
L'emplacement du réservoir
(ou de la batterie) |
Pour finir l’aile, coffrez le dessus et le dessous de l’élément
central après avoir repéré les 2 pièces
en bois dur du train d’atterrissage dans lesquels vous aurez des
encoches de 3 mm de large à réaliser sur toute leur longueur
pour que la corde à piano du train vienne s’y loger.
Repérez également l’espace dans lesquels vous viendrez
insérer le servomoteur des ailerons.
Et puisque nous parlons des ailerons, c’est le moment de s’en
occuper. Remarquer la coupe biaise sur la photo ci-dessus, un bon moyen
pour rallonger une pièce de bois quand elles subissent peu de
contraintes mécaniques dans le sens du collage.
Il existe toute sorte de matériaux pour l’entoilage, la
soie, le papier japon, le papier Kraft et toute une panoplie de films
thermo-rétractables, certains à l’aspect très
réalistes.
Les parties courbes étant les plus difficiles à réussir,
j’ai pris l’habitude de m’occuper dans un premier
temps que de celles-ci et des bordures, pour n’avoir ensuite que
des aplats à réaliser.
Vous remarquerez les découpes aux ciseaux faites dans les arrondis
pour permettre au film de bien se mettre en place. Vous pouvez également
tailler les découpes en pointes pour limiter les superpositions.
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Tous les contours de l’aile,
dérive, et profondeur exécutés, j’attaque
les aplats en essayant d’obtenir de suite un résultat
sans pli. Ceux qui resteront disparaîtront en les chauffant
d’abord avec le fer à entoiler, et si le pli résiste
avec le décapeur thermique.
Par contre, pour éviter toute déformation,
la mise en tension du film ne devra être faite qu’après
avoir entoilé la totalité de l'élément
à recouvrir.
Pour les retours d’angles 3 à 5 mm
suffisent. Pour y arriver facilement, il suffit de découper
les excédents à la règle et au cutter (très
pointu et tranchant) en évitant d’appuyer trop fort
pour ne pas entailler le bois.
Remarquez les zones où des collages resteront
à faire et qui ne doivent pas être recouvertes de
film, au risque sinon que l’assemblage ne vaille rien.
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Pour le réaliser, j’ai opté pour un master taillé
dans un bloc de polyuréthane.
Ce matériau étant très tendre, pour le renforcer,
en vue d’une éventuelle réutilisation, je l’ai
recouvert de bande de ruban adhésif utilisé pour les emballages.
Par-dessus, j’ai fait venir un film étirable alimentaire
que j’ai tendu au mieux afin de faciliter de démoulage.
A noter, à ce sujet, que mon master a été taillé
légèrement en cône, plus évasé sur
l’arrière, pour en faciliter le démoulage.
Le capot a réaliser étant principalement décoratif,
sans autre particularité mécanique, et devant être
le plus léger possible, j’ai prévu de le réaliser
avec une seule épaisseur de tissus de verre à grosses
mailles (200 g/m²) pour faciliter la création de l’arrondi
important à l’avant du capot.
Une fois la résine sèche, j’ai enduit finement
le moule du capot avec du Syntomarine. Tous ces produits séchant
très vite, le temps de réalisation est relativement court.
L’enduit une fois dégrossi avec un grain moyen (120), le
travail se termine avec du papier à l’eau de carrosserie
à grain très fin (800).
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Le capot étant de faible épaisseur,
il se découpe facilement avec une bonne paire de ciseaux
et idéalement avec le disque d’une Dremel.
Par habitude, j’ai utilisé un primaire
d’accrochage en première couche sur le capot. On
trouve des produits par trop cher (une dizaine d’Euros)
et très léger dans les magasins type Feu Vert ou
Norauto.
Après un dernier ponçage très
léger au 800 à l’eau, 2 couches de finition
viennent recouvrir le capot. |
Cette version du capot correspond
à une motorisation électrique. De fait, il est moins
large qu’en version thermique.
Le capot supérieur vient se glisser de 5
mm dessous et 2 aimants costauds le maintiendront en place.
En version électrique, c’est par ce capot que vous
viendrez loger la batterie. |
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Remarquez la pose du moteur, cylindre vers le bas, une disposition
adaptée à la découpe du capot.
Bon, la déco est celle du SpaceWalker !
Mais je venais juste d’éclater le mien et j’adore
cette déco, alors…
Et puis le jaune se voit particulièrement bien dans le ciel !
Motorisation et répartition
des masses |
Vu son poids d’1,6 kg, l’avion pourrait voler avec un
moteur thermique 0.25 ou 0.30, tel qu’il avait été
pensé à l’origine par Christian Chauzit, son concepteur.
Par contre, les différents essais d’équilibrage
m’ont amené à choisir un 0.40 car tant qu’à
devoir rajouter du poids à l’avant, je préfère
de la puissance en plus, même si elle n’est pas nécessaire,
plutôt que de plomber mon appareil. Quant à alléger
l’arrière, le risque est grand ensuite de fragiliser dérive
et profondeur.
En version électrique, le couple batterie/moteur peut facilement
égaler, voire dépasser, le poids d’un thermique
et son réservoir.
J’ai donc hésité un moment entre un Turnigy G46
de 300 g, 670 kV, 4S et 60 A donné pour des avions jusqu’à
3,2 kg et un moteur Turnigy D3548 de 810 W, 1100 kV, 3 ou 4S, 50 A pour
160 g, donné pour un avion de 2,1 kg. Cette dernière motorisation,
en 3S, s’avèrera adaptée tant au niveau poids/équilibrage
que puissance, avec une hélice 11''x7'', le Ferber demandant
plus de couple que de vitesse. Ne pas dépasser 1,6 kg pour rester
en 3S et continuer à voler de façon "réaliste"
en suivant la logique de Christian Chauzit, le concepteur de cet avion
: léger, toujours léger...
L'équipement
électronique |
Pour commander les ailerons, plutôt qu’un seul gros servomoteur,
j’ai opté pour 2 modèles plus petits, mais bien
costaux, dans l’idée de pouvoir programmer du différentiel.
Notez la commande des ailerons en Z qui passe dans des tubes blancs
en plastique collé à la résine époxy, le
tourillon de centrage en haut de l’aile et les 2 trous en bas
pour le passage des vis de fixation qui viendront traverser 2 blocs
de bois durs collés de part et d’autre du fuselage et se
serrer dans des écrous à griffes. L’écart
entre les 2 points de fixation devra correspondre au passage de la tringleries
des servos.
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Le fuselage a été
pensé pour recevoir 3 servomoteurs cote-à-côte.
Bien vu !
En version électrique, 2 servos vont permettre de manœuvrer
dérive et profondeur, mais ils devront être suffisamment
puissants pour tenir compte de leur grande taille.
Notez le trou dans le fuselage qui reçoit le tourillon
de l’aile, les bandes de mousse pour protéger l’aile
et éviter les infiltrations de carburant dans le fuselage
et le guide pour la tringlerie rigidifiée par de la gaine
PVC. |
Pour terminer le train arrière, une baguette en rotin (n°25)
enfoncée à l’intérieur du fuselage et collé
sur la béquille (n°4) à l’époxy va venir
donner sa petite touche vintage.
Remarquez les fourreaux pour le passage de gaines plus petites rigidifiant
les commandes en cordes à piano, les guignols réalisés
à l’aide d’une tige filetée et d’un
embout plastique et les charnières dont la pose est renforcée
par des petites pointes.
Il est placé de telle sorte que les roues vont se retrouver
au même niveau que le bord d’attaque, facilitant ainsi grandement
les décollages et les atterrissages en permettant de limiter
ou d’éviter les chevaux de bois.
Réalisé en corde à piano de 3 mm, il se déforme
lors des atterrissages un peu vifs. Le retour de la corde à piano
arrière est une idée intéressante permettant à
la fois de souder plus facilement le train (idéalement par brasure,
parce que l’étain tiendra mal) et de le rigidifier.
Contacter l'auteur : chris@jivaro-models.org