Le Discus 2C de Topmodel en version ¼ (4,50
m) ayant des caractéristiques intéressantes,
je profite de la vente d'un de mes anciens modèles
pour le commander.
Je le prends chez Lindinger
en Autriche pour le sérieux de ce magasin. En plus,
il est moins cher que chez le fabriquant en temps normal,
et là en plus, il est en promo ! Le port est gratuit
à partir de 250 €, que demander de plus.
Ce que l'on va demander de plus sera à la réception
du colis par La Poste (aie aie aie !). Eh oui, colis d'apparence
pas trop mal, mais à l'intérieur tout est en
vrac ! Dans des protection en plastique mais en vrac, donc
ça peut se trimballer et ça ne s'est sûrement
pas gêné ; l'aile gauche a plié au niveau
du dernier puits de servo d'aileron !
Déjà à cet endroit il y a très
peu de matière et les chants des puits ne sont même
pas coffrés !
On va donc tester le SAV Lindinger même
si sur ce coup là on ne peut pas vraiment dire qu'ils
sont en cause car le colis, bien que très léger,
n'est pas vraiment esquinté. Donc problème : un
très gros colis comme ça, on fait quoi à
la réception ? On ne peut pas l'ouvrir pour contrôler
avant signature, pas folle La Poste... On refuse sans savoir
s'il y a de la casse ? Ca va mettre combien de temps pour solution
ce problème ?
Donc on signe et là s'il y a de la casse on l'a dans
l'os...
Connaissant quand même bien le sérieux de la maison,
j'espérais avoir une petite compensation surtout que
je leur avais bien précisé que je ne voulais pas
retourner les ailes, la casse est très facilement réparable,
donc plus qu'à attendre la réponse sans grand
espoir.
Et la réponse arrive, complètement inattendue
: un bon d'achat sur le magasin dépassant toutes mes
espérances !
Voilà, l'introduction était peut-être un
chouia longue mais ça méritais d'être dit.
Caractéristiques
techniques |
Nom : |
Discus 2C |
Marque : |
Topmodel CZ |
Envergure : |
450 cm |
Poids : |
4200 à 4900 g (version planeur pur)
5300 g en version électrique |
Profil : |
HQ 3/14-2/12 |
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Moteur : |
Turnigy TR 42-60C 500Kv |
Contrôleur : |
Turnigy 60 A |
Batterie : |
Lipo Zippy 5S 3300 mAh |
Hélice : |
17"x6,5" RFM carbone |
Description du kit
La version que j'ai pris est la version Eco, le train rentrant
et le crochet ne m'intéressent pas.
Les ailes sont en polystyrène coffré samba, renfort
en ruban de carbone sur le 1/3 avant, longeron bois (d'après
ce que j'ai pu voir au niveau réparation). Chaque aile
pèse pratiquement 1 kg. J'ai eu des retour disant que
les ailes étaient légère et qu'il fallait
le prendre en compte en l'air. Je pense qu'elles ont dû
être renforcées au cours du temps car 1 kg pour
75 dm² c'est le poids d'une aile d'Electromaster (plus
petite envergure mais en gros même surface).
Elles sont très bien entoilées en Oracover, je
ne sais pas faire pareil, c'est pour ça que j'entoile
au vinyle. A ce propos c'est dommage qu'il n'y ait pas une version
non entoilée justement pour pouvoir choisir son mode
d'entoilage.
Les ailerons ne sont pas articulés.
Deux winglets sont livrés et sont en fibre comme le stab
et la dérive.
La dérive est déjà en place, articulée
en demi-rond, commande posée mais dure. La fixation de
stab est faite aussi avec des inserts métal.
Le fuseau a un plan de joint moyen mais acceptable. La clé
d'aile est en stub de 12 mm, elle pèse 374 g.
L'articulation de verrière est prête et va s'ouvrir
sur le côté comme le réel.
Les accessoires ne sont pas nombreux
On trouve 5 guignols filetés en laiton M3 avec 4 inserts
alu pour les ailes (je ne m'en suis pas servi, ça aurait
trop déporté les guignols), 1 verrou de cabine
et son pion en acier, charnières plastique ? 2 verrous
plastique pour les ailes, 1 cadre CTP pour le train rentrant
et les servos de dérive et de train, j'oublie peut-être
quelque chose mais ce ne doit pas être énorme.
Sur le descriptif du modèle il est dit : prise d'aile/fuseau
+ câblage fourni, je n'ai rien trouvé de tel.,
On commence par le renfort de l'aile en bon
état. Je désentoile l'intrados sur 30 cm au niveau
du dernier puits de servo. Je vais coller dans 2 saignées
un plat de samba de 4 mm d'épaisseur à la colle
PU. Je trace les saignées et découpe au cutter
le samba de la peau.
Ensuite je gratte le poly avec un foret de
4 mm. Une fois les 2 saignées correctement dimensionnées
(longues de 20 cm) je vaporise de l'eau avec un pulvérisateur
dans les saignées, je coule de la colle PU et insère
les plats de samba. Je bloque tout ça avec du scotch
d'emballage et laisse expanser toute la nuit.
Auparavant j'ai bloqué l'aile sur une
règle en alu de maçon avec des cales par-ci par-là
qui me serviront pour la deuxième aile cassée.
Je me suis servi de serre-joints avec des
cales de bois pour ne pas esquinter l'entoilage côté
extrados surtout.
Ensuite je retire le plus gros du samba des plats avec un cutter
et je finis à la ponceuse vibrante. Un coup de mastic
Polyfilla sans ponçage, un dernier coup de ponçage
avec du papier 240 et c'est déjà fini, cool non
?
Pour l'aile cassée, ça va se
faire pareil sauf qu'avant il faut remettre en place ce niveau
de l'aile car le bord de fuite de l'aile fait un peu un W et
il faut ré-aligner l'aile qui n'a plus le bon dièdre.
Le calage fait sur l'aile droite va servir ici à remettre
le dièdre en place. Bien bloquer l'aile avec des serre-joints
et sur la longueur avec du scotch d'emballage et des poids.
Pour le bord de fuite et le bord d'attaque j'ai confectionné
des plats en alu de 5 mm d'épais et pris la forme du
dièdre sur l'aile droite.
Ensuite avant de mettre en place ces plats
d'alu il faut percer dans le coffrage des trou pour injecter
la colle PU avec une seringue et une aiguille.
Ca, c'est pour redonner une consistance au
poly qui c'est fait chahuter dans le craquement et par gonflage
remettre en place la peau froissée.
J'ai oublié de dire que je protège
toute la partie des réparations par du scotch pour éviter
d'avoir trop à poncer avec la PU.
Donc le bord de fuite est ré-aligné
sur la forme de ces plats.
Quand tout est bien expansé, compter toujours au moins
24 h pour ne pas avoir de surprise de gonflements tardifs, refaire
comme pour l'aile en bon état pour les plats de samba
et voilà c'est aussi fini. Les deux ailes ont récupéré
une solidité très acceptable.
Maintenant on passe au fuseau. Je le trouve un poil souple surtout
pour l'avant qui va recevoir un moteur. Ah oui j'ai oublié
de dire que je le faisais en electro. Ca va pas être très
maquette mais mon DG 800 le sur supporte très bien ;).
Donc fibrage à la résine époxy
(et non pas à la colle époxy !) de fibre de verre
160 g/m² et ajout de trois bandes de carbone en renfort
supplémentaire.
Je passe à la commande de profondeur. Là se présentent
mes premiers soucis. J'installe un servo plus gros que recommandé,
un GWS IQ-200MG. J'aime bien ce servo bien costaud et assez
précis.
Il faut retailler au cuter le logement de ce servo et il y a
impossibilité de percer le trou avant. D'ailleurs ce
serai à à vérifier mais 2 trous de chaque
côté sont prévus et je ne pense pas que
les servos Topmodel 1816 préconisés aient 4 trous
de fixation, c'est un peu bête. Donc il faut improviser.
Je fais une plaque en époxy avec 2 vis à chaque
extrémité, une pour rentrer dans l'œillet
servo et l'autre pour prendre appui à l'avant de manière
à faire, par une vis au milieu, un serrage à plat.
Donc cette vis va se trouver de travers car le perçage
doit être oblique, sinon ça ne passera pas. Les
photos sont plus parlantes.
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Ensuite c'est du classique : commande faite
avec 2 chapes classiques et une tige filetée de 2 mm
+ tube alu de 2 mm de diamètre intérieur. Une
gaine thermo sur la chape du palonnier histoire de se rassurer.
Dans le stab, le taraudage est fait pour un guignol laiton fileté
à 3 mm.
Bon profondeur terminé :).
On passe à la direction. Elle est faite de fabrication,
la dérive est articulée avec un palier à
quelques cm du haut et un axe en bas, donc démontable
facilement. La commande est faite avec une corde à piano
de 1,6 mm et le mouvement est un poil dur. Je remplace donc
cette CAP par une de 1,4 mm mais c'est toujours un peu dur.
Alors en parlant de commande, encore une bourde
du fabriquant : pourquoi aller coller cette gaine pratiquement
dans le fond du fuseau alors que sur le plan le servo est positionné
à côté du train rentrant, donc beaucoup
plus haut. C'est complètement con ce système.
Je n'ai pas voulu m'emm... à décoller la gaine,
j'ai couché le servo sur le fond sur une platine en CTP
plus des plots pour bloquer le servo et une plaque métal
au-dessus bloquée avec 2 vis.
Le servo est un Blue Bird BMS-631MG, ce type de servo est installé
sur mon Alpina de 5,700 kg à la prof et direction et
fonctionne parfaitement.
Là encore, les photos seront plus parlantes.
Voilà, direction terminée.
On passe au nez. Prise de cote pour la coupe, j'ai pris un cône
de précision Graupner de 42, il file assez bien avec
le fuso car la longueur est inférieure au diamètre.
Je coupe à la disqueuse avec un disque fin de 1,5 mm
d'épais. Ensuite je rentre le couple époxy de
45 mm à force dans le nez pour arrondir la coupe. Un
congé d'époxy + micro ballon + silice plus tard
et c'est collé.
Bien bossé aujourd'hui donc on verra demain pour la suite...
J'installe maintenant le moteur et fixe le
cône pour voir le résultat. Le fuseau n'est pas
très rond mais par chance c'est de dessous que ça
se voit le plus. Le cône n'est pas pil-poil mais ça
va quand même.
Je colle les fils moteur à la colle chaude. Pour bien
plaquer les fils contre le fuseau, je rentre en force du Sopalin
entre la cage du moteur et le fuseau, coule la colle chaude
le plus près possible du moteur et laisse refroidir.
Quand le Sopalin est retiré les fils sont impeccablement
plaqués contre le fuseau et ne risque pas de venir frotter
contre le moteur. C'est très facilement démontable
en chauffant un tout petit peu avec un sèche-cheveux
l'endroit de la colle mais à l'extérieur du fuseau,
on laisse un peu la chaleur diffuser et ensuite, suffit de tirer
un peu sur les fils pour que ça vienne tout seul. En
grattant avec une pince on arrive à retirer absolument
tout.
Je retourne vers la direction car il y a un
point dur et ça ne me plait pas. J'ai déjà
coudé la corde à piano au niveau du guignol de
dérive et ce n'est pas assez, donc redémontage
et coudage plus important, on remonte tout et maintenant ça
fonctionne bien.
Maintenant verrouillage du baquet de verrière.
L'articulation étant pratiquement déjà
faite, reste juste à lui installer 2 CAP dans les plots
de résine déjà en place, le trou pour les
CAP étant aussi fait c'est terminé pour l'articulation.
Le verrouillage demande un peu plus de boulot.
Il est moulé dans le,baquet de verrière une gaine
et sur le baquet un moulage avec la place en retrait pour 2
CAP pour ouvrir et fermer la verrière. Il faut faire
par contre 2 plots pour recevoir les CAP de verrouillage. Je
les ai fait en laiton de 5 mm de diamètre percé
à 1,8 mm pour des cordes de 1,5 mm. Il faut faire 2 trous
de 6 mm à la position définitive des plots dans
le cadre de verrière., Ensuite il faut verrouiller les
plots avec les cordes en place, mettre le baquet en place et
coller les plots par dessous à la résine chargée.
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On laisse sécher on espérant
que ça s'ouvrira au démoulage.
En attendant je monte le planeur avec les servos scotché
en place sur les ailes, et fais un essai de centrage. Avec le
pack 5S 3300 il faut l'avancer au maxi, je pensais le retrouver
sous les ailes, il faut aussi rajouter 170 g de plomb pour parfaire
le centrage. J'ai un accu de réception lipo 2100 à
rajouter et un Ubec, ça fera l'affaire pour le centrage.
Dans cette config, avec la clé en acier,
le planeur sort à 5,1 kg, pas mal pour un planeur électrique,
et avec la clé en carbone je gagne 300 g pour le petit
temps. Excellent ;)
Il faut souder les prises DB9 et câbler
les ailes (photo n 29 et 29 bis ), rien d'insurmontable, par
contre sur la version luxe, les prises sont soudées et
en place, donc comme tout est prévu sur le modèle
Eco à l'assemblage ça devrait rentrer pile-poil...
Eh bien non ! Il faut décaler les prises d'ailes de plus
de 5 mm ! Comprends pas ? A moins que les kits Eco soient en
fait des loupés des kits Luxe. En plus, sur le fuseau,
d'un côté les vis de fixation des prises tombent
pratiquement dans rien de matière et du coup sont plus
profondes et sur l'aile ça va se voir : la prise se retrouve
à 5 mm de la nervure.
Pour arriver à aligner tout ça,
je monte les ailes, branche les prise en ayant les ailes écartées
et je coule de la colle chaude dans le puits des prises, mets
les ailes en contact et laisse refroidir.
Ca va aller comme ça.
Je passe aux AF maintenant. Il faut calculer
pour ne prendre qu'une seule voie. Avec le module Assan ma MX22
est pour l'instant bridée en 8 voies.
A l'observation du kit, un truc m'avais interpellé
: la tringlerie d'AF sortait à la moitié du puits
de servo. Pour un montage standard, ça va pas être
facile. Il va falloir creuser pour faire passer le servo sous
le coffrage. Donc pas terrible. Dans mon cas par contre c'est
beaucoup mieux, vu qu'il va falloir mettre un servo dans un
sens et l'autre à l'opposé c'est parfait.
Les photos vont plus parler qu'un long baratin, il suffit de
bien prendre les cotes pour avoir un débattement symétrique
comme il n'y aura pas de possibilités de réglage
de course ou de neutre.
Ca c'est bien passé, pas de soucis particulier.
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Il faut articuler les ailerons. Je fais cela
avec des charnières en fibre carrées. Il faut
inciser juste sous le coffrage avec un cutter de part et d'autre
de l'aile et des gouvernes, on y rentre la charnière
d'un côté, une goutte de cyano et lorsque toute
les charnières d'un côté sont collées,
on peut rentrer le tout dans la partie opposée, pareil,
collage cyano et c'est indestructible. Généralement,
bien fait ça ne se voit pas, moi j'ai un peu merdé,
et on voit quelques charnières en lumière rasante,
j'ai coupé un peu trop près de l'extérieur
du coffrage et un léger gonflement se voit donc. C'est
minime quand même.
On passe aux puits d'ailerons. J'ai acheté
des boîtiers Multiplex pour mini-servo normal. Moi j'ai
des Slim plats avec des pattes de fixation à plat. Ce
sont des Blue Bird BMS-555MG qui ont bonne presse sur le net.
Pourquoi des boîtiers avec ce style de
servo ? Parce que le boîtier va me servir de coffrage
des chants, je n'avais pas trop envie de les coffrer avec du
bois. Donc une fois collés à l'epoxy rapide (j'étais
pressé sinon j'aurai pris de la PU), il faut meuler tous
les blocs de fixation intérieurs avec une fraise à
grosses dents.
Ensuite découper dans du CTP de 4 d'épais
des blocs de fixation de servo. Pareil les photos sont explicites.
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Pour les tringleries, j'ai pris des chapes
de 2 mm, il a fallu repercer les palonniers de servos à
1,6 mm.
Pour les ailerons d'extrémités les 2 chapes bout
à bout donnent la bonne longueur. Pour les ailerons du
milieu, un écrou de 2 mm intercalé entre les 2
chapes donne la bonne dimension.
Comme guignols, je me suis servi de ceux du kit, en laiton.
Il est prévu de coller un clip dans l'emplanture de l'aile,
la partie femelle est moulée dans le fuseau.
Je n'ai pas essayé mais je pense que ça être
très dur à declipser au début et que ça
va s'user au fur et à mesure des démontages d'ailes
et ensuite ne plus tenir.
Donc j'ai opté pour un truc qui a fait ses preuves, des
crochets dans l'emplanture et un ressort ou un gros élastique
pour les réunir dans le fuseau.
J'ai pour habitude de coincer des bouchons de polystyrène
dans la queue du fuseau pour amortir les vibrations qui peuvent
craquer le pied de dérive lors d'atterros virils.
Bon, pas mal de boulot de fait déjà.
On va coller une platine en CTP de 4 dans l'avant du fuseau
pour fixer le lipo de propulsion et le Lipo de réception.
Collé à la résine époxy chargée
en y insérant 3 bracelets de velcro, ensuite je collerai
du velcro sur la platine.
Ma réception passe donc par un Lipo 2S3P de 2100 + un
Ubec.
La verrière maintenant : Je découpe
grossièrement la bulle et colle le baquet au silicone
blanc dedans. Une multitude de pinces plastique pour maintenir
tout ça et quand c'est sec, il ne reste plus qu'à
découper autour du baquet, pour ma part avec une disqueuse
et disque fin. La finition avec un disque à lamelles
grain 120.
Il faut couper un trou à la taille
de la fenêtre prévue et fixer les rails, l'ouverture
se fera par cette fenêtre en manipulant les cordes à
piano précédemment installées. Je mets
par sécurité un goutte de Résit'à'Tout
à chaque vis, ça ne se voit pas beaucoup, tout
du moins, moins que mes coups de cutter qui ont ripé,
la haine !
Ensuite petit coup de papier de verre sur le pourtour de la
verrière, masquage et peinture blanche.
Allez zou, pratiquement fini.
Collage des immatriculations sur le fuseau et sous une aile.
J'ai fait des tests de motorisation.
Moteur Turnigy,TR 42-60C 500Kv
Contrôleur Turnigy 60 A
Lipo Zippy 5S 3300
Hélice 17x6,5 RFM carbone
Tout ça donne :
38A – 19,5 v ( en charge) – 7900 tr/mn après
30 secondes de fonctionnement.
Planeur en ordre de vol, 5300 g, donc charge alaire 70 g/dm².
Ca va avancer je pense, ah aussi, calage du Vé = 1°,
on verra s'il faut mettre un peu plus après les premiers
vols.
Centrage à 85 mm. Pareil, après les premiers vols
il sera peut-être reculé.
Voilà, en fait il y a quelques défauts
qui peuvent être rédhibitoires pour certains mais
j'ai déjà vu pire, le bilan n'est pas si mauvais
malgré tout.
Le planeur est donc prêt à voler.
La première partie se termine maintenant,
juste quelques mots sur la suite.
Je suis en train de fabriquer un tableau de bord, j'installerai
peut-être un pilote plus tard.
J'ai réalisé mes premiers vols avec le Discus,
il vole vite comme prévu vu le poids, le calage du Vé
est un poil juste mais il a déjà une attitude
un peu queue basse. Si je redonne du Vé, il va encore
s'enfoncer. J'ai ravancé le centrage, je dois être
dans les 80 mm, tous les réglages seront donnés
dans la deuxième partie.
Il va mieux ainsi et en plus il a repris une attitude queue
haute, n'a pas ralenti pour autant mais est moins flou entre
la direction et les ailerons. J'ai aussi ajouté de l'expo
à la dérive, il avait un peu tendance à
engager le virage avec trop de dérive.
Ca s'engage bien...
La seconde partie viendra plus
tard, quand j'aurai accumulé quelques heures de vol.
A suivre...
Contacter l'auteur : francis-faivet@jivaro-models.org
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