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(Ré)entoiler
un modèle
Une nouvelle vie
facile
Présentation : Laurent Berlivet |
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A l'heure des "prêts
à voler", les modèles ayant accumulés quelques
bonnes heures de vol finissent parfois prématurément à
la poubelle, alors que leur cellule est encore parfaitement saine.
Un simple réentoilage peut souvent suffire.
Voici un exemple avec une Tito qui repart pour une "troisième"
vie...
On voit ici que la cellule est encore propre. Seul l'entoilage
est à reprendre. |
Deux moteurs à poudre qui ne démarrent pas
correctement, ça occasionne quelques dégâts... |
Un décapeur thermique permet de retirer le film facilement. |
Tirer régulièrement sur le film, en essayant
d'enlever de grands morceaux. |
Parfois, un peu d'adhésif colle sur la cellule au
lieu de rester accroché au film. |
Pour le retirer, on utilise une chute de film thermorétractable
plaquée au fer. |
La colle réactivée se fixe sous le film. Un
ponçage fin de la cellule et parfois quelques réparations
doivent être effectuées avant d'attaquer l'entoilage. |
Le film utilisé ici est de l'Oracover. Chaque morceau
doit être découpé 2 à 3 cm plus grand
que la pièce à recouvrir. |
J'ai pour habitude de réaliser les charnières
des gouvernes avec l'entoilage. Ca complique un peu la chose, mais
c'est plus joli et très durable. |
Des charnières en toile sont utilisées pour
maintenir la gouverne en place même si le film bouge dans
le temps. De petits morceaux suffisent. |
On entoile les chants extérieurs des gouvernes et
des parties fixes en premier, séparément. |
Le film replié déborde sur quelques millimètres.
Ainsi, on ne risque pas de voir apparaître le bois. |
Il faut répéter l'opération des deux
côtés. |
Les charnières en toile sont glissées en place. |
Mise en place de l'aileron dans l'aile. |
Collage des charnières à l'aide de cyano fluide. |
On commence par plaquer le film au centre de la pièce
à recouvrir. Le fer ne doit pas être trop chaud.
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Ensuite, on tend le film bien dans l'axe et on le plaque
aux extrémités. |
On suit le bord de l'aile en chassant le plus possible les
plis. |
Le collage se fait sur les parties coffrées. Les
parties ajourées seront tendues plus tard.
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L'aileron est plaqué vers le bas pendant le collage
le long du bord de fuite. |
Une lame de cutter glissée par l'intérieur
dans la fente permet de couper le film avec précision. |
La découpe effectuée, l'aileron est plaqué
vers le bas. |
On plaque le film au niveau de la charnière puis
on recouvre la gouverne. |
Prévoir tout autour de la pièce entoilée un
débord de 5 mm . |
Plaquer le film le long des champs puis sur l'autre face à
recouvrir. |
La méthode est bien sûr la même côté
partie fixe et côté gouverne. |
Dans les arrondis prononcés, il faut réaliser
des entailles pour bien plaquer le film. |
Les languettes sont plaquées les unes après
les autres. On peut chauffer fort. |
Quand les bords sont entoilés, le film peut être
tendu sur toute la surface. |
L'entoilage de l'intrados a été réalisé
sans retirer les servos d'ailerons. |
Il faut bien sûr percer le film au passage du guignol
et de sa commande. |
Pour ne pas voir le raccord, le film est arasé sur
la tranche avec une lame très coupante. |
Découpe délicate du film à chaque extrémité
de l'aileron. |
L'aileron est plaqué sur l'extrados de manière
à bien assurer la charnière. |
Bien plaquer le film contre les champs au niveau de la charnière. |
Pour un décor autre que des bandes ou des flèches,
des gabarits sont utiles. Ici ils ont été dessinés
sur informatique et imprimés. |
Quand le motif est compliqué, on se simplifie la vie en ne
le découpant qu'une fois, à condition d'avoir replié
le film sur lui même. |
Il faut bien sûr s'assurer que les deux faces tiennent
dans le coupon. Le film peut être découpé en
symétrie. |
Pour que le gabarit reste bien en place, on le maintient
avec du ruban adhésif, à cheval sur le film et sur
la planche de découpe. |
Se munir d'un cutter affuté. On commence de préférence
par les bords. |
Le gabarit est régulièrement refixé
avec des bandes adhésives. |
Un scalpel est parfait pour les courbes prononcées. |
Le décor est complètement découpé. |
On retire délicatement le gabarit en papier et le
scotch sans déchirer le film. |
Positionnement sur la partie à entoiler. Des repères
aideront à poser l'autre partie de façon symétrique. |
Quand le décor est posé à sa place,
on le fixe à l'aide de quelques morceaux d'adhésif
puis on le colle au fer à repasser, pas trop chaud. |
Ici, le stabilisateur en V est déjà assemblé.
Les gouvernes sont également en place avec leurs charnières
en toile. |
Pose du film côté intrados. Le film dépasse
légèrement côté emplanture. |
La partie fixe est encollée en premier. Le film sera tendu
plus tard. |
Là encore, il faut bien insister au niveau de la
charnière, en rabattant la gouverne. |
Quand l'articulation est entoilée, on peu passer
à la gouverne. |
Le film est découpé légèrement
plus grand que les éléments à recouvrir. |
Pour cette étape, on peut chauffer plus fort de manière
à bien plaquer le film tout autour. |
Sur le dessus, le film déborde d'environ 1 cm sur l'autre
demi-stab. |
Après pose du film sur l'autre face, il est arrasé
délicatement sur le pourtour. |
On voit bien ici la partie qui déborde et qui sera
recouverte en entoilant l'autre face. |
Une épingle chauffée est très efficace
pour percer le film. La tête de verre évite de se brûler
les doigts... |
Il faut bien sûr repérer par tâtonnement
les éléments à ajourer. Ici, le passage de
la vis. |
Il peut être nécessaire de s'y reprendre à
deux fois. Le film fondu colle parfaitement autour du trou. |
Et voilà, c'est reparti pour au moins une saison. |
Le film employé ici est de l'Orachrome. |
Un autre décor découpé avec un gabarit
en papier. |
Bien positionner le film avant de le coller. |
On pose le décor à la pointe du fer, sans
trop chauffer. |
Procéder délicatement, en chassant les bulles
au fur et à mersure. |
Wonder. Ici, les lignes noires délimitant les briques sont
tracées au feutre indélébile. |
Ici, c'est le nom qui est découpé. On peut travailler
depuis le côté colle ou brillant. |
Le film utilisé ici est de l'Orastick. |
Découpe des lettres l'une après l'autre.
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Du ruban adhésif placé au fur et à
mesure permet de garder les éléments à leur
place. |
Toutes les lettres sont découpées. On peut
retirer le gabarit. |
Des bandes placées côté visible maintiennent
le tout. |
L'emplacement du film est dans un premier temps repéré
sur le modèle. |
Le papier de protection est enlevé seulement derrière
les lettres. |
La dépouille est retirée avec délicatesse
tandis que les lettres sont plaquées sur l'entoilage. |
Une immatriculation peut être réalisée
ainsi. |
Piaf. Décor mixte Oracover et Orastick |
Madslide. Décor rapporté sur le fond gris, découpé
à l'aide de gabarits imprimés sur papier. |
Jaguar 400. Décor simple découpé à la
règle. La "bulle" est entoilée avec du gris
métallisé. |
Shorts 360. Décor superposé découpé
à l'aide de gabarits tracés sur informatique. |
Benji. Entoilage nacré. Le damier de la dérive
est réalisé avec des petits carrés d'entoilage. |
Shensaya. Décor simple sur structure coffrée.
Le nom a été découpé sur de l'Orastick
autocollant blanc et noir. |
Hiryù. Entoilage sur structure ajourée et
coffrée. Les logos imprimés sur papier sont ensuite
recouverts avec de l'Oracover light incolore. |
Titoletta. Entoilage light et chrome. Les intervalles entre les
nervures sont entoilés séparément. Un filet
blanc vient augmenter le contraste. |
Patrouille de France. Entoilage difficile réalisé
après construction. Plus de 120 morceaux de film ont été
posés... |
Speed-Wing. Entoilage sur cellule intégralement coffrée,
noir nacré et or. |
Elektro-Piaf. Mélange de film transparent et opaque. |
Tito. Film translucide et rouge. L'incolore est posé
en premier. Les ouvertures dans le film rouge sont réalisées
à l'avance, à l'aide d'un gabarit ajouré. |
Cheap Monkey. Couleurs alternées. Le rouge est posé
le premier, le blanc suit, puis le bleu. Un filet noir masque les
raccords sur le longeron. |
Pilatus PC6. Les croix suisses sont découpées dans
de l'Orastick (autocollant). |
Christen Eagle. Le décor est peint sur le film, avec de la
peinture pour plastique. |
Confetto. Les points sont découpés à
la perforeuse d'écolier dans l'Oracover. |
Don Shimoda. Le décor est posé à la
peinture en bombe sur l'entoilage, après masquage. |
Deudeuch (volante, bien sûr !). Les "vitres"
sont en Oracover incolore. Pour accentuer le relief, les pneus sont
en noir nacré tandis que l'intérieur des garde-boue
est en noir classique. |
Ma-Tchang. Les cristaux sont découpés comme
le font les écoliers, en repliant le matériau de nombreuses
fois sur lui-même. Ensuite, on donne quelques coups de ciseaux
irréguliers et on déplie. |
Sukhoï 26. Les décors existants sont réalisés
à l'aide de gabarits découpés sur mesure. |
Jaguar 400. Le même thème, mais des couleurs différentes. |
Mustang. Entoilage au gris métallisé, bien
plus facile d'emploi que le chrome qui laisse ressortir le moindre
défaut. |
Vampire. La voilure est entoilée à l'Oracover
noir puis peinte et vieillie. Les lignes de structure ressortent
après grattage avec une pointe. |
Ici,
le film d'entoilage utilisé est de l'Oracover, produit
tout à fait classique qui existe en de nombreuses teintes.
Les films qui recouvrent les modèles prêts à
voler sont souvent différents, et donc peuvent nécessiter
d'autres méthodes pour les retirer (solvants, ponçage...).
Ici encore, les articulations de
gouvernes sont réalisées avec le film d'entoilage.
Il est bien sûr possible d'utiliser des charnières
du commerce ou bien du ruban adhésif comme le Blenderm
par exemple. |
Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org
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