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Présentation : Laurent
Berlivet
Le Dream'It proposé par A2Pro est un multi F3A ; du moins,
c'est ce qu'on peut penser lorqu'on le voit en vol.
Ca n'est que lorsqu'il est revenu au sol qu'on se rend compte que ses
dimensions sont loin des 2x2 mètres habituels.
Il est effectivement nettement plus petit puisqu'il mesure 1x1 mètre,
ce qui nous donne donc la petite équation suivante : F3A 1/2 ;
et ça fonctionne à merveille...
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Caractéristiques techniques
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Nom : Dream'It
Marque : A2Pro (www.a2pro.fr)
Envergure : 1 m
Longueur : 1,03 m
Surface : 20,25 dm²
Masse : 960 g (978 g obtenus)
Charge alaire : 47 g/dm² |
Moteur : DM2810 Pro-Tronik
Hélice : APCe 10x5 ou 9x6
Contrôleur : 30 A Pro-Tronik
Batterie : 3S 1800mAh 25C
Servos : 4x 76452 Pro-Tronik
Consommation : 25 A à 9700 t/min
Prix indicatif : 129 € |
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Le Dream'It est donc le premier kit produit par le distribteur d'accessoires
français A2Pro. Dès l'inspection des premiers éléments, on constate
que tout est très soigné, de la construction à l'entoilage, en passant
par la peinture et les accessoires livrés.
Le Dream'It est disponible entièrement construit. La cellule est en
balsa et contre-plaqué de très belle qualité, les pièces sont découpées
au laser, avec des ajourages nombreux et des ajustages très précis.
L'entoilage est en Oracover posé avec soin. Le décor dessus-dessous
est bien différent et offrira une bonne visualisation dans toutes les
phases de vol. Le capot moteur, le profilé sous l'aile et les carénages
de roues sont moulés en fibre polyester.
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Tout le capot supérieur se retire, du couple avant à l'arrière
de la verrière, offrant un accès aisé dans le fuselage, où seuls
se trouveront le récepteur et la batterie. |
L'entoilage à l'Oracover est très bien posé. Il est de 4 couleurs
différentes, sans compter celles des autocollants. Les pièces en
fibre sont peinte avec les mêmes couleurs. |
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Le robuste bâti moteur, très ajouré, est prêt à recevoir
le Pro-Tronik DM2810 (réf :72812) conseillé, avec sa croix de fixation
qui vient se visser directement dans les inserts. |
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Le système de fermeture de la verrière,
original : une corde à piano fait ressort et vient verrouiller
dans le fuselage des ergots solidaires de la verrière. |
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Poids des différents éléments
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Aile : 165 g (avec ses gouvernes)
Fuselage : 263 g (avec capotage inférieur)
Stab : 26 g
Accessoires : 116 g (capots, train, visserie, etc)
Total cellule : 570 g
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L'aile est d'une pièce, très rigide et cependant légère. Elle est dotée
d'un profil symétrique, avec coffrage sur le 1er tiers au bord d'attaque.
Le dièdre est nul à l'extrados, donc très léger à l'intrados à cause
de la corde dégressive. Les trous pour passer les rallonges ou les servos
sont percés. Les charnières sans axe en fibre sont glissées en place,
mais non collées. Le bord de fuite est assez épais, de l'ordre de 3
mm. On devine des renforts en bois dur dans les gouvernes à l'emplacement
des guignols.
Sa fixation sur le fuselage est assurée par deux tourillons en nylon
à l'avant et une vis métal à l'arrière.
Le fuselage est une solide caisse en balsa et contre-plaqué très ajouré,
avec le dessus et le dessous en balsa roulé. Tous les inserts pour le
train, le moteur, l'aile, sont déjà installés.
Le baquet avec sa verrière découpée est très bien ajusté, avec un système
de fixation original : Une corde à piano vient en appui sur 2 petits
ergots fixés dessous. En tirant les 2 "bouchons" vers l'avant,
cette corde à piano se déforme, libérant les ergots. Astucieux et parfaitement
efficace.
Le décor est particulièrement soigné : une base blanche, des damiers
rouges, le dessous du fuselage entoilé en violet nacré, une flèche bleue
sur le côté et de nombreux autocollants déjà posés. La couleur de la
peinture des éléments en fibre reprend exactement celle de l'Oracover.
Le dessous est décoré différemment, permettant une bonne visualisation
en vol.
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Le moteur Pro-TroniK conseillé : un DM2810 avec un Kv de 1000.
Poids : 90 g.
Il entraine une hélice APCe 10x5 à 9700 t/min en consommant 25,5
A. |
Le superbe petit cône-écrou livré avec le moteur n'a pas été utilisé
cette fois-ci. |
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La batterie utilisée est composée de 3éléments Lipo 1800 mAh,
28C. Poids : 143 g. D'autres vols ont été faits avec des 2500 mAh
sans changement de comportement. |
Les prises A2Pro aux contacts dorés possèdent un détrompage pour
sécuriser les branchements. |
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Le contrôleur 30 A qui va bien, doté
d'un système BEC et adapté pour 2 ou 3 Lipo. Poids : 32 g. |
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Les valeurs par défaut sont programmées d'usine mais il est possible
d'intervenir sur de nombreux paramètres grâce au boîtier de programmation
autonome EPRG-1 disponible en option (Frein, type de batterie, timing,
sens de rotation, etc...) |
Le moteur et le contrôleur sont équipés de prises PK dorées de
2 mm. Branchement facile. |
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Les servos préconisés sont parfaits : précis, rapides,
puissants. Ils sont à pignons métalliques, avec un roulement en
sortie. Poids : un peu moins de 14 g. |
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Les charnières sont en toile. Leur emplacement est déjà prévu
partout. |
Collage des charnières en toile sur les ailerons, à l'aide de
cyano fluide. |
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La partie fixe du stab est glissée dans la fente à l'arrière du
fuselage. |
Mise en croix soignée. L'aile est vissé à sa place sur le fuselage. |
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Quand tout est correctement aligné, l'entoilage du stab est marqué
le long des flancs. |
Découpe du film toujours délicate pour ne pas affaiblir la structure
qui se trouve dessous. |
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Le film est retiré afin de permettre un collage efficace bois
contre bois. |
Le stabilisateur est protégé en son centre à l'aide d'un morceau
de ruban adhésif. |
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Encollage des fentes des demi-volets de profondeur à l'époxy.
L'emplacement de la corde à piano est déjà effectué. |
Mise en place du U en corde à piano qui réuni les deux volets.
La méthode décrite ici est différente de celle de la notice. |
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Les gouvernes sont glissées sur le stab, bien à plat et bien alignées
durant le séchage de l'époxy. |
Les volets sont glissés dans la fente du fuselage en premier. |
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Vient ensuite le tour de la partie fixe. |
Mise en place des charnières en inclinant la gouverne. |
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En basculant le volet de 90° vers le bas, on y arrive sans problème
grâce à l'emploi de charnières souples. |
Encollage de l'assise du stab à la cyano lente. L'éventuel excédent
de colle sera retiré avec un chiffon. |
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Le collage du stab parfaitement aligné est renforcé par un filet
de cyano fluide. |
A ce moment-là, on pourra coller les charnières des volets, toujours
à la cyano fluide. |
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La roulette de queue est livrée prête à être montée par vissage
sur le fuselage. |
La fente existe à la base du volet de dérive. Collage à l'époxy. |
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Mise en place de la gouverne, vérification de son débattement
et collage des charnières. |
Il ne reste qu'à fixer les 2 vis à bois. Un insert en bois dur
est intégré par le fabricant pour les recevoir. |
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Les éléments constituant le train d'atterrissage principal. Jambes
de train en métal, roues légères en mousse, carénages en fibre de
verre. |
Les carénages possèdent un moulage recevant le pied de la jambe
de train. Ici, c'est le marquage au feutre indélébile pour le passage
de la vis de fixation. |
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Perçage du flanc d'un carénage avec une mini-perceuse, et une
mèche de 2 mm. |
On s'embête un peu pour glisser la vis dans la jambe de train
et le carénage, puis un écrou, un contre-écrou (que j'ai ajouté
pour mieux centrer la roue), suivis de cette dernière et enfin l'écrou
Nylstop indesserrable. |
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Une petite pince plate de 5,5 est indispensable pour bien serrer
tous les écrous. La roue doit bien sûr pouvoir tourner librement. |
Fixation d'une jambe de train sous le fuselage. Les inserts y
sont déjà et les vis BTR sont livrées. |
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Installation
des équipements |
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Dans l'aile, un tube en papier passe au travers des nervures pour
glisser les rallonges de servos d'ailerons. |
Il est indispensable de sécuriser les rallonges et prises servos,
avec quelques tours de ruban adhésif. |
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Ce détail permettra d'éviter les mauvaises surprises en tirant
sur le cordon par exemple. |
Il faut incliner la prise pour parvenir à la faire entrer dans
le tube de l'aile. |
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Une fois qu'elle est passée, on arrive à la glisser sans problème. |
Les emplacements des servos sont aux dimensions des Pro-Tronik
6452 MG-A. |
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Perçage pour les vis de fixation. Des inserts en bois dur sont
intégrés dans la structure. |
Alignement du guignol et du palonnier. Ici encore, des renforts
en bois existent dans les gouvernes. |
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Marquage de l'emplacement des vis de fixation, puis
perçage avec un foret de 2 mm. |
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Les commandes courtes sont en corde à piano coudée.
J'ai préféré souder une chape pour assurer le neutre des ailerons
et la bonne symétrie des débattements. |
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Mise en place des servos de profondeur et de direction,
toujours à l'air libre, à l'arrière du fuselage.
Simple à réaliser et à installer, mais pas vraiment élégant ni aérodynamique.
C'est cependant ce type de montage qu'on retrouve le plus souvent
sur les kits actuels. |
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Fabrication des commandes coudées à l'aide d'une pince
spéciale disponible dans le commerce. Celle de Robbe est adaptée
pour de la corde à piano de 2 mm. Le "Z" est donc un peu
trop grand avec une corde à piano plus fine comme c'est le cas ici.
Il en existe une autre plus adaptée, chez Kavan (je crois). |
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Commandes de profondeur et de direction en place. |
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Le moteur vient se fixer sur sa croix métallique adaptée.
La petite vis à l'arrière venait frotter à l'intérieur de cette
croix. Je l'ai changée depuis, et le fabricant le fait aussi. |
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On voit ici bien ici la petite vis qui dépasse, et
celle plus courte qui l'a remplacée. |
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Le moteur et sa croix sont vissés sur le couple avant, les 4 inserts
sont bien sûr déjà en place et tout est parfaitement aligné, avec
les valeurs de piqueur et d'anticouple prévues d'origine. |
Le contrôleur vient se fixer sur un flanc du bâti-moteur, avec
un collier nylon et un morceau de mousse pour l'isoler des vibrations.
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Le contrôleur participe au centrage mais il se trouve surtout
parfaitement ventilé, juste en face d'une des aération du capot.
Tout bon ! |
Détail de l'antenne qui sort au niveau de l'articulation de la
dérive. Une gaine est déjà installée dans le fuselage. L'antenne
du petit récepteur Corona étant très longue, l'entoilage a été percé
à ce niveau pour la laisser sortir. |
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Verrière
et capot inférieur |
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Sous l'aile, le carénage en fibre peut être collé
à la cyano après avoir retiré l'entoilage ou bien, comme ici, maintenu
à l'aide de ruban adhésif double face très fin. |
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La vis livrée est une BTR métallique. Attention à
ne pas la perdre, et surtout, ne pas oublier de prendre la clé allen
adaptée pour la visser sur le fuselage une fois arrivé au terrain. |
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La verrière peut aussi être collée sur son cadre.
Là encore, c'est du ruban adhésif double face qui a été utilisé. |
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Perçage du capot moteur après avoir repéré l'emplacement
des vis de fixation qui doivent se visser dans la partie avant doublée
de contre-plaqué des flancs. |
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Le cône-écrou livré avec le moteur n'a pas été utilisé
car l'hélice se trouve déportée très loin devant le capot. Il faudrait
recouper l'axe du moteur. J'ai préféré utiliser un cône plus classique
qui s'adapte au profil du capot et participe également au centrage.
Les deux larges ouïes et la généreuse sortie d'air permettent un
bon refroidissement du moteur et de son contrôleur. |
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Les jambes de train en place. Une large fente reste
visible entre le fuselage et le carénage de l'aile. Un morceau de
polystyrène extrudé recouvert d'Orastick violet nacré viendra masquer
tout ça. |
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La cellule est tellement ajourée qu'il n'y a pas une surface plane
permettant de fixer le velcro servant à maintenant la batterie. |
Une étroite platine a donc été découpée dans un morceau de contre-plaqué
de peuplier léger (cageot). |
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La platine est collée, en appui contre le couple avant. |
Vérification du centrage avant le premier vol. |
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L'antenne est glissée dans la gaine en plastique prévue par le
fabricant. Bien vu. |
A l'avant, l'aile est maintenue avec 2 robustes tourillons en
nylon. |
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Le système de fixation de la verrière est astucieux et efficace,
mais il exige d'avoir de grandes mains. Il faut en effet pouvoir
entourer le fuselage et pousser avec le bout des doigts sur les
deux bouchons placés aux extrémités de la barre de verrouillage
tandis que l'autre main tire la verrière vers le haut. |
Une fois le long capot retiré, on accède facilement à la batterie
sans retourner l'avion.
Pour obtenir le centrage, il faut placer la batterie 3S 1800 mAh
le plus en avant possible, en appui contre le couple pare-feu.
Un lit de velcro et un anneau l'empêchent de bouger.
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Belle allure au sol. Le train métallique
chromé est étiré vers l'arrière, comme on le voit beaucoup en F3A.
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Taxiage
L'avion est très bien assis au sol. La roulette directrice combinée
à la dérive rend le taxiage facile et permet de lutter efficacement
contre l'effet de girouette quand le vent n'est pas aligné sur l'axe
de piste, y compris à faible vitesse. En donnant de petits coups de
moteur et en conservant la prodondeur à tirer, le guidage est facile,
même vent de dos, sans tendance à voir se lever une aile.
Décollage
Mise des gaz progressive, l'avion prend rapidement sa ligne de vol en
passant sur son train principal après une légère rotation. L'inclinaison
du fuselage est à peine différente de celle à l'arrêt car l'arrière
prolongé par la roulette est assez haut.
Une petite action à cabrer permet de quitter le sol.
La grimpée qui suit peut être quasiment verticale, la motorisation fournissant
toute sa puissance.
Trajectoires tendues
Le Dream'It est bien stable et ne se fait pas trop chahuter dans les
bourrasques. Les trajectoires sont tendues, toutes les gouvernes sont
mordantes et précises. La vitesse de vol n'est pas très élevée avec
une APCe 10"x5", le modèle ne ressemble pas à un petit bolide.
Au contraire, on le croirait beaucoup plus gros tellement les trajectoires
s'apparentes à celles des multis classiques.
Le vol lent dans un petit volume, avec un filet de moteur, reste sécurisant
même à forte incidence, le modèle n'ayant pas tendance à vouloir partir
en vrille. C'est là qu'on apprécie la charge alaire réduite. Le centrage
utilisé est dans la fourchette recommandée, à 90 mm du bord d'attaque.
Voltige
Comme on l'a vu, la puissance permet de grimper à la verticale avec
une vitesse qui chute très lentement. Les renversements pourront donc
être de très grande ampleur, tout comme les boucles droites ou inversées.
La vitesse ne devient pas trop importante dans la descente grâce à la
grande hélice qui freine l'avion en tournant au ralenti.
Avec les débattements indiqués, le Dream'It passe presque deux tonneaux
à la seconde à pleine vitesse. De petits ordres permettent cependant
de bien marquer les facettes.
Le vol dos tient en poussant à peine comme on peut s'y attendre.
Les déclenchés ne sont pas très violents et s'arrêtent précisément.
Ca permet de réaliser de belles avalanches.
La puissance est suffisante pour tenir le vol tranche, et même pour
remonter, mais il faut tenir l'avion à la fois à la profondeur pour
conserver la trajectoire, mais aussi aux ailerons pour conserver l'inclinaison.
J'ai été un peu déçu de ce côté car de nombreux multis sont neutres
et se retrouvent bien calés dans cette position. Ici, il faut s'appliquer
sur le pilotage.
L'avion est fait pour effectuer de la voltige façon F3A et seule votre
imagination ou vos compétences limiteront les figures.
Le nez pointé vers le ciel, il est possible de maintenir l'avion en
torque roll si les corrections nécessaires ne sont pas trop importantes.
Atterrissage
Le retour au sol se fait sans histoire. Comme déjà dit, les trajectoires
sont tendues et l'alignement sur la piste se fait en conservant facilement
l'aile à plat. Dès le toucher des roues principales, l'avion est comme
plaqué au sol et n'a aucune tendance à rebondir. C'est très sécurisant.
Autonomie
La batterie de 1800 mAh permet de voltiger pendant presque une dizaine
de minutes. Avec des 2500, l'avion a un peu plus de pêche et vole plus
longtemps, pour une masse à peine plus importante qui ne modifie pas
le comportement.
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Un
joli coup pour une première |
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La qualité de construction est vraiment au top,
avec une cellule à la fois rigide et très légère.
Le poids obtenu de 978 g est très proche de ce qu'annonce le fabricant
A2Pro : « à partir de 960 g ». Le cône d'hélice adopté est
un poil plus lourd que le porte-hélice conseillé, la platine support
d'accu ajoute aussi quelques grammes, tout comme mes rallonges
un peu longues. Nouvelle preuve que le fabriquant maîtrise bien
sa production, dès le premier modèle sorti en série.
Les finitions sont soignées, avec un entoilage à l'Oracover et
des peintures assorties sur les pièces en fibre.
Les performances sont également à la hauteur car c'est bien un
vrai voltigeur qu'on a au bout des manches, avec puissance, trajectoires
tendues et arrêts de figures précis.
Le look agressif et le décor efficace complètent l'alchimie.
C'est donc un véritable multi échelle 1/2 qu'on a entre les mains.
Il n'en fallait pas plus pour séduire des jivaros... et tous ceux
qui rêvent de voler "comme les grands", avec cependant
un budget bien plus abordable, un transport et un stockage aisés.
Ouvrez les yeux : le Dream'It est une réalité ! |
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Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org
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