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DH 89
DRAGON RAPIDE
“Oldies but
goodies”
Présentation : Pascal Bourguignon
Photos de l’auteur et de Laurent Berlivet
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Caractéristiques
Envergure : 2,50m
Longueur : 1,81m
Surface : 128 dm²
Poids : 7,100 kg
Charge alaire : 55,5 g/dm²
Vidéo du Dragon à Boissy (10 Mo .wmv) |
Equipement
:
Moteurs : 2 x Twister 29 (60)
Variateurs : 2 x Jeti Advance 70 A Opto
Hélices : APC E 12”x10”
Accus : 2 x 14 éléments 2000 mAh
Consommation : 32,5 A à 6950 t/min
Radio : 4 voies
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Stag Lane, au matin du 17 avril 1934, un certain
Hubert Broad s’envole pour la première fois aux mains d’un
DH 89 Dragon Rapide, prototype de la firme De Havilland et dès
juillet de la même année, des compagnies aussi prestigieuses
que la Hillman’s Airways Ltd ou la Raiway Air Services signaient
des contrats mirobolants pour acquérir au plus vite ce qui allait
devenir un fleuron de l’aviation commerciale anglaise.
Certains appareils sont parfaitement entrenus et en état
de vol, comme ce Dragon Rapide qui vole du côté de
la Ferté-Alais.
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Son histoire
Le Dragon Rapide est l’aboutissement d’une série
de biplans dont la signature De Havilland est dans le style particulier
du fuselage. Du DH 83 Fox Moth au Dragon Rapide, on retrouve des
lignes similaires à la fois brutes et racées. Pouvant
emmener 6 passagers, il vola avec succès pour la première
fois en avril 1934 et dès 1937, 130 Dragon Rapide volaient
dans le monde entier. Plus de 30 compagnies a ériennes avaient
au sein de leurs flottes un Dragon Rapide soit 90 avions pour un
usage commercial. Même la Royal Air Force aura sa version
sous l’appellation Dominie. D’autres versions furent
crées entre autres pour le Canada avec flotteurs, avec des
skis pour des contrées plus froides. Il fut même en
partie copié par la France en 1934. C’est la société
Farman qui reprit toute la partie avant ainsi que les moteurs et
le produisit sous le nom de F.430 pour sa filiale Air Service parce
que très économique pour l’époque. Il
reste encore de nos jours des Dragon Rapide dans le monde entier,
soit comme pièce de musée, soit comme avion dédié
au parachutisme civil, voire même pour effectuer des excursions
comme c’est le cas en Angleterre. |
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Caractéristiques
du réel
Longueur : 10,52 m
Envergure : 14,63 m
Hauteur : 3,30 m
Vitesse maximale : 253 km/h
Autonomie : 895 km
Plafond : 5750 m
Poids en charge maximale : 2496 kg
Moteurs : 2 x DH Gipsy Queen III de 200 HP |
La genèse
Mon désir de construire cet avion remonte à une dizaine
d’années. A cette époque passait sur RFO Guadeloupe
une émission présentée par Bernard Chabbert que
je n’aurai raté sous aucun prétexte : Pégase.
C’est lors d’une de ces émissions consacrée
au Spitfire que j’ai découvert en courte finale sur la
piste de Duxford, le DH 89 Dragon Rapide G-AIYR avec cette gueule si
particulière, ces ailes effilées et cette déco
british : j’étais sous le charme. Bien des années
après, l’idée de construire ce modèle était
restée intacte. Au départ, il devait être en balsa
pour être présenté en concours maquette indoor.
J’ai commandé un plan chez EFI en Angleterre. Après
réduction à 1 m d’envergure, j’ai vite compris
que je faisais fausse route : pas assez de surface. Comme les beaux
jours étaient là, adieu joli petit avion. J’ai modifié
puis agrandi le plan. Discussion avec l’ami Jean-Pierre du Musée
de l’Air qui m’encourage à me lancer dans l’aventure
en me donnant une photo du G-AIYR avec lequel il venait de voler au
dessus de Cambridge. Deuxième effet kiss kool, lors du Paris
Air Passion, atterrissage à quelques mètres de moi du
Dragon Rapide de l’Amicale Jean-Baptiste Salis. C’est là
que je pris conscience qu’il fallait aller jusqu’au bout
de ce rêve.
Petit deviendra grand
L’idée du modèle indoor étant laissée
de côté, le plan original le ramenait à une taille
intermédiaire mais tout de même respectable pour un biplan
soit 1,50 m. Bof, déjà fait, cet avion mérite mieux
que ça ! Après quelques ébauches rapidement
exécutées sur deux feuilles de Dépron, c’est
là qu’une nouvelle idée germa. Et si je le faisais
tout en Dépron et de surcroît d’une envergure largement
revue à la hausse. Voilà un challenge intéressant,
un pseudo « p’tit gros » de 2,50 m tout
Dépron ou presque. Biplan, bimoteur et surtout électrique.
Je dis surtout car vous verrez plus loin que faire voler un bimoteur
avec les moteurs nouvelles générations, ce n’est
pas de tout repos. On peut parfois se retrouver dans les conditions
de vol similaire à un thermique avec tout ce que cela peut comporter
d’erreurs et de désagréments.
Construction atypique
La conception et la mise en œuvre d’un tel modèle
a beaucoup d’avantages et peu d’inconvénients. Tout
d’abord, vous pouvez réaliser un modèle qui ressemble
à un avion en quelques coups de cutter. Je vous préviens
tout de suite : je n’ai pas cherché à faire
un avion de concours F4C tout en respectant à peu près
les formes originales. J’ai mis quelques baguettes et renforts
en bois dans la bête. Le tout est fabriqué autour d’un
caisson et d’un treillis style baron. Au niveau des points de
rupture, des renforts suffisamment efficaces sont là pour rassurer
le plus sceptique d’entre nous. Le Dépron n’étant
pas léger, loin de là, en respectant le cahier des charges,
cela ramenait mon avion en état de vol en fonction des motorisations
envisagées, à un poids compris dans une fourchette de
5,500 à 7 kg. J’ai fait le tour des camarades modélistes
connus et inconnus qui ont réalisés des modèles
de taille imposante avec des charges alaires ridicules. J’ai constaté
que tout en respectant ce mode de conception, je ne voulais pas me retrouver
avec un modèle avec lequel il m’est interdit de voler les
jours ou le vent est supérieur à 35 km/h. Négatif !
Donc la légèreté à outrance, ça n’est
pas mon truc, en tous cas en ce qui concerne le sujet traité.
La méthode de construction est étonnante pour un
appareil de cette taille : c’est du polystrène extrudé
en feuilles ! (Dépron) |
Du bois vient renforcer les endroits sollicités, mais en
essayant toutefois de ne pas alourdir la cellule de façon
inutile. |
L’avant de l’avion est particulier. La verrière
est confectionnée sur place.
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Les parties latérales de l’armature de verrière
sont découpées dans du contre-plaqué fin.
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Le fuselage
Il est constitué de 2 couples en sandwich balsa / contre-plaqué
de 0,8 mm et 1 couple en contre-plaqué de 5 mm ajouré.
Un treillis de baguette type baron à l’arrière va
rigidifier l’ensemble. Le revêtement est réalisé
en Dépron de 6 mm. La dérive est également en Dépron
avec le pourtour en lamellé-collé de balsa pour rigidifier
l’ensemble. Le stabilisateur a été fabriqué
de trois façons différentes. J’ai dû abandonner
les deux premières solutions parce que trop lourdes pour réaliser
un stab tout balsa et entoilé à l’Oracover.
L’avant de l’avion est un bloc mis en forme par ponçage.
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La cellule est maintenant bien avancée. Elle prend déjà
une certaine place, surtout au milieu du salon ! |
La dévive en Dépron est renforcée par un laméllé-collé
de baguettes en balsa.
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Les ailes
J’étais très partagé entre deux concepts,
l’un plutôt complexe mais léger, à savoir
nervures en Dépron et coffrage de même facture ou un autre
plus classique avec des noyaux en polystyrène et coffrage en
balsa. Là encore, j’ai choisi de mélanger les deux
modes. Donc, découpe de quatre noyaux. Chaque aile est constituée
de deux noyaux pour des raisons pratiques, ce qui m’a été
bien utile pour l’aile inférieure qui possède un
double dièdre. Ensuite pose des longerons et des fourreaux de
clés d’aile. J’ai réalisé des saignées
pour le passage des différents câbles (servos, moteurs,
etc.). Une fois les noyaux préparés, coffrage intégral
en Dépron de 3 mm collé à la contact néoprène
spéciale Rosace, c’est génialement efficace et ça
ne coûte pas cher. Les mâts sont en tube carbone diamètre
4 mm habillés de tôle offset, l’ensemble collé
à demeure. Les haubans sont réalisés avec des lignes
de cerf-volant de traction qui ont une âme en kevlar, c’est
du robuste et c’est certainement plus léger que si j‘avais
dû les réaliser en corde à piano. Chaque côté
d’aile forme un véritable caisson compact et robuste. J’ai
simplement modifié la liaison des ailerons inférieurs
et supérieurs. Ce n’est pas du tout maquette mais qu’importe,
l’aspect général est respecté.
L’appareil a été assemblé “en l’air”.
On voit les ailes découpées au fil chaud et les nacelles
qui vont être évidées et ajustées autour
du profil. |
Après peinture, les vitrages vont être posés.
Ils sont simplement réalisés avec du film thermorétractable
transparent. |
Les nacelles moteurs
Plutôt que de réaliser des couples, des renforts ainsi
qu’un coffrage complexe car il faut savoir que ces nacelles devront
supporter à la fois les moteurs ainsi que le train principal,
j’ai tout simplement réalisé celles-ci dans du Roofmat
sculpté. J’ai fabriqué deux gabarits collés
au double-face sur les chants et j’ai préparé la
silhouette grossièrement. Ensuite, je l’ai sculptée
à l’aide d’un fil chaud en forme de lyre de ma conception.
Puis, je me suis rapproché de la forme finale à l’aide
d’une brosse métallique pour les reliefs. Pour la finition,
papier à poncer et Polyfilla m’ont rendu un grand service.
Le logement des roues est réalisé à la défonceuse.
J’ai remplacé la fraise qui arrachait carrément
la matière par un outil cylindrique en caoutchouc sur lequel
vient s’insérer une bande de papier de verre. Ensuite,
j’ai renforcé le logement en collant de chaque côté
deux pièces fabriquées en contre-plaqué de 5 mm
sur lesquelles j’ai percé l’axe des roues.
Les moteurs utilisés sont des Twister 29 Electrinic
Model (maintenant dénommés Twister 60), largement
assez puissants. |
Chaque
moteur est alimenté par une batterie de 14 éléments
de 2000 mAh. La masse n’est pas négligeable et l’ensemble
doit être solidement fixé. |
La propulsion
Commençons par les moteurs. Pour être dans l’actualité,
j’ai été tenté moi aussi par la technologie
assez récente des moteurs sans balai “Brushless”.
Depuis un an, j’ai suivi les divers compte-rendu et essais en
la matière et j’avoue que les avis étaient et sont
encore aussi contradictoires qu’imprécis, ce qui a nécessité
l’essai de pas moins de 3 modèles différents pour
réussir à monter sur le Dragon une paire de moteurs apparemment
fiables. Mon choix s’est porté sur le Twister 29 Electronic
Models. Chaque moteur est équipé d’un variateur
Jeti Advance 70 A, version Opto d’où la nécessité
d’ajouter un accu de réception. A ce niveau, on oublie
la fonction BEC. De plus, il est simple d’utilisation. Deux programmations
sont possibles, soft ou hard, ce qui limite les risques d’erreur
et franchement cela suffit amplement. Il est également muni de
la fonction frein bien utile pour les planeuristes. Chaque groupe moteur
/ variateur est alimenté séparément sur une voie
unique, c’est-à-dire la voie des gaz via un cordon Y. Pas
moins de 14 éléments par moteur ont été
jugés nécessaires pour faire voler la bête de manière
confortable.
Le poste de pilotage aménagé fait partie des éléments
indispensables sur une semi-maquette. |
Avec un fuselage pareil, on travaille directement en mettant les
mains dedans. |
C’est grave docteur ?
L’ensemble a été confié à un spécialiste
du scalpel, l’ami Christophe Thizon, grand optimiste devant l’éternel.
Moteurs ferrite, strontium, cobalt avec ou sans charbon, batteries variateurs,
rien ne lui échappe. Je lui ai confié mes moteurs qu’il
a démontés en pièces puis passés au banc
de mesure. Chez lui ça bipe de tous les côtés, une
véritable symphonie. Pendant qu’une soixantaine d’accus
sont en charge, monsieur prépare les moteurs, compare, teste
et griffonne quelques chiffres sur un morceau de papier et livre ses
conclusions après avoir fait les calculs contradictoires et les
essais avec sérieux.
Diagnostic : Voici ce qu’il en est ressorti.
Le moteur Twister 29 associé au variateur Jetit Advance 70 A
Opto (timming soft) et 14 éléments (14,5V) 2000 mAh consomme
32,5 A à 6950 T/mn avec une hélice 12“x10”
APC E. La consommation s’abaisse à 30 A avec une hélice
13”x8” APC E tandis que le nombre de tours passe à
7200 T/mn.
La roue est intégrée dans le carénages. Des
renforts y sont solidement fixés. |
Les servos classiques sont perdus dans le volumineux fuselage.
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Les ailes sont maintenues plaquées sur le fuselage à
l’aide d’un sandow. |
Finition du modèle
Le plus gros problème du Dépron, c’est la difficulté
d’obtenir une finition aussi parfaite qu’un modèle
en bois et toile. Il faut éviter de le poncer mais là,
j’étais obligé. J’ai donc utilisé du
mastic Polyfilla pour atténuer l’aspect peau d’orange
qui subsistait. Pour un avion de cette taille, il était hors
de question d’investir dans des bombes de peinture pour Styro
puisqu’il en aurait fallu un certain nombre. J’ai donc trouvé
sur internet les couleurs du modèle grandeur. A l’aide
de Photoshop, j’ai repéré les références
couleurs ou Pantone et j’ai apporté tout cela à
un spécialiste peinture d’une grande enseigne qui m’a
préparé une base acrylique. L’avantage, c’est
le coût. Deux pots de 0,5L, ce qui est largement suffisant même
pour un gros modèle pour moins de 20 €. L’application
se fait au pinceau en une seule couche. Le seul inconvénient,
c’est que leur procédé de fabrication ne se fait
pour l’instant que sur une base acrylique satinée ou mate.
Pour les ailes, j’ai dû me résoudre à utiliser
les bombes spéciales Styro. Il n’existe pas à ma
connaissance de couleurs métal en pot. Chez Créa ou Pébéo,
ce sont des tubes de 250 ml d’un gris argenté légèrement
nacré qui ne convenait pas du tout au Dragon. J’ai préparé
les ailes avec une sous-couche de couleur gris gravier plus un voile
métallique et le résultat est plus que probant.
Le nez est équipé d’un phare fonctionnel.
Un détail qui participe au réalisme. |
Imposant ! C’est ce qui vient à l’esprit quand
on découvre ce volumineux Dragon Rapide. |
Le décor choisi est celui d'un appareil
existant. Sur le nez apparaît l'inscription "Classic
Lady".
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Les vols
L’avion doit être monté à deux, c’est
le seul inconvénient notable. Après les contrôles
rigoureux, alignement sur la 13 de la nouvelle piste de l’AMCY.
Merci à son président et ami, Pierre Weck, qui a assisté
à un des plus beaux vols du moment. Alignement sur l’axe
de piste, à la mise des gaz, le modèle a du mal à
garder son axe. Normal, la roulette de queue est volontairement folle
et je regrette vite de ne pas l’avoir couplée à
la dérive. Je pense m’y résoudre rapidement pour
rendre ce modèle efficace dès la prise de piste. Donc,
deuxième tentative, là je mets la sauce dès le
départ. Les gouvernes sont immédiatement soufflées
et le modèle garde le cap. Après une dizaine de mètres,
l’avion s’élève sans aucunes sollicitations
de ma part. Montée majestueuse à plein badin, pas d’impression
de vitesse mais plutôt de puissance. Les deux Twister 29 ont un
bruit très particulier mais rassurant. L’altitude dite
de sécurité est vite atteinte et là, réduction
des gaz au tiers et le modèle reste à une altitude constante.
Le lacet inverse est infime mais le pilotage 3 axes permet de garder
une altitude constante avec un filet de gaz. Dans la branche arrière,
un filet de gaz supplémentaire permet d’apprécier
le vol et surtout de garder une sécurité, je n’ai
pas encore dompté le monstre. J’effectue encore quelques
passages bas pour le plaisir et nous décidons d’abréger
la séance au bout de 5 mn car le crépuscule nous interdisait
toutes nouvelles expériences périlleuses. Deuxième
séance de vol par vent supérieur à 40 km/h avec
des pointes à 50. De plus, le vent est plein travers et donc
on se demande si l’on ne va pas abandonner. Mais, c’est
sans compter sur notre détermination à valider un concept
peu commun. Après quelques hésitations, je décide
de mettre le modèle en l’air. Décollage toujours
en 13 avec l’effet négatif de la roulette de queue. L’ami
Thierry Soin tient la dérive et je mets les gaz à fond,
il lâche l’avion qui file droit. Décollage plus court
et correction à la dérive pour maintenir l’axe.
A l’altitude voulue, le vent est toujours aussi fort au sol et
le Dragon obéit aux ordres, imperturbable aux rafales. J’effectue
quelques virages à plat. Puis, je commence à prendre vraiment
possession du modèle. Les passages sont plus bas et les virages
plus tendus. Laurent qui fait crépiter son appareil photo voit
le modèle dans la branche arrière, assez bas, avec peu
de vitesse, tourner avec un angle assez important, à l’avant
du bosquet pour se retrouver en finale. Il ne dit rien mais craint que
l’avion ne glisse sur l’aile ou décroche violemment.
Il n’en sera rien, aucune tendance à glisser, pas de décrochage,
l’avion très tolérant se remet à plat. J’arrive
en travers de la piste, dernier coup de dérive pour me retrouver
en entrée de piste et c’est le kiss-landing tant attendu.
Tout le monde reste bouche-bée tellement cet avion nous a procuré
un moment intense.
La charge alaire de seulement 55
g/dm2 fait du Dragon une gentille libellule. C’est une merveille
à piloter. |
Concept validé
J’avoue que j’étais un peu crispé à
l’idée de faire voler un avion de 2,40 m et 7 kg, fabriqué
à l’aide simples feuilles de Dépron et quelques
renforts. Les différentes étapes de la construction ont
été scrupuleusement étudiées et le résultat
est plus que probant. Les vols sont d’une facilité déconcertante.
Seule réflexion et non des moindres : c’est vraiment
gros dans le salon ! Merci à mon épouse Suzelle qui
a définitivement renoncé à me faire lâcher
le cutter et qui m’encourage à continuer à créer.
Je vous réserve une autre surprise de taille pour bientôt…
Bon vols !
Par la suite, le modèle a
été repeint avec des couleurs plus chatoyantes. |
Quand le rêve se réalise...
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Contacter l'auteur : pascal.bourguignon@jivaro-models.org